Je me souviens qu’au début de ma conversion j’avais beaucoup de difficultés pour avoir des renseignements concernant : l’historique de la Bible, la chronologie des événements bibliques avec ses personnages situés dans les bonnes périodes, les différences entre l’Ancien et le Nouveau Testament, les différences entre être sous la loi et être sous la grâce, les versets importants donnant les caractéristiques de la Parole de Dieu, comment lire la Bible.
L’internet n’existait pas à ce moment-là. Ce chapitre ainsi que dans les études jointes à ce livre, vous donnera donc ses informations et vous permettra ainsi de gagner beaucoup de temps, d’avoir des connaissances générales sur ses sujets qui vous aideront à une compréhension de certains passages, par exemple en plaçant un prophète dans la période d’événements décrits dans la Bible. Ce chapitre n’est donc pas à négliger ou à sous-estimer. Il est clair aussi qu’il est impossible que je sois complet dans ses domaines, mais au moins vous en aurez l’essentiel qui est le but de ce livre.
- a) Que dit la Bible d’elle-même
2 Timothée 3/16 et 17 : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre ».
Hébreux 4/12 : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur ».
2 Pierre 1/20 et 21 : « sachant tout d’abord vous–mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussé par le Saint–Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ».
Jean 8/31 et 32 : « Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres ».
Matthieu 4/4 : « Mais lui, répondant, dit, il est écrit, L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».
Apocalypse 22/18 et 19 : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ».
Avec ces versets très clairs, nous apprenons que Dieu a mis à part certains hommes pour la rédaction de Sa Parole sur les supports de l’époque et qu’Il leur a donné de son Esprit pour acquérir intelligence et une grande mémoire pour ce travail.
Elle met en lumière les parties les plus intimes de notre être. Elle nous montre ce qui est du domaine de la chair et ce qui est de celui de l’esprit. Elle sonde notre âme, c’est-à-dire le siège de nos pensées, de nos motivations profondes et de nos désirs. Elle pénètre jusqu’au tréfond de l’être humain, elle opère une séparation et une distinction radicales entre les choses de Dieu et celles des désirs humains.
La Parole de Dieu est la source de subsistance plus importante que la nourriture, Elle répond à nos besoins spirituels. La première ne fait que soulager une faim physique et temporelle; les bienfaits de la seconde se prolongent jusque dans l’éternité.
La Parole de Dieu ne peut pas être l’objet d’interprétation personnelle de nos pensées ou de nos propres visions des choses de Dieu ; elle ne peut être isolée de ce que l’Écriture déclare dans son ensemble. Quiconque porte atteinte à la Vérité en essayant de la déformer, de l’atténuer, de la modifier ou d’en proposer une mauvaise interprétation encourt des châtiments.
Quand nous lisons la Bible ou quand nous entendons un enseignement basé sur Elle, ayons toujours ses versets dans notre mémoire afin d’être conduit dans la Vérité et de savoir discerner ce qui vient de l’homme ou de Dieu. La connaissance de la Parole de Dieu dans son ensemble nous protégera ainsi des faux enseignements, des fausses doctrines, des fausses prophéties et nous gardera ainsi dans la Vérité.
- b) Historique de la Bible
La Bible contient 66 livres reconnus par l’église chrétienne comme faisant autorité. La bible a été rédigée par plus de 40 auteurs qui ne se connaissaient pas et sur une période de plus de 1500 ans. La Bible est divisée en deux grandes parties, à savoir l’Ancien Testament ou on peut dire aussi l’Ancienne Alliance et le Nouveau Testament ou la Nouvelle Alliance.
Les livres de l’Ancien Testament ont été écrits en hébreu (langue du peuple de Dieu de l’époque), entre le 8ème et le 1er siècle avant Jésus Christ. Certains textes sont aussi rédigés en araméen, une langue très proche de l’hébreu. Au troisième siècle avant Jésus Christ, les Juifs qui étaient installés en Égypte ne comprenaient plus l’hébreu. Pour leur communauté, ils ont dû alors traduire les Écrits en grec.
De manière générale, les Écrits étaient exposés au peuple de Dieu par voie orale lors de grandes réunions et certainement lus à plusieurs reprises afin que l’on puisse ainsi les mémoriser.
A l’origine, les livres du Nouveau Testament sont écrits en grec qui était la langue la plus internationale de l’époque. Jusqu’à mesure que la Bible parvient à de nouveaux peuples, il fallait, par des traductions, mettre ce peuple en état de la lire et de la comprendre ; il faut qu’il y ait effectivement partout des traductions vulgates, c’est-à-dire traduite en latin, langue du peuple de l’époque romaine. Seuls les lettrés de haut niveau comprenaient et surtout savaient lire le latin.
Les églises primitives du 1er siècle, liées entre elles par les liens d’une même foi et d’un même amour, se sont communiqués les unes aux autres les ouvrages, lettres ou autres écrits, qu’elles possédaient et qu’elles avaient reçus des apôtres et des évangélistes.
