Source:  http://www.rencontrerdieu.com

Bonjour à  tous ! Je suis heureux de vous écrire une infime partie de cette étude sur Balak, des choses que je crois bonnes à  partager au plus grand nombre.

Pour information : D’après la tradition juive, au retour de la captivité à  Babylone, la Torah (5 livres de Moïse) fut divisée en 54 sections hebdomadaires. Chaque section portant sur un passage de la Torah fait l’objet d’une étude hebdomadaire se déroulant chaque Shabbat. La haftarah (en hébreu :  ×”פטרה  – haftara ou haftarot au pluriel) est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à  la synagogue après la lecture de la paracha, lors du Shabbat ou des jours de fêtes. En Luc 4.18, Yéshua,   » le Maître du Shabbat « ,  lit précisément la Haftarah de Ésaïe 61.1 en se l’attribuant pour lui même :   » L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux(…) « .


Le  Shabbat du 5 juillet portait sur l’étude d’une portion de la Torah : l’histoire de Balak et de Balaam. Cette portion(Paracha) s’appelle  »  Balak   » et a été le même jour étudiée dans de nombreuses synagogues et assemblées messianiques. Comme dans chaque portion d’étude de la Torah, il y a une infinité de messages puissants et glorieux enfouis dans le texte et qui viennent témoigner de près ou de loin de la présence constante de notre Messie Yéshua dans les Saintes Écritures.

Faisons donc un focus sur une micro gouttelette que l’on peut déguster au travers des infinis enseignements cachés dans l’histoire de la paracha du jour qui nous remémore l’histoire VRAIE de Balaam et de Balak.

La tradition juive, en accord avec la Torah, affirme qu’il ne faut jamais appeler quelque chose en utilisant le nom d’un méchant (encore moins le nom d’un démon ou d’un faux dieu)  :   » Vous observerez tout ce que je vous ai dit, et vous ne prononcerez point le nom d’autres dieux : qu’on ne l’entende point sortir de votre bouche. « (Exode 23.13). Bien que Balak ne fut pas un dieu, il fut un méchant ennemi d’Israël et il peut sembler évident d’éviter d’utiliser son nom dans bien des situations. Ce descendant de Loth, fut celui qui voulait maudire le peuple d’Israël. Pourquoi alors appeler cette étude  »  Balak  « , le nom de celui qui voulait maudire le peuple de Dieu ?

Pour une raison simple mais fort puissante  : de la postérité de Balak sortira la lumière des nations. Oui, six cent ans plus tard, de Balak est sortie la moabite Ruth. Ruth était une moabite donc complètement non juive qui s’est greffé par amour sur Israël. Elle est l’image de ce que devrait être l’église véritable. C’est cette Ruth qui se maria avec Boaz de la tribu de Juda et de qui il est écrit :   » Que l’Eternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à  Rachel et à  Léa, qui toutes les deux ont bâti la maison d’Israël ! «   (Ruth 4.11). De Ruth est sortie le Roi David et comme nous le savons, du Roi David est sorti le Messie Yéshua ! Balak a au final engendré le Messie ! Etonnant n’est-ce pas !

Balak était ténèbres, oui Balak était folie ! Mais pourtant, L’Esprit de l’Éternel, au travers de la sagesse de Salomon, nous donne à  notre de tour de voir à  quel point   » la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres; «   (Ecclésiaste 2.13).  Oui de  »  la folie   » et  »  des ténèbres   » de Balak sont sorties  »  la sagesse   » et  »  la lumière du monde  «   ! Notre Dieu est fidèle et, pour ceux qui le craignent, Sa parole s’accomplie au travers de tous les Balaks de nos vies :   » Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine : Voilà  ce que je ferai, et je ne les abandonnerai Point. «   (Esaïe 42.16)

Une fois encore, à  travers ce qui parait être un détail insignifiant, nous voyons l’écriture s’accomplir dans tous ses moindres détails : Dieu a transformé la bénédiction en malédiction et le mal en bien selon qu’il est écrit :   » Tes jours auront plus d’éclat que le soleil à  son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin «   (Job 11.17) et :   » Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là  ! «   (Job 17.12)

Oh oui, Toute l’écriture est divinement inspirée ! Au travers de ce Balak, nous dégustons à  quel point le psalmiste David dit vrai lorsque, rempli de l’Esprit Saint, il dit :   » La lumière se lève dans les ténèbres «   (Psaume 112.4) et encore :   » Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière. «   (Psaume 139.12). Des ténèbres de Balak est sortie la lumière du monde en Yéshua notre Glorieux Seigneur et sauveur !

Ne voyons-nous pas ce que le Seigneur a fait ?   » Ton Dieu, a changé pour toi la malédiction en bénédiction, parce que tu es aimé de l’Eternel, ton Dieu. « (Deutéronome 23.5). Oui Peuple de Dieu, tournes toi vers les Balaks de ta vie qui viennent te maudir et grincer des dents contre toi et dit leur :   » Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à  un peuple nombreux. «   (Genèse 50.20).

