(Grâce à Yves, la transcription par écrit de l’enseignement de Jérôme Pinna durant le séminaire d’août 2019 à Damville)

Prière de Jérôme :

Seigneur, Tu es libre ; Saint-Esprit, Tu es un Esprit qui est libre. Tu fais ce qui te plaît et tout ce qui te plaît est agréable. Tout ce que Tu décides de faire est toujours bon et juste. Et il n’y a pas de raison qu’on t’empêche de faire quoi que ce soit. Tu es Dieu et personne n’a le droit de t’empêcher de faire ce que Tu veux faire. Et nous voulons pleinement recevoir la bénédiction, nous voulons pleinement recevoir tout ce que Tu veux nous donner. Nous désirons maintenant que, par Ta main puissante, Tu pénètres nos entendements et que Tu déchires le voile, que Tu fasses trembler dès maintenant et tomber par la suite toutes les forteresses qui nous empêchent de Te connaître en esprit et en vérité. Tu parcoures maintenant chacun des cœurs, Saint-Esprit, Tu te manifestes maintenant dans chacun des cœurs et Tu ouvres une voie comme Yeshoua ouvre une voie, Toi aussi tu ouvres une voie, Tu es Adonaï Ehad, Tu es celui qui ouvre les voies, Tu es celui qui déchire les voiles, Tu es celui qui brise les forteresses de l’ennemi, qui brise les forteresses de nos habitudes. Tu es le Dieu qui nous surprend. On veut vous bénir et vous dire de la part du Saint-Esprit : vous êtes libres, le Seigneur vous a affranchis pour que vous soyez réellement libres. A partir de la Croix, tout ce que fait l’ennemi n’est qu’illusion, et cela ne tient qu’au fait on croit cette illusion ou pas, mais nous sommes réellement libres. Vous êtes libres d’aimer Dieu, libres d’aimer Dieu à votre façon, libres d’aimer Dieu comme Il vous demande de l’aimer. Chacun d’entre vous est une pierre précieuse sur le pectoral du Dieu vivant, chacun d’une couleur différente. Et je réclame cette liberté dans le Nom de Yeshoua.

 

« Le jour de l’Éternel est proche, que ferons-nous ? » Tel est le thème de de ce séminaire. Tout de suite, le Seigneur m’a parlé des Dix vierges. Vos oreilles charnelles ne vont peut-être pas comprendre, mais vos cœurs, s’ils sont ouverts, vont comprendre. Tout ce que je fais, tout ce que je vais dire, tout ce que je suis est fait pour bénir Israël. Tout ce que je fais, la base, l’origine et le but, c’est Israël, c’est de bénir Israël, c’est d’entendre dans mon cœur, prophétiquement, qu’Israël a retrouvé son Dieu, que le voile a été déchiré pour eux aussi.

 

Le réveil, la lampe apprêtée, l’huile

 

J’ai mis en parallèle le passage des Dix vierges : Matthieu 25:1-13, avec un autre passage qui parle de la même chose : Zacharie 4:1-14. Dans ces 2 passages, il y a en commun : le réveil, la lampe apprêtée, l’huile (l’élément essentiel des 2 passages).

 

Matthieu 25.1-13

1 Alors le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, sortirent à la rencontre de l’époux.

2 Et cinq d’entre elles étaient sages, et cinq folles.

3 Celles qui étaient folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elles ;

4 mais les sages prirent de l’huile dans leurs vaisseaux avec leurs lampes.

5 Or, comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.

6 Mais au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre.

7 Alors toutes ces vierges se levèrent et apprêtèrent leurs lampes.

8 Et les folles dirent aux prudentes : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.

9 Mais les prudentes répondirent, disant : Non, de peur qu’il n’y en ait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous-mêmes.

10 Or, comme elles s’en allaient pour en acheter, l’époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée.

11 Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !

12 Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas.

13 Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure.

 

Zacharie 4.1-14

1 Et l’ange qui parlait avec moi revint et me réveilla comme un homme qu’on réveille de son sommeil.

2 Et il me dit : Que vois-tu ? Et je dis : Je vois, et voici un chandelier tout d’or, et une coupe à son sommet ; et ses sept lampes sur lui : sept lampes et sept conduits pour les lampes qui sont à son sommet ;

3 et deux oliviers auprès de lui, l’un à droite de la coupe, et l’autre à sa gauche.

4 Et je pris la parole et dis à l’ange qui parlait avec moi, disant : Que sont ces choses, mon seigneur ?

5 Et l’ange qui parlait avec moi répondit et me dit : Quoi! Ne sais-tu pas ce que sont ces choses ?

6 Et je dis : Non, mon seigneur. Et il répondit et me parla, disant : C’est ici la parole de l’Éternel à Zorobabel, disant : Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées.

7 Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu deviendras une plaine ; et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations : Grâce, grâce sur elle !

8 Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant :

9 Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront ; et tu sauras que l’Éternel des armées m’a envoyé vers vous.

10 Car qui a méprisé le jour des petites choses ? Ils se réjouiront, ces sept-là, et verront le niveau dans la main de Zorobabel : ce sont là les yeux de l’Éternel qui parcourent toute la terre.

11 Et je répondis et lui dis : Que sont ces deux oliviers à la droite du chandelier, et à sa gauche ?

(…)

12 Et je répondis une seconde fois et lui dis : Que sont les deux branches des oliviers qui, à côté des deux conduits d’or, déversent l’or d’elles-mêmes ?

13 Et il me parla, disant : Ne sais-tu pas ce qu’elles sont ? Et je dis : Non, mon seigneur.

14 Et il dit : Ce sont les deux fils de l’huile, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre.

 

Les trois grandes ressemblances de ce texte :

  • Le réveil : Or, comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
    · La lampe qui est apprêtée : Alors toutes ces vierges se levèrent et apprêtèrent leurs lampes.
    ·L’huile : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent… Allez plutôt versceux qui en vendent, et achetez-en pour vous-mêmes.
    Beaucoup d’autres similitudes que nous développerons en parallèle.

 

1 – Le Réveil

 

Que signifie ce passage des Dix vierges ? Comment les sages ont elles su qu’il leur fallait de l’huile à l’avance, qu’il leur fallait plus d’huile ? Le Seigneur me répondit :

« Les sages savent qu’elles ne me connaissent pas parfaitement — puisque je suis Dieu. »

 

Dans Zacharie, le chapitre commence par : « Et l’ange qui parlait avec moi revint et me réveilla comme un homme qu’on réveille de son sommeil. »

Donc il n’est pas endormi, il s’agit d’un réveil spirituel. C’est exactement le même réveil que les dix vierges qui s’endorment toutes. Il est important de comprendre qu’elles s’endorment toutes.

Ce réveil spirituel vient après la nuit qui tombe sur toutes les vierges. Cette nuit-là, c’est la nuit de l’ignorance à laquelle personne n’échappe. Il ne faut pas s’illusionner en se disant : « Mais moi, Seigneur, je ne m’endormirai pas ! » Les dix vierges s’endorment toutes. La sagesse, c’est d’entendre ce que la Parole de Dieu dit et non pas ce qu’on a envie de croire.

Le Seigneur parle d’une nuit — les heures de la nuit — où personne ne peut travailler. Il y a aussi :

-La nuit de la trahison, avec Judas.

-La nuit où les apôtres n’ont pas su veiller avec Jésus, où ils se sont tous endormis.

-La nuit de l’obscurité pendant la Croix.

-La nuit — possiblement — de l’enlèvement (l’un sera pris, l’autre laissé…)

 

C’est la nuit où tout le monde s’endort et plus personne n’est capable de comprendre ce qui se passe. Et pourtant, c’est la nuit où le Seigneur fait des choses qui transforment Son plan, Il prend des virages dans Son plan, Il fait des choses puissantes et tout le monde semble complètement perdu dans ce qui est en train de se passer. Cette nuit-là, personne n’y échappe, tout le monde la vit. Donc c’est la nuit de l’ignorance et de l’incompréhension, on ne voit rien, on ne comprend plus rien mais c’est la nuit où Dieu agit en secret et parle pour donner des nouvelles directions inattendues à Son plan.