On copiait alors dans les églises chrétiennes les ouvrages pour les distribuer entre elles. De cette manière, les exemplaires se répandirent promptement, et les collections se multiplièrent. Il s’en fit un grand nombre, mais elles conservèrent un caractère privé.
Les textes bibliques avaient été conservé et transmis, par des milliers de personnes pieuses, sur des supports bien différents selon les époques : la pierre, les tablettes d’argile, le papyrus, le parchemin, et, finalement, le papier. Les textes ont été gravés ou écrits à la main pendant plusieurs millénaires. La copie d’une partie des Saintes Écritures durait plusieurs mois et coûtait une fortune.
En 312, l’empereur romain Constantin se convertit au christianisme. C’est un tournant majeur dans l’histoire chrétienne, car Constantin va mettre à profit son autorité pour fédérer les chrétiens. Il convoque ainsi un grand concile (lieu de réunion des responsables d’églises de l’époque, on les appelle aussi évêques), en 325, qui se réunit à Nicée (Cité en Turquie). Ce sera le premier d’une longue série. Ces conciles vont débattre de doctrines majeures, telles que la divinité et l’humanité de Jésus, sa mission comme sauveur, la Trinité, le rôle de l’Église, etc.
C’est à cette époque que l’on commence à discuter abondamment des Textes qui doivent figurer dans un seul livre, à savoir la Bible. Ainsi le IVe siècle de notre ère verra-t-il de nombreuses listes circuler. Mais ce n’est pas Constantin lui-même (qui meurt en 337) qui va influer sur le contenu de la Bible.
Jérôme de Stridon, né vers 347, créa la version en latin d’après les textes originaux, donc écrits en hébreu et en grec, de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cette version en latin jouera un rôle considérable pendant tout le Moyen Age et jusqu’à nos temps.
Le désir, éprouvé par de nombreuses personnes, de posséder personnellement une bible dans leur langue maternelle, n’a pu commencer à devenir une réalité tangible pour certains qu’à partir de 1535, soit 85 ans après la naissance de l’imprimerie. En effet, les premières bibles furent d’abord imprimées en latin, puis en grec, langues connues uniquement des ecclésiastiques et des lettrés. D’autre part, pendant bien des années, le prix d’achat était si élevé (plusieurs années de salaire) que seules des communautés religieuses ou des personnes aisées pouvaient en faire l’acquisition.
Le public du Moyen Âge n’avait accès à la Bible que par la liturgie de la messe en latin et les homélies, les sculptures et peintures des églises ou les pièces de théâtre jouées sur le parvis des églises à Noël ou Pâques.
La Bible a été divisée en chapitres au 13ème siècle de notre ère. Quant à la division par versets, elle ne fut peut-être fixée telle qu’elle est maintenant que vers l’an 1450 pour l’Ancien Testament, et vers l’an 1551 pour le Nouveau.
Dans la transmission de la Bible au Moyen Âge (période entre 500 et 1500 ans de notre ère), c’est aux monastères que revient une place prépondérante. Ils furent à l’origine de nombreuses activités spirituelles qui leur assurèrent une position dominante.
En Europe, on ne disposait nulle part ailleurs d’un semblable potentiel de connaissances, d’érudition et de temps. L’attention des moines se portait principalement sur l’Écriture Sainte et ses copies. Il fallait des mois d’un travail précis et fastidieux pour recopier la Bible en entier à la main.
L’imprimerie, invention par Gutenberg en 1456, est l’une des découvertes fondamentales qui a permis de faire un bond en avant à la Bible, dorénavant, sa production était bien plus rapide et par conséquence les exemplaires étaient bien plus nombreux.
Le premier livre imprimé par Gutenberg était une Bible latine. En 1476 à Lyon, on imprima pour la première fois une Bible, toujours en latin, sur le territoire français. La première et encore rare Bible complète imprimée en français date de 1496, par les soins de Jean de Rely, suite à la requête du Roi Charles VIII.
Le latin demeure la langue de l’église romaine, ainsi que pour la Bible, et seul le clergé qui prêche en latin a accès aux Saintes Écritures refusant les traductions.
Les tentatives de traduction de la Bible dans les langues locales furent peu nombreuses tant l’église catholique veille jalousement sur ce trésor en refusant son accès direct aux simples fidèles. L’église catholique, par principe, s’est toujours vigoureusement opposée à la diffusion de la Bible pour ses fidèles que l’on n’encourageait pas à la lire, jusqu’à une époque récente. Elle y voit la remise en cause de son autorité qu’elle aurait, elle seule, pour donner la juste interprétation et la vraie doctrine. Les nombreuses erreurs doctrinales qu’elle véhiculait, pourraient être dénoncés, ce qui arriva très vite avec la réforme protestante.
Toutefois, quelques traductions ont été réalisées et elles ont valu à leurs auteurs maintes persécutions.
L’ouverture à la connaissance de la Bible a été autorisée pour les fidèles catholiques à partir du concile Vatican II (an 1962 – 1965) grâce à la diffusion de traductions annotées et commentées de la Bible et l’encouragement fait aux fidèles de lire et d’étudier la Bible.
