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Le prophète Élie
Quand Achab, sous l’influence de Jézabel, son épouse tyrienne, fut devenu un adorateur du Baal de Tyr, le prophète Élie paraît tout à coup. Il se présente devant le souverain perverti, lui annonce une sécheresse de durée indéterminée, châtiment de l’apostasie.
La famine sévit : Élie se retire d’abord près du torrent de Kerith, où des corbeaux envoyés par l’Éternel le nourrissent. Lorsque le Kerith est à sec, Élie se rend à Sarepta sur la côte méditerranéenne, au nord de Tyr. Il y a là une veuve qui met sa confiance en l’Éternel et partage sa dernière galette avec Élie.
Alors Dieu intervient : la jarre de farine et la cruche d’huile ne s’épuisent pas avant que la famine ait pris fin. Le fils de la veuve meurt ; la prière du prophète le rappelle à la vie. Longtemps après, la 3e année, Élie reçoit de l’Éternel l’ordre de se présenter devant Achab. Il s’ensuit la scène du Carmel.
Les prêtres païens essayent de prouver la divinité de Baal mais en vain. Élie rassemble le peuple autour d’un ancien autel que de pieux Israélites du nord avaient sans doute élevé à l’Éternel. Pour empêcher toute fraude, il ordonne au peuple de verser de l’eau sur l’holocauste et sur l’autel. Puis il implore l’Éternel, et le feu tombe, consumant l’holocauste et l’autel. L’Éternel a manifesté ainsi son existence et sa puissance. Les prophètes de Baal, convaincus d’imposture, sont amenés au torrent de Qichôn, au pied de la montagne ; Élie ordonne de les égorger.
Le peuple a reconnu que l’Éternel est Dieu et a obéi au commandement de son prophète. Les nuages se rassemblent, annonçant la pluie et le retour de la faveur divine. Le prophète, pour honorer le souverain du peuple élu de Dieu, ceint ses reins et court devant le char d’Achab jusqu’à la porte de Jizreel. Jézabel, furieuse de la mort de ses prophètes, jure la mort d’Élie, qui s’enfuit à la montagne d’Horeb. Avec un déploiement extraordinaire de puissance et de douceur, Élie est blâmé puis rappelé à son devoir.
Dieu lui ordonne d’oindre Hazaël roi de Syrie, et Jéhu roi d’Israël, pour qu’ils châtient l’idolâtrie d’Israël. Élie doit aussi oindre Élisée prophète à sa place, pour annoncer le jugement. Élie jette son manteau sur Élisée, lui adresse vocation et le charge d’exécuter le reste de sa mission. Jézabel avait fait mourir Naboth par l’entremise des magistrats, afin d’obtenir sa vigne pour Achab. Élie se rendit sur le terrain convoité pour y rencontrer le roi et lui prédire le châtiment de l’Éternel. La mort d’Achab, dans la bataille de Ramoth en Galaad, fut le début du jugement prononcé par Élie contre la maison royale.
Ahazia, fils et successeur d’Achab, se blessa en tombant d’une fenêtre ; il envoya des messagers consulter Baal-Zebub, idole d’Ekron, afin de savoir s’il guérirait. Élie arrêta les messagers et les renvoya. Il fit descendre 2 fois le feu du ciel, qui consuma 2 chefs commandant chacun 50 hommes et chargés par le roi de s’emparer d’Élie. Le troisième chef qui se présenta devant le prophète le supplia de l’épargner ; Élie alla avec lui auprès d’Ahazia. Le prophète eut finalement l’honneur, octroyé auparavant au seul Hénoc, d’être enlevé au ciel sans passer par la mort. Un char et des chevaux de feu apparurent à Élie, qui était allé à l’est du Jourdain avec son serviteur Élisée. Ce prodige les sépara, et Élie monta au ciel dans un tourbillon.
