Suite de ICI

Royaume de Juda

(931 à 913 av JC) Règne de Roboam ; Il fut le premier roi de Juda.

Il avait quarante et un ans lors de son avènement. Il se hâta de réunir les tribus à Sichem comme lieu de rendez-vous.  Le peuple parla librement, il demanda la diminution des impôts ; les mécontentements comprimés sous le règne précédent éclatèrent, les jalousies se firent jour ; Roboam, prêtant l’oreille à des conseils de jeunes gens, repoussa brutalement les légitimes demandes de ses sujets, et mit le feu à la révolution.

Éphraïm et les tribus qui marchaient avec lui, ne voulaient pas d’un roi de Juda ; l’occasion était bonne, le prétexte honnête, la division éclata, et dix tribus se séparèrent de Roboam, de Juda, de Jérusalem, et du temple. Elles choisirent pour roi Jéroboam.  Le fils de Salomon voulut courir aux armes, mais le prophète Sémahja, déclarant la séparation consommée, le fait accompli, fit renvoyer les troupes.  Roboam songea dès lors à fortifier le peu qui lui restait de l’héritage paternel, il bâtit des forteresses et les approvisionna ; il donna asile aux prêtres et aux lévites fidèles des dix tribus qui, chassés par les veaux d’or, se réfugiaient en Judée, en protestant contre la révolution et contre ses conséquences.

Les Israélites fidèles des dix tribus continuaient de venir sacrifier à Jérusalem, et le pouvoir de Roboam se fortifiait de ces adhésions morales.  Il continua de rattacher par des alliances tout ce qui restait de la maison de David, choisit Abija pour son successeur, et donna à ses autres fils des postes importants dans ses villes fortes.  Mais après trois années de sagesse, il se fatigua du culte de l’Éternel et de ses bénédictions ; le péché et l’idolâtrie reprirent le dessus, et en la cinquième année de ce règne.

Sisak roi d’Égypte, l’ancien protecteur de Jéroboam, monta contre Jérusalem, ravagea le pays, et ne cessa de triompher, que lorsque le peuple, averti par Sémahja, cessa de pécher, Roboam, ne racheta la paix qu’au prix des trésors du temple et du palais, et il dut remplacer par des boucliers, d’airain les magnifiques boucliers d’or que l’on portait en pompe devant Salomon.  Il régna douze ans encore, sans gloire, ennemi de Jéroboam, puis il mourut à l’âge de cinquante-huit ans, après en avoir régné dix-sept, et fut enseveli avec ses pères en la cité de David.

(913 à 911 av JC) Règne d’Abijam ; (911 à 870 av JC) Règne d’Asa ; Animé des dispositions les plus pieuses, dans les mesures qu’il prit contre l’idolâtrie, il n’épargna pas même son aïeule Mahaca, la mère de son père, qui s’était fait une idole infâme.  Il fit la guerre à la débauche comme à l’idolâtrie, et renversa les autels des faux dieux, dont il brisa les statues, mais les hauts lieux ne furent point ôtés.  Cette observation est immédiatement suivie de celle-ci : « et néanmoins le cœur d’Asa fut droit devant l’Éternel tout le temps de sa vie ».

Il parait donc que c’est la puissance, plutôt que la volonté, qui lui manqua pour achever entièrement l’œuvre de réformation qu’il avait commencée ; on voit de même qu’il ne put exterminer du pays toutes les prostituées qui s’y trouvaient.  Il profita de la paix dont il jouit pendant les quinze premières années, pour pourvoir à la sûreté extérieure de son royaume, en construisant des forteresses.

La onzième année de son règne, il fut attaqué par le roi d’Éthiopie Zéraph ; les deux armées étaient immenses ; mais celle de l’Éthiopien était deux fois plus forte que celle du roi juif.  Elles se rencontrèrent dans la vallée de Tséphat ; Asa cria à l’Éternel : « Aide-nous, car nous nous sommes appuyés sur toi », et la victoire se déclara eu faveur de celui qui avait prié.

