Coup de tonnerre outre-Atlantique au début de la semaine. Une fuite a révélé un prochain revirement de la cour suprême des Etats-Unis en matière de sacrifices d’enfants.
La diffusion de cette information avait naturellement pour but de provoquer interventions politiques et émeutes, afin que les juges concernés, mis sous pression, renoncent au changement de jurisprudence apparemment prévu.
Pour ceux qui en douteraient encore, rappelons que les sociétés qui présentent l’immolation de leur propre postérité comme un progrès se vautrent en fait dans le néo-paganisme. Car dès l’antiquité la dépravation a été sacralisée par ceux qui la pratiquaient. Ainsi, en Canaan, l’adoration d’Astarté était synonyme de débauche, les enfants non désirés en résultant étant ensuite sacrifiés à Baal. Chose intéressante, en hébreu, Astarté/’Ashtoret’ est pratiquement identique à ‘ashterot’, terme qui se réfère à l’accroissement du bétail, donc des richesses et nous rejoignons ici le concept de « croissance économique » si cher aux manipulateurs d’opinion.
Au niveau du royaume des ténèbres, le mécanisme spirituel mis en œuvre par cette pratique est simple (je cite le cas donné en exemple, il y a quelques années, par un frère actif dans le domaine de la délivrance) : un homme qui veut s’enrichir signe un pacte avec le satan. Dans un premier temps, ses ressources financières augmentent, puis un beau jour, déception ! l’abondance de revenus escomptée n’est plus au rendez-vous. L’intéressé demande alors à l’ennemi ce qui se passe et reçoit la réponse : « Si tu veux que ça continue, tue quelqu’un »…
Voyez-vous où je veux en venir ? De l’artisanat dont se contentait le personnage décrit ci-dessus à une utilisation industrielle de ce genre de marché, il n’y avait qu’un pas, franchi allégrement, il y a bien longtemps, par les nations occidentales.
D’ailleurs, les illustrations historiques ne manquent pas:
- La révolution française avait saigné le pays à blanc ? Qu’importe! Il suffisait, croyait-on à l’époque, de lancer l’ambitieux programme des massacres napoléoniens.
- En 14-18, l’humanisme et la transparence avaient manifestement fait des progrès énormes puisqu’on déclarait ouvertement : « Vous avez une obligation de sacrifice » aux gamins qu’on déversait devant les mitrailleuses de l’adversaire. La dimension religieuse ne pouvait pas être plus évidente.
- Dans l’entre-deux-guerres, ce que certains appellent le nazisme ésotérique est allé plus loin dans la dégénérescence en constatant qu’il était, du point de vue militaire, totalement contre-productif de liquider en masse ses propres troupes. L’idée a alors germé d’éliminer les groupes qui, dans la population, étaient considérés comme « différents ». On sait où cela a mené (noter à cet égard que les motifs invoqués à l’origine pour justifier la Shoah étaient d’ordre sanitaire ; toute analogie avec l’actualité récente est bien entendu fortuite).
- Après le procès de Nuremberg, les choses ont encore changé. Les Américains se sont en effet rendu compte qu’il était politiquement moins coûteux de griller des villes entières (Dresde, Hambourg, Tokyo, Hiroshima, Nagasaki) très loin de chez eux et ont mis leur expérience à profit en Corée, dévastée au napalm entre 1950 et 1953.
- La même recette a ensuite été utilisée au Viet-Nam, avec une touche de défoliant, ne l’oublions pas.
Ce dernier barbecue de l’Oncle Sam n’a toutefois pas résisté à la vague de contestation intérieure qu’il avait soulevée, conduisant au désengagement des troupes américaines entériné par les accords de Paris en 1973.
Une guerre prenait fin, certes, mais la logique diabolique que nous venons d’exposer ne pouvait disparaître. Il fallait que le tiroir-caisse continue de fonctionner. Autrement dit, la version moderne du culte d’Astarté/Baal devait être pérennisée.
C’est pour cette raison que l’année même des accords de Paris, en 1973, la cour suprême des États-Unis, outrepassant ses compétences, a « légalisé » les sacrifices d’enfants (selon le principe de la séparation des pouvoirs, un tribunal doit se limiter à dire ce qu’est le droit en vigueur ; il ne peut en aucun cas légiférer, c’est-à-dire empiéter sur les attributions du parlement, expression –en théorie– de la volonté populaire). Nous connaissons la suite: plus de 60 millions de victimes officielles à ce jour pour les USA, sans parler des nations également adeptes de cette abomination.
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Qu’attendre de l’avenir? Persévérons dans nos prières pour que prenne fin l’ignoble transaction « assassinats d’enfants contre fric » qui remplit les poches des milliardaires de Jacques 5.1-6. En tout état, nous nous rapprochons chaque jour de l’exécution du jugement de Daniel 7.10 et 26/Apocalypse 20.4. Le choc sera violent.
Pour terminer, laissez-moi vous révéler le mystère de Daniel 7.6 (pour bien comprendre ce chapitre, il faut le lire en araméen, mais y réfléchir en hébreu):
Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
La valeur des lettres de ce verset est de 4349, mais il ne faut pas oublier que la bête en question a, littéralement, « quatre ailes au-dessus de soi ». Je dois donc ajouter ces ailes (hébreu kenaphaïm, valeur 200), au nombre de 4, soit 4 x 200 = 800, à 4349.
En outre, il nous est dit que « la domination lui fut donnée ». De ce fait, la valeur de l’hébreu shilton/ »domination », 395, doit aussi être prise en compte. J’obtiens en conséquence:
4349 + 800 + 395 = 5544
Cela correspond, dans le calendrier israélite, à l’année où, à la fin de la guerre d’indépendance, les dernières troupes britanniques ont quitté la ville de New York (25 novembre 1783 AD ou 30 heshvan 5544 AM), conférant effectivement la pleine domination de tous leurs territoires aux Etats-Unis nouveaux-nés.
Qui niera que nous vivons des temps prophétiques?
SDG/NM – 05.05.2022
Cet article serait incomplet si je ne vous confiais pas le signe qui a accompagné sa rédaction, le 5 mai, confirmant de façon extraordinaire les premiers mots de l’introduction.
J’étais concentré sur ce que j’écrivais quand, à la mi-journée, la foudre a abruptement troublé la quiétude à laquelle les pins du quartier m’ont habitué.
Dans notre région, les orages, spectaculaires, sont usuellement précédés du long crescendo du tonnerre, évoquant, de loin, les tambours d’une inévitable bataille.
Jeudi passé, rien de tout cela. L’éclair, dont je n’ai même pas aperçu la lueur, s’est abattu, sans signe avant-coureur, dans un claquement étrangement solitaire, après quoi le calme propre à la méditation a immédiatement repris possession des lieux.
Coup de canon, coup de semonce, tranchant à la façon du glaive de justice rencontrant le billot…
A cet égard, les plus studieux d’entre nous se souviendront que c’est un 5 mai que s’est joué, en 1789, le premier acte de la révolution française –à laquelle le texte en question fait brièvement allusion–, avec la réunion des Etats généraux. La zone des turbulences annonciatrices de la Restauration finale voulue par le Père a débuté.
Sur ce dernier point, précisons que dans le calendrier israélite, le 5 mai correspondait cette année au 4 iyar, en hébreu ‘arbah b’iyar, termes dont la valeur numérique, 501, est celle de rosh, « tête », mais surtout « commencement »…