Le prophète Élisée
Successeur du prophète Élie dans le Royaume du nord Fils de Chaphath ; il habitait à Abel-Mehola, dans la vallée du Jourdain et appartenait à une famille aisée. Dieu le désigna pour successeur à Élie qui, le trouvant à la charrue, jeta son manteau sur lui. Élisée comprit le sens de ce geste symbolique. Retournant chez lui, il offrit un sacrifice et donna à ses gens un festin d’adieu, puis il suivit Élie et le servit. Élie, avant d’être enlevé, passa le Jourdain et Élisée refusa de se séparer de lui. Élie lui dit de demander ce qu’il voulait : Élisée eut la sagesse de solliciter une double portion de la sagesse d’Élie. Il vit le char de feu emporter son maître, prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber et en frappa le Jourdain, qui se divisa. Élisée traversa le fleuve et revint sur la rive occidentale.
Une série de faits surnaturels marque la suite de son ministère : miracles de connaissance, ou miracles de puissance, tous accomplis expressément au nom du Seigneur. Les miracles d’Élisée surviennent à une époque où la religion de l’Éternel luttait désespérément contre le culte de Baal. Comme les miracles d’Élie, ceux d’Élisée devaient manifester l’autorité du prophète et présenter l’Éternel comme le Dieu vivant.
Ce pouvoir surnaturel d’Élisée était tel qu’il pouvait en user librement ; il l’employa souvent pour de simples actes de miséricorde. Au nom du Seigneur, il assainit avec du sel les eaux de la source de Jéricho. De jeunes garçons s’étant moqués en sa personne du prophète de l’Éternel, Élisée prononça contre eux la malédiction du Seigneur : deux ourses déchirèrent 42 de ces garçons. Il prédit la réussite de l’expédition contre Moab ; multiplia l’huile d’une veuve ; annonça la naissance d’un fils à une Sunamite ; lorsqu’ensuite ce fils mourut, la prière d’Élisée le rappela à la vie.
Il indiqua un antidote de la plante vénéneuse qui était dans la nourriture des prophètes. Pendant une famine, le prophète nourrit 100 hommes avec 20 pains d’orge et quelques épis nouveaux ; il dit à Naaman de se plonger dans le Jourdain pour être guéri de la lèpre et à Guéhazi que cette lèpre s’attacherait à lui, châtiment de ses mensonges et de sa cupidité.
Il fit remonter à la surface du Jourdain un fer de hache tombé dans le fleuve, et révéla au roi d’Israël les mouvements et les intentions de ses ennemis, les Syriens. En réponse à la prière d’Élisée, le Seigneur, fit voir au serviteur du prophète les chevaux et les chars de feu qui les protégeaient. Élisée frappa d’aveuglement les hommes que le roi de Syrie avait envoyés afin de l’arrêter. Il déclara, avant d’en être instruit, qu’un émissaire du roi d’Israël se tenait à la porte pour lui ôter la vie.
Pendant la famine du siège de Samarie, il prédit que le lendemain les vivres seraient abondants et bon marché, ajoutant que l’officier incrédule, qui s’était moqué de cette prophétie, n’en profiterait pas. Or la foule écrasa cet officier, qui mourut devant la porte de Samarie. Élisée fit savoir à Ben-Hadad, roi de Syrie, qu’il allait mourir. Il annonça l’anéantissement d’Achab et de toute sa maison ; envoya un jeune prophète oindre Jéhu, qui devait exécuter le jugement prédit. Élisée révéla à l’avance 3 victoires sur les Syriens. Tant de pouvoir miraculeux n’empêcha pas ce grand serviteur de Dieu d’être un jour atteint d’une maladie dont il mourut. Un cadavre, qu’on avait jeté à la hâte dans le tombeau du prophète, revint à la vie en touchant les os d’Élisée.
(852 à 851 av JC) règne d’Ahazia ;
(851 à 842 av JC) règne de Joram ; Il n’imita pas entièrement les égarements de son père, mais n’alla jamais jusqu’à une réforme véritable de ses mœurs et de celles de son royaume. Il renonça au culte de Baal, mais conserva celui des veaux d’or. Joram s’allie au roi de Juda Josaphat et au roi d’Édom pour attaquer Mesha, roi Moab, qui refuse de lui payer un tribut : il assiège la ville de Kir-Haréset, mais cette campagne militaire se solde par un échec.
Joram est assiégé à son tour dans sa capitale de Samarie par Ben-Hadad II, roi de Damas. La ville est réduite à la famine et Joram tente d’assassiner le prophète Élisée, son ancien allié. Le siège est levé, mais simplement en raison d’une panique qui saisit les Syriens. Joram rétablit des relations amicales avec Élisée mais perd des territoires à l’est du Jourdain.