Si c’est la nuit de l’ignorance, — personne ne comprend ce que Tu es en train de faire, les vierges sages comme les folles, — comment les sages ont elles su qu’il leur faudrait plus d’huile au travers de cette nuit-là ? La sagesse, ce n’est pas d’essayer de garder les yeux ouverts pendant la nuit de l’ignorance. À l’homme, cela est impossible ! La sagesse, c’est de se préparer AVANT que la nuit de l’ignorance arrive. La sagesse est dans l’anticipation, mais on ne peut pas anticiper ce qu’on ne sait pas qui va arriver.

 

La sagesse des vierges sages réside dans leur discernement de ce que Dieu va faire, même si elles savent que ce que Dieu va faire, elles ne vont pas le comprendre. La sagesse est donc de connaitre le plan de Dieu au maximum de ce qu’il est possible de connaître pour chacun d’entre nous. C’est de ne pas laisser venir les actions de Dieu, mais tenter de les discerner pour les anticiper, car je sais que Dieu, à un moment donné, fait ce genre de choses. Il faut que je me prépare maintenant pour la suite, pour ce que fait Dieu dans Son plan systématiquement.

Aujourd’hui c’est à nouveau le temps des questions. D. Steen disait que Dieu lui parle toujours plus à shabbat, mais Il parle aussi aux fêtes de l’Eternel, aussi pour la nuit et le jour, aussi pour certaines heures. Dieu est un Dieu de temps. Et maintenant, c’est le temps des questions, c’est le temps de questionner Dieu. C’est le temps de harceler Dieu, je vous conseille de harceler Dieu jour et nuit pour comprendre qui Il est et ce qu’Il va faire. Bien que vous sachiez que vous n’allez pas tout comprendre, vous aurez posé un maximum de questions pour obtenir un maximum d’informations. Et à un moment donné, vous allez finir par comprendre ce qui manque, parce que Dieu va le révéler et vous ne serez pas perdu.

 

La prudence, c’est la sagesse. Et la sagesse, on l’a vu, c’est la crainte de l’Eternel, la crainte de Sa sainteté. La crainte de l’Eternel dans Sa sainteté ne suffit pas. Mettre sa vie en règle ne suffit pas. Ça, c’est la base. En fait, on est en retard avec le Seigneur. Mettre sa vie en règle, c’est quelque chose qui devrait être naturel. On en est à enseigner qu’il faut mettre sa vie en règle, alors que c’est logique. On en est à ré-enseigner la repentance, alors que la repentance devrait faire partie de notre vie comme une base. Et il ne faut pas croire que c’est en ayant les bases que cela suffit. Toutes ces choses qui vous ont été dites depuis le début sont les bases, sont le lait.

 

Le Seigneur m’ouvre l’entendement sur des choses que je n’aurais jamais imaginées en ce moment dans la Parole. Et quand je m’émerveille devant Lui, le Seigneur souvent me répond : « C’est bien tu commences à t’habituer au lait, on pourra peut-être passer à la viande avant la fin de ta vie ! » Ça, c’est encore le lait ? Et Il me répond, comme pour me faire plaisir : « C’est… du lait concentré. » Il y a un peu plus de sucre que dans le lait normal… Mais ce n’est pas la viande encore ! « Seigneur, on a mis 2000 ans à tout casser au lieu de prendre 2000 ans d’avance sur ce qui nous avait été donné, on a fait 2000 ans de rétrogradation, on en est encore à du lait. » Donc, toutes ces choses ne suffisent pas. Ne nous arrêtons pas à cela, car il faut plus.

 

La prudence, c’est la sagesse, la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel. J’aimerai évoquer la crainte de l’Eternel dans Sa sagesse, la crainte de la sagesse de Dieu, la crainte du Dieu de mystère, du Dieu de Son plan. Imaginez qu’Il nous demande d’être des serviteurs. Mais être un serviteur et craindre son maître, ce n’est pas attendre qu’il nous donne ses instructions. Le serviteur qui craint véritablement son maître devient sage parce qu’il s’attend à ce que son maître agisse, il a les yeux rivés sur les mains de son maître, à savoir s’il va lever sa main pour demander quelque chose, s’il va la baisser pour faire quelque chose. Il n’attend pas dans son lit en se disant : « Si mon maître a besoin de moi, il m’appellera. » Ce n’est pas comme cela que ça marche. Cela, ce n’est pas craindre l’Eternel.

 

Et pourtant, parfois, Dieu appelle, on obéit et on a l’impression de faire quelque chose de bien. Mais le Seigneur nous demande plus que cela, Il nous demande de rester les yeux fixés sur Sa main comme un serviteur qui craint Sa sagesse, qui craint de savoir ce qu’Il va faire ou ne pas faire, de craindre ce qu’Il va dire. C’est cette crainte-là qu’Il nous demande. C’est la crainte de Sa souveraineté et Sa souveraineté passe par Son infinie sagesse.

 

Les vierges sages étaient donc prêtes, préparées à savoir, qu’à un moment donné, elles ne comprendraient plus rien ! Car la vraie sagesse, c’est de savoir que Dieu est toujours un Dieu de mystère et qu’Il nous surprendra forcément. Quand j’ai commencé à entrer là-dedans, j’ai commencé à comprendre la première phrase que le Seigneur m’a donnée : les sages savent qu’elles ne connaissent pas Dieu « parfaitement ». Il était en train de me dire : « Elles ne se sont pas illusionnées en pensant qu’elles connaissent Dieu. »

 

On ne peut pas connaître Dieu, Il n’a ni commencement ni fin. Dans la pensée grecque, on a l’impression qu’on peut connaître Dieu et même certains disent : « Cela ne vient pas de Dieu, cela vient de Dieu… » sans consulter l’Esprit-Saint, parce que cela leur paraît naturel. Mais lisons ce qui s’est passé avec le peuple juif. Dieu s’est incarné, c’était troublant.

 

Alors, nous aujourd’hui, on a l’éclairage de l’Ancien Testament, et on se dit : « Oui, c’était écrit, là, un tout petit verset, ailleurs, un autre petit verset. » Mais il y a plein d’autres versets qui disent pleins d’autres choses. Pour eux, l’incarnation, ce n’était pas quelque chose de logique. Dieu qui s’incarnait, c’était un mystère qui les a frappés. Et il n’y a pas que cela : il y a le mystère des goyims qui sont sauvés avec les Juifs, même Pierre était complètement troublé par cette révélation. Jésus qui leur dit : « Si vous ne buvez pas Mon sang et ne mangez pas Ma chair… ». Si je ne sais pas que c’est le Messie qui dit cela, je me dis : il est fou cet homme-là. Ce n’est pas biblique ce qu’il me dit, ce n’est pas possible ! Et Il insiste en disant : « Mon corps est véritablement une nourriture, Mon sang, véritablement une boisson… »

 

Ce Dieu là, ce n’est pas que le Dieu qui trouble les Juifs, c’est toujours le même Dieu. Il fait toujours cela, Il est toujours dans ce mystère et dans cette révélation. Il est toujours dans ce secret où on se dit : « Là, Seigneur, je n’ai pas du tout compris ce que Tu m’as dit. » Cela, c’est la véritable sagesse : savoir qu’on ne sait pas, savoir qu’on ne comprend pas tout, savoir que Dieu est infini et qu’on est des tout petits et on ne comprend pas. On le sait dans notre cœur, alors, on se tait et on examine.

 

Pour comprendre toutes ces choses, il faut comprendre le plan de Dieu. Mais encore faut-il connaître le plan de Dieu. Si on ne médite pas les Ecritures, tout ce qui a été donné par les prophètes, tout ce qui a été donné dans la Torah, tout ce qui a été donné par le Seigneur — personnellement — on ne pourra pas être prêts, ça n’est pas possible. C’est ainsi qu’on se prépare. Il n’y a pas d’autres manières.

 

Mettre sa vie en règle, c’est la base, mais on se prépare en ayant pour soi la révélation du plan de Dieu. Dieu ne fait pas les choses au hasard. Que les goyims et les Grecs aient aussi part à l’héritage donné à Israël, ça a surpris tout le monde. Mais ce n’est pas Dieu qui, sur un coup de tête, a décidé : « J’en ai marre des Juifs, on va aller voir du côté des Grecs un temps… » Non, c’était prévu dans Son cœur. C’est un plan qui se déroule. Ce plan, voilé et dévoilé, ne s’est pas arrêté là, il continue. Il y a encore beaucoup de choses que Dieu veut dévoiler. Et même au travers de l’Apocalypse, on n’y voit que très peu clairement. Il faut qu’on ait une révélation de ces choses là.

