Pharaon : ce terme, venant de l’égyptien ancien per-aâ « grande maison », désigne les rois et reines de l’Egypte antique, qui, sur une période de trois millénaires se sont succédé en dynasties, environ de – 3150 à -30 avant notre ère.
Sans entrer dans les détails, on sait que ces princes régnants étaient déifiés et adorés, à l’image des divinités de l’époque, et dominaient de manière absolue et sans partage sur le peuple.
On sait combien la mythologie et surtout la mystique égyptienne ont comme influence sur la plupart des sociétés secrètes depuis l’origine jusqu’à aujourd’hui. Un monde occulte extraordinairement diversifié, qui mêle la religiosité mystique, la magie, les pouvoirs surnaturels, dont s’inspire très largement la Franc-maçonnerie dans ses plus hauts degrés, et surtout, la toute puissante kabbale juive qui régit la plupart des sociétés occidentales et pas seulement…
Le monde actuel est dans une perspective « messianique ».
Pour les Juifs, c’est le Masshia
Pour les chrétiens c’est le Christ
Pour les musulmans c’est l’Imam Al Mahdi
Pour les bouddhistes c’est Maytreïa
Pour les hindouïstes c’est Krishna
Pour les Brahmanes c’est le Kalki Avatara
Pour les zoroastriens c’est le Saoshyant
Pour les grands initiés mongols, c’est l’avènement de l’actuelle incarnation de Genghis Khan, l’Empereur Universel
Etc…
La tâche essentielle du monde secret, occulte, est de hâter la venue de ce « libérateur messianique », sans qu’il se doute que, sauf pour les chrétiens, ce soi-disant messie se retournera contre tous ceux qui l’auront appelé de leurs vœux !
Notre ancien et défunt Président de la république, Monsieur François Mitterrand, était extrêmement attiré par les religions, bien qu’il se déclarât athée, et particulièrement par la mystique égyptienne. Le monde des « esprits » le fascinait, au point qu’il fit cette déclaration publique surprenante lors de ses vœux pour l’année 1995, peu avant sa mort :
« Mes chers compatriotes, je crois aux forces de l’esprit, je ne vous quitterai pas »
Petite phrase pleine de sous-entendus que la postérité retiendra…
- Mitterrand, surnommé par certains « l’Egyptien », on trouvait même une ressemblance étrange entre son visage ascétique avec celui de Séthy 1er, pharaon, père de Ramsès II qui régna à l’époque où le peuple hébreu était en captivité, était à ce point attiré et séduit par la mystique égyptienne, que tous les grands travaux entrepris durant son double septennat en furent très largement inspirés :
Ainsi nous avons vu des réalisations telles que l’Arche de la Défense, la pyramide du grand Louvre, la Bibliothèque, l’Opéra Bastille, ou plus étranges, les colonnes de Buren, le Monument aux Droits de l’homme et la Barque solaire du parc du château de Rambouillet. Tous ces monuments font directement ou non référence à la symbolique égyptienne, à la Franc-maçonnerie ou au zodiaque, sciences occultes qui ne peuvent être comprises que par de « grands initiés » dont il était lui-même. Pourtant, semble-t-il il méprisait ouvertement les Francs-maçons, s’estimant très largement au-dessus de ce « menu fretin ».
Beaucoup plus tôt en France, fut érigé en 1836 un des deux obélisques du temple de Louxor, offerts par Méhémet Ali, vice-roi d’Egypte à Charles X, dont seul un a été rapporté en France, le second, resté sur place ayant été rendu à l’Egypte précisément par François Mitterrand au cours de son premier septennat…
Un nouveau « pharaonisme » était né en France et depuis lors n’a jamais cessé d’être. On peut même affirmer que depuis que la République existe en France, par la Franc-maçonnerie, l’Egypte s’est littéralement « transportée » spirituellement dans notre pays tout particulièrement, et chaque chef d’État en sera plus ou moins imprégné dans ses décisions et dans ses propos, pour ceux qui ont un peu de discernement… le kabbalisme, qui comporte de très nombreux adeptes dans le monde politique, les arts, les médias et le spectacle en général, joue également un rôle non négligeable en tant qu’idéologie mystique puissante issue d’un certain judaïsme talmudique non biblique, dans les décisions prises en haut lieu qui déterminent l’avenir de la nation. Tout un monde invisible, occulte, ténébreux à souhait tient les rênes d’un pouvoir puissant destructeur, despotique et cruel.