Avec l’apparition de la Réforme au 16ème siècle, les protestants se reconnaissent dans l’affirmation que la Bible est l’autorité ultime et unique à laquelle les chrétiens et l’Église doivent se soumettre, pour la foi et la vie chrétienne dans la conduite du Saint Esprit pour chacun d’eux.
À l’époque de Martin Luther (l’un des principaux fondateurs du protestantisme, 1483 – 1546), il s’agissait surtout de s’opposer aux décrets abusifs provenant des prélats, des conciles ou du pape. La Réforme va également rendre la Bible plus accessible, au-delà des cercles religieux, en s’appuyant sur le développement de l’imprimerie.
En favorisant le passage aux langues d’usage, les réformateurs vont permettre un accès plus large aux textes.
Dès lors, diverses traductions de la Bibles se sont multipliées et je vous en cite quelques-unes, les Bibles : Darby, Martin, Nouvelle Édition de Genève, Ostervald, Segond… Les différences de ces Bibles se trouvent dans leurs pratiques de traductions, dans la retransmission des traductions, par exemple en français courant ou dans un français plus précis et donc moins accessible pour tous, différence dans les commentaires apposés dans les Bibles, etc. Le prix des Bibles s’est aussi fortement démocratisé. Actuellement, on peut trouver une Bible complète à moins de 2 euros.
- c) La chronologie de la Bible
Dans ce présent ouvrage, je vous invite à lire dans les études jointes à cet ouvrage la chronologie de l’Ancien Testament. Celle-ci vous aidera grandement à sa compréhension et par conséquence, vous fera gagner beaucoup de temps.
Par la suite, je vous invite aussi à lire les contextes historiques du Nouveau Testament. Le Nouveau Testament est situé dans le 1er siècle de notre ère. Je vous donne aussi dans ce présent chapitre une petite chronologie des voyages de l’apôtre Paul ainsi qu’une chronologie des Épîtres. Les lieux et les villes citées sont situées approximativement entre parenthèses dans le texte. En plus, des villes n’existent plus actuellement.
- d) Le Nouveau Testament est divisé en 4 parties :
1) les 4 Évangiles
Évangile veut dire bonne nouvelle. Elles nous donnent le parcours de Jésus Christ lors de Son pèlerinage sur notre terre et Ses enseignements. C’est le message du pardon des péchés par l’œuvre expiatrice de Jésus-Christ. Il s’agit du plan de salut de Dieu pour ceux qui mettront leur foi en son Fils afin d’être réconciliés avec un Dieu juste et saint. Les écrivains des évangiles étaient des témoins directs des événements ou des proches de tels témoins, ce qui expliquait les ressemblances, mais étant écrits des années plus tard par rapport aux événements, quelques petites différences peuvent y être présentées, sans toutefois se mettre en opposition ou en contradiction de l’un à l’autre.
2) les Actes
Le livre des Actes tient une place unique dans le Nouveau Testament : c’est le seul qui présente les débuts de l’Église chrétienne. Il constitue le maillon indispensable entre les évangiles et les épîtres. Il contient l’histoire inspirée de ce que les apôtres ont fait et souffert depuis l’ascension du Seigneur ; il est plein de récits d’un haut intérêt et fournit une foule de preuves éclatantes du pouvoir et de la grâce de Dieu. Pierre, Jean, Paul et Barnabas en sont les principaux personnages. Après avoir raconté l’ascension de Jésus-Christ, les Actes parlent du choix qui fut fait de Matthias en remplacement de Judas, puis de l’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte, de la prédication miraculeuse des apôtres, de leurs succès, des persécutions qu’ils eurent à éprouver.
On voit ensuite l’élection des diacres, le martyre d’Étienne, la dispersion des fidèles en Samarie, la honteuse conduite de Simon le magicien, le baptême de l’eunuque d’Éthiopie qui donne l’accessibilité de l’Évangile aux non juifs. On nous montre Pierre ressuscitant Dorcas, baptisant Corneille, annonçant l’Évangile aux païens et s’en justifiant auprès des Juifs convertis. Partout on recueille des aumônes pour les fidèles de Jérusalem qui souffrent de la famine ; Jacques est décapité ; Pierre emprisonné est délivré par un ange, Hérode est rongé des vers.
L’assemblée de Jérusalem condamne ceux qui veulent faire de l’observance des cérémonies lévitiques une condition de salut, mais elle ordonne de s’abstenir des choses consacrées aux idoles, de la fornication, des viandes étouffées et du sang. Le livre des Actes raconte la conversion, le ministère et les souffrances de Paul, et fait l’histoire abrégée de la fondation et de l’organisation de l’Église chrétienne pendant environ trente années.
les voyages missionnaires de l’apôtre Paul
Le premier voyage missionnaire de Paul est situé vers l’an 46-48. A partir de l’Église d’Antioche (église de Syrie), le Saint Esprit envoie Saul (qui deviendra Paul) et Barnabas en mission à l’étranger. Ils commencent leur œuvre d’évangélisation accompagnés par Jean-Marc. Leur mission durera presque 2 années, sur une distance d’environ 2400 km. Paul prend son départ de Séleucie (ville de Syrie) vers Paphos en Chypre où le nom de Saul est changé en Paul. Là Élymas, un magicien, est frappé de cécité. Arrivée à Perge (ville de Turquie) ; Jean-Marc retourne à Jérusalem. Paul est lapidé à Lystre (ville de Turquie) après que la foule ait voulu l’adorer. Il est laissé pour mort hors de la ville mais il se rétablit rapidement. Des églises sont fondées à Lystre, Iconium (ville de Turquie) et Antioche.