 

C’est maintenant le temps des questions. Pour connaître le plan de Dieu, la technique est très facile. D’accord, mais comment fait-on ? Il faut venir dans l’intimité avec le Seigneur et le harceler en disant : « Qui es-Tu ? Parce que je sais que je ne te connais pas. Qu’est-ce que tu fais ? Parce que je sais que je ne comprends pas ce que Tu fais. Qui es-Tu ? Que fais-Tu ? Qu’est-ce que Tu as prévu ? » Je l’ai harcelé ainsi pendant un mois, chaque jour, sur des petites choses. Et j’ai crié : « Brise mon entendement ! » Mais, bien qu’à fond dans cette démarche, j’étais comme « incrédule » à la réponse du Seigneur, qui m’a repris : « Tu me demandes de t’ouvrir l’entendement et tu ne veux pas apprendre des choses nouvelles ? Que croyais-tu ? Que tu savais tout ? » Non, on ne sait pas tout… On a besoin de savoir plus !

 

Les personnes qui, aujourd’hui vous enseignent, même cela ne suffira pas. C’est vous-mêmes qui devez aller chercher, saisir cette révélation, qui devez rencontrer votre Dieu. Devant la montagne enflammée, les Israélites ont eu peur : « Non, vas-y toi, Moïse, tu montes, tu descends et n’en meures pas. » Mais maintenant, « l’accès » à Dieu est ouvert, c’est le bénéfice de cette Nouvelle Alliance. On nous a remis un système où on a retissé le voile que l’Eternel Lui-même avait déchiré. Et on essaie de nous faire peur en nous enjoignant de ne pas nous approcher de « l’estrade en feu d’où sort le tonnerre »… C’était la première Alliance ! C’était le système d’élite. C’est fini, Il nous a libérés de cela, par le sang et par l’Esprit.

 

Qui es-tu ? Que fais-tu ? Vous harcelez ainsi l’Eternel jusqu’à ce qu’Il réponde des choses qui vous font tomber à terre et qui vous font dire : « Non, non, cela ne pas venir de l’Eternel. Qui es-Tu ? Que fais-Tu ? » Tout le monde n’entend pas la voix de Dieu avec facilité, mais il faut grandir et cela peut prendre du temps. Il faut avoir une communication avec le Seigneur dans ces choses, à votre manière. Peu importe la manière avec laquelle Il vous parle : par la Parole, par des songes ou des visions. Surtout pas en imitant ce que vous voyez qui vous semble superbe. Mais à votre manière : jeûnez, priez jusqu’à ce que vous obteniez des réponses. Des réponses qui vous transportent, qui vous transcendent, qui percent toutes les forteresses de votre entendement et de toutes vos certitudes. Allez-y à fond, il n’y a pas de retenue à avoir en cela.

 

Pourquoi aujourd’hui est-ce le temps des questions ? Comme je l’ai dit, le Seigneur fonctionne dans le système du temps : le jour, la nuit, la sixième heure, la neuvième heure, Soukhot, la Fête des Trompettes, l’année, le dixième mois… Il aime les dates, c’est Lui qui les a créées, Il les aime et Il les respecte. Ça fait partie du logos. Il est toujours le Dieu du temps.

 

Mais aujourd’hui, c’est le crépuscule, ce n’est pas la nuit de l’ignorance, le soleil est véritablement en train de se coucher. Si vous n’avez pas accumulé suffisamment de réponses, vous ne serez pas prêts. Parce que, une fois que la nuit est tombée, c’est déjà trop tard. Quand la parabole des Dix vierges commence, c’est déjà trop tard, les destins sont déjà scellés. Quand on commence au premier mot de la parabole, c’est déjà fini. L’Eternel a déjà tout préparé avant. Il explique juste que c’est la dernière ligne droite. Et ça commence avec la nuit, etc.

 

Maintenant, ce n’est pas la nuit tout à fait, mais ce n’est pas loin. On est à quelques heures du crépuscule. Criez à Dieu ! Si ces choses sont véritablement nouvelles pour vous, pendant que vous criez : « Qui es-Tu ? Que fais-Tu ? » Criez aussi : « Rachète le temps pour moi. » Il l’a fait pour Josué, qui sait s’Il ne retiendra pas le soleil un temps pour vous ! Et Il le fera si vous lui demandez avec tout votre cœur : « Ah ! Retiens le soleil, laisse-moi encore une toute petite période, car je viens à peine d’arriver, je viens à peine de comprendre et j’ai besoin de comprendre davantage. » Demandez-Lui tout ce que vous voulez, Il vous répondra toujours. Même Son silence est une réponse…

 

Priez dans ce temps de crépuscule, priez pour que l’Esprit vous donne les bonnes questions à poser. Car il y a des questions qui ne valent pas la peine d’être posées. Le Seigneur m’a parlé des chrétiens « Quand-Quand ? »  Quand est-ce que Tu reviens ? Quand est-ce l’Enlèvement ?… Les questions « Quand ?» ne sont que ponctuellement utiles. Regardez les enfants, ils sont toujours pleins de « Pourquoi ? ». Et les questions « Pourquoi ? », le Seigneur les aime : Pourquoi l’Enlèvement ? Pourquoi Tu nous enlèves ? Pourquoi Tu n’attends pas que tout le monde soit mort ? Pourquoi Ton retour ? Pourquoi es-Tu reparti ?

 

Les enfants ne grandissent pas avec des « Quand ? », ils grandissent avec des « Pourquoi ? » Ils ne comprennent pas le temps. Il faut calmer les chrétiens « Quand-Quand ? » et faire revenir les chrétiens « Pourquoi ? ». Les « Pourquoi ? », je vous assure que je peux rester bloqué sur un verset durant cinq ans. Le Seigneur aime nous voir méditer, Il aime nous voir travailler, c’est un Dieu qui se cherche. Au bout de cinq ans, je dis : « Ça y est, Seigneur, j’ai compris ! » Alors que je sais que je n’ai pas tout à fait compris. J’ai compris qu’il y a cinq ans, je n’avais rien compris et j’ai compris que dans cinq ans, je comprendrai encore mieux. Mais là maintenant, « J’ai compris ce que Tu voulais dire avec ce verset. » Depuis, quand je lis un verset, de suite, je pose la question : Pourquoi ? Et je pose toutes les questions qui sont dans mon cœur, parce qu’Il aime qu’on Lui pose des questions.

 

L’ennemi, que j’appelle l’esprit de Diotrèphe, — on le trouve dans l’épître de Jean — Diotrèphe est quelqu’un qui aimait à être le premier, il empêchait les frères et sœurs à se recevoir. Il faisait toutes sortes de choses qui irritaient Jean. Cet esprit-là est toujours présent dans les églises. Et il vous dit : « Posez-moi les questions. Moi, j’ai un ministère, moi, je vais vous répondre. Mais ne posez pas trop de questions à Dieu, c’est un risque de « débordements »… Vous voulez la prophétie ? Allez voir les prophètes ! Mais ne demandez pas directement à Dieu… Non, parlez juste en langues ! » Ainsi, on ne comprend pas ce que vous dites, il n’y aura pas de « risques »…

 

Mais vous avez reçu le Saint-Esprit ! Qui sommes-nous, ici présents dans le ministère, comparés au Saint-Esprit ? S’il y avait en un même lieu chacun de nous et Yeshoua, vers qui iriez-vous pour comprendre la Parole ? Il y a le Saint-Esprit au milieu de nous. C’est le même Dieu, Adonaï Ehad, Il est là. Oui, mais quand on parle au Saint-Esprit, on n’a pas toujours les réponses comme on veut. En plus, je ne communique pas bien. Et bien, travaille sur cela, car il faut bien communiquer avec le Saint-Esprit, si tu ne communiques pas bien avec le Saint-Esprit, même les réponses que j’apporte, tu ne pourras pas les digérer.

