Merci Michelle pour ce message si profond, à méditer.
Il y a un ou deux éléments qui me reviennent en relation avec l’actualité, ou plutôt l’urgence de ce que le Père vous a mis à cœur:
En Marc 9.1, l’accusatif (marque l’objet direct en grec) « tên basileian/le Royaume » a une valeur numérique de 667, équivalente à celle de l’introduction (« Il m’instruisit, et s’entretint avec moi. Il me dit ») du discours de Gabriel consigné en Daniel 9.22-27, discours qui concerne notre temps.
En Matthieu 16.28, l’expression « en tê(i) basileia(i)/dans le Royaune, Règne » renvoie, également par sa valeur numérique, 642, aux « colonnes des seuils » (les portes et fondements de Louis Segond) d’Esaïe 6.4, que nous sommes précisément en train de franchir!
Par ailleurs, à la 50ème minute, vous signalez le mystère de l’apparente discrépance entre les 6 jours de Matthieu et Marc et les 8 jours de Luc.
Les deux premiers Evangiles disent toutefois en grec « après six jours », ce qui signifie logiquement que Jésus et les trois disciples se sont mis en route le septième jour après la déclaration de Matthieu 16.28 et Marc 9.1.
Luc 9.28, de son côté, situe la transfiguration une « huitaine » de jours (cf. la trentaine de Luc 3.23 – »Et Lui, Jésus, entrait dans la trentaine »– et la douzaine, toujours sous la plume de Luc, d’Actes 19.7, résultant de l’utilisation du même adverbe « ôsei/environ ») après la déclaration du verset 27, Jésus AYANT PRIS (la forme verbale originale marque une antériorité) Pierre, Jean et Jacques pour monter sur la montagne.
Compte tenu de la distance à vol d’oiseau de Césarée de Philippe (Mt 16.13, Mc 8.27) au Mont Hermon, d’une vingtaine de kilomètres en terrain accidenté, on peut considérer que le septième jour ci-dessus a été consacré au déplacement, l’approximation introduite par Luc découlant peut-être de la différence du moment auquel changent les dates dans les systèmes romain et hébraïque, mais plus vraisemblablement de l’absence de donnée précise quant à l’heure de la nuit (les disciples dormaient) où a eu lieu la transfiguration.
A cet égard, noter l’emphase mise par Luc au verset 37 sur « le lendemain », par laquelle il semble compléter et préciser a posteriori la huitaine en question.
Merci Michelle pour ce message si profond, à méditer.
Il y a un ou deux éléments qui me reviennent en relation avec l’actualité, ou plutôt l’urgence de ce que le Père vous a mis à cœur:
En Marc 9.1, l’accusatif (marque l’objet direct en grec) « tên basileian/le Royaume » a une valeur numérique de 667, équivalente à celle de l’introduction (« Il m’instruisit, et s’entretint avec moi. Il me dit ») du discours de Gabriel consigné en Daniel 9.22-27, discours qui concerne notre temps.
En Matthieu 16.28, l’expression « en tê(i) basileia(i)/dans le Royaune, Règne » renvoie, également par sa valeur numérique, 642, aux « colonnes des seuils » (les portes et fondements de Louis Segond) d’Esaïe 6.4, que nous sommes précisément en train de franchir!
Par ailleurs, à la 50ème minute, vous signalez le mystère de l’apparente discrépance entre les 6 jours de Matthieu et Marc et les 8 jours de Luc.
Les deux premiers Evangiles disent toutefois en grec « après six jours », ce qui signifie logiquement que Jésus et les trois disciples se sont mis en route le septième jour après la déclaration de Matthieu 16.28 et Marc 9.1.
Luc 9.28, de son côté, situe la transfiguration une « huitaine » de jours (cf. la trentaine de Luc 3.23 – »Et Lui, Jésus, entrait dans la trentaine »– et la douzaine, toujours sous la plume de Luc, d’Actes 19.7, résultant de l’utilisation du même adverbe « ôsei/environ ») après la déclaration du verset 27, Jésus AYANT PRIS (la forme verbale originale marque une antériorité) Pierre, Jean et Jacques pour monter sur la montagne.
Compte tenu de la distance à vol d’oiseau de Césarée de Philippe (Mt 16.13, Mc 8.27) au Mont Hermon, d’une vingtaine de kilomètres en terrain accidenté, on peut considérer que le septième jour ci-dessus a été consacré au déplacement, l’approximation introduite par Luc découlant peut-être de la différence du moment auquel changent les dates dans les systèmes romain et hébraïque, mais plus vraisemblablement de l’absence de donnée précise quant à l’heure de la nuit (les disciples dormaient) où a eu lieu la transfiguration.
A cet égard, noter l’emphase mise par Luc au verset 37 sur « le lendemain », par laquelle il semble compléter et préciser a posteriori la huitaine en question.