Le deuxième voyage missionnaire de Paul est situé vers l’an 50-52. Paul souhaite visiter les Églises d’Asie Mineure qu’il a fondées au cours de son premier voyage missionnaire. Ce voyage perdure sur une durée de 3 années et sur une distance globale de quelque 5600 km. Au départ d’Antioche, Paul est accompagné de Silas. Timothée les rejoindra à Lystre. À Troas (ville d’Asie mineure au nord-est de la Turquie), Paul reçoit la vision d’aller évangéliser le continent européen vers Philippes (ville de Macédoine Grecque). En cette ville, Lydie (marchande d’étoffes précieuses) se convertit. Paul et Silas sont mis en prison et délivrés miraculeusement par un tremblement de terre. À Thessalonique (ville portuaire Grecque), la foule attaque Jason (un parent de Paul). À Corinthe (autre ville portuaire de la Grèce), Sosthène (un chef de la synagogue de Corinthe qui s’est converti) est violenté. Paul est encouragé à persévérer par une vision et il y fonde une église florissante. À Éphèse (ancienne cité Grecque située dans l’actuelle Turquie), Paul prêche dans la synagogue. Paul rentre à Jérusalem puis Antioche.
Le troisième voyage missionnaire de Paul est situé vers l’an 54-58. Paul continue ses visites aux Églises d’Asie Mineure qu’il a fondées au cours de ses premiers voyages missionnaires. Il a confié à Apollos le champ missionnaire d’Éphèse : là, Paul exercera une œuvre puissante grâce à la force du Saint-Esprit qui habite en lui. À Corinthe, Paul restera environ 3 mois. La durée d’environ 4 années et la distance de ce voyage sont comparables à celles du deuxième voyage. Paul démarre d’Antioche, en Syrie vers la Galatie (région de la Turquie actuelle). À Éphèse, les convertis brûlent tous leurs livres de sorcellerie.
Paul regarde le temple d’Artémis (Diane) considéré comme l’une des 7 merveilles du monde. À Corinthe, un complot est organisé contre Paul. À Troas, le disciple Eutychus tombe d’une fenêtre. Paul le ressuscite. À Millet (cité Grecque sur la côte sud-ouest de la Turquie actuelle), Paul fait ses adieux aux anciens d’Éphèse. À Tyr (ville du sud du Liban), Paul fait ses adieux depuis sa barque. À Césarée (ville antique de Judée), Agabus (un prophète) se lie les pieds et les mains avec la ceinture de Paul afin de l’avertir des dangers qui l’attendaient à Jérusalem. Paul se rendit quand même dans cette ville.
Le quatrième voyage missionnaire de Paul se situe vers l’an 59-60. Paul est mis faussement en accusation par le sanhédrin juif (les responsables religieux d’Israël) pour désordre public et hérésie. Il est emprisonné à Césarée pendant 2 ans. Paul est juif mais aussi citoyen romain par son père. Il réclame donc son droit d’être jugé par l’Empereur lui-même. Il sera accompagné sous escorte romaine vers la capitale de l’Empire Romain. Il vivra à Rome pendant environ deux années en attendant son jugement. Il en profitera pour continuer ses enseignements. Il est probable qu’il y a rédigé un certain nombre d’épîtres qui nous sont parvenues. Sa mort et son martyr probable par décapitation ne sont pas explicitement décrits dans les livres bibliques, Luc ayant fini son récit trop tôt. On estime que sa mort a eu lieu vers l’an 67.
3) les Épîtres.
Les épîtres du Nouveau sont des lettres adressées à des destinataires bien précis, soit à une assemblée de chrétiens ou soit à un disciple en particulier. Elles nous donnent la bonne doctrine à suivre et elles répondent à des questions posées, pour corriger des erreurs, redresser des torts, exhorter, avertir. Ses lettres seront lues dans toutes les communautés de la ville ou de la province, et même qu’elles circuleront d’une Église à l’autre.
L’apôtre Paul est celui qui a le plus d’épîtres à son nom. Il a écrit aux églises de Corinthe, de Galatie, d’Ephèse, de Thessalonique, de Colosse, de Philippe et de Rome. Il a aussi écrit à des disciples : Tite, Philémon et Timothée. Des épîtres sont écrites par les apôtres : Pierre, Jean et Jude (appelé aussi Thaddée). Concernant l’épître aux Hébreux, nous ne connaissons pas avec exactitude son auteur.
