Cela risque fort de venir rapidement chez nous. cette vidéo est bouleversante, écoutez jusqu’au bout, et si votre foi est tiède, qu’elle s’enflamme.

 

 

Nous aurons bientôt le texte par écrit, pour que ceux qui n’ont pas le temps de tout écouter, ou qui ne comprennent pas l’anglais couramment ! Mais l’émotion est difficile à  retraduire par écrit.

 

Le moins que je puisse dire, c’est que je me sens pleinement concernée…

 


Grâce à  Sandrine

 

TÉMOIGNAGE ÉCRIT

 

Je suis très nerveux, mais aussi excité à  la fois pour faire cette vidéo. C’est une vidéo très très spéciale. Je vais maintenant dire tel quel, pour la 1ère fois, que nous sommes en Amérique, comme certains d’entre vous le savent, mais que nous demandons l’asile, et ce n’est pas une mince affaire – demander l’asile pour des raisons religieuses et pour persécution politique et autres persécutions.

Et je suis en fait l’un des premiers d’Europe. Triste à  dire, je ne pense pas être le dernier, mais je suis le premier d’Europe qui demande l’asile en Amérique.

Notre cas est très très spécial et le dernier semestre a été très très spécial. Je n’aurais jamais imaginé de toute ma vie que je devrais faire l’expérience de tout ce que nous avons fait l’année dernière. Je vais simplement montrer une photo de mon cas ici. Vous pouvez voir qu’il y a beaucoup de papiers. Je peux aussi le mettre là  où vous pouvez le voir. Ce sont des copies envoyées à  différents endroits. C’est donc mon cas. Mon cas d’asile.Et ce n’est pas une mince décision de quitter votre pays et d’aller ailleurs demander asile.  

Je veux dans cette vidéo dire avec plus de détails ce qui s’est réellement passé. Et ce que je vais dire maintenant est quelque chose que je n’ai jamais partagé en public auparavant et je suis un peu inquiet… Nerveux de partager cette vidéo, mais je veux que vous connaissiez mon coeur. Je veux que vous sachiez ce que nous avons traversé. Je veux que vous compreniez ce qui se passe en Europe en ce moment, parce que, peut-être que je suis le premier qui demande l’asile en Amérique, mais je ne serai vraiment pas le dernier à  le faire.

Et j’ai aussi un message pour les gens qui vivent en Amérique. Donc, ça va être un peu long la vidéo, mais j’espère vraiment que vous allez écouter tout ça et suivez-moi en cela.

Tout d’abord, revenons sur certaines des choses qui se sont passées.

Je tiens à  dire que j’exerce le ministère au Danemark depuis environ 20 ans ; j’ai été à  la télévision nationale plus de 20 fois, dans différents programmes, et je n’ai jamais eu de problèmes avec les médias etc. Et j’ai prié pour les gens, chassant les démons, parlant de Jésus pendant des années. Et je n’ai jamais eu de problèmes. Si je regarde le Danemark, il y a eu beaucoup de mauvaises histoires de ministères qui ont mal tourné ; il y a des gens qui ont eu   des affaires, il y a des gens qui ont commis des abus sexuels et ont été jugés par le tribunal ; et qui ont quitté le pays à  cause de cela. Il y a eu beaucoup de mauvaises histoires qui se sont passées au Danemark. Et j’ai essayé de vraiment montrer un exemple de quelque chose qui est pur et saint. C’est mon coeur.  

Donc, j’ai cherché, à  la suite de ce qui est arrivé et a eu, à  ce que nous ne fassions pas la même chose : des erreurs. Mais tout à  coup, tout s’est mal passé. Ce qui s’est passé, c’est que la télévision danoise – deux chaînes de télévision différentes – m’ont contacté, et je voulais faire un documentaire sur moi. Et puis, une autre chaîne de télévision, la plus grande chaîne de télévision au Danemark, m’a contacté et je connaissais le journaliste de certains programmes, il y a de nombreuses années, et il semblait authentique et réel. Alors, je lui ai dit  »  oui  « . Et il voulait faire un documentaire où il me suivait, ainsi que la dernière réforme. Et dans des lettres, il m’a écrit  »  qu’il y a beaucoup de vies qui ont été changées et de gens qui ont rencontré Dieu dans la dernière réforme, et vous avez quelque chose de différent à  donner que l’Église luthérienne, et nous voulons raconter ces histoires  « . Et j’étais comme  »  ok. Laisse faire ça  « . Mais ils avaient un agenda totalement différent.

Donc la télévision danoise nous suivait depuis un an et demi,et ils étaient à  Londres avec moi à  une grande réunion de démarrage. Nous étions avec 800 personnes et ils nous ont suivis partout.

Ce que je ne savais pas, c’est qu’il y avait un très gros agenda pour vraiment nous détruire ; je ne savais pas qu’il y avait des lois qui avaient été modifiées entre temps. Je ne savais pas qu’il y avait des gens, un groupe qui nous persécutait, qui, en même temps, a contacté DTV, et ils sont tous venus ensemble. Et c’est devenu un gâchis.

Ainsi, le 2 janvier, ils ont lancé le premier programme à  la télévision nationale. Comprenez qu’il y a un demi million de personnes qui regardent sur 6 millions. Donc, 10% du Danemark regarde ces émissions. Mais ensuite, ça continue à  passer à  la télévision et sur différentes stations, et ça passe au journal. Et ça a juste décollé. Ce qu’ils ont vraiment réussi à  faire, c’est de prendre tous ces mauvais cas, même lorsque des personnes ont été jugées pour avoir vraiment commis des abus sexuels et fait d’autres choses ; et ils ont mélangé tout ça ensemble, de sorte que les gens n’avaient aucune idée de qui faisait quoi et ainsi de suite…

Donc tout à  coup, j’ai reçu beaucoup de menaces comme  »  Torben, vous avez mal utilisé ceci  « ,  »  Vous avez fait ceci  « ,  »  Vous avez fait ceci et vous avez fait cela  « ,  »  Vous devriez aller en prison, et vous avez fait cela   » Et je disais comme  »  Non non, ce n’était pas moi !  C’était eux. Et c’était ça. Et c’était ce réseau et c’était ces personnes! ». Et j’ai commencé à  recevoir beaucoup de menaces. Ensemble, avec trois programmes, tout ça s’est passé au Danemark. J’étais pendant trois semaines à  la télévision nationale, plus de 10 fois. J’ai été dans les informations plusieurs fois. J’étais à  la télévision en direct, aux informations. Ils sont venus et ont installé une caméra dans notre centre Jésus, au Danemark.   J’étais à  la télévisons en direct (Torben se répète). Et j’étais à  la une du journal. Et les gens en parlaient et c’est devenu fou. Et c’était vraiment très mauvais. C’était un très mauvais programme. Et la façon dont ils l’ont mis en place.  