Dieu frappa les Éthiopiens ; les guerriers de Juda en firent un grand carnage et retournèrent à Jérusalem avec un riche butin, des brebis et des chameaux.  Fortifié par cette délivrance miraculeuse, et encouragé par le prophète Hazaria, qui lui dit : « L’Éternel sera avec vous aussi longtemps que vous resterez avec lui », Asa continua de détruire les idoles dans son royaume et dans les villes qu’il avait prises, et rétablit la peine de mort contre tous ceux qui ne rechercheraient pas l’Éternel de tout leur cœur.  Il rassembla son peuple à Jérusalem : un grand nombre d’Israélites fidèles du royaume des dix tribus vinrent grossir cette foule pieuse, et ils offrirent un sacrifice solennel au Dieu des délivrances, 700 bœufs et 7 000 brebis du butin qu’ils avaient fait.  Cette fête, où l’alliance fut renouvelée avec l’Éternel, fut suivie d’une longue paix.

Puis, en la trente-sixième année depuis la séparation des deux royaumes, la seizième du règne d’Asa, Bahasa, roi d’Israël, vint en Juda, s’empara de Rama, la fortifia, et s’en fit une position importante.  Asa, qui venait de faire une expérience si remarquable du secours de Dieu, montra, par une triste chute, combien sa foi était encore faible et mêlée de doutes, d’incrédulité, de confiance humaine.  Pour résister à son ennemi, il contracta alliance avec Ben-Hadad, roi de Syrie, et acheta même son secours avec les trésors du temple, qu’il avait consacrés d’abord à l’Éternel.

Il obtint la victoire, força Bahasa d’abandonner ses travaux, et se servit des matériaux que le roi d’Israël avait fait transporter à Rama, pour fortifier à son tour Guébah et Mitspa, qu’il entoura de fossés.  Mais il recueillit ce qu’il avait semé, et moissonna les fruits du péché : sa démarche lui fut vivement reprochée par le prophète Hanani, et occasionna même des troubles civils.

Asa, irrité contre le voyant, parce qu’il lui avait annoncé de nouvelles guerres comme châtiment de son alliance avec les étrangers, le fit traîner en prison ; mais cela ne lui donna pas la paix.  Dans ce même temps encore, et comme poussé par une conscience malheureuse, il se laissa aller à opprimer quelques-uns de son peuple, et ternit ainsi la fin d’un règne commencé sous de si heureux auspices.  Pendant sa dernière maladie, il montra aussi moins de confiance en Dieu que dans l’art des médecins ; il mourut, à ce qu’il paraît, de la goutte, après deux ans de souffrances, et dans la quarante-et-unième année de son règne.  On l’ensevelit dans une sépulture qu’il s’était fait préparer à Jérusalem.

 

(870 à 848 av JC) Règne de Josaphat ; Josaphat fut un bon roi. Il adorait l’Éternel et il ne rechercha pas les Baals, bien que le peuple sacrifiât encore sur les hauts lieux.  C’est pourquoi l’Éternel accorda une grande prospérité au roi.  La 3e année de son règne, Josaphat prit des mesures pour instruire le peuple : il envoya des chefs et des Lévites enseigner la Loi de l’Éternel dans les villes de Juda.  La terreur de l’Éternel s’empara des royaumes voisins.  Les Philistins et les Arabes apportèrent leur tribut à Josaphat.

Il plaça des garnisons dans les villes fortes de son royaume, et mit fin à l’état d’hostilité existant entre Israël et Juda depuis l’époque de Roboam.  Il fit la paix avec Israël, et accepta que Yoram son fils, épousât Athalie, fille d’Achab.  Lorsque Josaphat vit que l’Éternel le bénissait, il prit courage, fit disparaître de Juda les hauts lieux, le culte des ashères, ainsi que les sodomites qui étaient encore dans le pays.  Il rendit visite au roi Achab, qui le persuada de se joindre à lui, avec l’armée de Juda, afin de reprendre Ramoth en Galaad aux Syriens.  Josaphat, revêtu des habits royaux d’Achab, participa à la bataille.

Achab, grièvement blessé, mourut ; Josaphat rentra indemne, bien qu’il eût été en grand péril.  Lorsqu’il arriva à Jérusalem, il fut vivement repris par le prophète Jéhu, fils d’Hanani, qui le blâma de s’être allié à Achab.  Josaphat continua à introduire des réformes dans la religion et dans l’État : il encouragea le culte de l’Éternel, nomma des juges dans les villes fortes de Juda, établit à Jérusalem une cour suprême, composée de Lévites, de sacrificateurs et de chefs civils.