Chronologie des Épîtres. ; J’ai trouvé diverses chronologies du Nouveau Testament, malheureusement quasi aucunes ne correspondent entre elles, donc, je vous donne encore une fois une approximation : Jacques ; Galates ; 1 et 2 Thessaloniciens ; 1 et 2 Corinthiens ; Romains ; Éphésiens ; Colossiens ; Philémon ; Philippiens, 1 Timothée ; Tite ; 1 Pierre ; Hébreux ; 2 Timothée ; 2 Pierre ; Jude ; 1, 2, et 3 Jean.
4) apocalypse
L’Apocalypse est aussi appelé le livre des révélations. Son auteur est l’apôtre Jean. Il a consigné les merveilles que Dieu lui avait donné de voir dans l’avenir touchant Christ et son Église. Je vous présente son contenu : Les messages de Jésus à sept églises de la province romaine d’Asie ; Les visions de Dieu et de l’Agneau ; L’ouverture des sept sceaux et un intermède ; La sonnerie des sept trompettes avec un autre intermède ; Diverses merveilles dans le ciel ; Les sept plaies répandues ; Les jugements ; La vision des nouveaux cieux et de la nouvelle terre.
- e) Être sous la loi ou être sous la grâce
1) la Loi
La loi est apparue dans l’Ancien Testament. Dieu donne des lois à son peuple et par les versets qui suivent, vous en avez les principales raisons.
Deutéronome 14/2 : « Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ; et l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre ».
Exode 19/5 : « Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël ».
Lévitique 18/5 : « Vous observerez mes lois et mes ordonnances : l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l’Éternel ».
Au cours de l’Ancien Testament, les israélites ont bien imprudemment promis : « tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons (Exode 19/8). Or personne sinon le Christ, n’a pu faire cela. La Loi entraînait donc la condamnation de tous, si la grâce n’était pas intervenue, par anticipation de l’œuvre rédemptrice du Christ.
La Loi est l’ensemble des règles données par Dieu au peuple d’Israël, par l’intermédiaire de Moïse. Le texte complet de la Loi se trouve dans Exode 20 à 31, Lévitique et Deutéronome. On y retrouve des règles concernant les sacrifices pour le péché, les 10 commandements, les rituels cérémoniales, les règles de vie en communauté …
Dans l’Ancien Testament, les hommes étaient justifiés par les lois, c.-à-d. que leur pardon et leur salut dépendaient uniquement de l’observation des commandements des lois. Dieu s’était révélé à son peuple comme un Dieu très Saint et Il exigeait de ce dernier une séparation nette avec tout ce qui était impur. Les sacrifices d’animaux étaient requis pour le pardon des péchés ou comme actes d’adoration.
Le rôle de la loi est de mettre en évidence sa transgression (appelée : péché). Son but était de révéler aux hommes leur péché. La Loi impose à l’homme d’être en règle avec ses prescriptions.
Dieu donne alors à son peuple les bénédictions et les malédictions qui découlent de l’observation ou pas des lois, lire tout le chapitre 28 du livre du Deutéronome.
Toutes les lois de Dieu ont le but de conduire le peuple de Dieu dans la sanctification qui est bien plus importante que les sacrifices.
Osée 6/6 : « car je ne prends pas plaisir aux sacrifices, mais à la fidélité ; je préfère aux holocaustes la connaissance de Dieu ».
Proverbes 21/3 : « Agir selon la justice et l’équité, voilà qui est, pour le Seigneur, préférable aux sacrifices ».
Matthieu 9/13 : « Allez apprendre ce que signifie : Je veux la compassion et non le sacrifice ; car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs ».
1 Samuel 15/22 : « Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers ».
2) La grâce
La grâce est le pardon de nos péchés que Dieu nous accorde en raison que son Fils a payé pour nous notre condamnation. Je vous invite à relire le chapitre premier « LES FONDEMENTS DE LA FOI CHRÉTIENNE» pour être plus complet à ce sujet, c’est vraiment très important.
La grâce nous est décrite dans le Nouveau Testament, mais commençons par les versets qui nous parlent de la grâce par rapport à la loi.
Jean 1/17 : « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ».
Romains 3/19 et 20 : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché ».
Galates 3/23 à 25 : « Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue ».
Matthieu 5/17 et 18 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé ».
Jean 19/30 : « Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit ».
La Loi et les prophètes est une expression qui désigne tout l’enseignement contenu dans l’Ancien Testament. Jésus réaffirme l’autorité des Écritures. Jésus a accompli dans sa vie sur la terre la réalisation des écrits des prophètes de l’Ancien Testament et donc de toutes les prophéties Le concernant. Les prophètes annonçaient que Jésus mourrait pour l’homme pécheur et qu’Il subirait le châtiment pour ses péchés ; Christ offrirait sa vie en sacrifice de culpabilité ; Il sacrifie sa vie pour supprimer notre culpabilité.
Tout cela se réalisa par la mort de Jésus sur la croix. Jésus s’est offert Lui-même comme sacrifice définitif pour le péché ; aucun autre sacrifice n’est désormais nécessaire. Par sa mort, tous ceux qui croient en Lui échappent au châtiment et obtiennent le salut. C’est de cette manière que Jésus est l’accomplissement des prophéties et des promesses de l’Ancien Testament.