Il tente de les reconquérir en -846, à l’occasion de l’expédition de Salmanazar II à Damas contre Hazaël, le successeur de Ben-Hadad II. Pour cela, Joram s’allie à son neveu Ochozias, roi de Juda, et met le siège devant Ramoth en Galaad. L’opération est un échec et Joram est blessé. Il se retire à Jezraël pour se soigner tandis que son armée subit une sévère défaite à Ramoth en Galaad. Jéhu, un de ses généraux, soulève l’armée contre lui et le renverse : il tue Joram à Jezraël d’une flèche dans le dos et fait jeter son corps dans le champ de Naboth, jadis tué et spolié par les parents de Joram. Jéhu tue également les enfants de Joram et sa mère Jézabel. Il réalise ainsi la prophétie d’Élie annonçant le châtiment de Dieu en punition du péché commis par Achab et de Jézabel. Avec Joram s’éteint la maison d’Omri et Jéhu, son assassin, lui succède sur le trône.
(842 à 814 av JC) Règne de Jéhu ; Jéhu, après son putsch contre la maison d’Omri, est oint roi d’Israël par un disciple du prophète Élisée, avec ordre de châtier la maison d’Achab et d’exercer la vengeance divine contre Jézabel. Il tue ainsi le roi d’Israël Joram, fils d’Achab et de Jézabel, et prend sa succession. Il fait également tuer Ochozias, roi de Juda et témoin de son crime.
Puis il fait tuer Jézabel et 70 autres descendants d’Achab, ainsi que les frères d’Ochozias (fils d’Achab). Sur le plan religieux, il supprime d’Israël le culte de Baal introduit par Achab en détruisant son temple et en massacrant ses prêtres, mais il ne s’attaque pas au culte des veaux d’or, instauré par Jéroboam Ier. Sur le plan militaire, Jéhu est attaqué par Hazaël, roi de Aram-Damas, et cherche un appui auprès de Salmanazar III, roi d’Assyrie. Pour cela, il lui paie un tribut, mais cela ne suffit pas à délivrer complètement Jéhu d’Hazaël. Jéhu perd la partie de son royaume situé à l’est du Jourdain. À sa mort, il est inhumé à Samarie et son fils Joachaz lui succède.
(814 à 804 av JC) Règne de Joachaz ; Il perpétua le culte du veau d’or, que Jéroboam avait instauré. L’Éternel punit cette apostasie en permettant aux Syriens, sous Hazaël puis sous Ben-Hadad, de vaincre Yoachaz. Les Syriens s’emparèrent d’une de ses villes après l’autre. À la fin, Yoachaz n’eut plus que 50 cavaliers, 10 chars et 10 000 fantassins. Dans sa détresse, il invoqua l’Éternel, qui délivra Israël en lui donnant un libérateur, peut-être le roi assyrien Adad-Ninari III, qui battit les Syriens en 804 av JC.
(804 à 790 av JC) Règne de Joas ; Ce roi continua d’adorer les 2 veaux de Béthel et de Dan. Cependant, il témoigna de l’affection au prophète Élisée et s’affligea de sa maladie. Élisée lui dit d’ouvrir la fenêtre du côté de l’Orient et de tirer une flèche, ce qu’il fit. Le prophète lui commanda ensuite de prendre les flèches et de frapper le sol. Le roi le frappa 3 fois. Les flèches symbolisaient les victoires que Joas devait remporter sur les Syriens ; s’il avait frappé 6 fois au lieu de 3, le nombre des victoires eût été double.
Après le décès d’Élisée, Joas fournit 100 000 soldats mercenaires à Amatsia, roi de Juda, qui voulait faire une expédition contre les Édomites. Un prophète vint conseiller à Amatsia de les renvoyer. Bien que leur solde ait été payée d’avance, ces mercenaires irrités pillèrent le territoire de Juda en le quittant. Ce fut peut-être le motif du défi qu’Amatsia lança à Joas pour lui faire la guerre. La bataille eut lieu à Beth-Chémèch. Joas victorieux, abattit une partie des remparts de Jérusalem, emporta les trésors du Temple et du palais, et emmena des otages pour s’assurer la paix. À la mort de Joas, son fils, Jéroboam II, accéda au trône.