 

Il vous faut une relation avec le Saint-Esprit. Jean, l’apôtre a entendu le battement du cœur de Yeshoua. Yeshoua étant Dieu, il a entendu le rythme du cœur de Dieu. C’est Son plan sur la Terre qui se déroule, pour ceux qui ont des oreilles, qu’ils entendent… Et bien, pour vous, vous avez reçu l’onction qui vous enseigne toutes choses. Et comme c’est l’Esprit de Vérité et que ce n’est pas un homme pour mentir, tout ce qu’Il va vous dire, c’est la Vérité. Il n’y a aucun « débordements ». Si on se trompe ? L’Esprit de Vérité vous le dira. Ayez confiance.

 

Ceux qui enseignent, les docteurs de la Loi, les prophètes sont là pour donner un éclairage sur quelque chose. Mais Celui qui vous enseigne, c’est le Saint-Esprit. Vous ne pouvez pas espérer vous préparer en vous contentant de ce que les docteurs de la Loi et les prophètes vous donnent, ça ne suffira pas ! Ce sont des conseils, des petits pas, des petites miettes. Mais comparés à ce que le Saint-Esprit qui est en vous veut vous donner, ce n’est rien du tout ! C’est pour souffler sur vous un temps pour que vous puissiez décoller. Et vous ne pouvez pas vivre sur le décollage. Dieu veut que vous voliez, comme des aigles.

 

Le Seigneur est un Dieu qui voile, puis qui déchire le voile. Il a commencé par voiler l’Arche et Il a dit : « Vous ne verrez pas l’Arche. » Puis Il a déchiré ce voile, quelle gloire ! Quand l’Arche est apparue, c’était Yeshoua. Le Seigneur a mis un voile devant Moïse, Paul dit qu’il ne pouvait porter les yeux sur les goyims, les nations qui devaient rentrer. Il ne pouvait pas encore comprendre tout ce que Yeshoua allait faire en se répandant sur la Terre, tout le ministère du Saint-Esprit. Il a déchiré ce voile et nous, nous regardons, nous reflétons la gloire de Dieu maintenant. C’est véritablement une grâce. Cela nous semble normal, mais du point de vue d’un Juif… Dieu nous a donné des trésors que les Juifs n’ont pas. Dieu a mis un voile sur les Juifs et quand ce voile sera déchiré, ce sera comme une résurrection d’entre les morts. Ce sont des voiles qui ne sont pas encore déchirés et sur lesquels il faut porter les yeux.

 

Il est dit à la femme de porter un voile… à cause des anges. Tout le monde dit que c’est « culturel » ou non, mais comme on ne comprend pas, on s’en moque de ce passage. Et bien, derrière ce voile, il y a une gloire. Il serait temps de s’interroger pourquoi il y a un voile sur la femme et sur ce qui se trouve derrière. Sachant que derrière chaque voile, il y a toujours une gloire inattendue. L’Arche, le visage de Moïse, le peuple juif et la femme. Quand le voile sur la femme se déchirera pleinement, on verra la gloire de tout ce que le Seigneur a mis dans le ministère de la femme.

 

Tout cela, c’était la nuit de l’ignorance, quand tout s’éteint. Quand tout s’éteint, c’est que Dieu est en train de faire une chose nouvelle et n’espérez même pas comprendre ce qu’Il est en train de faire, ce n’est pas possible humainement. Il faut attendre que le jour paraisse pour pouvoir travailler à nouveau. Mais il faut d’abord se préparer avant que la nuit tombe, à récolter tout ce que le Seigneur nous demande de récolter et, cela, ce sont des questionnements devant Dieu.

 

 

2 – La Lampe

« Ah, nos lampes s’éteignent ! », voilà ce que disent les vierges folles. Michelle a parlé des consciences alertes. Les vierges folles sont vraiment folles… Mais enfin, le principe d’une lampe, c’est d’être continuellement allumée, donc continuellement remplie d’huile. Elles auraient dû savoir qu’à un moment donné, l’huile est consommée par la lumière.

Nous avons toujours besoin de vivre et de comprendre des choses nouvelles dans l’Esprit. Les vierges n’ont pas été sages pour se dire : « On sait qu’on ne comprend pas tout, qu’on ne sait pas tout, aussi, on va demander plus d’huile qu’il n’en faut, au cas où. » C’est cela la sagesse. Au contraire, elles se sont dit : « On part. » Avec le risque, sans suffisamment d’huile, que la lampe s’éteigne… Si on ne vit pas des choses nouvelles dans l’Esprit, si on n’est pas transporté en se disant : « Je ne connaissais pas cette facette de Dieu. Je connaissais le Dieu de miséricorde, mais le Dieu de justice et de jugement. Je connaissais le Dieu de bonté, mais pas le Dieu de sagesse. » Dieu a une infinité de facettes. Si donc on ne vit pas des choses nouvelles dans l’Esprit, notre lampe risque de s’éteindre.

L’esprit de Diotrèphe nous intimide, il nous dit l’inverse : « Ne prenez pas trop d’huile, c’est du débordement ». Attention, trop d’Esprit tue l’esprit ! Ah bon… Attention aux « hyper-charismatiques »… Quand je vous ai béni, j’ai parlé d’une liberté qui doit revenir. Cette liberté, elle se trouve dans l’Esprit. L’Esprit, c’est Dieu ! Ça transperce une forteresse que l’esprit de Diotrèphe a bâti sur des siècles. Dans l’Esprit, il n’y a pas de débordement, ça n’existe pas le débordement spirituel, ou alors c’est une chose positive : « Ma coupe déborde ».

Mais il ne vous dira pas : « Attention, pas trop de Yeshoua », « Il ne faut pas trop connaître Yeshoua, vous risqueriez de déborder », l’esprit de Diotrèphe est un esprit malin et il sait qu’en disant une pareille chose, vous lui répondriez tout de suite : c’est Satan ! On ne connaît jamais trop Yeshoua… Mais quand c’est l’Esprit, là, il nous a habitués à l’entendre : « Attention, trop d’Esprit, c’est du débordement ». Il n’y a pas de débordement dans le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit, c’est Dieu ! Et il n’y a pas de débordements charnels en Dieu.

D’ailleurs, si on enlève l’Esprit ou si on coupe l’Esprit en se disant : « Ainsi, il n’y aura pas de débordement », c’est justement là qu’il y a tous les débordements. Plus on coupe l’Esprit, plus on fait venir Satan et plus il fait ce qu’il a envie de faire au milieu de nous. Donc, au contraire : plus d’Esprit ! C’est une liberté qu’il faut vraiment saisir. En nous disant : « Trop d’Esprit, il y a risque de débordement », l’esprit de Diotrèphe coupe notre relation avec le Saint-Esprit. Et il nous dit : « Prenez juste ce qu’il faut d’huile, juste ce qu’il faut pour éclairer un temps, parce que cela ne sert à rien d’avoir trop d’huile ! » C’est faux, on n’a jamais trop d’huile, on ne vit jamais trop de choses dans le Saint-Esprit. Il n’y a du débordement que dans la chair !

Pour ne pas déborder, Paul donne une méthodologie qui est inverse à ce que l’esprit de Diotrèphe et le système actuel donnent. Le système actuel dit : « On préfère faire taire Dieu plutôt que prendre le risque que Satan parle. » C’est dommage, car au moment tu fais taire Dieu, c’est Satan qui parle. Et si tu fais taire Celui qui peut te dire que Satan parle, tu vas écouter Satan longtemps !

Paul dit : « N’éteignez pas l’Esprit — il parle de l’Esprit comme d’une lampe — et ne méprisez pas les prophéties ». A quel moment une prophétie devient méprisable ? Quand on ne comprend pas ce qu’elle raconte… « Oh, là là, ta prophétie, elle fait trop « Ancien Testament », tu parles d’huile, de pierres précieuses, de couronne… Maintenant, la prophétie, c’est : « Dieu t’a vu, tu es rentré dans cette église, Il parle à ton cœur, Il te dit qu’Il t’aime. » En dehors de cela, on n’aurait pas le droit de prophétiser. Et si tu prophétises des choses que tu sais déjà, ça ne s’appelle pas prophétiser. La prophétie, c’est fait pour avancer, pour aller dans le nouveau. Prophétiser l’évidence, ce n’est pas prophétiser !

