La désinformation qui règne en France est si intense que s’il me fallait la dénoncer sans cesse, je devrais y consacrer l’intégralité de ce que j’écris. Cela m’est impossible. Je dois me contenter de délivrer à intervalles réguliers des doses d’antidotes au poison sans cesse disséminé. Le poison peut concerner la France, l’Europe, d’autres régions du monde.
Il concerne particulièrement, dès que l’occasion se présente, Israël, qui est le pays qu’il faut haïr et mépriser en France si on veut avoir une carte de presse. Il concerne très souvent les Etats-Unis (si les Etats-Unis ressemblaient au portrait qui en est fait dans la presse française, je n’aurais pas choisi d’en devenir résident permanent) : les seuls Américains qui bénéficient des mansuétudes de la presse française sont les Américains anti-américains.
Le poison concerne obsessionnellement Donald Trump et transforme l’essentiel de la presse française, à peu d’exceptions près, en un mélange vomitif où voisinent les fonds de poubelle sale dont les magazines à scandale ne veulent pas (après l’heure de gloire accordée aux affabulations de la pornographe Stormy Daniels, cela a été ces derniers jours le tour d’une pornographe d’un autre genre, Omarosa Manigault) et des allégations si mensongères qu’un rédacteur de la Pravda au temps de Brejnev n’aurait pas osé les reprendre. Les conséquences du poison déversé en France ne concernent que les Français qui croupissent dans le poison, s’en abreuvent, et laissent sous les articles publiés sur le net des commentaires qui repoussent chaque jour les frontières du crétinisme (ces Français méritent d’avoir Macron pour Président) : elles ne nuisent en rien à Donald Trump et à ce qu’il accomplit. Il n’empêche : un peu de vérité est parfois utile.
Des journalistes français ont parlé d’un campement au Nouveau Mexique où étaient retenus des enfants. Aucun article paru en France n’a dit ce qu’était ce campement : un lieu tenu par un islamiste et ses comparses où de jeunes garçons musulmans étaient entraînés au maniement des armes aux fins de perpétrer des tueries terroristes sur le sol américain.
L’islamiste concerné, Siraj Ibn Wahhaj, est le fils de Siraj Wahhaj Sr, un imam islamiste tenant une mosquée à New York, et proche d’Omar Abdel Rahman, un cheikh condamné à la prison à vie pour avoir été l’un des organisateurs de l’attentat de 1993 contre le World Trade Center. Siraj Ibn Wahhaj a été reconnu coupable du meurtre de son fils de quatre ans, tué lors d’un « exorcisme islamique ». Il a été remis en liberté sous caution par une juge membre du parti démocrate sous le prétexte qu’il ne « représente aucun danger pour la société« . On a là un cas exemplaire montrant la pénétration islamique dans la société américaine.
On a là un cas exemplaire aussi de la complaisance active des Démocrates vis-à -vis de cette pénétration islamique. Aucun article paru en France, à ma connaissance, n’a utilisé les mots « islam » et « démocrate » pour parler de ce dossier. Des articles parus en France ont même évoqué un « drame de la pauvreté« !… Siraj Wahhaj Sr est le maître à penser de Linda Sarsour, militante islamiste, figure montante de la gauche démocrate, organisatrice de la marche des femmes contre Trump le 9 novembre 2016.
Des journalistes français ont souligné ces derniers jours que plus de quatre cents journaux américains ont « coordonné leurs articles la semaine dernière« pour « dénoncer les attaques de Donald Trump contre la liberté de la presse » et les « dangers« qu’il fait peser sur celle-ci.
Aucun article paru en France n’a dit que sans avoir eu besoin de « coordonner » leurs articles, les journaux en question n’ont cessé de publier des articles unanimement hostiles à Donald Trump et ignoblement biaisés (quel besoin de se « coordonner » pour montrer une hostilité unanime quand on la pratique d’ores et déjà ).
Aucun article paru en France n’a dit que Donald Trump n’a pas un seul instant attaqué la presse et a seulement dénoncé la désinformation (fake news) : dès lors que les journaux en question sont des pourvoyeurs de désinformation à jet continu, ils se sont sentis visés, ce qui est logique, et ils ont menti, ce qui est logique aussi pour des désinformateurs. Donald Trump n’a pas mené quelque action que ce soit contre la presse pas une seule. Barack Obama avait, lui, fait placer sous surveillance et sur écoute une agence de presse et des journalistes, dont le correspondant de Fox News à la Maison Blanche, James Rosen. Tous les articles parus en France sur le sujet ont dit que Trump menaçait la liberté de la presse : sans évoquer un seul instant ce qu’a fait Barack Obama.