Mais ce n’est pas tout, nous pouvons voir au travers de l’histoire de Balak un autre aspect : la grandeur de l’amour et de la bonté bienveillante de Dieu qui regarde au fond des coeurs. Pourquoi ? Parce que Balak était l’ennemi d’Israël mais il n’était en Vérité pas un pur et véritable ennemi d’Israël dans le sens où il n’avait pas cette haine totale, viscérale et complète comme peuvent l’avoir certains aujourd’hui encore. Non, Balak voulait maudire ceux d’Israël car il avait une mauvaise compréhension de leur intention et croyait à  tort qu’Israël causerait du souci à  son royaume : Balak   » fut très effrayé en face d’un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d’Israël « . Cette peur fit faire à  Balak cette déclaration :   » Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le boeuf broute la verdure des champs. «   (Nombres 22). Voilà  pourquoi il a maudit. Au travers de cette peur de Balak, il y a ici aussi des milliers d’enseignements sur les dangers de la peur et jusqu’où peut nous conduire les sentiers de la mauvaise crainte, mais ce n’est pas le sujet de cette méditation !

Balak a donc choisi d’attaquer le premier en essayant de les maudire. Dans ce mal, nous apercevons ici une infime parcelle de la bonté infini de Dieu : Comme Balak n’est pas l’ennemi véritable d’Israël (en ce sens qu’il n’agit pas avec une haine totale et gratuite mais à  cause d’un danger qu’il ressent), Dieu permettra que de Lui sorte tout de même la lumière du monde parce que ses intentions n’étaient pas à  100 % haineuse et, du peu de lumière qu’il restait, le Seigneur en a extrait la Gloire éternelle ! Même si Balak fut l’ennemi d’Israël, comme cet ennemi ne fut pas conduit par une haine véritable, Le Seigneur fera sortir de Lui la plus grande figure féminine de l’histoire d’Israël : Ruth qui engendrera le Roi des rois. Et de là  on en ressort un autre enseignement : Oh que les intentions sont importantes aux yeux du Seigneur Dieu ! Notre Dieu pénètre au plus profond de chaque homme et il est   » Celui Qui sonde les reins et les coeurs «   (Jérémie 11.17),   » Ses paupières sondent les fils de l’homme. «   (Psaume 11.4). Il devient si clair qu’il ne se perdra pas un cheveu de nos têtes si nous obéissons fidèlement à  tous ses commandements et à  toutes ses instructions précieuses et merveilleuses au travers du Messie Yéshua ! Prenons garde à  nos intentions et examinons-nous régulièrement car le Seigneur sonde le fond des cœurs et si les actes sont bons mais que le fond du fond n’est pas pur alors la souillure apparait.

Conclusion  sans liens directs avec la Paracha  :

Aujourd’hui, personne ne peut le nier : une grande partie de l’église est totalement coupée d’une partie cruciale et vitale du peuple de Dieu à  savoir Israël ! Nous sommes loin du modèle de cette Ruth qui s’est attaché au peuple de Dieu contre vents et tempêtes  ! L’Eglise est malheureusement plutôt devenu telle la sœur de Ruth, cette«   Orpa  «   qui   »  est retournée vers son peuple et vers ses dieux  «  (Ruth 1.15). Pas sans raison qu’un millier de fausses doctrines bizarres et étranges apparaissent et/ou perdurent depuis des siècles (comme l’évangile de prospérité ou la fausse doctrine qui consiste à  nous faire croire que la Loi de Dieu est abolie et que la grâce est une chose nouvelle depuis Yéshua) ! Que de pertes de s’être coupé de nos racines juives et des grands enseignants d’Israël dont les études et les enseignements regorgent de mets délicieux pour nos âmes ! Que de pertes de s’être coupé de nos racines, oui, que de pertes ! Aujourd’hui, les racines d’une grande partie du peuple de Dieu sont devenues sèches selon qu’il est écrit :   » Ephraïm est frappé, sa racine est devenue sèche; Ils ne porteront plus de fruit «   (Osée 9.16).

Chaque Shabbat, à  travers les fleuves de vie que le Tout puissant déverse en ce Saint jour Bénis, je le constate plus encore et mon coeur soupire et prie pour que le plus grand nombre revienne à  la Vérité du Dieu vivant afin que la racine d’Ephraim retrouve la vie ! Au travers de personnes comme Luther, des mouvements de l’Esprit ont poussé l’église à  combattre  »  l’Esprit d’Orpa   » qui cherche toujours à  retourner  »  vers son peuple et vers ses dieux  « ,  mais la bataille est loin d’être terminée et la réforme ne fait que continuer et continuera jusqu’ à  la délivrance finale  !

Soyons ferme et continuons le bon combat de la foi   » car l’Eternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours.  » (1 Chroniques 28.9)