Et quand on prophétise des choses mystérieuses, elles deviennent méprisables… On ne les comprend pas. Et c’est normal qu’on ne les comprenne pas, c’est Dieu qui parle. Qui peut dire : « Dieu a parlé, j’ai tout compris ? » Personne ! C’est le Dieu du mystère, c’est le Dieu qui parle et on ne comprend pas ce qu’Il dit car Il veut qu’on le cherche. Et la prophétie sert à cela. Qu’on ne méprise rien, qu’on examine tout et qu’on retienne ce qui est bon. C’est-à-dire qu’on enlève le mauvais. Quand Dieu parle, Satan essaie de l’imiter. Comme les sorciers de Pharaon qui ont tenté d’imiter Dieu, mais l’Esprit de Vérité, qui ne dit que la vérité, saura les arrêter et cela va se retourner contre eux et ce sont eux qui seront dans la honte. Faire taire Dieu, ce n’est pas passer à côté du risque de ne pas déborder.

On est donc libres car même si nous débordons, nous avons l’assurance que Dieu laissera les 99 autres brebis pour que, si on déborde et si on s’éloigne, Il viendra nous chercher ! Si nous sommes humbles de cœur, IL NOUS RETROUVERA TOUJOURS ! Vous comprenez cette simplicité que Jean annonce quand il dit : « Vous avez reçu l’Esprit de vérité et Il vous enseignera toutes choses. » L’Esprit ne vous laissera pas tomber, c’est le Dieu vivant. Ce Dieu berger, même dans la vallée de l’ombre de la mort, vient me chercher pour me conduire dans les verts pâturages.

« Eteindre l’Esprit ? »

« Attention, n’éteignez pas l’Esprit. » dit Paul. L’Esprit, c’est Dieu. Qui peut éteindre Dieu ? Seigneur, comment as-Tu pu laisser Paul dire cela. Mais Paul ne dit pas cela. Et le Seigneur nous dit qu’Il a volontairement laissé Paul dire cela pour qu’on s’attarde sur ce genre de choses. Pour qu’on comprenne que l’Esprit qui est descendu, comme Yeshoua est descendu, c’est une lampe et si on éteint le service qu’Il accomplit sur la Terre à notre égard, on éteint tout ce qu’Il est pour nous. Il n’est pas question « d’éteindre Dieu », mais d’éteindre tout le ministère de l’Esprit, c’est-à-dire tout le bénéfice de cette nouvelle alliance. On est déchu de la grâce ! On peut rendre vain son service à notre égard tout en continuant de dire qu’on le sert et tout en confessant le nom de Yeshoua, mais en fait, la lampe est éteinte.

Pourquoi la lampe s’est éteinte ? Dieu est un Dieu de précision. Il a tout prévu dans l’Ancienne Alliance, au gramme près ! C’est dire à quel point Il a prévu des choses auxquelles on ne peut pas déroger. Et il y a une imprécision chez les vierges folles. Elles pensent qu’il suffit de remplir d’huile leur lampe une fois pour toutes et que la lampe est remplie pour toujours. Les vierges sages savent qu’une lampe est faite pour être remplie continuellement. En fait, les folles confondent deux huiles.

Toutes les huiles sont la représentation du Saint-Esprit, mais toutes les huiles ne représentent pas le Saint-Esprit de la même manière. Ce n’est pas la même facette du Saint-Esprit selon l’huile donnée. Elles ne se composent pas de la même manière, elles n’ont pas la même nature.

L’huile versée une fois pour toutes, c’est l’huile d’onction qu’on appelle le baptême du Saint-Esprit. Après avoir reçu Yeshoua, on reçoit le Saint-Esprit dans le Nom de Yeshoua et le Saint-Esprit descend sur toi une fois pour toutes. Cela, c’est l’huile d’onction, une huile parfumée. Mais ce n’est
pas une huile de lampe.
Ce ne sont pas les mêmes huiles, qui ne fonctionnent pas de la même manière et qui ne parlent pas des mêmes choses, même si elles parlent du Saint-Esprit.

Croire que le Dieu de précision est un Dieu d’imprécision un peu vague et qui se satisfait de ce qu’on lui propose, du moment que c’est fait de tout cœur, ce qui est faux, c’est croire des aberrations comme : le Saint -Esprit fait toujours la même chose ! Dieu ne fait jamais toujours la même chose. Il est le Dieu qui rend la perfection systématiquement encore plus parfaite… ! Il fait la même chose mais toujours mieux, la même chose mais différente.

L’huile versée sur Aaron une fois pour toutes le consacre devant les hommes et les anges. C’est un sceau, une marque, un parfum de témoignage. David considérera toujours Saül comme un oint de l’Eternel, même quand ce dernier aura été rejeté par le Seigneur ! Et il va tuer celui qui tue Saül.
Saül est oint de l’Eternel une fois pour toutes. Cette onction est perpétuelle. Mais ce n’est pas l’huile de la lampe.

Aaron, qui a été oint de l’huile parfumée de consécration, rentre dans le lieu saint et, chaque jour, chaque matin, chaque soir, il remet de l’huile dans la Ménorah. Ce n’est pas du tout la même huile. Celle-là est faite pour être remise continuellement. Elle n’a rien à voir avec le baptême du Saint-Esprit. Pour ceux qui s’imaginent que parce qu’ils sont baptisés du Saint-Esprit, ils sont prêts. C’est faux ! On prend le risque de s’entendre dire de Yeshoua : « Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais connus »… Alors qu’on a fait beaucoup de miracles, etc. C’est le véritable risque parce qu’on a confondu les deux onctions qui ne marchent pas de la même manière.

Donc, cette onction ne constitue pas une preuve que nous faisons la volonté de Dieu. Car Saül, même oint, s’opposait à Dieu. Il faisait la volonté du peuple au lieu de faire la volonté de Dieu, tout en étant oint comme roi. Il porte l’onction parfumée, ce parfum se dégage de lui et pourtant, il ne fait pas la volonté de Dieu. L’huile de la lampe est faite pour connaître la volonté de Dieu.

L’huile que ce même Aaron verse chaque matin chaque soir dans la Ménorah est une huile de témoignage qui se renouvelle, car elle se consume comme un carburant de lumière ! Elle est faite pour durer un temps. Cela signifie que ce que vous connaissez aujourd’hui de Dieu, ce qu’Il vous a révélé jusqu’à présent de Lui, ne sert que pour aujourd’hui. Demain, vous aurez besoin d’obtenir une nouvelle révélation de Dieu. A vous d’aller la chercher. Chaque matin, chaque soir, chaque fois que le plan prend un virage, chaque fête de l’Eternel, chaque shabbat. C’est une huile qui doit se renouveler constamment. Et vous pourrez utiliser à volonté les dons que le Saint-Esprit vous donne par Son onction de consécration.

Dans chaque phase du plan de Dieu, il y a une nouvelle intention dans Sa volonté souveraine. A quoi sert cette Ménorah qui est la lampe par excellence ? Pour nous, elle éclaire le plan de Dieu. Dans Apocalypse et la lettre à l’Eglise d’Ephèse, il y a une ressemblance flagrante avec les dix vierges. « Je connais tes œuvres, Je connais ta patience, Je sais que tu as été éprouvé… » Si le Seigneur disait cela de nous, on serait content, parce qu’on a l’impression qu’ils sont au top niveau.

Et pourtant Il leur dit : « Si tu continues dans cette voie, J’enlève ta lampe ! » Et Il insiste : « Je suis Celui qui vient avec les sept lampes, les sept étoiles. » Quand Il arrive, Il leur parle des lampes. Quel rapport avec la lampe ? Et Il leur dit qu’ils sont tombés de là où ils étaient. Comme aux Galates, comme ceux qui sont sous la Loi ?

Chaque fois que vous faites quelque chose par habitude plutôt que parce que Dieu vous l’a demandé, c’est une loi que vous choisissez de faire. Vous choisissez de dire à l’Esprit qui est vivant : « Ne me parle pas, je sais déjà ce que Tu veux ! » Mais tu ne sais pas ce que Dieu veut… Hier, Il voulait quelque chose, mais c’était l’huile d’hier. Aujourd’hui, le Souverain sacrificateur Yeshoua est rentré dans Son Tabernacle mettre une huile nouvelle. Il veut quelque chose d’autre !