Je dirais que le 9 janvier est un jour où je… je… désolé. (Troyen est saisis par l’émotion, il a les larmes aux yeux quand il parle). Pardon, le 9 juillet était le jour où je n’oublierai jamais que j’ai fait la bande-annonce du dernier programme et j’ai vu des gens que je connaissais auparavant, qui ont travaillé avec nous, qui sont sortis et ont menti et…et…et… qui ont planté un couteau dans mon dos. Et la bande-annonce était vraiment très mauvaise. Quand j’ai vu comment j’y étais présenté :  « Plus personne ne me fera confiance ; personne ne me fera plus jamais confiance ; personne ne croira jamais ce que je représente  « . Pardon. Et c’était dur. C’était difficile de passer à  la télévision nationale comme ça…(Il pleure). Pardon, je ne m’attendais pas à  ça. C’était difficile. C’était comme si tout était devenu noir et que j’étais comme… (Il n’achève pas sa phrase, submergé par l’émotion). Je viens de finir. C’est fini au Danemark. Et j’ai essayé… Désolé (Il se tait de nouveau sous le coup de l’émotion). J’ai essayé très très fort de vivre dans la sainteté. J’ai un très haut niveau pour moi-même. J’ai vu où cela avait mal tourné dans d’autres ministères et j’ai essayé de dire comme :   »  Cela ne devrait pas arriver avec moi. Cela ne devrait pas arriver avec la dernière réforme  « , car je crains vraiment Dieu et je n’ai rien fait de mal.

Puis soudainement voyez-vous, mis en place comme ça, c’était très très dur. À ce moment-là , je pensais  »  Jésus peut-Il vraiment changer cela ? Peut-Il venir et rendre cela bon à  nouveau ?  « . Mais quelque chose est arrivé. Nous avons eu une réunion au Jésus Center avec un bon ami australien, David, qui était là . J’ai écouté ; il parlait de la souffrance de Christ et de la façon dont Jésus apprit l’obéissance au travers de sa souffrance. Il est dit que même s’Il était le Fils de Dieu, Jésus avait besoin d’apprendre l’obéissance à  travers la souffrance. Si nous prenons le temps de vraiment méditer là -dessus, sur le fait qu’Il avait besoin d’apprendre l’obéissance, et comment ? au travers de la souffrance. Il en a parlé… La Bible parle de ce à  quoi nous participons dans le Christ souffrant. Cette douleur, la souffrance, rassemble les gens d’une manière spéciale. Encore plus que des bonnes choses, la souffrance le fait d’une manière spéciale, comme si deux hommes étaient dans l’armée et qu’ils ont perdu un ami dans l’armée. Ils n’ont peut-être pas été dans la même armée, dans la même guerre, mais quand ils se rencontrent parce qu’ils sont passés au travers de la même douleur, ils peuvent communiquer l’un avec l’autre. les autres ne comprennent pas. Par exemple, si une mère a perdu son enfant, les personnes qui n’en ont pas perdu un ne peuvent jamais vraiment les comprendre ; mais ceux qui ont perdu leur enfant auront un lien plus fort avec eux que quiconque, parce qu’ils connaissent la douleur ; ils connaissent la souffrance.

Et ce jour fut très très dur. J’étais en train de prier. Cela m’arrivait comme cela. Je n’ai jamais expérimenté ce que Jésus avait expérimenté. Jésus a été mis nu sur une croix devant tout le monde pour être vu et tout le monde se moquait de lui ; tout le monde criait  »  Crucifie-le! Crucifie-le!  « . Cette nuit-là , quelque chose s’est produite en moi. C’était très difficile, mais c’était en même temps très spécial. J’avais l’impression que Jésus savait ce que j’avais vécu. Rien, rien de ce que nous traversons, qu’Il n’ait expérimenté. Et déjà  cette nuit-là , je me suis senti tellement plus proche de Lui. Je me sentais différent. Quelque chose avait changé ; je pourrais raconter Jésus, Je pourrai raconter Sa douleur et je sais qu’il pourrait se rapporter à  ma douleur. C’est devenu, en fait, un événement, un moment très spécial pour moi ; c’est devenu une soirée que je n’oublierai jamais.

Ce soir-là , je marchais, je priais et je me sentais fort. J’y ai ressenti de la force et je me suis dit :   »  Oui, je peux me réjouir, je peux me réjouir, comme dans la lettre de Pierre  « . Pierre dit :  »  Dans sa souffrance  « , parce que cela va apporter quelque chose de bien. Donc c’était la première chose. Et la persécution commence juste, puis ça continue et ça devient de pire en pire et à  la fin, quand nous avons eu des gens de notre école, quand ils étaient dans la rue pour évangéliser, les gens les ont photographiées, contacté les journaux locaux et tout-à -coup nous étions à  nouveau à  la télévision, une, deux fois ; des rumeurs et les gens ont vraiment tordu tout ce que nous faisions. Je me demandais  »  Qu’est-ce qui se passe ici?  « . C’est devenu de plus en plus fou. J’ai vu comment tout… Ouais, c’est devenu de plus en plus… (Il couvre ses yeux de ses mans et n’achève pas sa phrase). Au milieu de tout cela, j’ai vu que les choses étaient plus organisées que je ne le pensais. J’ai vu des politiciens debout à  la télévision nationale dans les informations et parler de mon nom. Les politiciens ont parlé de la nécessité d’une enquête par la police. J’étais déjà  coupable.  