L’intellectuel, le penseur, l’écrivain Jacques Attali, (Simon Thier), âgé de 77 ans, dans une sorte de prophétisme laïc et antichristique, nous prévenait déjà dans les années 90 de ce qui allait advenir de nos sociétés entièrement soumises et réduites au silence, il appelait de ses vœux l’émergence de ce Nouvel Ordre Mondial comme seul et unique remède au chaos actuel, pourtant décidé, fabriqué et instrumenté depuis des décennies. Il n’est pas étrange que cet homme fut parmi les plus proches confidents de Mitterrand et de ceux qui l’ont suivi jusqu’à aujourd’hui.
« La démocratie a échoué, maintenant ça suffit, on met de l’ordre »
« Il faut viser un Nouvel Ordre Mondial, mais que ce soit avant ou à la place de la guerre, ça je ne sais pas » (propos tenus dans l’émission « Arrêt sur image » en 2014).
La crise majeure que connaît notre pays est un déclencheur, une étincelle, qui va mettre en évidence, plus que jamais, cet esprit de pharaon qui met le peuple à genoux, soumis aux moindres diktats, résolu à échanger son peu de liberté individuelle contre une illusoire et mensongère protection sanitaire, au nom d’une fausse sécurité porteuse de fausses promesses et qui en réalité vont nous plonger dans les ténèbres les plus épaisses qui soient. L’obscurantisme a encore de beaux jours devant lui !
A cause d’une entité microscopique, on ferme les lieux de culte, on ferme les commerces dits « non essentiels », on prive d’emploi des milliers de salariés, on brime des familles entières réduites à 6 personnes, on met en faillite des milliers d’entreprises, les plus fragiles bien sûr, on met en péril des personnes âgées déjà très fragilisées, on interdit aux médecins de soigner et de prescrire certains médicaments dont l’efficacité a été pourtant largement prouvée, on incite à la délation, à la dénonciation, selon certains procédés en vigueur lors de la dernière guerre, on pousse les gens les uns contre les autres, on amène beaucoup de personnes, jeunes ou moins jeunes au désespoir et au suicide…tout cela au nom de qui ou de quoi ?
Au nom du dieu « Sécurité » !
Nos pharaons de ce siècle n’admettent plus la moindre opposition au système impitoyable et tout-puissant. La censure est désormais largement appliquée. Nous sommes à présent gouvernés par une logique implacable de mort, de mépris, d’infantilisation, de dénigrement, d’anti-logique, d’anti- bon sens. Où est passé ce fameux slogan pourtant issu des loges « liberté, égalité, fraternité » ?
Quelle liberté ? Celle décidée par le pouvoir ?
Quelle égalité ? Cela n’a jamais existé que dans les textes
Quelle fraternité ? Celles de ceux qui sont solidaires dans le mal ?
Tout cela n’est que vaines paroles pour un vain espoir. Non, rien ne sera plus jamais comme avant, non, la liberté ne sera plus jamais retrouvée dans son intégralité, même si la soi-disant pandémie est enrayée, les choses continueront à avancer inexorablement. Mais ne nous faisons pas trop d’illusions, même si cette pandémie est freinée, une autre surgira du néant, comme par enchantement !
Alors que nous reste-t-il ?
Une seule arme efficace : la prière, le combat spirituel, pour mettre à terre ces esprits démoniaques dont sont littéralement possédés nos dirigeants, ces pharaons du 21ème siècle qui comptent bien mettre la nation en déliquescence totale, en faillite généralisée, en chaos total irréversible, afin d’imposer un nouveau diktat, un nouveau mode de vie, une nouvelle façon de penser, et surtout d’obliger à une allégeance sans équivalent historique à un pouvoir tout droit sorti de l’enfer, celui que les prêtres égyptiens nommaient l’ « Au-delà », ce lieu où, selon leurs croyances, sont enfermés leurs dieux, les bienheureux autant que les damnés, ce monde supranaturel à la fois souterrain, terrestre et céleste, celui qu’ils appellent « Kheret-Netjer », les morts voyageant précisément à bord de la Barque céleste conduite par le dieu Rê, si chère à F. Mitterrand…
Non, refusons cette soumission à une autorité qui n’obéit pas à Dieu et nous oblige à lui faire allégeance sans conditions, non pour notre bien, mais pour le leur, pour notre mal, qui promulgue des lois mortifères, sans aucun respect de la vie. Pourquoi alors obéir à de tels hommes ?
Oui les autorités ont bien été établies par Dieu selon Romains 13, mais il faut tout de même faire une distinction pour ne pas tomber dans un piège…
Si l’autorité n’est elle-même pas soumise à l’autorité divine, alors pourquoi devrions-nous lui être soumise ? C’est aussi simple que cela.
Qu’est-il advenu de Pharaon lorsqu’il a décidé une fois pour toutes de passer outre les réclamations de Moïse, porte-parole de Dieu ?