Vous savez les risques ? Ça fait qu’on vient devant Dieu en disant : « Je te loue, je suis dans la joie ! » Et le Seigneur répond : « Moi aussi, Je suis dans la joie avec toi, Mon fils, réjouis-toi avec Moi ! » Le lendemain, on revient tout feu tout flamme : « Seigneur, je me réjouis avec Toi ! » Et on est rejeté de Sa présence… « Mais Seigneur, qu’est-ce qui se passe ? Seigneur, je viens dans la joie… » « Mais aujourd’hui, répond le Seigneur, quelle joie ? Je pleure parce qu’il s’est passé ceci et cela et Je veux que tu pleures avec Moi. Hier, J’étais heureux, aujourd’hui, Je suis triste. »

Si on commence à faire comme cette église-là qui sert Dieu parce qu’elle à l’habitude de Le servir d’une certaine manière au lieu de Le consulter, plus besoin de la lampe ! Et le Seigneur dit : « Tu Me sers dans Mon Tabernacle, dans le noir ! Et tu sais comment tu peux Me servir dans le noir ? En fermant les yeux par habitude ! » Même plus besoin de la Ménorah… Mais on a besoin de l’éclairage de Dieu pour comprendre ce que Dieu veut maintenant ! Et demain ce sera différent.

Quand j’ai entendu la vidéo de Torben (pour lequel j’exprime toute ma compassion pour ce qu’il traverse actuellement) où il dit : « On m’a fait venir à la télévision plusieurs fois et j’été approché par quelqu’un qui voulait faire un documentaire et j’ai dit : allons-y ! » Mais ce n’est pas parce que le Seigneur t’a fait venir à la télévision trois fois qu’il y en a une quatrième. Josué, pour le même combat, re-consulte l’Eternel. Ce n’est parce que le premier combat s’est bien passé que le second, qui est le même, se passera bien. Il ne faut plus s’habituer à rien, Dieu est un Dieu de mystère et de renouvellement.

La Ménorah sert à nous dire quand Dieu veut quoi. Ce n’est pas l’Esprit de consécration, c’est l’Esprit de prophétie qui nous dit : aujourd’hui Dieu veut cela et ça va se chercher. Dieu est un Dieu vivant. Il a des humeurs, Il est triste, Il est en colère, Il est heureux, Il se réjouit. La religion chrétienne, par ses dérives, en a fait une idole à nouveau, qui n’a ni bouche ni oreilles, qui ne vit pas et se contenterait de recevoir ce qu’on Lui donne. Mais Dieu est un Dieu vivant qui veut qu’on reçoive ce que Lui nous donne. Les humeurs de Dieu se comprennent au travers de la Ménorah.

La Ménorah a un double aspect. Quand le Souverain sacrificateur entre dans le Tabernacle (où il fait noir s’il n’y a pas la Ménorah), il a sur lui le pectoral tissé de pierres précieuses. Quand il rentre, la lumière de la Ménorah frappe le pectoral et toutes les tribus d’Israël brillent, toutes les destinées des tribus d’Israël, toute la gloire éclatent à la lumière de la Ménorah. Mais si cette Ménorah est éteinte, vous ne voyez rien de cette gloire. Elle est dans le noir cette gloire. Tout ce qui est en or dans le Tabernacle ne brille pas dans le noir. La gloire n’est pas là si la Ménorah n’éclaire rien.

Et Il est fier, Yeshoua, Souverain sacrificateur, de porter sur Lui les douze tribus d’Israël et de les voir éclater en gloire devant la lumière de la Ménorah qui est le Saint-Esprit. On n’a pas le droit de Lui enlever cela. On ne peut pas laisser la Ménorah s’éteindre, par amour pour Yeshoua, par amour pour le Saint-Esprit, par amour pour Israël et par amour pour nous. Pourquoi ? Parce qu’on a été greffés sur tous ces destins des tribus d’Israël.

On a été greffés sur l’Olivier franc, mais toi, tu as été greffé sur une tribu précise : Issacar, Zabulon, etc. Et ces tribus ont des destinées. Regardez la forme des tribus dans l’Ancienne Alliance. Regardez la tête de ces tribus dans les 144.000, l’ordre : qui manque, qui ne manque pas, qui est venu entre temps. Regardez comment le plan de Dieu les a façonnées pour arriver à leur dernière forme, la plus excellente. Mais vous, vous êtes rattachés à cette forme-là. Vous êtes un petit point sur ce plan et vous êtes pris dans la destinée de cette identité-là à laquelle vous avez été rattachés.

Allez chercher pour vous sur quelle tribu vous avez été greffés. Vous avez deux lignées, la charnelle (le sang) et la prophétique (spirituelle), Israël sur laquelle vous avez été greffés. Reprenez vos identités, elles viennent d’Israël ! On a voulu vous arracher cela. Mais si tu es de Zabulon, tu as une destinée, si tu es d’Issacar, tu as une destinée. Regardez leur territoire, leur territoire parle. Il veut dire des choses. Les pierres parlent, elles veulent dire des choses.

Allez chercher ces identités prophétiques et spirituelles en Israël. Lisez toutes les bénédictions en Genèse 49 et laissez le Saint-Esprit vous parler en disant : je suis où moi ? Ouvrez l’entendement de votre cœur, ouvrez vos oreilles spirituelles. Parce que si je suis Juda, je vais protéger Benjamin. Et quand je vais protéger Benjamin en disant : « Non, ne prends pas mon frère sinon Israël meurt, mon père Joseph va dire : je ne peux plus tenir, c’est moi Joseph, ton frère. »

Et là, les frères se retrouvent ; là, Israël revient dans Son plan, le résidu d’Israël est sauvé, parce que c’est pour lui qu’on travaille. Si je suis Issacar, etc, je suis en haut, je protège. Je ne laisse pas la frontière être envahie par n’importe quoi. Je protège mes frères et sœurs. Si je suis Benjamin, j’attends de retrouver mon frère perdu. Je suis le dernier qui doit rentrer, le plus petit de tous mes frères qui doit venir à la fin. Ces choses sont importantes, c’est tout le plan de Dieu !

 

3 – L’huile

L’huile est plus importante que tout. Certains se baladent avec une lampe vide en disant : « J’ai une lampe ! J’ai une lampe ! » Ou : « Moi, j’ai la Parole de Dieu, c’est mon épée, je l’ai toujours avec moi ! » C’est l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. Sans l’Esprit, tu as un truc tout mou qui pend, qui ne sert à rien ! Ce n’est pas l’épée cela. « Oui, je lis la Parole tous les jours, je la cite par cœur ! » Oui, l’ennemi aussi…

Si tu ne cites pas la Parole par l’Esprit, si tu ne la médites pas par l’Esprit. Si tu ne la connais pas spirituellement, si elle ne t’est pas révélée spirituellement, tu n’as rien du tout ! Tu as une lampe vide et tu es content… Sans huile, elle ne sert à rien. C’est dans l’huile qu’est le potentiel de la lumière, pas dans la lampe vide. Même si tu as une lampe de fortune, taillée dans le bois, ça va toujours briller. Mais la lampe seule, même d’or et sertie, sans huile, elle n’est rien !

De cette huile, Zacharie nous dit : « Elle coule de deux oliviers par des branches, dans une cuve, par sept conduits qui allument sept lampes, qui sont les sept yeux de Dieu qui parcourent la Terre à la recherche du niveau qui est dans la main de Zorobabel ». Quand Zacharie dit : « Seigneur, que veulent dire ces choses : Ni par force ni par puissance mais par Mon Esprit ? » Et bien, lui aussi recevait les réponses : « Va comprendre, va méditer maintenant ! » Car cela n’avait rien à voir avec un chandelier, à priori.

On sait déjà deux choses. L’huile a une origine et un but. Comme le plan de Dieu.

L’origine, ce sont les deux fils de l’huile ces deux rameaux d’où vient l’huile. C’est de là que l’huile coule. Les deux fils de l’huile, ce sont les deux Témoins évoqués dans l’Apocalypse et ce sont les vendeurs d’huile de la parabole des Dix vierges. La parabole des Dix vierges nous dit qu’elles sont toutes en chemin, mais avant le début de la parabole, elles sont allées voir les vendeurs d’huile, elles sont allées voir ces deux Témoins. Elles ont acheté de l’huile de ces deux Témoins, et les sages ont pris de l’huile supplémentaire.