C’était très spécial, car il y avait un cas, juste un exemple sur plusieurs : Nous avons eu un coup d’envoi à  Londres où il y avait 800 personnes. Les gens ont été baptisés, libérés des démons, guéris ; nous étions dans la rue ; nous avions eu beaucoup d’enseignements et beaucoup de choses se sont passées. À un moment, il y avait un garçon atteint d’autisme. Il était là  et il a vu des baptêmes. Il voulait aller dans l’eau et nager avec ces gens qui étaient baptisés. Mais sa mère l’emmena à  côté et dit  »  Non, tu n’es pas autorisé   » ; mais il a baissé son pantalon, parce qu’il voulait aller nager. La maman a dit :    »  Non, tu n’as pas le droit de nager  « , alors il s’est mis en colère et à  pleurer, hystérique. Ce garçon était tellement en colère et pleurait, le pantalon baissé, parce qu’il n’était pas autorisé à  aller nager. La télévision danoise était en train de filmer ça ; puis ils filmaient la délivrance qui se passait plus loin dans une autre pièce, et dans d’autres endroits, filmaient cela. Puis ils ont tout mis ensemble dans une remorque, en disant que les enfants étaient traumatisés lors de ma réunion parce qu’ils avaient vu la délivrance, et que c’était de la violence mentale. J’ai essayé de contacter la télévision et j’ai essayé de dire :  »  Ce n’est pas ce qui s’est passé ; nous n’avons jamais reçu une plainte concernant les enfants qui ont vu une délivrance. Pas une fois  « .

 Je sais que les journalistes ont des problèmes avec ça ; je sais que les religieux ont des problèmes avec cela, mais je n’ai jamais vu des enfants avec des problèmes. Aussi, quand vous voyez une délivrance, il y a des moments, bien-sûr, où c’est plus difficile, car il y a une bataille. Mais alors, il y a la joie que Jésus les a libérés et tous ceux qui voient la délivrance voient la puissance du nom de Jésus, et ils se réjouissent de la liberté. Ils n’ont jamais montré une liberté à  la télévision nationale. Jamais. Ils ont seulement montré que ce moment, ces secondes au moment où la délivrance a eu lieu, puis ils ont coupé et mis ensemble avec des enfants qui regardaient   et ce garçon qui se tenait avec son pantalon baissé et pleurait, en disant qu’il était traumatisé.

C’était juste partout aux informations ; c’était partout aux informations. Ils ont parlé des enfants et de la façon dont ils ont été traités. Pardon, c’était dur. J’aime beaucoup les enfants. Ma femme sait. J’aime les enfants, j’ai deux petits-enfants. J’aime les enfants. Pour être soudainement mis dans une mauvaise lumière comme nous nous y trouvons pour la raison que les gens ont été traumatisés. J’étais comme  »  Qu’est-ce qui se passe ? Et ça continue… semaine après semaine. Les trois premières semaines. Puis j’ai entendu parler de la nouvelle loi. Je tiens également à  dire – nous avions des journalistes sous couverture qui ont participé à  des réunions et prétendu être chrétiens, prétendu confesser leur péché, mais c’était juste un mensonge ! – Il était difficile pour tous ceux qui en faisaient partie de faire l’expérience. Ce mensonge, parce que nous nous sommes tous sentis abusés par ces personnes. Comment pouvez-vous mentir ? Comment peux-tu dire ça ? Où est la crainte de Dieu ? Mais ensuite, j’ai entendu parler de la loi, qu’il y avait deux lois qui allaient être modifiées. L’une est une loi sur la violence mentale où la violence physique et la violence mentale ont le même châtiment. L’un est un procès pour enfants où ils peuvent aller et enlever les enfants de la famille, s’ils ont une raison pour laquelle quelque chose ne va pas.  

Quand j’en ai entendu parler et que j’ai vu cela, les gens qui lisaient au sujet des lois et savaient ce qui se passait ; ils nous ont contactés et dit :  »  Torben, vous devez partir  « .(Grand silence car Torben est très ému, pleurant) . – Pardon, je ne m’y attendais pas, mais je voulais juste faire une vidéo honnête. – Ensuite, nous avons eu su qu’il était temps de partir. Nous avons donc acheté des billets le 24 janvier et nous sommes partis deux jours plus tard en Amérique… C’était vraiment difficile ; c’était très spécial. Je dis souvent : c’est une chose de lire à  ce sujet, c’est une chose que d’en entendre parler, et c’en est une autre lorsque vous vous y retrouvez soudainement.

Et nous sommes venus ici. Je veux dire que ce n’est pas parce que les gens parlaient mal de moi que je suis parti. Nous pouvons gérer cela. Mais c’était difficile. Mais surtout quand il s’agit des enfants et nous savons qu’ils peuvent venir et enlever les enfants d’un jour à  l’autre maintenant, avec cette nouvelle loi. c’était tellement clair que cette persécution était si organisée. Certaines des personnes qui étaient à  la télévision nationale parlaient contre nous. Elles m’écrivaient en même temps en privé et me menaçaient. Elles m’écrivaient et me menaçaient, puis passaient à  la télévision nationale racontant une histoire totalement différente. Et c’était très spécial.  

Nous sommes venus en Amérique. En fait, j’ai jeûné pendant tout le mois de janvier, où je n’ai pas mangé. Le mois de janvier. Je dirai aussi que nous avions aussi peut-être une certaine paranoïa. Quand nous sommes arrivés à  l’aéroport et sommes partis, c’était difficile, c’était très difficile. Nous avons senti que tout le monde était après nous. Nous savons que ce n’est pas tout le monde, bien sûr. Vous devez comprendre, le gouvernement, j’ai écrit ici : l’année dernière, nous avons eu tellement d’entités différentes qui venaient après nous ; les pompiers sont venus après nous parce qu’ils avaient entendu dire qu’il y avait un problème avec… Il pourrait y avoir un risque d’incendie dans notre centre, mais tout allait bien : le (service de) contrôle de la nourriture parce qu’ils avaient entendu dire qu’il y avait des rats qui courraient dans notre cuisine, mais tout allait bien. Trois fois, notre association de travail était après nous parce qu’ils avaient entendu dire que nous avions des gens qui travaillent sans papiers,mais tout allait bien ; la police était après nous : ils sont venus et ont vérifié que tous les passeports des personnes à  l’école parce qu’ils avaient entendu dire que nous avions des clandestins, mais tout allait bien ; l’association fiscale était après nous et nous devions leur envoyer des papiers des deux dernières années avec toutes les choses,mais tout allait bien. La municipalité, la mairie, ou ce qu’on appelle ainsi étaient après nous. Ils y sont allés plusieurs fois. Nous avons fait l’école à  la maison avec notre fille, parce que nous avons beaucoup voyagé, et ils continuaient à  venir, à  venir…, continuaient à  venir pour tout vérifier. Et nous venons de voir comment tous les types du gouvernement viennent d’arriver.  