Quand Josaphat eut commencé cette réforme, les Ammonites, les Moabites, les Édomites se liguèrent contre Juda et l’envahirent par le sud-est, en prenant pour base Eyn-Guédi, sur la rive occidentale de la mer Morte.  Josaphat rappela à Dieu la promesse de délivrance que Salomon avait implorée.  Yahaziel prophétisa l’intervention divine ; Josaphat rendit grâces et plaça des chantres devant l’armée, pour qu’ils célèbrent l’Éternel.  L’armée de Juda remporta la victoire sans avoir eu à combattre.  Les alliés se querellèrent et exterminèrent les Édomites, puis s’entre-tuèrent.  Ensuite, Josaphat, qui avait fait construire des navires à Etsyôn-Guéber, demanda à Ahazia, roi d’Israël de participer à une expédition commerciale.

Le prophète Éliézer blâma cette alliance avec Ahazia ; la flotte fit naufrage.  Ahazia désirait s’engager avec Josaphat dans une nouvelle aventure, mais Josaphat refusa son offre.  Yoram, roi d’Israël, voulant s’assujettir Moab, sollicita l’aide de Josaphat. Yoram avait opéré des réformes susceptibles de le faire passer pour un roi pieux.  Josaphat se ligua avec lui mais le succès ne fut que partiel.  Josaphat mourut vers 850 avant Jésus-Christ ; on l’ensevelit dans la ville de David.

(848 à 842 av JC) Règne de Joram ; Fils de Josaphat, roi de Juda. À partir d’environ 854 avant Jésus-Christ, il assista son père dans l’exercice du pouvoir.  En 848 av JC, la 5ème année de Yoram, roi d’Israël, il régna seul.  À peine fut-il solidement établi sur le trône qu’il fit tuer tous ses frères et quelques-uns des chefs de Juda.

Son alliance avec la famille d’Achab par Hatalie, la fille de Jésabel, l’entraîna dans le péché et l’idolâtrie, et fut une source de maux pour son royaume, qui eut beaucoup à souffrir par les invasions successives des Édomites, des Arabes et des Philistins ; lui-même fut affligé d’une terrible maladie, qui dura deux ans et termina ses jours. On lui avait transmis au roi un écrit d’Élie : le prophète stigmatisait son apostasie et sa méchanceté, le menaçant de maladie mortelle.  Il mourut sans être regretté, et ne fut pas enseveli dans les sépulcres des rois.

(842 à 842 av JC) Règne d’Ahazia ; (842 à 835 av JC) Règne d’Athalie ; Femme de Joram, roi de Juda, fille d’Achab et petite-fille d’Omri.  Elle avait la nature masculine de sa mère Jézabel, était aussi dénuée de scrupules et aussi sanguinaire qu’elle.  Ahazia, son fils, ayant été tué par Jéhu (roi d’Israël), Athalie fit mettre à mort tous les fils d’Ahazia, à l’exception du petit Joas qu’enleva Yehochéba, sa tante.  Athalie s’empara du trône et régna 6 ans, jusqu’au soulèvement des prêtres, qui prirent le parti de Joas.  Elle essaya de réprimer la révolte, fut traînée hors des cours du temple et tuée à l’entrée des écuries du palais.

(835 à 802 av JC) Règne de Joas ; Fils d’Ahazia, roi de Juda.  Athalie, mère d’Ahazia, apprenant que son fils avait été tué, fit périr tous ceux qui restaient de la race royale, sauf Joas, et s’empara du trône.  Joas n’échappa que grâce à sa tante Yehochéba, sœur du roi Ahazia que l’on venait d’assassiner, et femme du souverain sacrificateur.  Joas, âgé d’un an, fut caché dans le Temple, où il demeura 6 ans.  La 7ème année, Yehoyada, le souverain sacrificateur, convoqua 5 chefs de la garde royale, leur fit prêter serment et leur montra le roi.

