Le 15 juillet 2020, une quarantaine de députés ont déposé une proposition de loi qui contient les mesures suivantes :
*** Abolition de la clause de conscience des médecins leur permettant de refuser de pratiquer un avortement.
Les députés refusent que la loi Veil puisse être « contestée pour des raisons personnelles » et redoutent que la France emprunte le chemin de l’Italie où 70% des médecins refusent de tuer. Ils veulent donc contraindre les gynécologues à supprimer les bébés à naître si la demande leur est faite.
*** Allongement du délai pour avorter de 12 à 14 semaines.
Les députés citent le Royaume-Uni où l’avortement est permis jusqu’à 24 semaines, et concluent « qu’aucun argument médical ou scientifique ne justifie de s’opposer à l’allongement des délais ».
Ce n’est donc qu’un début ! Après 14 semaines, ils exigeront 18, puis 22, puis 24 et, enfin, la suppression de tout délai pour tuer le bébé !
*** Etendre l’autorisation de pratiquer des avortements chirurgicaux aux centres de planification familiale.
Autrement dit, permettre au Planning familial de pratiquer des avortements dans ses locaux éparpillés dans toute la France. C’est ouvrir la porte à un business macabre de l’avortement, comme aux USA où les avortoirs privés pullulent !
*** Faciliter l’accès à l’avortement médical pour raisons psychosociales.
Ces raisons sont extrêmement floues et l’avortement médical est déjà permis jusqu’au terme de la grossesse. Il s’agit d’un pas supplémentaire vers l’avortement sans limite de délai. Si vous et moi les laissons faire, des bébés sur le point de naître seront tués de façon atroce.
*** Autoriser les sages-femmes à pratiquer des avortements.
Pervertir la profession de médecin ne leur suffit pas, ils veulent faire de même avec les sages-femmes !
*** Exiger un rapport du gouvernement afin d’évaluer la mise en œuvre des cours d’éducation à la sexualité à l’école.
Les députés souhaitent que ces cours aient lieu au primaire « dès le plus jeune âge », au collège et au lycée. Chaque année, 770 filles de 12 à 14 ans avortent en France. Hélas, ce n’est pas étonnant quand on sait que les cours en question sont souvent dispensés par les intervenantes du Planning familial !
Visiblement, les députés veulent être certains que les adolescentes sachent où et comment se faire avorter.
S’il vous plait, protestez immédiatement auprès du premier ministre.
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