Avec toute la télévision, ils sont venus et j’ai vu à  quel point j’étais déjà  coupable. J’ai vu combien peu importe, comment. je savais que j’étais innocent, je savais que je pouvais le prouver, mais j’étais comme coupable aux yeux des gens. Et c’est intéressant quand on regarde Jésus. Il est venu à  Jérusalem et tout le monde chantait : Hosanna au plus haut des cieux ! Et L’adorait. Trois jours plus tard, tout le monde se tenait debout et criait  »  Crucifie-le ! Crucifie-le ! J’ai été surpris que ça change si vite. Quand la persécution se produit comme cela, vous savez, Pierre a dit à  Jésus :   »  Je ne te renierai jamais !   » , mais quand il a fait très chaud et que la pression était là , il a renié Jésus 3 fois. Si les gens refusaient Jésus à  cause de cela, combien plus ne vont-ils pas nous refuser… Et c’est ce que nous avons vécu quand la pression est vraiment venue. Je connaissais des gens qui venaient de sortir et qui m’ont poignardé dans le dos. Et le réseau d’églises libres danois ; ils sont pareils :  »  Nous n’avons rien à  voir avec Torben ; il a tort   » ; et tout le monde était juste… en train de se  »  laver les mains  « . C’était très difficile. Pas les gens proches de nous au Centre Jésus ; nous étions en famille et c’était magnifique.

Mais nous sommes venus en Amérique et dès que nous avons atterri en Amérique, comment ok, maintenant, je peux encore manger et nous sommes là . Nous avons séjourné dans une maison avec des gens à  West Palm Beach, avec des amis que nous avions là . Et c’était dur. Après notre départ de là -bas, nous nous sommes vidés. Nous avons vécu au Centre Jésus et nous avons commencé à  fermer, parce que nous ne pouvions plus avoir le centre. C’est maintenant fermé. Cela coûte beaucoup d’argent pour le fermer, parce que… ouais. Oui, nous devions le fermer dans une mauvaise période, fermer l’organisation… et c’est maintenant fermé. Cela a été très très difficile.  

Mais quand nous sommes venus ici, nous avons également vu la main de Dieu dans tout cela. et je dirais que nous avons vraiment vu la main de Dieu d’une manière très spéciale. Un témoignage: lorsque nous sommes arrivés ici nous étions dans une maison à  West Palm Beach et nous étions seuls, sans nos amis à  la maison. Nous sommes restés avec des amis et nous n’avions pas d’argent ; nous n’avions pas d’endroit pour rester ; Je n’avais pas de voiture, et nous ne savions pas quoi faire. Et puis un jour, ils ont marché dans notre appartement, au Jésus Center et ils ont dû le vider. Nous étions donc sur Skype ; ils se promenaient et disaient :  »  Hé Torben ! Je peux avoir ton lit ? Hé, je peux avoir ton canapé ? -Silence (Torben est très ému, il pleure et s’essuie les yeux. Puis il continue…). Pardon. C’était dur. Nous étions comment…  »  Ouais.. Prends-le, prend notre lit ; prenez notre canapé ; prenez nos photos  « . Mes parents sont morts ces dernières années, j’ai eu quelques souvenirs d’eux. Je viens d’eux… Prends-les ! C’était difficile et nous pleurions, ma femme et moi. Surtout, vous ne pouvez pas l’imaginer. Il suffit de tout donner. Nous avons tout donné… Nous avions quelques affaires stockées dans un autre endroit, mais nous les avons données.  

Mais là  Dieu est intervenu. J’ai reçu un email. Quelqu’un m’a écrit :  »  Hé Torben, tu as besoin d’argent pour louer une maison ? Et j’étais comme…. Il y avait un numéro de téléphone. J’ai pensé :     »  Gentil. Quelqu’un savait que nous étions ici et savait ce qui se passait  « . Alors, j’ai appelé cette personne et dit :  

–  »  Oui, merci, merci. Oui. Vous savez que nous sommes en Amérique…  

et cette personne a répondu… Je lui ai demandé :  

– Bonjour, est-ce que je te connais ?

– Non, non, je me suis fait baptiser à  l’une de vos réunions. Pas par toi. Nous ne nous sommes jamais parlés, mais je pensais juste que je devais envoyer un email et demander si vous aviez besoin d’argent.  

Et j’ai dit :  »  Oui, comme vous le savez, nous sommes en Amérique.  

Et il a dit :  »  Quoi ? Tu es en Amérique ?  « 

–  »  Oui. Nous avons quitté le Danemark à  cause de la persécution  « .  

–  »  Avez-vous quitté le Danemark à  cause de la persécution ?  

–  »  Oui, nous sommes en Floride.  

– Êtes-vous en Floride ?  

Et j’étais comment …  

– Ouais. N’avez-vous pas suivi ce qui s’est passé ?  

Il a répondu :  

–  »  Non. Je ne suis pas Facebook, Youtube et tout ça. Je ne savais pas…  « .  

–  »  Oh, d’accord, mais nous sommes à  West Palm Beach  « .  

–  »  Êtes-vous à  West Palm Beach ?  « 

–  »  Ouais, mais je dois sortir par la porte maintenant, parce que dans 15 minutes, nous devons partir. Nous allons à  Fort Lauderdale, parce que je dois m’envoler à  Dallas  « .  »  Allez-vous à  Fort Lauderdale ?   » ;  »  Je vis à  Fort Lauderdale, juste à  côté de l’aéroport  « .

–  »  Je vais vous rencontrer à  l’aéroport et je t’aiderai  « 

–  »  D’accord, merci  « .

