Suite de ICINote MAV: dans sa folie, l’Eglise d’aujourd’hui, toutes appellations confondues, a proclamé obsolètes les lois dictées à Moïse: les seules vraiment obsolètes sont les lois sacrificielles, Jésus ayant accompli le sacrifice parfait une fois pour toutes. D’autres lois ont été abolies dans le NT, parce qu’amenées à un plan spirituel, plus élevé et plus exigeant.

Mais chaque fois c’est mentionné clairement dans le NT (ex: lois alimentaires) mais ces lois dans l’AT avaient leur raison d’être (notamment sanitaires, pour que le peuple dépositaire des Écritures puisse désormais se mêler aux nations afin qu’elles puissent bénéficier de la Révélation) et pour d’autres lois, elles aussi clairement supprimées parce qu’externes, comprendre « spirituellement » pourquoi Dieu les a données peut être une clé de révélation. Les lois dites « civiles » recèlent des fondements précieux et bénissants. Quant à toutes les lois morales, qui étaient parfaites, elles n’ont jamais été abolies et les premiers chrétiens les accomplissaient (au mieux!) et ont poursuivi cette exigence durant des siècles, avec l’aide du Saint-Esprit qui gravait ces lois en eux.

Prenons un exemple résumé en Job :

J’avais fait un pacte avec mes yeux, Et je n’aurais pas arrêté mes regards sur une vierge.
 Jésus nous a dit que si notre oeil était une occasion de chute, qu’on devait l’arracher pour ne pas aller dans la géhenne ! Le Lévitique parle longuement des droits sur l’impureté. RIEN N’EST ABOLI ! Mais la « vie moderne », avec tous ses écrans, fait tout pour nous encombrer les pensées d’images impures, et quand elles ont « conçu, elle enfantent le péché »….
 Oh combien nous en sommes loin ! Combien dans les églises d’aujourd’hui on en parle bien peu des lois morales, encore bien moins de l’enfer, de peur de faire fuir les dîmes, et sous prétextes de « légalisme » ! Je ne sus pas légaliste. Je sais que nous ne sommes sauvés que par grâce, mais je sais aussi que dans notre endurcissement, nous faisons taire la voix du St Esprit dans bien des domaines et que nous avons une fâcheuse tendance à ignorer certains livres de la Bible.

Pourtant la majorité de ces lois ont été intégrées durant des siècles dans les constitutions des nations chrétiennes, et c’est ce qui a largement contribué à leur développement et à leur rayonnement. Et c’est bien parce que les racines judéo-chrétiennes de nos nations sont piétinées qu’elles s’effondrent ! Donc lisons ces livres avec crainte et tremblement: C’EST LA PAROLE DE DIEU ! DE L’ALPHA, À L’OMEGA. JÉSUS EST L’ALPHA ET L’OMÉGA.

livre Lévitique

Lévitique signifie « de Lévite » et reprend le nom de la tribu chargée du culte et des sacrifices au sein d’Israël.  Les premiers chapitres sont consacrés à la description des sacrifices à offrir à Dieu, que ce soit en signe de reconnaissance ou pour le pardon de péchés (c’est-à-dire des violations de la loi de Dieu) commis involontairement.

Suivent de nombreuses règles civiles et morales, des prescriptions relatives au pur et à l’impur ainsi que des lois liées au culte, scandées par le refrain: «Vous serez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu ».

 

Le livre des Nombres

 

Le livre relate les deux recensements du peuple d’Israël qui n’a pas bougé du mont Sinaï, un an après y être arrivé.  Il en repart alors en prenant la direction du pays promis à Abraham.  Une mission de reconnaissance menée par 12 espions convainc le peuple qu’il n’aura pas la force de conquérir la terre promise et qu’il aurait mieux fait de rester en Egypte.  En guise de sanction, Dieu annonce la mort de toute cette génération au cours de 40 années d’errance dans le désert.  Mais ce n’est pas la seule fois où Dieu punit son peuple : on ne dénombre pas moins de sept révoltes dans ce livre.

 

Le livre Deutéronome

 

Ce livre répète l’ensemble de la loi sous la forme de discours adressés par Moïse au peuple d’Israël juste avant l’entrée dans le pays promis, le pays de Canaan.  Le peuple est appelé à toujours adorer son Dieu et à ne pas imiter les autres peuples ni adopter leurs dieux.  Après l’énoncé d’un certain nombre de bénédictions rattachées au respect de la loi, et de malédictions liées à son non-respect, le livre se termine sur la mort de Moïse, à qui Dieu ne permet pas d’entrer dans le pays promis, mais seulement de le voir depuis le sommet d’une montagne.  Ce sera son assistant, un dénommé Josué, qui lui succédera à la tête d’Israël.

A ce stade de la chronologie, il est bon que je vous donne quelques petites définitions de mots importants que vous avez lu et que vous lirez souvent dans l’Ancien Testament.  Encore une fois, la compréhension de ceux-ci vous fera gagner beaucoup de temps dans votre lecture de la Bible et à l’écoute d’enseignements.

