(MAV: Ceci a été écrit dans les années 90. Mais combien les analyses sont incroyablement actuelles ! )

ARTICLE D’ARTHUR KATZ

Il semble que ce monde, progressivement, abolisse et expurge les ordonnances de Dieu. On peut le constater dans l’effrayante dégradation des valeurs les plus élémentaires et de la décence.

Cette montée des forces du mal, cette violence gratuite, primaire, qui fait couler le sang, cette terreur et cette haine qui se répandent m’oppriment l’âme.

Un effilochement de l’ordre moral, du moindre article de loi, jusqu’à révéler la crudité du mal qui ronge le monde.

Une célébration du mal pur !

Les idoles grotesques, perverses et asexuées de la culture contemporaine sont littéralement adorées. Les stars sont prises pour modèles de vertu et d’innocence, elles ne peuvent faire que le bien.

Les jeux vidéo envahissent pratiquement toutes les maisons, jeux de destruction d’une violence qui ne peut que s’exacerber dans la rue et se répandre jusque dans les lycées : la mort par armes à feu est devenue la principale cause de mortalité juvénile dans le pays.

Les dinosaures, ces monstres préhistoriques que la génération précédente connaissait de loin, avaient fondu sur cette génération dans une attaque fulgurante à laquelle aucun bien de consommation n’avait pu échapper.

Aussi intelligents et cupides que soient ceux qui commercialisèrent de telles lubies, nous ne pouvons imaginer que ce business, qui avait rapidement généré des milliards de dollars de chiffre d’affaires, ne soit qu’une œuvre humaine.

La mise en place de cette vague de folie qui avait inondé la planète était plus sûrement une initiative d’inspiration démoniaque. Elle avait amené toute une génération à trouver mignon de câliner ces reptiliens, des créatures qui portent manifestement la griffure de la bête, Satan lui-même !

Ce marketing triomphant n’avait pas épargné les foyers chrétiens. Ils s’étaient eux aussi garnis de posters, de figurines plastique et de peluches, de T-shirts et de boîtes de céréales à l’image de cette pseudo-création reptilienne, condamnée, et jugée, et mises en terre par Dieu.

De plus, ces câlins innocents et ces baisers avaient initié une génération qui avait déjà été préparée avec les « extra-terrestres », de vrais démons en réalité, à s’attacher à ce qui autrement aurait été réduit en horreur.

La brutalité de la tragédie de Waco en 1993 – tous les membres d’une secte apocalyptique pacifique prise d’assaut, froidement assassinés par un commando en sinistres uniformes noirs – avait créé un précédent dans la société américaine contemporaine, un précédent inquiétant pour l’Église.

L’opération avait été approuvée, planifiée et exécutée par le Gouvernement lui-même, au plus haut niveau d’une hiérarchie qui avait déployé des moyens plus appropriés à un état de guerre.

Manifestement, les principautés et les pouvoirs étaient à l’œuvre à travers de puissants lobbies – un gouvernement à l’intérieur du gouvernement – qui s’étaient sentis menacés et humiliés par le refus insupportable de la secte de se soumettre à leur autorité. La manière employée pour manifester autant leur exaspération que leur pouvoir fut disproportionnée, comme l’on voudrait éliminer une mouche à coup de missile !

Ce sont des structures qui, à l’évidence, fonctionnent en autonomie, et dont on n’ose tester voire outrepasser l’autorité au risque de représailles infiniment plus grandes que l’infraction elle-même.

Je ne suis pas en train de justifier ce qui s’est passé dans la communauté de Waco – les cas d’abus et de sévices rapportés m’avaient, pour tout vous dire, révulsé – je veux simplement attirer l’attention sur la possibilité d’une réaction aussi brutale qu’excessive.

Qu’en est-il de ceux qui se tiennent dans une perspective apocalyptique, qui voient la condamnation et le jugement sur le monde présent, en attente du monde à venir ?