Cette huile, les deux Témoins la vendent. Oui, il y a un Dieu du gratuit qui te dit : « Viens, Je te donnerai gratuitement… », et il y a aussi le Dieu qui vend des choses. Dieu ne donne pas tout gratuitement. Heureusement pour nous qu’Il ne donne pas tout gratuitement, parce qu’Il mérite qu’on Le cherche, Il mérite qu’on achète de Lui. D’ailleurs, à qui dit-Il « Achète de moi… » ? A Laodicée ! Mais, avec quoi on achète de Dieu ? Que faut-il Lui donner ? C’est la foi ! C’est la foi qui rétribue. C’est la foi qu’Il prend dont Il dit : « Donne-Moi la foi, montre-Moi que tu crois que Je suis et J’agirai parce que Je suis. Donne-Moi la foi et Moi, Je te récompenserai de cette foi-là. » C’est la seule chose qu’Il nous demande. C’est le salaire qu’Il nous donne en échange de cette foi.

Mais la foi, c’est aussi dans la révélation de la Parole. La Parole, c’est Dieu. Plongez avec foi dans la Parole en disant : « J’y vais avec foi, j’espère que je vais comprendre, je sais que Tu vas me révéler ! »

Il y a une sœur dans notre groupe qui avait du mal avec les études : « Moi, méditer la Parole, je n’y arrive pas. Je bute sur les textes, je ne sens rien, le Seigneur ne me révèle rien. » Et c’est une femme qui reçoit énormément de visions, qui a des songes ; des visions très précises, très puissantes de la part du Seigneur. Je lui ai dit alors : « Qu’essaies-tu de faire ? Tu essaies de faire comme untel, prendre un crayon, t’asseoir et avoir l’impression que la révélation va venir parce que tu imites ce que tu vois ? »

Tu as des visions, et bien, dis au Seigneur : « Je ne comprends pas ce passage, donne-moi une vision pour me l’expliquer. » Tu n’es pas obligée de tordre ton identité spirituelle pour faire comme les autres ! Vous recevez des visions, c’est super, les gens vont vous envier… Vous prenez un passage de la Parole que vous ne connaissez pas et vous dites au Seigneur : « Donne-moi une vision ! » Et la vision apparaît.

« J’ai reçu une vision, mais je ne la comprends pas ! » Oui, mais cela ne signifie pas que c’est gratuit. Tu reçois une vision, travaille la vision que tu as reçue, médite dans cette vision. Mais n’essaie pas d’être ce que tu n’es pas, tu es libre d’être qui tu es. La pierre que tu es et qui brille sur le pectoral, si c’est Judas, c’est une couleur, si c’est Ephraïm, c’est une autre couleur, etc. N’essayez pas d’être autre chose, vous n’y arriverez pas, ça ne vous est pas donné.

Donc, Il nous demande la foi, c’est-à-dire que c’est un effort qui nous est demandé. Le problème de Laodicée : c’est une grosse feignante ! Elle croit que tout est gratuit, elle se repose sur ce qu’elle a en disant : « On n’a plus besoin de travailler, on n’a plus besoin d’avoir. » Et bien, à force de ne plus avoir besoin de rien, elle est nue, aveugle et ne sert plus à rien !

C’est un effort constant. La Parole est un terrain inconnu qu’il faut conquérir. Et vous n’allez pas vous perdre dans la Parole. Ne laissez pas l’esprit de Diotrèphe vous dire : « Tu vas rentrer dans les fausses doctrines, et puis tu vas délirer, et puis tu vas partir en vrille ! » Ho ! Le Dieu de confiance est là, le Dieu de salut qui veille sur vous est là. Si vous restez humbles de cœur, vous ne vous perdrez jamais, parce que c’est l’Esprit de Vérité qui vous ramène.

Les Juifs, eux, se creusent la tête en disant : « On va faire une grande réunion et on va tous parler du même passage de la Parole, toi, qu’en penses-tu ? Moi, je pense ceci, oui mais là, ça ne colle pas ! » Quand ils disent que « ça ne colle pas », c’est une occasion d’approfondir, pas une occasion d’avoir peur ! N’ayons pas peur de la Parole de Dieu. Même si on se trompe, c’est juste que ce n’est pas achevé, ce n’est pas encore complet, on n’est pas arrivé au bout. Mais, même si on n’est pas arrivé au bout, la Parole nous parle aujourd’hui, pour maintenant.

C’est un prix, cet effort, qu’il faut payer encore et encore. Questionner est essentiel et méditer coûte, mais il faut le faire. Cela demande un effort. Moi-même qui médite la Parole chaque jour, ça me demande un effort et je demande parfois au Seigneur : « Là, je n’en peux plus, donne-moi la révélation, voilà une semaine que je suis bloqué sur le même passage… » Et leur Seigneur ne me répond pas et, après, je Lui demande pardon : « Pardonne-moi de m’être plaint de la sorte, car Tu mérites que je cherche plus. Toi, Tu es allé jusqu’à la Croix pour moi, et moi, ça me fait souffrir de méditer une semaine ? Ce n’est pas juste, je veux aller plus loin. »

Deuxième révélation que le Seigneur m’a donnée quand j’ai étudié la parabole des Dix vierges. Quand j’ai demandé au Seigneur : « Comment les vierges sages ont su qu’il fallait prendre de l’huile supplémentaire ? » Le Seigneur me répond : « C’est parce qu’elles ont visé plus loin que l’Epoux ! » Elles ont visé plus loin que l’Epoux ?… Il n’y a rien après l’Epoux !

Nous sommes des êtres spirituels et célestes. Nous n’avons pas de fin. Nous n’avons pas le droit de rester bloqués sur un point du plan de Dieu en disant : « Oh, là là, je vise l’Enlèvement ! » Non, tu ne vises pas l’Enlèvement. Tu es céleste, tu es déjà dans l’éternité, tu es revêtu de ce domicile céleste. C’est le domicile dans lequel tu vas habiter à toujours que tu revêts. Tu seras toujours celui que tu es quand, spirituellement, le Saint-Esprit te saisit et que tu es quelque chose.

Apocalypse 6 :9-11. Certains se disent : « Je me languis de l’Enlèvement, je me prépare pour l’Enlèvement de manière à être enlevé. Et après je rentre dans le repos. Ah, ça va être super le repos ! C’est le transat céleste dans lequel je vais m’installer et il ne se passera plus rien. Je vais louer Dieu les yeux fermés… » Et les voix qui sont mortes, le sang qui crie ? Ils sont morts ces gens, ils sont dans le repos et pourtant ils crient devant le Seigneur de la Terre : « Venge-nous des habitants de la Terre qui nous ont tués ! » C’est du repos cela ?

Et pourtant le Seigneur dit : « Reposez-vous encore un temps. » C’est ça le repos ? Tant que le plan n’est pas terminé, c’est cela le repos qui nous attend. Que croyez-vous ? Qu’on va rentrer dans les lieux célestes et laisser nos frères derrière nous en disant : « Ça y est, moi j’ai fini, à vous maintenant. Moi, je rentre dans le repos ! » ? On est des êtres spirituels célestes qui n’avons pas de fin. On aime les frères et sœurs d’aujourd’hui et on aime les frères et sœurs du futur ! Même dans le ciel, on continuera d’aimer.

On est qu’un seul peuple ! Et tant que ce peuple n’est pas au complet, le Seigneur dit : « Non ! Tous tes frères ne sont pas encore rentrés. » Tant que nos frères et sœurs ne sont pas avec nous dans les lieux célestes, on n’a pas envie de prendre ce repos-là ! On a envie qu’ils viennent avec nous, qu’ils soient aussi dans ce repos.

Et surtout, ne pas oublier Israël. On va être enlevés, mais Israël, son destin continue ! Et la persécution, et la deuxième Shoah, et le deuxième massacre, jusqu’à ce qu’il ne subsiste qu’un faible reste ! Et alors quoi, tant pis pour eux, nous, on a été enlevés, maintenant ils se débrouillent ?

