Il y a évidemment une manière purement légaliste de mettre à part des nuits pour la prière qui ne peut être d’aucun profit. Mais l’abus que l’on peut faire de cette pratique n’est pas une raison suffisante pour que nous la négligions entièrement.
Ne disons donc pas : » Je vais passer toute la nuit en prière » avec la pensée qu’il s’attache à cet exercice quelque mérite qui nous assurera la faveur de Dieu : ce serait du légalisme.
Mais nous ferions bien de dire parfois : » Je vais mettre à part cette soirée pour rencontrer Dieu et obtenir sa bénédiction et sa puissance; et si c’est nécessaire, s’il m’y conduit, je passerai la nuit entière à prier « .
Bien souvent nous aurons prié jusqu’au bout et obtenu les choses désirées bien avant que la nuit soit écoulée, et nous pourrons nous retirer et trouver un sommeil bien plus réparateur et vivifiant que si nous n’avions pas passé ce temps en prière. D’autres fois, sans doute, Dieu nous gardera en communion avec lui jusqu’au matin, et quand il le fait, dans sa grâce infinie, ces heures de prière nocturne sont vraiment des heures bénies !
Les nuits de prière avec Dieu sont suivies de journées de puissance parmi les hommes. Pendant les heures de la nuit, le monde est assoupi et silencieux et il nous est facile d’être seuls avec Dieu, sans être troublés dans notre communion avec lui. Si nous réservons toute la nuit pour prier, il n’y aura point de hâte, notre coeur aura le temps de s’apaiser devant Dieu, nous aurons le temps de soumettre tout notre esprit à la direction du Saint-Esprit et de prier pour toutes choses jusqu’au bout. Une nuit de prière doit être placée entièrement sous le contrôle de Dieu.
Nous ne devons poser aucune règle concernant la durée ou l’objet de nos prières. Nous devons être prêts à nous attendre à Dieu pour prier peu ou beaucoup de temps selon qu’il nous conduira et à nous laisser mener dans telle direction ou telle autre, selon qu’il le jugera approprié.
Jérémy Sourdril
Laisser un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.