Serons-nous également définis en tant que secte ? Et par qui, par des athées méprisant Dieu qui feuillettent un Evangile dont ils ignorent tout dans l’espoir d’y trouver l’alibi d’une répression ? Par des chrétiens non régénérés ?

Et qui sera exempté du Pass et du code d’identité lorsque ce programme sera adopté ?*  Qui pourra se soustraire aux règlements et aux exigences chaque jour plus mesquines d’une bureaucratie dont la tendance, par nature, est d’augmenter toujours plus ses prérogatives afin de se perpétuer ?

 

* (ARTHUR KATZ NE POUVAIT IMAGINER QUE CELA SE PRODUIRAIT DES ANNÉES APRÈS SA MORT, EN 2007)

Qui se préoccupe vraiment de la santé dans une société qui pousse à avaler une nourriture quotidienne délétère, dévitalisée et gorgée de chimie, arrosée de litres de boisson gazeuse brune et sucrée par pack de 6 ?  Combien d’enfants commencent leur journée en avalant ça et quittent la maison une maxi bouteille à la main de peur de mourir de soif en cours de route ?

Énergie trafiquée, excitants artificiels, fraude instituée dans les systèmes de délivrance de diplômes qui laissent des enfants analphabètes méprisant la lecture, dont la conversation se réduit à des grognements, et dont les héros sont débiles. Ils ne sont motivés que pour le « fun » !

Une génération de fournisseurs de préservatifs, une génération décérébrée, insensible et peu enclin à l’affection naturelle, une génération insatiable, nourrie de meurtres et de chaos par la télévision et le cinéma. Une génération avide de nouveauté, de distraction de groupe. Une génération qui gonfle les statistiques des enfants illégitimes, du sida et de l’aide sociale !

À l’étranger, en Israël, les accords de paix successifs ne sont, on le voit, que des accords de principe qui ne satisfont de toutes les manières qu’un citoyen sur deux, et qui génèrent forcément de la violence de la part des extrémistes de tous bords.

Si l’on perçoit alors une euphorie voire de l’espoir dans certains quartiers, d’autres sont nettement plus dubitatifs. Les concessions stratégiques d’un Arafat hier masquaient difficilement la volonté récurrente d’une population de mettre un terme à l’existence d’Israël. Reculer pour mieux sauter, pour l’assaut final…  Néanmoins, qu’Israël veuille prendre un tel risque est un aveu d’impuissance, en particulier devant le coût élevé en vie humaine de l’Intifada.

La volonté de faire la paix sur la base de termes aussi fragiles suggère et préfigure le scénario apocalyptique par lequel une alliance de mort est faite avec l’antéchrist qui éclatera dans « le Temps du Trouble de Jacob », par une destruction soudaine suivie de persécution et de fuite.

Maintenant que les prémices sont établis, où en sont les évènements ?

Il est plus tard que nous le pensons, car tous ces signes devraient nous avertir.

Beaucoup dans le peuple de Dieu se trouvent dans la vallée du choix, d’autres sont complètement déracinés ou passent entre les mains implacables du Seigneur qui veut les façonner, les hommes et les familles, en vue de Son projet de la fin des temps.

Pourtant, c’est la fuite qui prévaut encore pour beaucoup : « Oui, ce sont les derniers temps, mais ce n’est pas pour ma génération »…

Comme Israël, nous nous agrippons à la moindre brindille dans l’espoir de perpétuer nos modes de vie paisibles, laissant endosser cette fin à d’autres sauf à nous-mêmes et nos enfants.

Si cette description vous met mal l’aise, nous vous encourageons vivement à sortir de votre somnolence et à ne pas cacher au Seigneur ce qui, si les inondations, les tremblements de terre et les bouleversements continuent, pourrait brutalement vous être enlevé.

Soyez conforme à ce qu’Il veut faire de vous, disponibles, prêts à toutes les éventualités, et réjouissez-vous de la rédemption qui approche.

Source : Arthur Katz Ministries

http://artkatzministries.org/articles/some-sober-prophetic-reflections-1993/

 


Merci à Patrice qui a traduit ce précieux texte pour le blog