Aujourd’hui, on travaille pour des œuvres qui vont les aider demain. Aujourd’hui, on travaille pour des œuvres qui vont nous aider dans le Millenium. Aujourd’hui, on travaille jusqu’à ce que la Nouvelle Jérusalem soit complète. Parce que c’est cela le repos ! Le repos, ce n’est pas l’inactivité. Quand Dieu dit qu’Il se repose, ce n’est pas que Dieu a arrêté de faire des choses. Ça n’existe pas « arrêter » chez Dieu ! Dieu ne stoppe, ni ne stagne, ni ne recule. Il fait toujours du nouveau « plus parfait encore »… Aucune raison qu’on ne fasse pas pareil !

Justement, les deux Témoins d’où coule cette huile qui nous enseigne ces choses, on les retrouve dans l’Ancienne Alliance : Moïse et Elie — la Loi et les prophètes — on les retrouve au temps de Yeshoua sur une montagne où on se demande bien ce qui se passe sur cette montagne de la Transfiguration. Qui fait que Yeshoua fait venir Moïse et Elie, pourquoi les fait-Il venir, de quoi leur parle-t-Il ? Ils ne sont pas morts, ils ne savent pas tout. Qu’est-ce qu’Il leur raconte ? Ils ne savent pas déjà ce qu’Il va leur dire ? Il leur parle de la Croix, mais pourquoi ? Ils n’étaient pas au courant ?

Toutes ces questions, posez-les. C’est essentiel, c’est le cœur, c’est la Croix aussi, sous un autre éclairage. Que font-ils là ces deux Témoins ? En plus, il nous est dit qu’ils vont revenir à la fin ? Mais combien de fois doivent-ils encore revenir ? Mais voilà, ils ont tellement aimé les frères et les sœurs que Dieu leur a dit : « Ne t’inquiètes pas, je vais te « récidiver » encore et encore. Parce que tu aimes tellement le peuple, Moïse, parce que tu aimes tellement le peuple, Elie, que tu n’as plus de temps. Je t’utiliserai jusqu’à ce que tout le monde soit rentré. »

Mais puisse le Seigneur nous utiliser ainsi ! Allons chercher cette huile où on se dit : « Seigneur, que mes œuvres aujourd’hui bénissent Israël demain. » Parce que je n’ai pas de temps. Quand le Seigneur va m’enlever, je Lui dirai : « Attends ! Attends ! Est-ce que c’est vraiment fini ? Es-Tu sûr qu’Israël est prêt ? » C’est cela que je veux, et là je serai prêt. Parce que le Seigneur va me dire : « Bon, tu viens maintenant, tu arrêtes ! »

Mais je veux travailler, je veux que tous mes frères et sœurs rentrent. Pour ne pas prendre le risque d’entendre quand je serai au ciel : « Tu as vu, Seigneur, comme je me suis purifié. Regarde, j’ai mis toute ma vie en règle. — C’est super, te répondra le Seigneur mais, et ton frère qui est resté derrière toi ? — Quoi, suis-je le gardien de mon frère ? » C’est cela qu’on va répondre au Seigneur ? Ça ne nous parle pas déjà cette réponse ? Ce n’est pas l’Esprit de Dieu cela, c’est l’esprit de Caïn !

Parce que j’étais responsable de mon frère sur la Terre ? « Mais, tu es fou, tu as été sauvé pour cela, être responsable de ton frère. Parce que sinon Je t’aurais enlevé tout de suite si ce n’était que pour toi. » Mais c’est pour les frères et sœurs qu’on a été sauvés. Tu as un ministère pour un frère, tous que vous êtes ! Et cela ne sert à rien de laisser l’esprit de Diotrèphe essayer de nous rendre jaloux les uns des autres en disant : « Non ! Moi, je veux être le premier ! » On a tous droit à un ministère, tous droit à une œuvre qui va bénir les frères et sœurs.

Quand on va aimer le Peuple de Dieu à ce point-là, peut-être qu’on va vivre comme Elie l’Enlèvement avant même… l’Enlèvement ! Quand on va crier : « Ah, je n’ai pas fait mieux que mes pères, reprends-moi ! Je n’ai servi à rien ! J’ai même fait tomber le feu devant eux, j’ai tué les prophètes de Baal, j’ai fait dire à tout le Peuple : c’est l’Eternel qui est Dieu ! Et bien ils cherchent encore à me tuer, moi qui suis leur dernier secours pour comprendre quelle est la Vérité, ils cherchent à me tuer, reprends-moi ! — Je vais te reprendre mais Je vais te ramener pour finir ce que tu as commencé. »

 

Conclusion

C’est cette huile des deux Témoins qu’il faut chercher. Qu’est-ce que je suis pour mes frères et sœurs ? Qu’est-ce que je peux faire pour eux ? Il faut que tous on entre. Ce n’est pas un individu que le Seigneur vient chercher dans l’Enlèvement, ce n’est pas moi qu’Il vient chercher, c’est nous ! Et je suis responsable que chacun entre, c’est moi qui suis responsable.

Et elle a un but cette huile et ce but, c’est le niveau dans la main de Zorobabel. Zorobabel est celui qui reconstruit le Temple. C’est ce qui sert à mesurer. Et ce sont les sept esprits de Dieu qui parcourent la Terre à la recherche de ce niveau-là.

Cela ne s’arrêtera pas tant que ces sept esprits de Dieu n’auront pas mis les yeux sur la Nouvelle Jérusalem. Et si Dieu, Lui, est en travail, nous quand on va monter, on sera avec Lui en travail, car c’est en Dieu qu’on monte. Ça ne s’arrête pas tant que la Nouvelle Jérusalem n’est pas achevée. Ce qui tient nos entrailles, c’est de voir la Nouvelle Jérusalem achevée !

On sait que le Temple, le Seigneur l’a dit, ,c’est un corps, c’est nous le temple du Saint-Esprit. Nous, nous sommes le temple du Saint-Esprit aujourd’hui, mais il y a un dernier temple qui doit venir, une dernière assemblée. Tant que cette dernière assemblée sur la Terre n’est pas venue accomplir ce qu’elle doit accomplir pour achever l’œuvre de Dieu, ce n’est pas terminé.

C’est pour eux qu’on travaille, afin que lorsqu’ils arriveront, le chemin soit bien dégagé, toute colline bien aplanie et qu’ils n’aient plus qu’à foncer droit dans ce que Dieu leur demandera. On travaille pour cette dernière assemblée qui doit fouler le sol de cette Terre avant qu’elle soit ravagée par le Seigneur une dernière fois et que ce soit terminé. C’est pour eux qu’on vit.

Ne soyons donc pas comme les vierges folles qui n’ont considéré qu’un trajet en se disant : « Combien c’est le trajet ? Bon, je prends ça d’huile ! », comme si c’était un carburant pour des kilomètres. Mais nous sommes des êtres spirituels, nous devons voir bien au-delà, aller chercher des révélations qui vont au-delà.

Que l’Esprit de prophétie vous remplisse tous véritablement. Je le réclame maintenant dans le Nom de Yeshoua. Que l’Esprit de prophétie rallume toutes les Ménorahs, que toutes les Ménorahs soient remplies, qu’une huile supplémentaire vous soit donnée afin que soit illuminé le pectoral du Souverain sacrificateur Yeshoua.

Je souhaite dans le Nom de Yeshoua et j’invoque le Nom d’Adonaï pour que chacun retrouve sa lumière, pour que chacun retrouve sa pierre, pour que chacun retrouve son ministère, qui il est au fond, et qu’il ait l’occasion de bénir les frères et sœurs. Parce qu’on nous a ôté ce droit en nous disant : « Vous serez un peuple, nous, on sera les ministres… » C’est faux ! Cela, c’était l’Ancienne Alliance où tout était fermé, il y avait des voiles et des barrières. Aujourd’hui, on peut entrer jusque dans le lieu très saint. Mais lieu très saint n’est pas un musée, on n’y vient pas pour regarder. C’est un lieu de service, on y vient pour servir les frères. Quand on entre dans le lieu très saint, c’est pour expier les péchés du peuple !

Alors, levez-vous, sentinelles ! Levez-vous, intercesseurs ! Levez-vous, prophètes de l’Eternel ! Levez-vous, docteurs de la Loi ! Levez-vous, pasteurs et évangélistes ! Levons-nous ensemble et comme un seul homme, soyons une armée qui bâtit la Nouvelle Jérusalem pour les temps futurs.