» Les damans, peuple sans puissance, placent leur demeure dans les rochers. « (Proverbes 30.26)
Mentionnés dans le livre des Proverbes, à côté des fourmis, et des sauterelles, ce qui les caractérise c’est leur faiblesse.
Le daman est légèrement plus petit qu’une marmotte. Il est totalement désarmé face aux prédateurs potentiels. Mais son manque de puissance est compensé par son habileté à se cacher dans les rochers. Voilà où réside leur sagesse : se cacher dans les rochers.
Quel meilleur endroit pour un petit daman sans puissance, que de placer sa demeure dans les interstices des rochers ?
Le livre des Psaumes rappelle leur sagesse : » Les rochers servent de retraite aux damans « . (Psaume 104.18)
La plus grande sagesse pour quelqu’un qui est en proie au danger est de savoir où se réfugier. Le psalmiste l’avait découvert : » Je t’aime, ô Éternel, ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! « (Psaume 18.2/3) L’auteur du Psaume 91 s’écrie : » Celui qui demeure à l’abri du Très Haut repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge, ma forteresse… « (Psaume 91.1/2)
Le pire des prédateurs rôde autour de nous : » Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera « . (1 Pierre 5.8)
Face à sa ruse, à ses mensonges, à ses pièges, à son pouvoir destructeur, nous sommes sans force, mais dans sa grâce, Dieu nous a donné un sûr refuge, un abri, une haute retraite : Jésus le Rocher frappé pour nous.
Les damans les plus vulnérables sont les jeunes damans, ceux qui sortent pour la première fois de la tanière, au milieu des rochers où ils sont nés. Aussi, les parents damans apprennent très tôt à leurs petits, qu’à la moindre alerte ils doivent revenir rapidement dans les fentes des rochers.
Nous vivons dans un monde où nos enfants sont exposés aux mille pièges de prédateurs en tous genres. Les théories les plus pernicieuses les exposent à ne pas être conscients du danger.
En voulant les protéger, la tentation serait de vouloir leur interdire de s’exposer aux pièges en les surprotégeant nous-mêmes. Notre rôle consiste à leur apprendre comment se réfugier eux-mêmes en Christ. La mère de Moïse ne pouvant plus cacher elle-même son fils, l’a exposé aux dangers du Nil, avec ses tourbillons et ses crocodiles, mais en le plaçant dans une caisse en bois (symbole de la croix).
Un conseil pour ce jour :
Demeurons en Christ, et apprenons à nos enfants qu’il n’y a pas de plus grande sécurité que d’avoir le Christ Vivant, comme refuge.
Paul Calzada
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