Le sang de Jésus versé sur la croix remplace une fois pour toutes et pour tous les croyants le sang des animaux.
Remarquons que les versets de Matthieu 5/17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » se situent au début du ministère de Jésus Christ et que le verset Jean 19/30 : « Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit. » se situe tout juste avant sa mort sur la croix.
Christ soulignait qu’il était l’accomplissement de la loi dans tous ses détails. Il accomplit la loi morale en la gardant parfaitement. Il accomplit la loi cérémonielle en étant lui-même l’incarnation de tout ce que préfiguraient les types et les symboles de la loi. Il accomplit aussi la loi judiciaire en personnifiant la justice parfaite de Dieu.
Observons spécialement la dernière parole avant que Jésus n’expire.
Tout est accompli : c’est-à-dire que les décisions de Dieu concernant ses souffrances sont maintenant accomplies. Tout est accompli : tous les types et prophéties de l’Ancien Testament, qui désignaient la souffrance du Messie ont été accomplis.
Tout est accompli : les lois de cérémonie et et lois civiles sont abolies. Tout est accompli : une fin est donnée à la transgression en entrant dans une justice éternelle. Ses souffrances sont maintenant terminées, à la fois celles de son âme, et celles de son corps.
Tout est accompli : l’œuvre de la rédemption, d’expiation de l’homme et son salut en livrant sa vie en sacrifice pour le péché sont désormais achevées.
Tout est accompli : le Seigneur annonce qu’il existe désormais un moyen de salut pour les pécheurs. La vie de Christ ne lui a pas été prise de force, mais il l’a donnée librement.
Voyons et réfléchissons maintenant sur ses versets :
Romains 10/4 et 5 : « car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. ».
Romains 6/14 : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce ».
Romains 7/6 : « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli ».
Galates 5/18 : « Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi ».
Galates 3/10 : « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique ».
Éphésiens 2/8 et 9 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie ».
Romains 3/20 : « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché ».
Galates 2/16 : « Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi ».*
* Note MAV : Paul rappelle aussi que ce n’est en aucun cas une licence pour le péché, qui nous sépare de Dieu jusqu’à la « repentance qui mène à salut ». Le « On n’est plus sous la loi » n’a de sens que pour ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, parce qu’ils ont une nouvelle nature et marchent « naturellement » dans l’obéissance (car la loi divine est inscrite dans leur cœur »), et ils aspirent à de plus en plus de sanctification.
Nous avons appris dans la chronologie de l’Ancien Testament qu’il existe trois sortes de lois : les lois cérémonielles, les lois sociales, les lois morales. Il est évident que les deux premières ne sont plus d’application pour la vie du chrétien comme en témoigne en Actes 10, l’histoire de l’apôtre Pierre voyant une nappe avec les animaux dessus démontrant ainsi que l’on pouvait manger de tout, ce qui n’était pas le cas dans l’Ancien Testament, car, Dieu dans Ses lois avait bien défini les animaux impurs que son peuple avait pour interdiction de manger.
Jésus a effectivement en certaines circonstances demander à ce qu’on applique certaines lois, alors, n’oublions pas qu’à ces moments-là, Il est toujours sous le règne de la loi, car, Il n’avait pas encore réalisé Sa destinée. Nous ne lisons plus chez les apôtres de mentions ni de demandes d’appliquer les lois cérémonielles ou civiles.
Dans le Nouveau Testament, les lois morales sont devenues notre sanctification, notre amour pour Dieu, notre amour pour notre prochain, nos actions à faire le bien. Nous ne sommes plus dirigés par des lois, mais par le Saint Esprit qui vit en nous dès que nous avons accepté Jésus Christ dans notre vie et que nous avons accepté son enseignement en le pratiquant.
3) conclusion
Par conséquent, celui qui croit en Jésus n’est plus sous la Loi ; il est sous la Grâce. En Christ, il est mort vis-à-vis de la Loi. Le croyant est alors délié de cette dette. Dans ce sens, la Loi a perdu son pouvoir pour le chrétien.
Même si le chrétien n’est plus sous la Loi, il n’est pas sans loi, pour le démontrer, je vous invite à relire le chapitre 4 concernant la sanctification du chrétien.
Il est tenu à des obligations plus exigeantes que celles de la Loi, parce qu’il est sous la loi de Christ. Son comportement est inspiré, non par la crainte d’une sanction, mais par le désir ardent de plaire à son Sauveur. Christ est devenu la norme de sa vie. les enseignements du Seigneur dans le Sermon sur la montagne (Matthieu 5 à 7) présentent un idéal plus élevé que celui de la Loi. Par exemple, pour la loi qui dit: «Tu ne tueras pas», Jésus l’accentue: «Tu ne haïras pas» ».
