TRIBUNE — Bouc émissaire est une notion extensible à l’infini. Très bientôt, ceux qui refuseront la troisième dose rejoindront les rangs des boucs émissaires de la délinquance sanitaire.
Depuis qu’Anthony Fauci a déclaré que la définition d’« entièrement vacciné » allait devoir être revue à la hausse avec l’arrivée de la troisième dose, certains journaux américains posent une question rhétorique à leurs lecteurs : est-il prudent de se trouver en compagnie de personnes qui n’ont pas reçu leur « booster », leur 3ᵉ dose ?
Le journal The Atlantic a même créé un sobriquet à caractère péjoratif pour désigner ces personnes : « unboosted », que je traduis librement par : « non-tridosé ». Après les non-vax et les anti-vax, nous assistons donc à la naissance d’une troisième catégorie de boucs émissaires : les « non-tridosés ».
En France dès le 15 janvier prochain, tous les « non-tridosés » perdront leurs privilèges durement acquis avec les deux premières doses, et se retrouveront ainsi ravalés au rang des non-vax. Beaucoup d’entre eux déclarent tout de go qu’ils n’iront pas plus loin, d’autant plus que l’on parle déjà sérieusement d’une 4ᵉ dose, et qu’il est désormais clair pour eux que la vaccination Covid-19, « c’est comme les travaux, on sait quand ça commence… »
Ces personnes-là ont le cran de poser ouvertement des questions dérangeantes, telles que :
- Si les deux premières ne marchent pas, qu’est-ce qui prouve que la troisième marchera ?
- Les laboratoires ont-ils vraiment intérêt à ce que la pandémie s’arrête ?
- Nos « élites » ont-elles réellement prévu de nous rendre un jour notre liberté d’aller et venir, de penser et de nous exprimer ? Si oui, après combien de doses cette liberté nous sera-t-elle restituée, et pour combien de temps ?
- Quand j’aurai reçu ma troisième dose, au bout de combien de temps serai-je de nouveau considéré comme un paria, un « non-quadridosé » ?
Les « non-tridosés » deviennent aujourd’hui, de facto, la deuxième génération d’intouchables de notre société. Je considère tous ceux d’entre eux qui décideront de ne pas céder à la tentation du « passe » comme des personnes doublement courageuses. En effet, non seulement elles auront eu la bravoure de dire non, malgré les conséquences encourues, à un système de plus en plus coercitif, mais surtout, elles auront eu ont l’honnêteté d’accepter le fait que tout ce qui leur a été annoncé par nos « élites » en matière de gestion de « la crise sanitaire » n’était que tromperie.
Tout le monde n’a pas la force d’âme de reconnaître qu’il a été trompé par ceux en qui il plaçait sa confiance (je parle en connaissance de cause, ayant moi-même mis des années à accepter l’évidence de la malveillance de mon ancien gourou, malveillance qui pourtant sautait aux yeux). Beaucoup préfèrent s’enterrer la tête dans le sable et invoquer n’importe quel argument, même le plus déraisonnable, pour défendre leurs illusions. Personne n’aime voir la vérité en face, surtout lorsqu’on a été conditionné à croire à un mirage collectif, un fantasme qui nous donne une fugitive impression de sécurité. Et surtout quand on a été conditionné à préférer ce fantasme à la liberté de penser par soi-même et d’agir selon sa conscience.
Mesdames, Messieurs qui refusez la troisième dose, sachez que vous n’êtes pas seuls, loin de là, à remettre en question le récit qui nous est fait de cette sordide affaire de Covid. Vous n’êtes pas seuls à additionner deux et deux, et à comprendre les enjeux financiers et politiques considérables qui sous-tendent cette tentative de vaccination et revaccination ad libitum en masse. Vous n’êtes pas seuls à considérer votre corps comme votre propriété et non celle d’un État et/ou d’un laboratoire.
Je vous tire mon chapeau, à vous qui rejoignez aujourd’hui les rangs des parias, à vous qui avez pris la décision de reconquérir votre liberté.
Auteur(s): Marilis Valo, pour FranceSoir
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