Des journalistes français ont évoqué la décision de Donald Trump de révoquer l’accès de John Brennan, directeur de la CIA sous Trump, aux dossiers classés secret défense, comme s’il s’agissait d’une « décision arbitraire« , dictatoriale et sans précédents. Des articles parus en France ont dit que tous les anciens directeurs de la CIA conservaient l’accès que Trump a révoqué en ce qu’ils sont susceptibles de « continuer à conseiller le Président« , et ont ajouté que Trump s’en est pris à un homme qui avait juste eu le tort de critiquer les décisions de l’administration Trump et de Trump lui-même.
Aucun article n’a dit que la décision de Trump était fondée non pas sur des critiques énoncées par Brennan (aussi immondes qu’aient été ces critiques), mais sur des accusations odieuses et graves prononcés par Brennan contre Trump sans le moindre fondement (Brennan est allé jusqu’à accuser Trump de haute trahison, un crime passible d’une condamnation à la prison à vie), et sur la base du fait que Brennan s’est rendu coupable de faux témoignage devant une Commission du Congrès (ce qui devrait lui valoir une mise en examen).
Aucun article n’a dit qu’Obama avait décidé d’un nombre important de révocations similaires à celle qui frappe Brennan, pour des motifs bien plus bénins que ceux qui ont mené à la décision concernant Brennan, et ce sans que quiconque s’en émeuve. Une dizaine d’autres hauts responsables des services de renseignement et de sécurité sous Obama pourraient subir prochainement le même sort que Brennan. Ils ont tous quelque chose de grave à se reprocher : mensonges devant une Commission du Congrès, parjures, complicité dans l’utilisation du dossier frelaté élaboré pour Hillary Clinton aux fins de déstabiliser Trump.
Des journalistes français ont même accusé Trump de revenir aux « pratiques du maccarthysme« , ce qui relève de l’inversion de la réalité. Trump respecte l’indépendance de la justice et doit s’accommoder, pour l’heure, d’un ministre de la justice qui ne fait pas son travail et d’un vice-ministre de la justice très trouble. C’est Trump qui est victime d’une forme de « maccarthysme », et même de quelque chose de bien plus grave : une tentative de coup d’état qui ne dit pas son nom mené par l’état profond (les agents de déstabilisation mis en place par Obama) et ses complices. Ont participé et participent encore à cette tentative de coup d’état les dirigeants de la CIA, du FBI de la NSA et du ministère de la justice sous Obama, les dirigeants du parti démocrate, les grands médias américains, à l’exception de Fox News, et des membres de l’establishment républicain. Il y a une dimension totalitaire dans cette tentative de coup d’état, car elle viole toutes les règles de l’état de droit et de la séparation des pouvoirs et vise à annihiler le résultat d’une élection démocratique.
Trump est l’objet depuis son élection d’une opération monstrueuse dont la presse française se fait complice.
L’ensemble de la presse française continue à présenter l’enquête du procureur Robert Mueller comme légitime et fondée, ce qui permet aux journalistes français de continuer à parler de « collusion » entre la campagne de Donald Trump et la Russie. Aucun article n’a dit nulle part en France hors de ceux parus ici que la nomination de Robert Mueller n’a reposé sur aucune base légale, et que « l’enquête » de Robert Mueller repose sur des fondements entièrement viciés (le dossier frelaté susdit). Aucun article n’a dit que l’enquête Mueller est une machine arbitraire qui fait partie d’une tentative de coup d’état et a elle-même une dimension totalitaire.
« L’enquête » Mueller n’existerait pas si Trump n’avait été trahi par le ministre de la justice et le vice-ministre de la justice qu’il a nommés, si Obama n’avait pas mis en place l’état profond, si le parti démocrate n’était pas devenu un parti fasciste, et si l’establishment républicain se comportait avec respect envers les institutions.
« L’enquête » Mueller est une machine infernale qui détruit les vies de ceux qui ont travaillé pour la campagne de Donald Trump, destinée à les punir d’avoir travaillé pour la campagne de Donald Trump.
Paul Manafort est en prison pour une fraude fiscale commise il y a plus de dix ans : il est traité par Mueller comme un meurtrier récidiviste et dangereux, et placé à l’isolement depuis trois mois. S’il avait tué un enfant et mis en place un camp d’entrainement islamique en vue d’attentats, comme Siraj Ibn Wahhaj, il aurait été bien mieux traité et serait libre aujourd’hui, ce qui en soi montre que quelque chose ne va vraiment pas aux Etats-Unis aujourd’hui et que Trump n’y est pour rien, bien au contraire. D’autres personnes que Manafort sont victimes et c’est abject. Des journalistes américains courageux dénoncent la monstruosité de ce qui se passe. Ils sont minoritaires. Quasiment aucun journaliste français ne s’écarte de l’abjection. La presse française se fait complice là encore.
La presse française fait régner la désinformation. Je l’ai dit. Je dois le redire. Cela m’attriste. Cela m’indigne. Cela me révolte.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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