Il m’arrive comme tout à chacun de faire des rêves avec une signification particulière qui sont parfois utiles soit pour soi-même, soit pour le bien commun. Généralement, je fais 3 à 4 rêves par année de ce genre.
Cette nuit est différente des autres. En effet, je me lève à 4.30 du matin pour boire un verre d’eau, et je vais me recoucher et j’entends dans ma tête : « Note le rêve que je vais te donner »….
Curieux ! mais je ne ne préfère pas donner de nom à cette voix que j’ai entendue par prudence.
Je rentre rapidement dans cette dernière phase de sommeil, puisqu’en effet je me réveille à 5h30 avec un rêve à la clé, ou plutôt un cauchemar.
« Je suis dans un désert très aride et très rocheux avec la mer ou un lac sur ma droite. Devant moi, je vois des rochers, petites montagnes rocailleuses d’environ 25 à 50 m avec de nombreuses personnes dans les divers endroits des rochers assis sur des serviettes, en train de profiter de la vue qui surplombe cette immensité aquatique.
Puis au fur et à mesure que je marche avec l’eau sur ma droite vers ces rochers qui surplombent cette étendue d’eau, je sens la terre trembler avec de l’eau qui jaillit en petits filaments sous mes pieds, puis en me rapprochant de cette petite montagne rocailleuse, je vois l’eau qui s’accumule et s’écoule dans les interstices de la roche, et tout à coup c’est la catastrophe, tout l’édifice des petites montagnes devant moi est secoué, des rochers tombent et écrasent toutes les personnes sur leur passage, la mer ou le lac à côté devient une houle, tout est apocalyptique et je me réveille avec le mot :Néguev »
Je me réveille et je me dis que je connais ce nom, bien sûr je vérifie et je vois désert de Néguev en Israël, et je prends donc note, comme on m’a demandé de le faire.
Bruno Lacroix
Voici l’interprétation de Bruno:
Dans le même temps, je recevais cette interprétation, qui convergeait vers la sienne:
MAV: Je crois avoir reçu ceci:
D’abord: NEGUEV
Cité 4 fois dans la Bible sous le nom de En-Guedi
Néguev (= Sud) En Guedi
Lieu de refuge pour David
- Lieu de « grande moisson » pour Ezechiel
- Adoration : cant 1 :14 : 14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne Des vignes d’En-Guédi.- Chr 2 :20 –
- Lieu où l’ennemis s’apprête à déferler : Une multitude nombreuse s’avance contre toi depuis l’autre côté de la mer, depuis la Syrie, et ils sont à Hatsatson-Thamar, qui est En-Guédi.
Ce que je comprends.
La mer représente les nations. Le désert représente Israël, et par extension la chrétienté, greffée sur Israël. C’est un lieu hautement historique qui a eu un rôle important pour David, pour Josaphat, pour la Sunamite (l’Eglise), pour la fin des temps (la grande moisson : la pêche miraculeuse, la Mer Morte devenant saine et se remplissant de poissons).
Dans le rêve, je ne sais si Bruno marche au bord de la Mer Morte, mais plutôt au bord de la mer représentant les nations, donc du Nord au Sud (signification du mot Néguev). Comme si Bruno, qui représente dans le rêve la chrétienté fidèle qui marche par l’Esprit – les filets d’eau accompagnent sa marche – a pour mission à la fois de faire un constat de l’état de l’Eglise – un désert quasi sans vie -, et celle d’amener la vie (filets d’eau dans le désert).
Les gens sur les rochers regardant la mer sont ceux qui ont l’âme partagée. Certes ils font partie de l’Eglise (la terre désertique), mais ils ont les yeux fixés sur la mer (les nations, le monde : là, il semble y avoir l’eau en abondance, mais ce n’est pas l’eau pure qui purifie et permet la pousse d’arbres portant des fruits (Apoc 22). C’EST LAODICÉE, l’Église qui ne connaît pas vraiment son Roi, et ne Le suit pas, Lui, mais suit le monde en croyant pouvoir clocher des deux côtés.
Cette eau pure qui permet la vie est aussi un acte de jugement de Dieu, qui arrive sur l’Eglise apostate.Là où la gloire de Dieu arrive, le jugement très saint arrive dans le même temps. Ceux qui ont le cœur partagé entre le monde et Dieu vont périr. Un cataclysme les emporte…
Oui, ces temps sont déjà en cours…
Songe profond et riche, merci pour votre écoute de l’Esprit.
Dans le commentaire de Michelle, le lien Neguev-En Guédi-Pêche miraculeuse a tout de suite résonné en moi.
Voir Ezéchiel 47: Guédi, c’est le chevreau, valeur numérique 17, base du nombre triangulaire 153 (on additionne tous les chiffres de 1 à 17), valeur d’Eglaïm, dans En Eglaïm, « Source des veaux », mais aussi nombre des grands poissons de Jean 21.
S’agissant du jugement, les rochers ébranlés par les eaux qui deviennent houleuses renvoient aux « shevarim », les flots, les brisants qui sont d’une actualité prophétique brûlante et que Luc 21.25 rappelle à propos de la fin des temps en parlant, littéralement de « l’écho de la mer et du flot »…
Le Neguev, c’est le lieu où réside la descendance d’Abraham par la foi, après être revenue du puits de La’hai Roi, selon Genèse 24.62 (« dans le pays du sud/midi », c’est be’erets hanegev).
Mais La’hai Roi, « Celui qui vit me voit, me regarde » demeure, de même que l’ordre de Genèse 16.9, où il est commandé à la servante (en conséquence à sa postérité) de s’humilier « sous la main » de sa maîtresse Saraï (en conséquence devant la postérité de la promesse).
La’hai Roi, « Celui qui vit me voit, me regarde »: La postérité d’Agar s’est-elle conformée à l’ordre donné? « Que l’Eternel […] regarde, et qu’il juge! » est-il dit en Exode 5.21…
Quelques réflexions, intuitions complémentaires.
‘Ein Gedi veut dire « source du chevreau » ou bien « du cabri » (c’est pareil). Le mot ‘ein veut dire source dans ce contexte mais c’est d’abord l’oeil, aussi bien en hébreu qu’en arabe.
Je m’y arrête parce que notre Seigneur est identifié à l’agneau pascal et son peuple à des brebis ou ouailles (c’est pareil). Par contre, les chèvres représentent plutôt les rebelles. Ceux qui n’en font qu’à leur tête. « Caprice », « capricieux », c’est donc ce qui caractérise la chèvre (capra en latin). Et nous connaissons tous la fable de Daudet: la chèvre de Monsieur Seguin.
Le mot qu’on emploie pour dire sud en hébreu d’aujourd’hui, c’est plutôt « darom » mais le désert du Negev constitue bien la moitié sud de l’Etat d’Israël d’aujourd’hui et c’est pourquoi le verbe « mangiv/hingiv » signifie « aller vers le sud ». Mais le verbe « nogev/nagav » signifie d’abord « sécher, devenir sec, se déssecher ». Spirituellement, c’est très, très parlant car en Jésus nous avons une source (‘ein) d’eau vive qui ne se tarit jamais et qui coule jusque dans la vie éternelle.
Une « église » qui se retrouve en « negev » (aridité) s’est donc coupée de cette source d’eau spirituelle vivifiante. Autant dire qu’elle a perdu et Jésus et l’Esprit. Quoi de plus terrible ?
En Christ !