Je raccroche. à‡a, c’était quoi ? Il n’avait aucune idée de ce qui se passait. Nous devions y aller, alors nous avons sauté dans une voiture et conduits avec des amis. Ils nous ont conduit à  Fort Lauderdale, à  l’aéroport. Et là , quand nous sommes venus avec les valises, ce gars est arrivé. Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ma vie. Il a dit : – Je ne peux pas croire que vous êtes en Amérique ! Je ne peux pas croire que tu sois ici. Je ne savais rien à  propos de tout ça  « .

Il m’a fait un câlin, puis il a mis un papier dans ma poche. Nous lui avons dit au revoir et ainsi de suite. Puis j’ai pris les valises et je suis aller m’enregistrer pour prendre l’avion à  Dallais. Et alors que je me tenais là  avec la valise, j’ai sorti le papier de ma poche pour voir ce qu’il y avait mis : il y avait un chèque de 50 000 dollars ! 50 000 dollars d’un gars avec qui je n’avais jamais parlé à  l’aéroport de Fort Lauderdale, pendant que je restais là  et devais vérifier. Et je disais simplement : –  »  nous avons vu Dieu. Nous avons vu Dieu dans tout cela  « . Il a pris soin de nous. Nous avons beaucoup de témoignages à  partager.

à‡a a été tellement spécial. Ensuite, nous vivons dans une maison depuis quelques temps en Floride. Nous attendions quoi faire avec les papiers et tout ça. Je dirai que l’asile était la dernière chose que nous voulions, même là , parce que l’asile signifie que nous ne pouvons pas revenir au Danemark, ni pour longtemps. En fait, nous ne savons pas ce que cela signifie. En fait, nous ne savons pas si nous pouvons revenir en arrière en Europe. En fait, nous ne savons pas ce que cela signifie excactement, parce que ce n’est pas si souvent que quelqu’un comme nous cherche l’asile en Europe, au Danemark. La première fois que nous avons eu un peu de facilité, nous avons parlé de, peut-être, juste prendre un visa religieux ou un visa de travail, ou quelque chose comme ça et espérer que tout va retomber et se taire à  nouveau pour que nous puissions revenir.  

Mais alors, les lois sont arrivées, le 1er mars et le 1er avril, autour de ça. Quelque chose d’autre est arrivé ; quelque chose que je ne peux pas dire ici ; quelque chose de fou, comme je ne l’avais jamais imaginé auparavant. Quelqu’un a vraiment essayé de nous attaquer. Comment Il nous a sauvé… Oui, je ne peux pas le dire. Mais tout à  coup, avec les papiers, et cette chose qui s’est produite, et les nouvelles lois… Je savais juste, comme ça, que ça n’allait pas s’arrêter, si je reviens au Danemark, ils vont me mettre en prison. Je dirais. J’ai perdu toute ma confiance dans le système. C’est dur. J’ai mon passeport danois ici, et j’ai toujours été fier d’être danois. J’ai toujours été fier d’avoir mon passeport danois, parce que le Danemark est un bon pays. Je n’ai jamais imaginé ça.  

Je pouvais perdre tout mon espoir au Danemark, comme ça, mais la nouvelle loi est arrivée et j’ai vu qu’au parlement danois, j’en ai une photo ici, ils étaient debout et parlaient de moi. Au parlement danois, ils parlaient de cette nouvelle loi appelée  »  loi sur la violence mentale   » ; que la violence mentale et la violence physique avaient la même sanction, mais la violence physique, c’est facile à  dire, car quand ça arrive, il y a une marque bleue. C’est physique ; tu sais que c’est arrivé. la violence mentale est très difficile à  définir. Quand s’agit-il de violence mentale ? Ils discutent au Danemark à  propos de … Si vous gardez vos enfants plus longtemps, cela pourrait être de la violence mentale. Et bien sûr, si vous avez des enfants qui pensent qu’ils sont homosexuels ou quelque chose comme ça et que, vous, en tant que parents nés de nouveau, vous allez contre vos enfants et dites  »  Non ! Tu n’es pas une fille, tu es un garçon   » ou  »  Tu n’es pas un garçon, tu es une fille  « . Cela pourrait être une violence mentale, bien sûr  « . Vous savez, avec la nouvelle loi, la violence mentale est condamnée à  3 ans de prison, mais aussi avec un nouveau procès, ils peuvent venir d’un jour à  l’autre emmener les enfants.  

Mais ils parlaient de ces programmes et on a parlé de moi et du garçon qui avait baissé son pantalon, et dit  »  Oui, nous avons tous vu ces programmes et nous disons que nous devrions ajouter à  cette loi que la violence mentale consiste à  chasser les démons des enfants ou un handicap ou chasser des démons devant des enfants et des personnes handicapées. Et quand la loi est sortie – j’ai la loi du parlement danois ici. C’est la loi, et il y a un ajout, une chose avec laquelle ils sont venus – Définir ce qu’est la violence mentale ; et c’est pour chasser les démons sur des enfants, des personnes handicapées ou devant des enfants et des personnes handicapées. Cette chose se serait pas là  si je n’avais pas été là , ainsi que les programmes. Nous avons un pays totalement laïque. Personne ne croit en la délivrance.  

Je n’ai jamais eu de plaintes et, tout à  coup, c’est dans la loi. Je suis dans la loi, et je sais qu’ils ne vont pas s’arrêter. Ils ont écrit cette loi et m’y ont ajouté ; il y a une attention sur moi et ils ont parlé. Si je retourne au Danemark… Ouais, ils vont, à  cause de cette nouvelle loi, m’emmener en prison. Nous ne pouvons plus y vivre, car ils pourraient emmener nos enfants. Ouais. Quelque chose comme ça. Nous savions donc que c’était un asile ; nous avons demandé l’asile. Vous pouvez voir nos papiers à  nouveau. Il y a beaucoup de papiers ici (Il montre une pile de dossiers sur son smartphone). Mais ce qui est spécial dans le cas présent, c’est que tout est tellement documenté, parce que nous avons tout écrit ; et cela s’est passé en public. J’ai des mails, j’ai des menaces ; je peux documenter comment ils sont tous venus. C’est un cas très particulier. J’ai senti en même temps que Dieu me disait que j’étais juste un des premiers en Europe.