 

Les lois

 

La Loi de Dieu révélée à Moïse est un ensemble de directives destiné à permettre au peuple d’Israël de refléter leur statut de peuple choisi par Dieu par leur comportement.  Elle régit leur moralité, leur rôle d’exemple pour les autres nations et les procédures systématiques leur permettant de reconnaître la sainteté de Dieu et le péché de l’homme.  Afin de mieux comprendre la raison d’être de ces lois, les Juifs et les chrétiens les classent en plusieurs catégories : les lois morales, les lois cérémonielles et les lois civiles.  Le peuple de Dieu est tenu de respecter toutes les lois.

 

Lois morales

 

Les lois morales sont relatives à la justice et au jugement et sont souvent traduites par ordonnances.  Les lois sont fondées sur la sainteté de Dieu, qui fait que ses ordonnances sont saintes, justes et inchangeables.  Leur objectif est de garantir le bien-être de ceux qui y obéissent.  Leur valeur est évidente pour toute personne douée de raison et de bon sens.  Les lois morales incluent les ordonnances sur la justice.  Les Dix Commandements en font évidemment partie.  Elles prévoient aussi des sanctions en cas de désobéissance à ces ordonnances.

 

Lois cérémonielles

 

Les lois cérémonielles, ce qui signifie coutumes de la nation, ont pour but d’attirer notre attention sur Dieu.  Elles incluent les instructions sur la manière dont Israël pouvait se justifier devant Dieu, par exemple par les sacrifices et des cérémonies, se souvenir de ce que Dieu a fait pour lui, par exemple par les fêtes et se distinguer des nations païennes aux alentours, par exemple par les restrictions alimentaires et vestimentaires.

 

Lois civiles ou sociales

 

Les lois civiles concernent la vie en société du peuple de Dieu et elles servent aussi à régler les différends et les conflits entre les individus et qui permettent aussi de juger les crimes commis en Israël.   Cela va des lois sur les meurtres à celles concernant l’homme frappé par un bœuf et sur la responsabilité incombant à celui qui a creusé une fosse d’en faire sortir l’âne de son prochain s’il y est tombé.

 

Le tabernacle

 

Le tabernacle était une sorte de temple mobile où Dieu manifeste sa présence.  C’était le lieu de culte et on y pratiquait les sacrifices.  Le tabernacle était fait de tapisseries et de peaux drapées sur des poutres en bois. Il comprend une pièce intérieure (lieu appelé le saint des saints, ou très saint) contenant l’arche dans laquelle sont déposées les Tables de la Loi, un voile sépare cette pièce avec la pièce extérieure (appelé le lieu saint), contenant la table du Pain de Proposition (les douze pains que le prêtre de service déposait chaque sabbat sur la table d’or du sanctuaire où ils restaient exposés jusqu’au sabbat suivant et que seuls les prêtres avaient le droit de les manger), la Ménorah (le candélabre, chandelier à sept branches) et l’autel à encens. Il était entouré d’une cour (appelé aussi le parvis), où se trouvent une citerne et un grand autel en cuivre pour les sacrifices d’animaux.  A partir de la conquête de la terre promise, on ne parlera que de l’arche de l’alliance.

 

Les Lévites

 

Les Lévites avaient l’importante charge de construire le tabernacle, et d’en assurer le démontage pour les déplacements et le remontage.  Il leur était interdit de faire fonction de prêtres, cela étant réservé aux seuls descendants d’Aaron, qui étaient donc eux-mêmes des lévites, mais avaient des fonctions plus nobles que les autres

lévites.  Les prêtres étaient également appelés des sacrificateurs.  Les lévites avaient aussi à assurer un service d’assistance auprès des sacrificateurs.

Les sacrificateurs avaient 3 devoirs essentiels : servir le Seigneur dans le sanctuaire ; enseigner la Loi au peuple ; consulter l’Éternel pour le peuple.  Le sacrificateur était soumis à des ordonnances particulières. Il lui était interdit d’épouser une femme déshonorée ou répudiée.  Il devait épouser une Israélite, vierge ou veuve, ayant une généalogie aussi régulière que celle du sacrificateur.  Tous les sacrificateurs devaient être issus de la famille d’Aaron.

 

Les sacrifices

 

Dieu a institué les sacrifices d’animaux pour que les personnes puissent recevoir le pardon des péchés et pour diverses raisons dont l’explication est ci-dessous.  N’oublions pas que s’il n’y a pas de sang versé, il n’y a pas de rémission des péchés.  L’animal devait être sans tache.  Ensuite, la personne qui offrait le sacrifice devait s’identifier à lui.  Enfin, elle devait mettre à mort l’animal.  Les sacrifices offerts avec foi procuraient le pardon des péchés.  L’animal servait de substitut, c’est-à-dire qu’il mourait à la place du pécheur ; mais cette substitution n’était que temporaire, ce pourquoi de nouveaux sacrifices devaient être offerts encore et encore.  Les sacrifices d’animaux ont pris fin avec Jésus-Christ, qui a été le substitut sacrificiel ultime et final et est à présent le seul médiateur entre Dieu et l’humanité.  Les sacrifices d’animaux préfiguraient le sacrifice de Christ en notre faveur.