(790 à 750 av JC) Règne de Jéroboam II ; Par ses richesses et de nouvelles conquêtes qu’il fit sur les Syriens, auxquels il reprit Damas et Hamath, il éleva au plus haut degré de puissance et de splendeur le royaume que son père avait déjà laissé dans la plus florissante prospérité ; il lui rendit ses anciennes limites orientales, et parut béni de Dieu. Mais en même temps le luxe et la corruption des mœurs firent de nouveaux progrès, et le culte du veau d’or fut maintenu comme sous le premier Jéroboam, ainsi qu’on peut le voir par la lecture des prophètes contemporains Amos et Osée. Après lui, Israël ne fit que décliner.
Le prophète Amos
Selon ses propres indications, Amos prophétisa aux jours des rois Ozias de Juda (791-740 av. J.-C.) et Jéroboam II d’Israël (793-753 av. J.-C.). Beaucoup de prophéties d’Amos invitent Israël et ses voisins à retourner à la justice.
Amos condamne Israël pour sa vie luxueuse, car les riches dépouillent les pauvres pour se bâtir des maisons d’ivoire, où ils festoyaient somptueusement.
Le jugement de Dieu sera exécuté à coup sûr, sur les nations voisines (Syrie, la Philistie, Tyr, Édom, Ammon, Moab et Juda), mais surtout sur Israël pour avoir haï et maltraité leurs frères israélites, pour avoir opprimé les pauvres, pour avoir commis l’immoralité, et pour avoir traité irrespectueusement les prophètes et les naziréens suscités par Dieu. La punition divine est inexorable. Il n’existe aucun refuge où s’enfuir pour échapper, aucun lieu n’est hors de portée de Dieu. Finalement, les rescapés seront rassemblés et posséderont une sécurité durable.
Le Prophète Osée
Osée devient porte-parole de Dieu dans le royaume d’Israël (royaume du Nord) une dizaine d’années après Amos, c’est-à-dire vers 750 avant J. -C. Il le restera environ vingt-cinq ans, soit presque jusqu’à la prise de Samarie par les Assyriens et à la disparition du royaume d’Israël en 722-721.
Osée, fils de Beéri, a prophétisé sur une assez longue période, de 785 à 725 av. JC.
Osée a épousé une prostituée sacrée nommée Gomer. De même que l’épouse d’Osée a été infidèle à son mari, de même le peuple d’Israël s’est tourné vers d’autres dieux, notamment Baal, le dieu des Cananéens. Osée établit ainsi un parallèle entre sa vie privée et la relation de Dieu avec la nation d’Israël. Mais Dieu n’abandonne pas son peuple pour la même raison qu’Osée n’abandonne pas Gomer. La notion d’alliance est ainsi au centre de la réflexion de ce livre.
Le prophète Osée reçoit l’ordre d’épouser une femme qui se révèle adultère ; cela illustre l’infidélité d’Israël envers Dieu. Abandonné à l’esclavage, Osée reçoit l’ordre de reprendre sa femme ; il obéit mais il lui impose des limites en lui interdisant la fornication. La femme représente la nation d’Israël qui pratiquait la tromperie, le meurtre, le vol, l’adultère, l’idolâtrie et la corruption morale et la prostitution spirituelle par la recherche insensée d’alliances politiques avec des nations ennemies comme l’Égypte et l’Assyrie auxquelles s’est livré Israël, au lieu de compter sur Dieu pour être en sécurité. Le résultat sera la dévastation du pays dont les survivants seront emmenés en Assyrie.
(750 à 749 av JC) Règne de Zacharie ; (749 à 749) Règne de Shallum ;
(749 à 738 av JC) Règne de Ménahem ; Menahem et Shallum avaient servi comme capitaine dans l’armée de Zacharie. Il se révolta et mis à mort Shallum, le précédent roi, qui avait comploté contre son prédécesseur Zacharie. Pour se rendre maître du pays, il se livre à des massacres abominables. Menahem est d’une grande complaisance vis-à-vis des idoles, à l’image de la plupart des rois d’Israël. Son royaume est envahi par le roi d’Assyrie, à qui il paie un tribut de 1000 talents d’argent. Menahem semble être mort de mort naturelle, et a été succédé par son fils Peqahya.