 C’est très important car ce que nous sommes va aider les autres plus tard. Ensuite, j’ai un ami en Lettonie, Arunas, un gars que nous avions laissé à  Dieu, il y a quelques années. Il n’en savait rien. Il a rêvé de moi ; rêvé de lui aussi, où il rêvait qu’il était persécuté et où l’ennemi était après lui. Puis il est venu vers moi dans une grande maison blanche ; et quand il est venu à  moi dans cette maison blanche, il était sauvé, l’ennemi ne pouvait pas le toucher. Et Dieu a commencé à  parler… Je crois que la persécution viendra en Europe ; on voit déjà  maintenant qu’en Norvège, en Allemagne, en Hollande, et ailleurs, ils commencent à  changer les lois et faire des choses similaires. On le voit en Australie aussi, il y a des choses qui se passent en ce moment. Nous voyons un gars au Canada, qui a été arrêté. Je sais juste que c’est ce qui va arriver ; je crois aussi que ça va venir en Amérique. Maintenant, il y a de la grâce en Amérique, en ce moment, mais les choses changent ici aussi. Je veux juste dire : la persécution n’en est qu’une partie.  

Jésus a dit :  »  S’ils vous persécutent dans une ville, passez à  la suivante ; s’il vous persécutent dans un pays, passez au suivant ». Et c’est ce que nous avons fait. Alors nous demandons l’asile ; nous l’avons fait maintenant. Nous ne savons pas ce qui va arriver ; nous ne savons pas si cela prendra 3 mois avant que je sois interviewé et que l’on me dise ce qui va se passer, mais cela peut aussi prendre 2 ans, 3 ans. C’était très spécial, cette période d’attente ; ils ne savaient pas quoi faire. Dès que nous avons envoyé les papiers pour la demande d’asile, j’ai jeûné à  nouveau ; j’ai jeûné 40 jours. Et j’ai vécu une folle attaque spirituelle, comme je n’en ai jamais vécue auparavant. la peur, la peur est venue ; peur de mourir soudainement. Je n’ai pas eu peur de ça depuis que j’ai donné ma vie à  Dieu, mais tout à  coup, la peur est entrée, je pense avec tout ce qui se passait. Je vais dire, je sens que je suis fort. Nous avons traversé beaucoup, beaucoup de choses folles avec Dieu et nous pourrions raconter beaucoup d’histoires ; mais cela a juste atteint un nouveau niveau.

Je jeûnais pendant 40 jours, je priais et cherchais Dieu et la peur est venue. Je me suis vraiment senti sous attaque ; j’ai senti que je tombais malade. Vraiment sous attaque, j’avais comme pensée que j’allais mourrir. J’ai dit à  Lene :  »  Lene, prie  ; j’ai l’impression de mourrir, je vais mourrir ». C’est arrivé pendant le jeûne et après le jeûne. Il y a quelques semaines, c’est devenu de pire en pire ; je me suis senti comme  »  nous sommes en guerre, nous sommes dans une bataille  « . Je suis tombé malade ; je me sentais malade et je ne pouvais plus respirer. Soudain, je l’ai senti dans mon corps physique aussi. Je sentais que je ne pouvais plus respirer. Et mon poumon, je sentais comme s’il s’affaissait et je ne pouvais plus respirer. Je m’interrogeais :  »  qu’est-ce qui se passe avec moi ?   » ; je ne pouvais pas m’assoir ; je ne pouvais pas me lever ; je ne pouvais pas m’allonger ; je ne pouvais pas marcher. J’étais ainsi :  »  qu’est-ce qui se passe ici ?  « . Il y a 3 semaines, je me suis retrouvé dans un hôpital. Le médecin m’a examiné ; il craignait vraiment que j’aie percé mon poumon, parce que je ne respirais pas…, presque avec un poumon. J’étais assis à  l’hôpital, réglé comme ça, et j’essayais de respirer. à‡a faisait tellement mal, je ne pouvais pas respirer. J’étais ainsi :   »  Dieu, qu’est-ce qui se passe ? Je ne suis pas venu en Amérique pour mourir maintenant. Tu ne nous a pas amenés en Amérique pour faire cela et mourir  « .

Je veux ajouter que c’était intéressant : il y a 1 ans et demi, nous étions en Amérique. Je sentais comme si Dieu voulait que nous fassions du travail en Amérique, mais je disais aussi :   »  J’ai un peu froid aux pieds !  « . Vous savez comment Dieu peut utiliser la persécution, alors j’ai senti que la persécution nous a porté, mais en même temps, nous avons su que Dieu nous a amené ici faire quelque chose. J’étais ainsi assis à  l’hôpital :  »  Dieu je ne peux pas respirer  « ,  »  Dieu, qu’est-ce qui se passe ?  « . Cette nuit à  l’hôpital, j’étais assis ; je devais aller à  West Palm Beach le lendemain. À 6h30, nous étions supposés partir. Maintenant, nous sommes à  Orlando et nous étions sensés partir là -bas ; à  2h, j’étais assis à  l’hôpital et je ne pouvais plus respirer. J’étais assis là  avec tout ça et ils ont dit que j’avais de l’eau, pas dans mon poumon, mais à  côté, dans ma cage thoracique ; il y avait beaucoup d’eau qui faisait pression sur les poumons, donc je ne pouvais plus respirer. J’étais assis là  et j’ai dit :  »  Dieu, mon Dieu, vous l’avez déjà  fait ; je l’ai vu tant fois, et tu vas le refaire. Nous avons traversés beaucoup de choses ensemble, Dieu  « .  

Je me suis souvenu d’une autre attaque que j’ai eue, il y a quelques années, lorsque j’étais aussi sous une attaque, et Dieu est intervenu et a tout changé. J’étais ainsi :  »  Dieu, tu peux le refaire  « . Et soudain, quelque chose a changé. J’ai eu des médicaments etc. mais je sentais que je pouvais respirer à  nouveau. Je me sentais mieux. J’ai eu beaucoup d’analgésiques etc. Je suis rentré chez moi. J’étais chez moi à  3h du soir ou 3h du matin ; je me suis couché, puis je me suis réveillé. J’ai dormi 3h et demi ; je me suis réveillé à  6h. Après 2h et demi, j’ai dit :  »  Allons à  West Palm Beach. Allons, Lene  « . Elle m’a regardé :  »  Es-tu prêt ?  « .  »  Ouais, allons  « . Nous y sommes allés toute la journée et je n’ai pas eu mal. J’ai senti quelque chose bouger dans mon corps, mais pas de douleur. C’était comme si quelque chose avait changé. Je n’ai pris aucun analgésique, je n’avais pris aucun analgésique, aucun d’entre eux. Ce n’était qu’une guerre spirituelle, une attaque. Quelques jours plus tard, j’ai encore senti que quelque chose se passait dans mon corps. Je n’avais pas mal, je pouvais respirer à  nouveau, mais mentalement, je me sentais vraiment sous attaque. Je me pensais ainsi  »  Qu’est ce qui se passe ?  « .  

