Cette nuit du 2 août 2018, j’ai fait une fois de plus un songe que je ressens prophétique et qui m’a  impressionnée.

Je me trouvais dans la maison d’une amie, pas loin de l’océan. cette maison se trouvant sur une hauteur, on pouvait voir la ville qui s’étendait au bord de l’eau, sous le soleil.

Puis une tempête s’est levée, la mer a gonflé, des vagues énormes se sont levées les unes après les autres et ont commencé à toucher les maisons qui étaient les plus proches de l’eau.

Les vagues étaient de plus en plus hautes. Elles se sont mises à frapper la ville, à la submerger, les destructions étaient effrayantes. On pouvait imaginer les boutiques éventrées, les fenêtres explosant sous la puissance de l’eau, les murs fragiles s’écroulant. J’étais trop loin pour voir ce que devenaient les habitants, mais sans doute se déroulait-il une catastrophe humanitaire.

À un moment, une vague plus grande que les précédentes s’est abattue, parvenant presque au pied de la maison. Par la fenêtre, j’ai vu un homme qui montait la ruelle grimpante qui longeait la maison. Il conduisait une brebis, et on ressentait que sa priorité était de la sauver.

Puis j’ai vu au loin, à  l’horizon, se lever une vague encore plus gigantesque. Elle était d’une hauteur inimaginable, certainement plusieurs dizaines, voire centaines de mètres. Je savais que nous allions être touchées. Alors nous nous sommes réfugiées au premier étage. Soudain un homme est apparu en haut de l’escalier et nous a demandé de mettre à  l’abri ses tableaux. Il était artiste peintre, et j’ai vu que ses œuvres étaient très belles. Il m’en a montré plusieurs. Pour nous remercier, il m’a tendu une petite toile, et j’ai ressenti, à  la manière dont il me l’a présentée, qu’elle était de grande valeur. Ce devait être le cas de tous ses tableaux. Puis il est reparti pour se mettre lui-même à  l’abri en se dirigeant vers les hauteurs. Il n’aurait pu marcher vite avec tous ces tableaux encombrants, c’est pourquoi il nous les laissait pour un temps, le temps que la tempête s’apaise.

Dès qu’il est parti, c’est un couple qui a monté notre escalier, avec une brebis. J’ai reconnu l’homme que j’avais aperçu lors de la grande vague d’avant. Leur souci, ce n’était pas eux-mêmes, c’était cette brebis qu’ils voulaient à  tout prix sauver du cataclysme.

Nous les avons accueillis pour qu’ils puissent être à  l’abri avec nous. C’est alors que la vague s’est abattu sur la ville, avec une force inouïe. Et l’eau s’est engouffrée dans la maison, a envahi le rez-de-chaussée, puis l’escalier, parvenant au niveau du pallier, mais elle s’est arrêté là . Elle a stagné quelque temps, puis a commencé à  se retirer.

La tempête était finie.

C’était le temps où je pouvais rentrer chez moi. Je ne savais pas si je retrouverai ma voiture qui avait de fortes chances d’avoir été emportée par les flots. Mais j’étais calme, étrangement paisible, et la voiture, au final n’avait aucune importance.

Le songe s’est arrêté là .

INTERPRÉTATION_

Je donne ma propre interprétation, mais certains en recevront peut-être une autre.

Ces vagues successives, de plus en plus fortes, de plus en plus destructrices (je crois qu’elles ont déjà  commencé), vont s’abattre sur la France (la ville au bord de la mer, la mer symbolise les nations, dans la Bible). Ce pays s’est mis sous le jugement divin car sa puanteur morale et spirituelle monte jusqu’au ciel.

Au milieu d’elle, sans doute parce qu’ils prévoient ce qui va arriver, certains (Oh combien rares !) parviennent à  échapper.

Je suppose que moi et mon amie représentons ces chrétiens unis dont parle un verset utilisé souvent très abusivement pour empêcher les brebis de partir d’assemblées où elles dépérissent, mais qui a un tout autre sens.

Héb 10: 25 N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.

La dernière partie du verset est sans équivoque : plus les temps vont être durs, plus l’apostasie va se répandre dans l’Église visible, plus nous avons besoin de nous réunir avec des frères et soeurs fidèles, pour ne pas chuter. Là  où deux ou trois sont assemblés en Son nom, Jésus est au milieu d’eux (on parle du VRAI JÉSUS, pas d’un  » autre Jésus  » conciliant et tolérant sur le péché, un faux Jésus que beaucoup se sont fabriqués ou qu’on leur a présenté – 2 Co 11:4).

