J’ai bouclé mon dernier article, le 15 octobre, en citant le Psaume 2.4-9. Ce faisant, je ne m’attendais pas à ce que l’Esprit me conduise, dans la semaine suivante, le 20 en fin de nuit, à calculer mentalement le nombre de jours allant du 26 décembre 2019, marqueur temporel prophétique dont je parle souvent, à l’attaque subie par Israël le 7 octobre 2023.

En comptant le 26 décembre 2019, je suis parvenu à un résultat de 1382 jours, correspondant –c’est absolument extraordinaire– à la valeur numérique du Psaume 2.4. Quelle confirmation!

 

Psaume 2.4: Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux.

 

Une particularité de ce verset, en hébreu, est d’être constitué de 6 mots totalisant 24 lettres, tout comme Job 26.12 que mon texte citait déjà:

 

Job 26.12 « est composé de 6 mots, dans lesquels nous pouvons voir une allusion aux 6 millénaires, désormais révolus, qui se sont écoulés depuis la chute. Il compte 24 lettres qui semblent bien évoquer l’année 2024 et, chose à peine croyable, a une valeur numérique de 1581, qui correspond au nombre de jours du 26 décembre 2019 compris au 23 avril 2024 / 15 nisan 5784, premier jour de la fête des Pains sans levain ».

 

 

Elément à relever, la différence des valeurs numériques de Job 26.12, 1581, et du Psaume 2.4, 1382, est de 199 (soit le nombre de jours du 7 octobre 2023 à la prochaine fête des Pains sans levain), nombre auquel on parvient également avec le nom féminin tsedaqah/ »justice, droiture, droit », notamment employé en Esaïe 10.22, verset sur lequel mon attention a tout de suite été attirée.

 

Esaïe 10.22: Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra; la destruction est résolue, elle fera déborder la justice.

 

La justice est ici associée à un débordement, plus précisément à la racine hébraïque shathaph/ »couler avec abondance, inonder, noyer ». Cette observation est importante, car nous retrouvons cette racine en Daniel 9.26, avec le shetheph/ »flot, inondation » que nous avons déjà eu l’occasion de mettre en rapport avec notre époque.

 

Cette remarque est d’autant plus intéressante que Daniel 9.27, de son côté, en annonçant la ruine/destruction qui a été décrétée/résolue, reprend à la lettre près l’expression par laquelle débute Esaïe 10.23.

 

Esaïe 10.23: Et cette destruction qui a été résolue, le Seigneur, l’Eternel des armées, l’accomplira dans les entrailles de toute la terre –lire « séisme, ébranlement ».

 

Ou, dans une traduction alternative (je rappelle que l’étudiant en prophétie doit parfois s’affranchir des points-voyelles des massorètes):

 

Esaïe 10.23: Et cette destruction qui a été résolue, le Seigneur, l’Eternel des armées, l’accomplira dans la guerre de toute la terre.

 

 

Faut-il en déduire un prochain conflit planétaire ? En tout état de cause, celui-ci est déjà en cours dans la sphère spirituelle. Une guerre mondiale ? Ma lecture de l’Apocalypse de Jean m’amène à penser qu’une telle conflagration n’interviendra qu’après le Millénium. Mais, quoi qu’il en soit, à l’heure où j’écris ces lignes, l’humanité va visiblement au-devant d’un programme chargé…

 

Pour nous, petit troupeau, ne nous alarmons pas. Nous sommes, depuis des années maintenant, les témoins d’événements qui, dans leur enchaînement, concrétisent de façon surprenante la Parole prophétique. Celle-ci, comme l’écrit Pierre, est notre lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître (2 Pierre 1.19). Gardons-nous en conséquence de la négliger.

 

Et souvenons-nous qu’Esaïe 10.22, transcrit plus haut, partage sa valeur numérique, 2732, avec la proclamation de David consignée en 1 Samuel 17.47.

 

1 Samuel 17.47: Et toute cette multitude saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que l’Eternel sauve. Car la victoire appartient à l’Eternel. Et il vous livre entre nos mains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – 22.10.2023