« Malheur a qui conteste avec son créateur ! Qu’es-tu de plus qu’un peu de terre… » Esaïe 45 v.9

 Combien de fois ais-je contesté avec Dieu ? Combien de fois, sous l’égide de la colère et de l’incompréhension, ais-je dit à l’Eternel qu’il devait faire ainsi et non comme cela ?

 

Ô combien la grâce et le pardon de Dieu sont immensément grands envers moi qui mériterais tant de fois le malheur pour avoir osé contester avec mon Créateur. Mais fort heureusement, la patience et l’amour du Seigneur L’incite à ne pas mettre systématiquement en pratique sa Parole lorsqu’elle peut nous porter préjudice, et cela afin de nous éviter bien des déboires hérités naturellement par nos fautes.

 

En lisant la pentateuque, nous pourrions penser que Moïse a contesté de nombreuses fois avec Dieu pour protéger le peuple de la destruction méritée. Mais l’on constate que toute discussion n’eut d’autre but que de défendre les Hébreux et l’honneur de l’Éternel. Tout cela se fit dans une attitude de respect, façon d’être que l’on a (que je n’ai) rarement à notre époque ou dans notre culture occidentale.

Nous découvrons alors la différence entre intercession et contestation.

Dans ce dernier cas, notre attitude nous place consciemment ou non à l’égal (voire parfois en « supériorité ») de Dieu. C’est donc ce type de comportement qui est condamné par l’Éternel.

Pour cette raison, apprenons à ne pas user de la grâce et de la patience de notre Créateur, et à lui parler avec humilité et sagesse ; car il est au-dessus de tout, et nous, nous sommes juste « un peu de terre »… un « peu » heureusement précieux à ses yeux. Amen !

 

Lecture proposée : Esaïe 45 v.5-12

 

5 Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre, Hors moi il n’y a point de Dieu; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses. 6 C’est afin que l’on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n’y a point de Dieu: Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre.
7 Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l’adversité; Moi, l’Eternel, je fais toutes ces choses. 8 Que les cieux répandent d’en haut Et que les nuées laissent couler la justice ! Que la terre s’ouvre, que le salut y fructifie, Et qu’il en sorte à la fois la délivrance ! Moi, l’Eternel, je crée ces choses.
9 Malheur à qui conteste avec son créateur !-Vase parmi des vases de terre !-L’argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu? Et ton oeuvre : Il n’a point de mains ? 10 Malheur à qui dit à son père : Pourquoi m’as-tu engendré ? Et à sa mère : Pourquoi m’as-tu enfanté ? 11 Ainsi parle l’Eternel, le Saint d’Israël, et son créateur : Veut-on me questionner sur l’avenir, Me donner des ordres sur mes enfants et sur l’oeuvre de mes mains ? 12 C’est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l’homme; C’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, Et c’est moi qui ai disposé toute leur armée.

 

Samuel MARTIN