Il a été frappé avec toute son armée, engloutis par les eaux de la mer Rouge. C’est ce qui arrivera à nos dirigeants corrompus qui resteront définitivement sourds aux plaintes du peuple, écrasé par des lois iniques qui les mèneront tôt ou tard vers le gouffre.
Mais oui, nous devons aussi demander pardon à Dieu pour les offenses dont nous sommes (peut-être) responsables, simplement en ayant manqué de discernement pour voter de tels hommes ; nous demandons pardon à Dieu d’avoir mis toute notre confiance en un Etat-Providence au lieu de nous confier en Lui ; demander pardon pour tout le sang versé sur cette nation par les avortements, les crimes de toutes sortes, les assassinats…crier à Dieu pour ce pays qui est mis sens dessus-dessous, une justice qui absout le coupable et tient pour coupable l’innocent, des forces de l’ordre qui usent de violences souvent démesurées et disproportionnées…la liste est longue.
A tout moment, le Seigneur peut différer ses jugements, car son timing n’est pas celui de ces loups cruels qui veulent aller très vite pour voir le résultat de leurs projets iniques. A nous de faire ce qu’il faut, il est sans doute encore temps d’agir. Certes les prophéties doivent s’accomplir et elles s’accompliront certainement car Dieu ne se dédit jamais de sa Parole, mais pouvons-nous affirmer que nous sommes vraiment dans ce temps ?
Je vous laisse à votre réflexion.
« Un homme qui mérite d’être repris, et qui raidit le cou, sera brisé subitement et sans remède.
Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie; Quand le méchant domine, le peuple gémit.… » (Prov 29 :1-2)
« Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5 :29)
Psaume 94
« Dieu des vengeances, Eternel !
Dieu des vengeances, parais !
Lève-toi juge de la terre !
Rends aux superbes selon leurs œuvres !
Jusques à quand les méchants, ô Eternel !
Jusques à quand les méchants triompheront-ils ?
Ils discourent, ils parlent avec arrogance ;
Tous ceux qui font le mal se glorifient.
Eternel ils écrasent ton peuple, Ils oppriment ton héritage ;
Ils égorgent la veuve et l’étranger,
Ils assassinent les orphelins,
Et ils disent : l’Eternel ne regarde pas,
Le Dieu de Jacob ne fait pas attention !
Prenez-y garde, hommes stupides !
Insensés, quand serez-vous sages ?
Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas,
Celui qui a formé l’œil ne verrait-il pas ?
Celui qui châtie les nations ne punirait-il pas,
Lui qui donne à l’homme l’intelligence ?
L’Eternel connaît les pensées de l’homme,
Il sait qu’elles sont vaines.
Heureux l’homme que tu châties, ô Eternel !
Et que tu instruis par ta loi,
Pour le calmer au jour du malheur,
Jusqu’à ce que la fosse soit creusée pour le méchant !
Car l’Eternel ne délaisse pas son peuple,
Il n’abandonne pas son héritage ;
Car le jugement sera conforme à la justice,
Et tous ceux dont le cœur est droit l’approuveront.
Qui se lèvera pour moi contre les méchants ?
Qui me soutiendra contre ceux qui font le mal ?
Si l’Eternel n’était pas mon secours,
Mon âme serait bien vite dans la demeure du silence.
Quand je dis : Mon pied chancelle !
Ta bonté, ô Eternel ! Me sert d’appui.
Quand les pensées s’agitent en foule au-dedans de moi,
Tes consolations réjouissent mon âme.
Les méchants te feraient-ils siéger sur leurs trônes,
Eux qui forment des desseins iniques en dépit de la loi ?
Ils se rassemblent contre la vie du juste,
Et ils condamnent le sang innocent.
Mais l’Eternel est ma retraite,
Mon Dieu est le rocher de mon refuge.
Il fera retomber sur eux leur iniquité,
Il les anéantira par leur méchanceté ;
L’Eternel notre Dieu les anéantira.
Je dois dire qu’un aspect de cette chronique me peine, oui me peine. Et pourtant, il ne fait aucun doute qu’habituellement j’apprécie les contributions de Michel-André, celle-ci aussi d’ailleurs, mais un point me peine.
« pour ceux qui ont un peu de discernement… le kabbalisme, qui comporte de très nombreux adeptes dans le monde politique, les arts, les médias et le spectacle en général, joue également un rôle non négligeable en tant qu’idéologie mystique puissante issue d’un certain judaïsme talmudique non biblique »
Pour le dire dans une approche juive, pourtant ce qui est écrit est parfaitement vrai, et, pourtant ce qui est écrit est parfaitement faux. Est-ce une question de Mida, de mesure ? Il se pourrait bien. Maintenant la bonne question est : de quelle Kabbale et de quel Talmud parle-t-on ?
