En Egypte, l’Éternel parla à Moïse et à Aaron :«Ce mois-ci est pour vous לָכֶם le commencement des mois; il sera pour vous לָכֶם le premier des mois de l’année» (Exode 12,2) L’hébreu (en mélangeant les lettres de לָכֶם) nous révèle ici que le mois de Nissan, où a lieu Pessa’h, nous parle du Roi mélèr מֶלֶךְ, le Rois des rois, le Messie Yeshoua : «ce mois est pour le Roi !»
La fête de Pâque Pessa’h se situe la nuit de la 10ème plaie :
La 10ème plaie est la mort des premiers-nés des hommes et des animaux. Les hébreux ont reçu le commandement divin d’immoler un agneau d’un an sans tache, de mettre son sang sur les linteaux et les poteaux de la porte en signe distinctif afin que l’ange de la mort ne vienne pas frapper leurs premiers-nés. L’agneau sera mangé entièrement avec du pain sans levain, debout, la ceinture aux reins et le bâton à la main.
QUEL EST CE SACRIFICE ?
«C’est la victime du פֶּסַח passage de l’Éternel, qui פָּסַח passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël quand il a frappé de mort les Égyptiens.» (Exode 12,27)
Avant que ne vienne le péché, dans son omniscience, l’Eternel avait déjà prévu d’avance le sacrifice pour notre rachat : dans le mot «au commencement» béréchit בראשית, on peut y lire :
- Bara taysh ברא תיש : “il a créé le bouc“ en référence au bélier offert par Abraham à la place d’Isaac sur le Mont Moria (emplacement où est construit le Temple avec l’autel des sacrifices) et aussi à l’Agneau. «Un jeune bouc [pour l’offrande] pour le péché» (Nombres 7,16)
- Bar hashit בר אשית “Il a été pourvu un fils” : «Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le [Dieu] Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix.» (Isaïe 9,6) « il a donné son Fils unique…pour que le monde soit sauvé par lui. » (Jean 3,16-17)
L’Eternel avait dit par la bouche de Moïse :« Parlez à toute la communauté d’Israël en ces termes : au dixième jour de ce mois, que chacun se procure un agneau אִישׁ שֶׂה (= littéralement « l’homme agneau » ou « l’époux agneau ») pour sa famille paternelle, un agneau par maison. » (Exode 12,3)
L’homme agneau, ou l’époux agneau est Yeshoua « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.« (Jean 1,29) et qui est ressuscité : « le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus » (Hébreux 13,20) « Christ, notre Pâque פֶּסַח, a été immolé » (1 Corinthiens 5,6) «Vous avez été rachetés par le sang précieux de Christ le Mashia’h, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde et manifesté à la fin des temps» (1Pierre 1,19-20) Chacun aura son agneau libérateur, l’Epoux qui vient chercher Son Epouse qu’Il a purifiée : c’est sa famille !
La Torah dit que «la vie est dans le sang». «Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.»(Hébreux 9,22) Le sang précieux de Yeshoua nous a libéré de toute iniquité, maladie, malédiction, et de la mort : « il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix.» (Colossiens 2,14)
Yeshoua est venu remettre la lettre aleph א (la notion du divin) dans le mot Adam אָדָם (l’humanité) où, après la chute, ne restait plus que le mot sang dam דָם. Yeshoua, ressuscité des morts le 3ème jour, a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.« (Jean 11,25) et « j’ai été mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles; et je tiens les clefs de la mort et du hades. » (Apocalypse 1,18)
Pessa’h est un appel à reconnaître Yeshoua l’Agneau pascal sacrifié pour nos péchés
Près de 20 siècles plus tard, en l’an 33 de notre ère et le jour même de la célébration de la Pâque, s’accomplissait exactement le sens prophétique de cette fête : Jésus, l’Agneau de Dieu, était mis à mort sur une croix à Jérusalem à l’heure même où, dans le Temple, était mis à mort l’agneau, pour chaque famille qui allait célébrer le repas de la Pâque.
Sa mort marquait la libération de tous ceux qui, l’ayant reconnu comme le Messie annoncé par les prophètes, ont compris que son sang les purifiait en les libérant de leurs péchés ! «Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, le châtiment qui nous donne la paix, est tombé sur Lui. Il a été frappé pour les péchés de mon peuple. Il a porté les péchés de beaucoup d’hommes et Il a intercédé pour les coupables.» (Isaïe 53,5 et v7-8 et v12) «Tu es sacrificateur pour toujours à la manière de Melchisédek.» (Psaume 110,4) «non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable.» (Hébreux 7,15
Il est l’Agneau qui nous délivre complètement de l’emprise du diable et nous donne d’entrer dans le royaume de lumière en nous oignant à notre tour comme prêtres Cohanim à la gloire du Père : «A celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; et il nous a fait un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ;à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen.» (Apocalypse 1,5-6)
On voit la dimension royale que cet agneau va avoir sur ceux qui obéissent «en prenant l’Agneau par maison», Yeshoua le Messie en tant que Roi et Epoux : celui qui a la révélation de cet Agneau Roi, l’Epoux, est l’Épouse qui a cette fonction royale sur la terre et qui règne déjà avec Christ sur la terre.
Prions :
- Pour que l’humanité puisse dire «revenons à mon premier époux וְאָשׁוּבָה אֶל–אִישִׁי הָרִאשׁוֹן» Yeshoua (Osée 2,9), et l’appeler «mon Epoux אִישִׁי» (v18); qu’elle veuille plaire à l’Epoux seul en vivant par l’Esprit.
- Pour comprendre la jalousie de Dieu : « je vous ai unis à un seul mari, pour vous présenter à Christ [comme] une vierge pure. » (2 Corinthiens 11,2), que nous soyons de ceux qui «ont lavé et blanchi leur robe dans le sang de l’Agneau »
- Adorons Jésus le Messie, «Agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde et manifesté à la fin des temps.»
- A Goshen, l’Agneau a protégé des plaies les Hébreux qui ont reçu la parole de Dieu donnée à Moïse et y ont obéi par un acte de foi : croyons pleinement que Yeshoua «par la mort, anéantit celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable» par la puissance de Son sang.
Sortir de ce magnifique enseignement de Daniel Steen mis en ligne ce jour : » Mais qui est l’Épouse » (voir le lien) et tomber sur cet article dans la foulée : C’est juste le comble de la bénédiction !
https://youtu.be/6ZHJadU1qaY
PessaH’ cashér vê saméakh’
J’ai oublié puisqu’il est question du Mélékh’ (kh’ se prononce comme un r sec avec le fond de la gorge) :
Avec les 3 lettres du mots AMEN : Aléf-mêm-noun.
on peut faire la phrase :
(alèf) EL (mêm) MÉLÈKH’ (noun) NÉHÉMÂN’
EL MÉLÈHKH’ NÉHÉMÂN’ : LE ROI EST FIDÈLE ! AMEN !
La question de l’époux-agneau se retrouve dans une étude de Daniel Steen.
Voir page 4: Le Qorban
http://vivrelatorah.free.fr/DISCIPLEDEYESHUA/DANIEL_STEEN/IVRIT/202002_DS_La%20puissance%20du%20sang.pdf
J’ai eu l’occasion de suivre le cours d’hébreu avec Daniel et je puis affirmer que durant ce cours, l’onction du Seigneur était particulièrement forte.
Pour l’audio:
http://vivrelatorah.free.fr/DISCIPLEDEYESHUA/DANIEL_STEEN/IVRIT/202002_DS_La%20puissance%20du%20sang.mp3