On disposa des compagnies d’hommes armés et de Lévites, on leur présenta le roi-enfant, et le couronna devant eux.  Athalie, entendant le bruit des acclamations, se précipita dans le Temple.  On la fit immédiatement sortir et la tua.  Joas n’avait désormais pas de rival.  Yehoyada scella ensuite 2 alliances : par la 1ère, le jeune roi et le peuple s’engageaient à servir l’Éternel ; par la 2ème, le roi et ses sujets promettaient de se soutenir réciproquement.  Puis ils se rendirent tous à la demeure de Baal et la démolirent ; ils abattirent les idoles et tuèrent le prêtre de Baal.  Il avait 7 ans lors de son couronnement, et régna 40 ans.

Tant que vécut le souverain sacrificateur Yehoyada, ce conseiller sage et pieux, Joas se conduisit bien ; il ordonna de restaurer le Temple, quoique le peuple continuât en général à célébrer un culte sur les hauts lieux.  À la mort de Yehoyada, le roi et le peuple se détournèrent de l’Éternel ; ils érigèrent des ashères et d’autres idoles.  Zacharie, fils de Yehoyada, ayant déclaré que l’Éternel châtierait les coupables, le roi Joas ordonna de le tuer.  Peu après Hazaël, roi de Syrie, s’empara de la ville philistine de Gath, et menaça Jérusalem.

Joas ne put le détourner de la capitale qu’en lui livrant le trésor du Temple.  Quand les envahisseurs s’éloignèrent, Joas tomba gravement malade ; Amatsia, son fils, gouverna à sa place.  Les serviteurs du roi Joas le tuèrent dans son lit, châtiment du meurtre commis sur la personne de Zacharie.  Joas fut enseveli dans la cité de David, mais on ne le mit pas dans l’un des sépulcres des rois.  Amatsia, son fils, avait 25 ans lorsqu’il devint roi.  Joas avait dû se marier très tôt, car il était le seul survivant de la dynastie.

 

(802 à 776 av JC) Règne d’Amatsia ; A l’âge de 25 ans, Amatsia gouverna à la place de son père Joas qui était atteint d’une grave maladie.  Joas ayant été assassiné en 802 avant Jésus-Christ, Amatsia monta sur le trône.  Quand son autorité fut fermement établie, il fit mettre à mort les assassins de son père ; mais il épargna leurs enfants, afin d’observer la loi de Moïse à ce sujet.  Il prit à sa solde 100 000 hommes d’Israël qui devaient l’accompagner dans son expédition contre les Édomites.

Par ordre d’un homme de Dieu, il les renvoya, et ne garda que les troupes de Juda.  Il vainquit les Édomites dans la vallée du Sel et s’empara de Séla, leur capitale.  Mais il ramena les idoles des Édomites, et en fit ses dieux.  En rentrant chez eux, les Israélites congédiés pillèrent les villes de Juda, au nord de Beth-Horon.  Amatsia, suivant un mauvais conseil, provoqua au combat Joas, roi d’Israël, mais fut vaincu à Beth-Chémèch, fait prisonnier et transporté à Jérusalem.  Une partie de la muraille de Jérusalem, sa capitale, fut abattue par Joas, qui emmena à Samarie le trésor et des otages.  Vers l’année 787 avant Jésus-Christ, un complot se forma contre Amatsia, à Jérusalem.  Il s’enfuit à Lakich, mais 12 ans plus tard, on l’y chercha et on le tua.

 

(776 à 746) Règne d’Ozias ; Il monta sur le trône à l’âge de 16 ans.  Ce souverain redonna force et indépendance au royaume de Juda : il réorganisa l’armée, restaura les remparts de Jérusalem, vainquit les Philistins et les Arabes, rasa les murs de Gath, de Yabné, d’Asdod, assujettit les Ammonites et d’autres peuples.

Ozias développa l’agriculture, bâtit des tours dans le désert, creusa des puits.  Ozias adorait l’Éternel, mais laissa subsister les hauts lieux où son peuple offrait des sacrifices aux idoles.  Les succès l’enorgueillirent.   Ayant tenté d’usurper les fonctions sacerdotales, il fut immédiatement atteint de lèpre, dont il ne guérit pas.  Jotham, son fils, devint régent.  Un grand tremblement de terre eut lieu à cette époque.  Le peuple établit un rapport entre ce cataclysme et le geste sacrilège d’Ozias.  Ce monarque, qui régna 52 ans.