La Loi ne juge pas les sentiments du cœur, elle ne juge que les actions extérieures. Or, la Grâce n’œuvre pas de la même manière. La grâce exige que les motifs du cœur soient exposés à la vérité. Sous le régime de la grâce de Dieu, on ne peut plus se cacher derrière des accomplissements rituels. Les règlements de la Loi tels que : manger, boire, faire des sacrifices, paiement de dîmes, chasser le bouc dans le désert, aller chaque année à Jérusalem, observer les règles de purification après les souillures et le péché, tout ce rituel… c’est du passé, c’est terminé !
- f) Différence entre l’Ancien et le Nouveau Testament
La Bible forme un seul livre, mais il y a néanmoins des différences entre l’Ancien et le Nouveau Testament, qui se complètent de bien des manières. L’Ancien Testament pose les fondations sur lesquels bâtit le Nouveau, avec de nouvelles révélations de Dieu. L’Ancien Testament établit des principes qui illustrent des vérités du Nouveau. L’Ancien Testament contient de nombreuses prophéties accomplies dans le Nouveau. L’Ancien Testament raconte l’histoire d’un peuple, le Nouveau est basé sur celle d’une personne. L’Ancien Testament manifeste la colère de Dieu contre le péché (avec quelques brefs aperçus de sa grâce), le Nouveau montre sa grâce pour les pécheurs (avec quelques brefs aperçus de sa colère).
L’Ancien Testament annonce la venue d’un Messie (voir Ésaïe 53) révélé par le Nouveau (Jean 4.25 et 26). L’Ancien Testament raconte comment Dieu a donné sa Loi et le Nouveau montre comment Jésus, le Messie, l’a accomplie (Matthieu 5/17, Hébreux 10/9) en mourant pour les impies que nous étions. Dans l’Ancien Testament, Dieu interagit surtout avec les Juifs, son peuple élu, alors que dans le Nouveau, il interagit surtout avec son Église (Matthieu 16/18). Les bénédictions physiques promises par l’Ancienne Alliance (Deutéronome 29/9) sont remplacées par les bénédictions spirituelles de la Nouvelle Alliance (Éphésiens 1/3).
La comparaison entre l’Ancien et le Nouveau Testament dans le tableau qui suit ne donne que quelques caractéristiques les plus marquantes de chacun d’eux.
Ancien Testament : Il apporte la connaissance de Dieu ;
Nouveau Testament : Il apporte la connaissance de Jésus Christ et du Saint Esprit ;
Ancien Testament : La présence de Dieu est réelle dans le tabernacle ;
Nouveau Testament : La présence de Dieu par le Saint Esprit est dans chacun des croyants
ou dans le temple ;
Ancien Testament : Règne de la loi ;
Nouveau Testament : Règne de la grâce ;
Ancien Testament : Le salut est destiné au peuple d’Israël ;
Nouveau Testament : Le salut est pour tout le monde qui croit en Jésus ;
Ancien Testament : Il annonce la venue d’un messie ;
Nouveau Testament : Jésus Christ vient sur terre et réalise les prophéties le concernant ;
Ancien Testament : Il annonce diverses prophéties ;
Nouveau Testament : Les prophéties sont réalisées ou sont encore à réaliser ;
Ancien Testament : Le Saint Esprit est réservé à des personnes spécifiques tels que les prophètes ;
Nouveau Testament : Le Saint Esprit est pour tous les croyants et habite en eux ;
- g) Comment lire la Bible
Il y a une trentaine d’années, donc au début de ma conversion à Christ, je lisais de manière continue et entièrement la Bible trois fois par an. J’avais vraiment une grande soif de connaître Dieu.
Comme tous les chrétiens, j’allais au temple pour le culte, les réunions de prières, à des conférences, aux grandes réunions présidées par de grands prophètes très connus, etc. Je lisais aussi beaucoup de livres.
Maintenant, je peux vous dire, que Dieu m’a préservé des fausses doctrines, des faux enseignements grâce à ma lecture de la Bible, car l’Esprit Saint travaillait en moi.
On peut recevoir beaucoup de connaissances avec les prédications ou les livres, mais franchement, il était rare que cela aille beaucoup plus loin. Voyez-vous, il y avait toujours quelque chose qui clochait, qui ne marchait pas, jusqu’à s’interroger, si on allait arriver à ce qui était demandé. En fait, tout n’est que théorique, et on donnait très peu d’élément pratique. Tout ce qu’on peut entendre ou lire était toujours incomplet, même parfois incorrect, car, sorti de son contexte, ou bien ce n’était qu’une interprétation personnelle du prédicateur ou de l’écrivain.
Heureusement que ma lecture de la Bible et j’insiste de façon continue et entière me permettait bien souvent de repérer ses erreurs. Je possédais l’esprit d’ensemble de la Parole de Dieu et j’évitais ainsi les fausses doctrines, les faux enseignements.
J’en conclu qu’il est très dangereux de se baser pour la conduite de notre vie chrétienne que sur les enseignements de notre pasteur ou autre, car, ils ne sont que des hommes et l’homme sera toujours imperfectible.
Aussi, en ne se basant que sur eux et surtout en abandonnant votre lecture des Saintes Écritures, je peux vous assurer que vous perdrez la vie de l’Esprit Saint en vous, car, Il vous dira : « Tu donnes toutes ta confiance en l’homme et non en moi, donc, tu démontres que tu n’as plus besoin de moi et tu me renies ».
