C’est Mardochée qui a parlé ainsi à Esther (4 :16) : « Ne t’imagine pas que tu échapperas seule parce que tu es dans la maison du roi ; si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? ».
Nous sommes justement dans un temps de grande difficulté pour Israël et le peuple juif, et sans doute à la veille d’une guerre. Il y a comme une accélération de l’histoire pour l’Etat hébreu.
Lisons ce rapport daté du 6 octobre 21 :
« Je n’aurais pas imaginé que 76 ans après la fin de la Shoah, j’écrirais ces mots, mais c’est reparti. La semaine dernière, des antisémites ont tenté de brûler vifs des Juifs. Et le monde n’en parle pas…
Plusieurs centaines de fidèles juifs étaient en route pour organiser des services religieux pacifiques et légaux le jour de Souccot, sur la tombe du patriarche biblique Joseph, située dans la ville de Sichem. La ville, mieux connue sous son nom romain, Naplouse, comptait une importante communauté juive jusqu’à ce que des émeutiers arabes palestiniens les chassent dans les années 1930. La génération actuelle de terroristes arabes palestiniens a tendu une embuscade aux fidèles de la semaine dernière. L’Autorité palestinienne, qui gouverne la ville, n’a rien fait pour intervenir.
Les assaillants ont lancé des « explosifs artisanaux », c’est-à-dire des cocktails Molotov, sur les bus des fidèles, dans l’espoir d’y mettre le feu. Sans les actions héroïques des soldats israéliens, les bus se seraient transformés en enfers roulants et des centaines de Juifs auraient été brûlés vifs. C’était l’intention des terroristes. Pourtant, le monde détourne le regard (CQVC.online) »
Le prophète Jérémie avait déjà fait ce douloureux constat : « De tous ceux qui aimaient Jérusalem, nul ne la console ; tous ses amis lui sont devenus infidèles, ils sont devenus ses ennemis ». Je mentionne également l’apôtre Paul : il était prêt à mourir pour son peuple (Rom 9 :3) et avait averti l’Eglise : « Ne t’abandonne pas à l’orgueil, mais crains ; car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, il ne t’épargnera pas non plus ».
Cela ne nous rappelle-t-il pas les paroles de Mardochée à Esther ? « Ne t’imagine pas que tu échapperas… si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez ».
N’est-ce pas clair pour nous chrétiens ?… La situation en Israël est explosive depuis mai, lorsque le Hamas envoya quelques 4.000 missiles sur les villes israéliennes. Puis, sur le prétexte de « défendre Al Qods » (Jérusalem), le Hamas réussit à enflammer les « rues palestiniennes » en Israël ; aujourd’hui, dans les villes mixtes, la coexistence est vraiment menacée. Si le Hezbollah du Liban, un pays qui est au bord du gouffre, attaque Israël sur l’ordre de l’Iran, ce sont plus de 120.000 missiles, pour certains à haute précision, qui peuvent atteindre Israël.
Nous savons que les prophéties des derniers temps s’accomplissent. Et pourtant… est-ce que Dieu ne compte pas sur ses enfants mis à part, sanctifiés, pour servir à Sa gloire ?
Esther n’a rien demandé pour être reine, mais le roi l’a choisie. De la même manière, Dieu nous a « choisis », chacun d’entre nous qui servons le Seigneur. Et Mardochée a mis Esther devant un choix de vie ou de mort.
« Qui sait si ce n’est pas pour ce temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? ».
Chers amis, nous sommes fils et filles de roi, ne l’oublions pas. Et Dieu cherche des hommes et des femmes qui se tiennent à la brèche, en faveur de Son peuple, Israël.
A chacun de nous de nous interroger si Israël a un sens pour nous, et si le Seigneur n’a pas quelque chose à nous dire au sujet de Sa nation qui a failli disparaître il y a moins de 80 ans, et qui voit aujourd’hui une nouvelle menace de destruction.
De Jérusalem,
la ville du grand Roi
Mon Dieu, je suis émue, je suis toujours émue quand le nom d’Israël est mentionné.
Je suis Ruth en quelque sorte, et ce sont ces paroles que j’ai dites en lisant cet article si percutant.
Merci.