Nous avons eu un mini kickstart. C’était si difficile ; ce fut le coup d’envoi le plus difficile, la réunion la plus difficile de tous les temps. J’étais tellement hors de moi, mais Dieu est intervenu cette nuit-là . J’ai vu les plus grands miracles avec quelqu’un. Comme je priais pour une fille, elle est tombée et a été libérée de son anxiété, puis elle a obtenu le Saint-Esprit et a parlé en langues. Beau. Au même moment, le Saint-Esprit est tombé sur sa mère ; elle avait mal et ça a disparu. Puis j’ai prié pour elle après, sa mère, elle avait un problème aux hanches. J’ai pris ses jambes, elles n’étaient pas de la même longueur ; j’ai prié pour que ses hanches se remettent en place et une jambe a soudainement sauté. Elle est tombée en pleurs, elle pleurait, pleurait, pleurait… Elle a dit  »  Paix. J’ai la paix. Plus de douleur   » ; et elle pleurait. Elle a dit :  »  Je suis engourdie, je ne peux pas sentir mon corps de l’estomac et du bas. Je ne sens rien  « . Elle avait l’impression qu’une vague du Saint-Esprit remuait sur elle, sur la partie inférieure de son corps. Et ça a continué, continué… À la fin de la réunion, elle ne pouvait toujours pas marcher, alors ils l’ont prise, emmenée dans la voiture, conduite et portée à  l’hôtel. Elle ne pouvait pas marcher. La vague du Saint-Esprit sur son corps a continué jusqu’à  3h du matin ; et quand elle se leva, elle était complètement guérie. Je pense l’avoir écrit… Je l’ai ici : Elle était totalement, complètement guérie d’une très rare maladie tumorale de la colonne vertébrale, d’un grand fessier déchiré (Quelque chose avec le muscle qui avait été déchiré loin des os ou du corps, quelque chose comme ça) et la vessie endommagée. Elle ne pouvait pas aller aux toilettes. Elle ne pouvait pas faire pipi. Les disques rompus. Et elle a été complètement guérie de tout ça. Elle pouvait aller aux toilettes, faire pipi, marcher, tout faire ! Ce fut un témoignage très puissant. J’étais avec elle, il y a quelques jours et j’ai entendu tout le témoignage et tout ; comment cela s’est passé. C’est beau. Nous étions ensemble hier encore. Au milieu de ma faiblesse, je ne pouvais plus le faire ; nous venions de voir le Saint-Esprit comme jamais auparavant.  

Je veux dire que .. le soir même où j’ai prié pour elle, je suis rentré à  la maison. Je me sentais tellement attaqué, mais le lendemain matin, quand je me suis réveillé – comme quand elle s’est réveillée et qu’elle a été guérie – le lendemain, je me suis réveillé et j’ai senti que maintenant ça partait, l’attaque qui durait depuis plusieurs mois s’en allait. Et Dieu a commencé à  me parler de Marc 10 : Jésus a dit :  »   Tous ceux qui ont quitté leur père, leur mère, leur soeur, leur frère, leurs champs pour l’amour de mon nom, fera l’expérience du centuple dans cette vie et héritera de la vie éternelle  « . Je me sentais juste comme si la foi commençait à  monter en moi ; j’ai senti que nous avions tout laissé, mais maintenant la bataille est finie ; maintenant, nous pouvons continuer.

 J’ai senti Dieu dire que maintenant je pouvais faire cette vidéo. Parce que je me suis senti trahi, je me suis senti blessé mais Dieu a vraiment traité tout ça en moi personnellement et a pris cette douleur, la douleur. Je suis différent, nous sommes changés ; Dieu nous a changé. J’ai vécu… Je ne pense pas avoir été aussi proche de Jésus comme je le suis maintenant, en ce moment. Cela a été très très dur, mais cela a été très très fort en même temps. J’ai beaucoup jeûné, j’ai beaucoup prié ; j’ai été avec lui. Ce fut une expérience très humiliante, mais très bonne. Et je veux dire que Dieu est fidèle. Je veux dire – la persécution n’est pas notre ennemie. Peu importe combien c’est difficile, Jésus a appris l’obéissance à  travers ses souffrances. Nous devons apprendre à  obéir à  travers nos souffrances et nous devons mourir. Mourons dans ce monde, afin que nous puissions vivre pour Lui. Et les 6 derniers mois ont été une promenade personnelle qui a été très très puissante pour moi ; ça a été très fort. Et maintenant, j’ai hâte d’en voir encore plus le fruit, voir ce qui va en sortir.

Nous pensons qu’il est temps de créer des centres en Amérique. Nous avons examiné un centre en Caroline du Nord, près de Charlotte. Expérience folle que nous avons eue, il y a une semaine. J’ai hâte de partager ça. Des témoignages… je vais le faire dans une autre vidéo. Nous n’avons pas encore le centre ; nous n’avons pas encore l’argent, mais nous croyons que Dieu enverra quelqu’un, et Il prendra soin de cela aussi. Alors maintenant, nous sommes ici ; nous pensons qu’il est temps d’aller de l’avant. Je ne sais pas si je serai interviewé dans 3 mois ou 2 – 3 ans. Je ne peux pas partir d’Amérique avant d’avoir les papiers. Cela veut donc dire que je vais peut-être attendre des années avant que je puisse vous rencontrer en Europe, et d’autres personnes.

Mais maintenant, nous sommes ici, en Amérique, et nous nous concentrons sur l’Amérique. Et c’est ce que nous pensons que Dieu veut que nous fassions. Ensuite, à  propos des papiers, nous disons :   »  Regarde les oiseaux, ils ne s’inquiètent pas. Regarde les fleurs… Si Dieu s’occupe des oiseaux et des fleurs, Il prendra soin de nous  « . Nous ne savons pas ce que cela signifie ; nous ne savons pas si notre avenir sera en Amérique ; nous ne savons pas si notre avenir sera ailleurs, mais nous savons que nous marchons avec Christ.