Voyez-vous, c’est ainsi que beaucoup de chrétiens se sont détournés des Vérités de la Parole de Dieu et qu’ils sont devenus des partisans de leurs dénominations d’églises, des idolâtres de leurs pasteurs et ceci sans s’en rendre compte, car, sans eux, ils sont comme perdus.
Il est raisonnable de lire la Bible dans son entièreté une fois par an. Selon moi, c’est un minimum. Aussi, comme nous sommes chrétiens, l’important se trouve dans le Nouveau Testament. Il est beaucoup moins long que l’Ancien, donc, essayez de le lire à plusieurs reprises durant l’année.
Maintenant, ne dites pas ce que je n’ai pas dit, je ne suis pas contre les prédications ou les livres, mais on doit donner toute la priorité à notre lecture de la Bible, vous verrez, c’est le seul moyen afin de ne pas devenir des moutons bien dociles. Aussi, je ne suis pas contre que l’on suive un enseignement spécifique sur un sujet particulier de la Bible, encore une fois, seulement que si vous donnez la priorité à votre lecture quotidienne de la Bible.
Je vous invite donc pour celles et ceux qui ont abandonné le Grand Livre ou bien qu’ils le lisent de temps en temps, ou encore de manière aléatoire selon le goût du jour, à le reprendre, à le lire de manière continue, entièrement, et vous verrez bien que le Saint Esprit va vous guider, va vous faire comprendre beaucoup de choses et particulièrement pour votre vie de tous les jours. Il vous éclairera sur certains passages afin de vous dire là où vous devez progresser dans la sanctification, Il vous donnera des directions à suivre, vraiment, Il va vous étonner.
Il n’y a pas 36 méthodes pour lire la Bible. Elle doit être lue dans son entièreté, soit de la 1ère lettre de la Genèse jusque la dernière de l’Apocalypse. Une autre méthode serait de la lire de manière chronologique. Les 66 livres de la Bible doivent être lus, vous pouvez bien sûr les lire à la suite ou selon votre plan de lecture, du moment qu’ils sont tous lus et complètement.
Il est certain qu’il y aura des passages que vous ne comprendrez pas directement, ce n’est pas grave du tout, continuez tout simplement votre lecture, c’est que ce n’est pas le bon moment pour vous de les comprendre.
Lors de votre prochaine lecture de la Bible, vous verrez, le Saint Esprit vous donnera des éclaircissements sur ce que vous n’aviez pas compris.
Cela fait un peu plus de 30 ans que je lis la Bible du début et à la fin, je peux vous assurer que chaque jour, je reçois de la part du Saint Esprit un éclairage nouveau sur certains versets.
On s’évertue à étudier ce que l’on ne comprend pas, moi, je vous pousse à étudier ce que vous comprenez afin de le mettre en pratique.
Est-ce qu’on lit un roman en commençant à la 100ème page pour ensuite lire la 210ème et finir par la 50ème, alors pourquoi le ferions-nous avec la Bible ? Vous n’auriez aucune compréhension du roman, il en serait de même si vous lisez la Bible de cette manière.
Certains lisent la Bible comme une loterie, ils feuillettent le livre et ils s’arrêtent sur une page au hasard dans l’espoir de trouver un beau verset qu’ils leurs conviennent pour la journée et s’ils ne trouvent pas du premier coup, ils recommencent le processus. En fait, on prend la Bible pour un livre magique, croyez-bien que le Saint Esprit ne soit pas dans ce jeu. Il s’agit de l’occultisme, ce qui est en horreur pour Dieu.
Les premiers chrétiens se transmettaient les lettres des apôtres et comme tout le monde ne savaient pas lire en ce temps-là, l’un d’entre eux était désigné par la lecture. Il lisait du début à la fin les lettres et certainement à plusieurs reprises. Il s’en suivait un dialogue entre les chrétiens des textes reçus.
De nos jours, il n’y a plus que le pasteur ou l’enseignant qui nous prêchent sur des toutes petites parties de la Bible. Il n’y a plus de dialogues dans nos églises, pourquoi ? Nos traditions sont tellement ancrées qu’on ne s’interroge pas si elles viennent de Dieu ou de l’homme. Certainement que cela dérangerait de revenir au temps de l’église primitive, les dirigeants pourraient perdre le contrôle sur les membres d’églises. N’avons-nous pas plus à recevoir par les paroles de 10 têtes que d’une ? Alors, pourquoi s’en priver ?
Ah oui et surtout n’oubliez pas qu’il ne sert de rien de lire la Bible si vous ne mettez pas en pratique ce que l’Esprit Saint vous dit. Vous pouvez remplir votre cerveau tant que vous voulez, mais Dieu veut vous remplir votre cœur et que vous changiez d’aptitude, de comportement, en résumé de vous sanctifier afin de gagner votre récompense à savoir la vie éternelle auprès de Lui.
MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:
J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.
Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :
» Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »
Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.
LIVRE DE DOMINIQUE :
Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.
Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com
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