Je pense que l’artiste peintre représente ceux dont les œuvres sont d’une grande valeur aux yeux de Dieu

Apoc 14:13 Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à  présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.

Mon peintre, pour l’instant, avait sa vie sur terre sauvée, et ses œuvres aussi. Mais elles le suivraient.

Puis ce couple avec sa brebis représente sans doute un pasteur et sa femme, ou un couple de ces chrétiens qui sont prêts à donner leur vie, même pour une seule brebis. Ceux-là  aussi étaient sauvés. La première fois, j’ai vu l’homme seul avec sa brebis, tentant déjà de la faire échapper. Il y a aussi des chrétiens qui œuvrent dans la solitude pour arracher des brebis à  la fournaise (ou aux flots). Dieu les connaît.

Après la tempête, c’était un calme paisible, et je me suis souvenue de ce qui est écrit:

Es 26:20 Va, mon peuple, entre dans ta chambre, Et ferme la porte derrière toi; Cache-toi pour quelques instants, Jusqu’à  ce que la colère soit passée. 21 Car voici, l’Eternel sort de sa demeure, Pour punir les crimes des habitants de la terre; Et la terre mettra le sang à  nu, Elle ne couvrira plus les meurtres.

Nous étions réfugiées dans les chambres, on pouvait les fermer, jusqu’à  ce que le tempête soit passée.

Seigneur, garde nous !

NOTE: d’aucuns pourront juger que depuis des années, je ne cesse de partager sur ce blog des songes de catastrophes qui n’arrivent jamais, d’autant que je ressens toujours leur imminence et que je le dis. Certains me traiteront de faux prophète. Peu importe. Le temps de Dieu n’est pas le nôtre. L’apôtre Paul croyait la fin des temps imminente. Il écrit:  »  Pour nous qui sommes parvenus à  la fin des siècles  « .

Noé a prophétisé durant 120 ans l’arrivée du déluge, tout en construisant son arche. Tous se moquaient de lui et poursuivaient leurs œuvres mauvaises, sans doute en le traitant de  » vieux fou   » (Il avait déjà  900 ans 🙂 ).  Comment ! Oser annoncer un déluge et construire loin de tout océan un énorme bateau, intransportable à l’époque, alors qu’il n’avait encore jamais plu sur terre ? Oui, il devait être tombé sur la tête !

Jérémie a prophétisé durant quarante ans, en écrivant, que l’exil prophétisé par Moïse dans le Lévitique 26 allait s’abattre sur Israël. Personne n’a voulu écouter, on a tenté de le faire taire en le jetant dans une citerne remplie de boue, et autres gentillesses du même acabit. Le roi a même pris tout le rouleau de Jérémie pour le déchirer et le jeter au feu. Le prophète a tout réécrit, mot pour mot. Là  encore, les gens se sont moqués de lui, ou l’ont maudit

Jé 15:  10 Malheur à  moi, ma mère, de ce que tu m’as fait naître Homme de dispute et de querelle pour tout le pays ! Je n’emprunte ni ne prête, Et cependant tous me maudissent.

15:17 Je ne me suis point assis dans l’assemblée des moqueurs, afin de m’y réjouir; Mais à  cause de ta puissance, je me suis assis solitaire, Car tu me remplissais de fureur.

Jér 17:15:  15 Voici, ils me disent : Où est la parole de l’Eternel ? Qu’elle s’accomplisse donc!

C’est une constante. Les gens ne veulent pas entendre  »  les prophètes de malheur  « , parce que bien peu sont prêts à  abandonner leurs mauvaises voies, y compris dans le peuple de Dieu !

Pourtant même Jésus a ordonné:

Mac 13:23  Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance.  24  Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière,  25  les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées.  26  Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire.  27Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à  l’extrémité du ciel.  28  Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche.  29  De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l’homme est proche, à  la porte.  30  Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive.  31  Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

32  Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.  33  Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra.

C’était il y a presque 2000 ans, mais ces paroles ont été d’actualité dès la minute où elles ont été prononcées. Nous devrions songer que l’avertissement de Dieu est pour tous, et de tout temps, car à  titre personnel, l’instant où nous mourrons est notre propre apocalypse, nous ne savons quand cela se produira, et l’issue sera dramatique si nous ne sommes pas prêts !

Ceci dit, je ressens comme une accélération des temps, le tourbillon de la fin annoncé dans la Bible, et je crois que la multiplication des prophéties qui s’élèvent de partout et qui avertissent les chrétiens ne sont pas à  piétiner. Dieu nous avertit, personnellement, chacun d’entre nous ! Que ceux qui ont des oreilles pour entendre…