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par Jean-pierre Aussant.
En réalité, si la dictature de l’hygiène s’occupe aussi des enfants (lesquels, rappelons-le, ne meurent quasiment jamais de la grippe) en leur collant le « torchon de la honte » sur le visage et en les obligeant de plus en plus à se faire vacciner, c’est qu’elle est bien consciente que plus l’être humain est « dressé » tôt dans sa vie, moins il sera à même de se rebeller plus tard. Pourquoi ? Parce que le principe même de la rébellion repose sur la comparaison avec un « avant » meilleur. Il est évident que les générations qui dès la plus tendre enfance n’auront rien connu d’autre que « masques, distanciation sociale et vaccins obligatoires », n’auront pas les capacités pour identifier une quelconque anomalie, une quelconque entrave à leur liberté et à leur dignité.
Alors, me direz-vous : « oui mais l’être humain a une dimension spirituelle, et il sera toujours capable d’entendre la « petite voix » de sa conscience qui lui soufflera que quelque chose ne tourne pas rond ». Certes, mais étant donné la déchristianisation galopante que nous connaissons (déchristianisation qui est un des buts essentiel du corona-delirium), et au-delà même de cette déchristianisation, la destruction du fait religieux « tout court » (ce qui a permis dans le monde entier l’avènement des lois d’abomination des dernières décennies), cette petite voix risque de devenir, au moins pour le grand nombre, inaudible. Nous voyons bien que les populations de la terre, et alors même qu’elles ne sont pas encore complètement athées, sont déjà incapables de résister au mal et de procéder au moindre discernement. En gros, tout le monde s’adapte à tout y compris et même surtout à l’infâme. Qui se plaint des programmes nauséabonds de cette « boite à démons et putréfaction » qui est Netflix et qui sévit partout sur terre en polluant les esprits nuit et jour ?
Force est de constater que si un amoindrissement du « lien religieux » suffit déjà à faire accepter au grand nombre le pire normatif d’infamie issu du politiquement correct athée, alors qu’en sera-t-il quand l’athéisme aura vraiment presque partout triomphé ?
C’est pourquoi il est essentiel de comprendre que nous sommes au fond les générations du dernier espoir. Oui, les générations de la dernière chance. Si nous, qui avons connu un « avant », ne trouvons pas la force de nous battre contre cette immonde dictature sanitaire, alors qui, où et quand ? Car ne nous leurrons pas, les petits anges de sept ou huit ans, que la dictature écrase déjà en leur imposant leurs panoplies d’avilissement (qui les incitent non pas comme jadis à se déguiser en Zorro « pour rigoler », mais bien plutôt en esclaves, et cette fois « pour de vrai »), ne seront pas en mesure en tant que futurs adultes ayant perdu (malgré eux) la « mémoire » du vrai et du beau, de réussir là où nous (nous qui savions) avons échoué. Le combat est donc maintenant ou jamais car que nous le voulions ou non, nous sommes bel et bien les générations de la dernière chance/
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