Pour vous qui vivez en Europe, n’ayez pas peur de ce qui m’est arrivé. Soyez audacieux. Parlez, bien sûr. Soyez prudents en ce qui concerne ce que vous mettez sur Youtube. Je ne pense pas qu’ils vont venir après vous tout de suite. Je vois que cette loi était centrée sur moi. N’ayez pas peur ; parlez simplement avec audace. Cette vie est si courte et il ne s’agit pas de cette vie ; c’est à  propos du Royaume ; il s’agit d’obéir à  Dieu. Il s’agit de marcher avec Jésus et Il est avec nous dans la persécution. Peut-être que vous ne le sentez pas tout de suite, mais Il est avec vous, et c’est réel.

Maintenant, je ne pleure pas à  cause de la douleur ; je pleure parce que c’est fort. Il est réel ; c’est réel, alors soyez audacieux. Je dirai : Dieu suscite beaucoup de personnes fortes dans la dernière réforme, aussi en Europe. Nous avons comme un groupe de leadership ; nous partageons beaucoup ; nous sommes très proches, et ce qui me manque le plus, c’est vous, les gars. Les personnes du Jésus Center me manquent. Je n’avais jamais connu une famille comme ça avant, et ces gens me manquent vraiment. J’ai vraiment hâte d’avoir un centre ici, en Amérique, pour y commencer des écoles de formation. Espérons que nous pourrons déjà  commencer dans quelques mois.

Que pouvez-vous faire ? Priez pour nous ; priez pour l’Europe ; priez pour quand il s’agit de la persécution. Nous entrons dans un moment privilégié. Et je vais dire aux gens en Amérique :  »  j’ai un message pour vous. Dieu a mis ça dans mon coeur et je le partagerai plus tard. Mais je suis venu ici non seulement à  cause de la persécution, mais aussi parce que Dieu a utilisé la persécution pour m’amener ici. J’ai un message et quelque chose que je vais faire. C’est très spécial. J’ai vraiment hâte de voir à  quoi ça va ressembler. Priez pour nous. Si vous connaissez des politiciens qui pourraient aider notre cas, ce serait bien, car c’est un cas très spécial. Et puis il y a peut-être des hommes d’affaires ou des personnes influentes, qui veulent aussi aider avec des centres et d’autres choses… Faites-nous savoir…

Ouais. Désolé, je ne m’attendais pas à  être aussi ému (Torben, de nouveau sous le coup d’une forte émotion). Je dirai : Dieu est fidèle, et je suis tellement reconnaissant de pouvoir enfin le dire, et le dire, et c’est là  que je suis. J’ai des invitations à  aller en Australie, en Europe, au Canada, au Brésil et tout le monde écrit et me demande : Torben, tu viens ? Tu viens ? Je pourrais seulement dire : non, je ne viens pas ; je ne pouvais pas raconter l’histoire. mais maintenant, je suis capable de raconter toute ou une partie de l’histoire.

Je remercie donc Jésus et je remercie Dieu pour cela. Il est fidèle. Ma femme va bien. Lens est une femme forte. Oh! Elle a traversé beaucoup d’épreuves aussi ; cela n’a pas été facile pour elle. Dieu m’a donné une femme extraordinaire. Elle sait ce qu’il en coûte de suivre le Christ. Nous avons décidé de Le suivre ; nous avons décidé de vivre cette vie. Bien sûr, notre fils et notre belle-fille nous manquent ; ils sont en France en ce moment avec nos petits-enfants, et ce n’est pas facile, tout ça. Mais tout concoure au bien de ceux qui L’aiment. Je veux que vous soyez encouragés comme Paul. Il était en prison et la persécution lui a donné la force de prêcher l’Évangile. Et voici, ce que je veux vous dire : Oui, la persécution va venir. Pour nous tous, mais Jésus a promis qu’Il sera avec nous. Il a promis, à  travers la souffrance, qu’Il est avec nous. Et à  travers la souffrance vient la mort pour nous et notre chair, afin que nous puissions vivre plus pour Lui. Il est réel, j’ai des témoignages.

J’ai partagé deux témoignages ici, à  propos de l’argent qui avait été mis dans ma poche, à  l’aéroport. J’ai partagé le témoignage de la guérison que j’ai vue ; le Saint-Esprit est venu ; et le miracle que nous avons vu. Dieu m’a guéri à  l’hôpital et tout ça. Mais j’ai d’autres témoignages que je pourrai partager, parce que, dans tout cela, Dieu a été fidèle.

Merci donc, d’avoir visionné cette vidéo jusqu’à  la fin. Je veux vous encourager. Lisez le livre des Actes. Lisez les Évangiles. Voyez la vie qu’ils vivaient. Lorsque Jésus nous a envoyé, Il nous a promis la persécution. Il nous a envoyés comme des agneaux parmi les loups. Nous le voyons dans le livre des Actes, cette persécution fait partie du service du Christ. Mais dans tout cela, Il est là  ; Jésus est réel. Alors merci d’avoir regardé cette vidéo. Je vous encourage à  suivre la dernière réforme. Suivez notre newsletter. Je vous tiendrai au courant de ce qui se passe. Et j’ai hâte de vous voir en Amérique ; j’ai hâte de voir ce que Dieu veut faire.

Nous examinons donc le centre en ce moment. Si vous voulez en faire partie et aider avec Lui, en quelque sorte, faites-le nous savoir. Je resterai encore un peu là -bas. Il y a des choses que je ne peux pas faire avant d’avoir obtenu ma permission de travail. À propos de l’asile, Dieu seul sait si je ne serai en Amérique que pour quelques années ou si j’y resterai plus longtemps, ou ce que nous aurons. Je ne sais pas, seul Dieu sait.

Que Dieu vous bénisse tous, là -bas !

Merci d’avoir regardé cette vidéo personnelle différente. Reste près de Jésus, prends ta croix et suis-Le ; Il est réel. Et ce n’est pas à  propos de cette vie ; c’est à  propos de Lui ; Il est la Vie.