»  L’Éternel dit à  Samuel : Écoute la voix du peuple … car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi … afin que je ne règne plus sur eux  « .  (1 Samuel 8.7)

Lorsque nous lisons le chapitre huit du livre de Samuel, nous nous rendons compte que le peuple a voulu imiter les nations voisines en se donnant un roi.

Sans entrer dans tous les détails de ce chapitre, nous relèverons que cette demande du peuple, a été suscitée par de graves carences au niveau des fils de Samuel. Celui-ci voulait les établir juges à  sa place.


Nous pourrions dire, en faisant un parallèle avec l’Église, que c’est lorsque les ministères placés par Dieu pour l’édification de l’Église n’ont pas bien rempli leur service, que l’institution ecclésiastique a cherché à  se donner un gouvernement selon le modèle du monde. C’est-à -dire un gouvernement hiérarchique et pyramidal.

Dieu aurait voulu que le peuple marche dans l’amour et le respect de ses lois. Un gouvernement où la loi divine aurait conduit le peuple. Mais s’étant détourné de Dieu le peuple a voulu imiter les autres nations. Dieu va céder à  la demande du peuple.

De même pour l’Église, Dieu n’a jamais voulu un gouvernement pyramidal, ce qu’il voulait c’était un gouvernement collégial, un gouvernement où les ministères travaillant en réseau, et consacrés à  l’enseignement de la Parole, permettraient au Saint-Esprit de guider l’Église, de l’édifier.

Mais l’Église s’est fractionnée en une multitude de dénominations, lesquelles se sont données des  »  rois, des vicaires, des primats, des patriarches, des présidents, des secrétaires nationaux etc.  « 

Cela n’a pas empêché Dieu d’agir. En effet, tout comme Dieu n’a pas abandonné son peuple d’Israël, après l’institution de la monarchie, de même Dieu n’a pas abandonné l’Église, après qu’elle eut laissé de côté le modèle que Dieu avait prévu.

Tout comme Dieu a continué à  agir aussi bien avec le royaume de Juda qu’avec le royaume d’Israël après le schisme sous Roboam, Dieu continue d’agir dans le monde au travers de chacune des dénominations du christianisme. Le fait que Dieu a poursuivi son œuvre avec les royaumes de Juda et d’Israël, ne signifie pas que Dieu ait approuvé le mode de gouvernement choisi par le peuple, de même le fait que Dieu agisse au travers des dénominations du christianisme, ne signifie pas que Dieu approuve le mode de gouvernement pyramidal des dénominations. Certains veulent justifier la nécessité de perpétuer le mode de fonctionnement des églises avec une autorité pyramidale parce que cela a fonctionné.

L’exemple d’Israël nous rappelle que ce qui fonctionne n’est pas forcément ce que Dieu veut.

Ma prière en ce jour :

Seigneur, que la collégialité et la diversité des ministères, développent une saine autorité au sein des communautés, pour que Jésus règne sur chaque croyant. Amen !

Paul Calzada