Qui est à même de décoder la Kabbale et le Talmud ? Qui ? Qui peut se permettre de prétendre connaitre ces choses ? Qui ? En vérité un nombre extrêmement restreint de maitres de la Torah, extrêmement restreint et c’est peu dire. Et combien nous permettent d’y accéder en langue française ? Là on compte sur une main.
Evidemment si l’on écoute les innombrables voleurs, ceux qui ont tout volé au peuple d’Israël, alors oui on va trouver une Kabbala mystique dans le sens malsain du terme et même occulte bien souvent, tout cela avec un milliard de déclinaisons fantaisistes au gré des spécialistes auto-proclamés et des accapareurs en tous genres. Est-ce ceci la vraie Kabbale dont le Zohar fait partie, le Livre de la Splendeur ?
Un petit éclairage, la Kabbale, en hébreu Qabala désigne la réception, Lékabel c’est recevoir comme on reçoit un cadeau, comme on reçoit un invité, comme on reçoit une distinction, c’est la réception des enseignements secrets de la Torah. Le Zohar est l’ouvrage majeur de cette tradition des enseignements secrets. Le mot Zohar signifie « lumière » ou « splendeur », le sefer hazohar, le livre du Zohar est donc le livre de la splendeur, ceci sans même aller dans la signification cachée qui vient compléter sa signification de base. Le Zohar fait référence au dernier chapitre du livre de Daniel.
Je ne vais pas aller plus loin ici, mais je dis encore ceci et j’ose dire et prétendre que cela est d’une importance considérable : nous, chrétiens, allons devoir nous faire violence, car sans les maitres d’Israël, l’Ancienne Alliance est juste totalement incompréhensible ou alors quelques bribes en première lecture, soit une lecture élémentaire, enfantine pourrait-on dire. De même, les juifs instruits dans les secrets de la Torah, vont également devoir se faire violence pour venir à nous. Ils ont ce qu’il nous manque et nous avons ce qu’il leur manque. Nous allons avoir de plus en plus besoin les uns des autres, les temps qui viennent vont très vraisemblablement nous conduire assez loin dans ce rapprochement, sur le plan de la compréhension des Ecritures mais pas uniquement.
Le retour aux racines juives n’est pas une formule, ce n’est pas un slogan vide de sens ou mille fois pire, une mode, c’est une réalité totale et absolue, cette réalité est sur notre chemin et il n’y a pas d’autre chemin.
Je dis cela fraternellement comme exhortation et un jour de Shabbat est parfait pour dire cela, SHABBAT VAYETSE/ET IL SORTIT. Alors je termine avec les 2 derniers versets de la Paracha Vayetse, Berechit/Genèse 32.2-3 :
« Pour Jacob, il poursuivit son voyage ; des envoyés du Seigneur se trouvèrent sur ses pas (des anges de Eloqim le rencontrèrent). Jacob dit en les voyant : « Ceci est la légion du Seigneur ! » Et il appela cet endroit Mahanayim (deux camps). »
Nous parlions du Zohar ? Le Zohar rapproche la fin de la paracha de son commencement, les anges de Hachem sont venus à la rencontre de Jacob pour l’accompagner vers son destin (échelle de Jacob). Lorsque celui-ci, à la fin de son séjour chez Laban, aperçoit le « camp » des anges, cela lui rappelle aussitôt les « anges de Eloqim » qu’il avait vus jadis. Le mot de Ma‘hanayim (« double campement ») donné à cet endroit renvoie à ces deux visions.
Cette notion d’anges, d’envoyés se poursuivra dès le 1er verset de la Paracha de la semaine prochaine Vayishla’h/Et il envoya.
à Dan 1210
En te lisant, avec intérêt d’ailleurs, tant il est vrai (c’est une chose très partagée) que nous avons tendance à faire des généralités, voire des almagames à partir de nos connaissances pas forcément exhaustives, à un moment donné j’ai souri avec amusement, en tout bien tout honneur.
Voilà pourquoi. Dans ton 7ème paragraphe tu écris : « Ils ont ce qu’il nous manque et nous avons ce qu’il leur manque. »
Combien concis et juste. Or, lors de rencontres dans lesquelles sont évoquées ce sujet de nos relations avec le Peuple que notre Père s’est choisi afin de nous faire connaître Sa Parole et son Messie, j’ai coutume de dire qu’ils (les Juifs) ont ce que nous n’avons pas (Rom. 9 : 4-5) et que nous, nous avons ce qu’ils n’ont pas ENCORE ! Formulation complètement identique à la tienne, à part le rajout du « pas ENCORE », lourd de sens à mes yeux parce que d’espérance certaine… Voilà, c’était juste un clin d’ oeil. Bien à toi.