 

(746 à 742 av JC) Règne de Jotham ; Jotham suivit l’Éternel, mais laissa subsister les hauts lieux sur lesquels le peuple pratiquait des cultes idolâtres.  Il construisit la porte supérieure du Temple et développa la muraille surmontant la colline d’Ophel, au sud du sanctuaire.  Ce roi bâtisseur écrasa les Ammonites.  Ésaïe et Osée prophétisèrent pendant son règne.  À la fin du règne de Jotham, la coalition des Israélites du nord et des Syriens envahit Juda.  Jotham, qui mourut à l’âge de 41 ans, ne paraît avoir survécu qu’à peine une année à son père.  Achaz, son fils lui succéda

 

(742 à 726 av JC) Règne d’Achaz ; Achaz, fils de Jotham, roi de Juda, épousa fort jeune Abija dont il eut Ézéchias.  Il monta sur le trône à l’âge de 20 ans et régna 16 ans.  Il s’adonna tout entier à l’idolâtrie, fit passer ses enfants par le feu en l’honneur de Moloch, et sacrifia aux idoles dans le temple même de Jérusalem.

Bientôt il vit réunir contre lui Retsin, roi de Syrie, et Pékach, roi d’Israël, avec une armée formidable ; vaincu dans une sanglante bataille, il s’enferma dans sa capitale où ses ennemis l’assiégèrent, pendant que d’un autre côté les Iduméens et les Philistins ravageaient ses états, s’emparaient de ses forteresses et dépouillaient tous ceux qu’ils rencontraient.  Achaz fit alors alliance avec le roi d’Assyrie Tiglath-Piléser, dont le secours ne lui fut pas fort avantageux.  Dans ces tristes circonstances, Dieu envoya vers le malheureux monarque le prophète Ésaïe, pour lui annoncer une prochaine délivrance.

 

Ésaïe offrit même au prince, en garantie de cette promesse, de lui donner tel signe qu’il voudrait ; mais Achaz, sous prétexte de ne pas tenter Dieu, refusa ; sa véritable crainte était justement de recevoir ce signe, qui l’aurait alors obligé de suivre la voie indiquée par le prophète, et d’abandonner l’alliance assyrienne.  Toutefois ce signe lui fut donné : une vierge enfanterait un fils, et avant que l’enfant pût prononcer les noms de père et de mère, Achaz serait délivré.  Cette prophétie eut son accomplissement : le roi d’Assyrie fondit sur les ennemis de Juda, prit Damas dont il transporta les habitants, et fit mourir Retsin.

Achaz alla rendre visite au vainqueur et lui fit hommage des trésors du temple et du palais de Jérusalem.  Frappé de la beauté d’un autel d’idoles qu’il vit à Damas, il en envoya le modèle au grand prêtre Urie, et lui enjoignit d’en faire construire un semblable pour le mettre à la place de celui de Salomon dans le temple de l’Éternel, auquel il fit encore plusieurs autres changements également coupables et impies.  Pendant ce temps, Ésaïe et le prophète Michée, ne cessaient de prononcer contre Jérusalem de redoutables menaces.  Elles demeuraient inutiles : d’autres prophètes, plus nombreux et plus agréables, flattaient les goûts du roi et de la multitude, et Achaz, se plaisant en leurs voix séductrices, mourut au milieu de ses iniquités.  On l’ensevelit à Jérusalem, mais on ne lui donna pas de place dans le sépulcre à côté des rois ses ancêtres.

 

Tiglath-Piléser attaqua le pays des Philistins, pilla Samarie, prit Damas, fit périr Retsin, trempa dans le meurtre de Péqah, roi d’Israël, et le fit remplacer par Osée.  Achaz, et d’autres vassaux de l’Assyrie, allèrent à Damas rendre hommage à Tiglath-Piléser.  À Damas, Achaz admira beaucoup un autel païen, et en fit faire, à Jérusalem, un second parfaitement semblable.  Achaz régna 16 ans, mourut vers 726 avant Jésus-Christ et laissa le trône à son fils Ézéchias. Les prophètes Osée, Michée, Ésaïe rendirent intrépidement témoignage à l’Éternel, pendant tout le règne d’Achaz.

 

À suivre (le livre d’Esaïe)


MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com