 

Les sacrifices volontaires et d’agréable odeur pour Dieu

 

L’holocauste

 

C’était un acte d’adoration volontaire exprimant notre consécration et notre dévotion à Dieu. L’holocauste est un symbole du don complet fait à Dieu.  Celui qui offre un holocauste à Dieu s’identifie à l’animal offert.  C’est une façon de se consacrer complètement à Dieu.  On pouvait offrir en holocauste un taureau, un oiseau ou un bélier sans défaut.  La viande, les os et les organes de l’animal offert en holocauste étaient entièrement brûlés.  Le sang était répandu autour de l’autel et dessus.  C’était la part de Dieu.  Sa peau était remise aux Lévites, qui pouvaient la vendre pour gagner de l’argent.

 

L’offrande végétale ou dit de gâteau

 

On offrait un produit des champs, sous la forme d’un gâteau ou d’un pain cuit, arrosé d’huile et de sel, ou encore de la fleur de farine.  L’offrande végétale était accompagnée d’une offrande liquide d’un litre de vin, qui était versé dans le feu de l’autel, afin de rendre grâce à Dieu pour sa provision et sa bienveillance imméritée.  Les prêtres recevaient une part de cette offrande, mais ils devaient la manger dans la cour du Tabernacle.

 

Le sacrifice de communion ou dit d’action de grâces, ou encore de prospérité

 

Ce sacrifice est constitué d’un animal sans défaut, issu du troupeau de celui qui offrait le sacrifice, et/ou de diverses formes de grains ou de pains.  Les sacrifices d’actions de grâces étaient offerts : en reconnaissance de bénédictions imméritées, inattendues ; pour s’acquitter d’un vœu ; comme offrande volontaire (oblation : autre mot pour offrande) pour remercier Dieu d’une faveur particulière, mais aussi pour lui exprimer son amour et son adoration.  Le besoin profond de renouveler la communion avec Dieu suscitait aussi des sacrifices d’actions de grâces.  Il s’agissait d’un sacrifice de reconnaissance suivi d’un repas communautaire.  Le souverain sacrificateur recevait la poitrine de l’animal et le prêtre qui officiait pour le sacrifice recevait sa cuisse droite.

Ces éléments de l’offrande étaient appelés « offrande de prélèvement », car ils étaient prélevés de l’autel pendant la cérémonie.  La graisse, les rognons et le lobe du foie étaient offerts à Dieu (brûlés) et le reste de l’animal était mangé par les participants au sacrifice, en symbole de la provision divine.  L’offrande après un vœu, l’offrande de reconnaissance et l’offrande volontaire étaient des formes de sacrifices de communion.

 

Les sacrifices obligatoires

 

Le sacrifice d’expiation

 

Il était offert afin d’expier un péché et de se purifier.  On pouvait offrir cinq éléments en sacrifice d’expiation, en fonction de l’identité et de la situation financière de la personne : un jeune taureau, un bouc, une chèvre, deux pigeons/tourterelles ou 2 litres de fleur de farine.  Un membre ordinaire du peuple offrait une chèvre, un pauvre, de la fleur de farine, le souverain-sacrificateur, ainsi que l’assemblée dans son ensemble, un jeune taureau, etc.   Dieu a donné au peuple des instructions spécifiques, selon les cas, concernant ce qu’ils devaient faire du sang de l’animal pendant la cérémonie.  La graisse, le lobe du foie et les rognons étaient offerts à Dieu (brûlés), tandis que le reste de l’animal était soit entièrement brûlé sur l’autel, après quoi ses cendres étaient répandues en dehors du camp, soit mangé dans la cour du Tabernacle.

 

Le sacrifice de culpabilité ou dit de réparation

 

Il devait obligatoirement s’agir d’un bélier.  Le sacrifice de culpabilité était offert pour expier les péchés involontaires, pour lesquels le coupable se devait d’offrir réparation à la victime, ainsi que pour la purification en cas d’impureté rituelle ou de maladie physique.  Là encore, la graisse, les rognons et le foie étaient une offrande pour Dieu, tandis que le reste du bélier devait être mangé dans la cour du Tabernacle.

 

Libations ou aspersion sur le sacrifice   La libation désigne l’effusion de liqueurs que l’on répandait sur les victimes offertes lors des sacrifices.  D’après la loi juive, les libations se composaient ordinairement de vin que l’on versait sur l’autel.  Elles étaient presque toujours accompagnées d’offrandes de pain, de fleur de farine et de sel.  Aucun holocauste ne pouvait être offert sans qu’il s’y joignît l’une et l’autre espèce de libations, comme aussi l’homme lui-même ne mange pas volontiers de la viande sans pain et sans boisson.  Les libations accompagnaient également les sacrifices d’actions de grâces, mais jamais les offrandes pour le péché.  Elles étaient présentées soit au nom de personnes isolées, soit au nom du peuple entier, tous les jours, d’autres aux jours de sabbat, d’autres enfin, lors des fêtes solennelles.

 

 


 

MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com