(738 à 736 av JC) Règne de Peqahya ; (736 à 732 av JC) Règne de Pékah ; (732 à – 722 av JC) Règne de Osée : Le roi Osée porte donc le même nom que le prophète, mais ils n’ont aucun lien de parenté. Osée conspira contre Péqah, roi d’Israël, le tua et il monta sur le trône. Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, moins pourtant que les souverains précédents ne l’avaient généralement fait. Le roi d’Assyrie, monta contre lui. Cet empire contrôlait des territoires qui s’étendent sur quatre pays actuels : la Syrie, la Turquie, l’Iran et l’Irak. Osée, ne pouvant le repousser et il dut lui payer un tribut ; puis il sollicita le secours du Pharaon, sachant que ce puissant roi redoutait l’avance des Assyriens vers les frontières de l’Égypte. Croyant que l’Égypte allait l’assister, Osée refusa de payer le tribut annuel à l’Assyrie. Salmanasar, roi d’Assyrie, envahit de nouveau le territoire d’Israël, il fit emprisonner Osée, et assiégea Samarie.
La ville de Samarie fut dans une grande détresse, mais résista 3 ans, à la fin desquels Salmanasar mourut. Sargon II lui succéda, et put s’attribuer la gloire d’avoir pris Samarie en 722 avant Jésus-Christ. Il déporta les notables en Assyrie, les fit habiter à Halah et sur le Habor, fleuve de Gozân, et dans les villes de la Médie. C’est ce que l’on appelle la captivité des 10 tribus. Osée ne fut pas plus responsable qu’un autre roi de l’effondrement du royaume du nord. Il fit simplement déborder la coupe d’iniquités qu’Israël avait remplie au cours des siècles.
Le livre de Jonas
Jonas est envoyé à Ninive, symbole d’oppression et de violence, pour condamner la ville mais il s’enfuit dans la direction opposée, embarquant sur un navire en partance pour Tarsis afin d’échapper à la parole de Dieu, et fuir sa mission dangereuse de prophète en pays païen. Jonas monte dans un bateau, puis descend dans la cale et s’endort. Le navire est pris dans une grande tempête. Les marins jettent les sorts afin de découvrir la cause de ce malheur, et les sorts désignent Jonas. Il est lancé à la mer, qui se calme.
Avalé par un grand poisson durant trois jours et trois nuits, Jonas regrette sa fuite et se voit vomi sur une plage, ce qui le décide à reprendre le chemin pour Ninive. Il annonce le futur jugement aux habitants de Ninive, qui se repentent. Dieu leur pardonne, et ne détruit pas la ville. Jonas s’irrite d’avoir annoncé pour rien la destruction de Ninive, qui n’a pas eu lieu. Alors Dieu lui parle de Sa miséricorde qu’Il accorde à ceux qui se repentent de leurs péchés.
Le livre de Nahum
Le livre de Nahum contient une prophétie selon laquelle Ninive, capitale de l’Assyrie, sera détruite du fait de la méchanceté de ses habitants. Les Assyriens ont brutalement conquis et terrorisé de vastes régions du Proche-Orient au huitième siècle av JC., détruisant le royaume du nord, royaume d’Israël, déportant ses habitants et assiégeant Jérusalem. Nahum adresse une grande partie de sa prophétie aux habitants de Ninive (capitale de l’Assyrie).
Ce ne sont pas les mêmes que ceux qui se sont repentis de leurs péchés après la prédication de Jonas, plus d’un siècle auparavant. À l’époque de Nahum, les habitants de Ninive sont retournés à leur méchanceté, et leur comportement a entraîné leur destruction. Ninive affaiblie est tombée sous les coups d’une coalition de ses vassaux. Pour Dieu, le malheur est venu sur elle parce qu’elle était une ville de sang, toute pleine de fausseté, de violence et de pillage. Récoltant ce qu’elle a semé, elle va connaître le sort qu’elle-même a fait subir à d’autres, à savoir pillage et destruction.
MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:
J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.
Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :
» Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »
Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.
LIVRE DE DOMINIQUE :
Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.
Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com
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