L’Assemblée générale de l’ONU a humilié les Etats-Unis lors d’un vote de condamnation de la décision du président Trump d’appliquer la loi votée en 1995 par une majorité écrasante du Congrès (Républicains et Démocrates) qui reconnaît Jérusalem comme la capitale d’Israël, et exige que l’ambassade soit déplacée à Jérusalem.
- Sur la carte ci-dessus, en vert, les pays qui ont voté pour la condamnation des Etats-Unis.
- En rouge, les pays qui ont voté contre.
- En gris, les pays qui se sont abstenus.
128 pays ont voté la condamnation de la décision de Trump, 9 se sont opposés (ils ont donc soutenu les Etats-Unis) ; 35 se sont abstenus, et 21 ne se sont pas présentés.
(MAV, Pour voir le détail, pays par pays, cliquez sur l’article de Dreuz.info. QUELLE HONTE POUR NOS NATIONS ! L’ONU est devenu un ramassis d’antisémites, et ILS N’ONT MÊME PAS HONTE DE MENTIR AUSSI IMPUDEMMENT. Ah, certes, la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. Mais ce sont nos pays qui sont livrés à la malédiction ! Voyez, en dehors des USA et d’Israël, les rares pays qui ont reconnu que Jérusalem était bien la capitale d’Israël et sont donc mis du côté de Trump. Notons qu’il y a eu pas mal d’absentions, mais certes ni la France, ni l’Allemagne, ni le Japon, – entre autres – qui ont condamné les Etats-Unis)
(Voici ceux qui ont soutenu Trump et Jérusalem)
- Guatemala
- Honduras
- Iles Marshall
- Micronésie
- Palau
- Togo
- Nauru
Le Président Trump, qui vient de remporter une victoire historique en faisant voter par le Congrès la plus importante réforme fiscale depuis 30 ans, a menacé de sanctionner les Etats qui condamneront les Etats-Unis pour sa reconnaissance de Jérusalem lors du vote de l’ONU.
Trump a indiqué qu’il va observer les noms de ceux qui d’un côté acceptent les centaines de millions d’aide financière des Etats-Unis, et de l’autre les condamnent à l’ONU, et qu’il envisage de leur couper toute aide financière.
» Ils prennent des centaines de millions de dollars et même des milliards de dollars, puis ils votent contre nous. On va regarder ces votes. Qu’ils votent contre nous : on économisera beaucoup ! On s’en fiche, « a déclaré le président américain.
Le Président Trump n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds par des pays hypocrites qui acceptent son soutien, et le poignardent à l’ONU au lieu de le soutenir, lorsque les Etats-Unis prennent une décision souveraine, et qui d’ailleurs ne les concerne pas.
Voici les pays qui reçoivent l’aide la plus importante des Etats-Unis et leur vote :
- 1. Afghanistan: Pour
- 2. Israël: Contre
- 3. Egypte: Pour
- 4. Irak: Pour
- 5. Jordanie: Pour
- 6. Pakistan: Pour
- 7. Kenya: n’a pas pu voter
- 8. Nigeria: Pour
- 9. Tanzanie: Pour
- 10. Ethiopie: Pour
En votant contre, a réagi le Général Richard Kemp sur Twitter, » le Royaume-Uni suit une honteuse tradition anti-israélienne qui comprend: l’échec de la mise en œuvre du Mandat Balfour & LofN; l’exclusion des Juifs palestiniens fuyant le génocide allemand; l’échec du vote pour l’AGNU 181 recréant Israël; le soutien à l’invasion arabe en 1948; l’échec de la reconnaissance d’Israël en 1948.
Il est important de préciser (c’est pourquoi je l’écris en caractères gras) que la résolution n’a aucun effet contraignant. Elle n’a qu’une valeur symbolique, ce n’est rien de plus qu’une distraction.
Ceci étant, malgré un apparent raz-de-marée de condamnations, si l’on retire le vote arabe et celui des pays alignés, qui voteraient que la terre est plate si un pays arabe le leur demandait, le taux est sérieusement plus faible que les 150 votes de condamnation que les Arabes palestiniens attendaient.
Dans un tweet, le diplomate George Deek constate que 65 pays n’ont pas » soutenu cette folie » (9 pour+35 abstentions+ 21 qui ont décidé de ne pas se déplacer)
C’est également le décompte de Nikki Haley, la formidable (on ne le dira jamais assez, tout comme on ne rapportera jamais assez que cette femme, très engagée dans la défense d’Israël, est indienne d’origine, issue du famille sikh) ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU : » le vote est terminé – 65 pays ont refusé de condamner les Etats-Unis, et 128 ont voté contre nous. «
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Un article de Jean-Patrick Grumberg en date du 14 juin 2013 :
« PAR LA RESOLUTION 80, L’ONU S’EST INTERDIT DE CREER UN ETAT PALESTINIEN – ET ELLE NE PEUT PAS FAIRE MACHINE ARRIERE
La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en » territoire sous tutelle « .
En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 Octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé.
Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.
L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence. Tous les juristes de l’ONU le savent, et buttent sur cette résolution incontournable.
De quels Droits parle-t-on ?
Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs, figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnaît aux Juifs le droit d' » immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement « .
Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en Avril 1920.
Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.
Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservée à l’auto-détermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.
Créer un tel état sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.
D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial. »