28 juillet 2019. J’ai ressenti que cette vision concernait surtout l’Eglise de France, même si elle concernait en parallèle la France entière.

Je me trouvais au milieu d’une mer démontée. Les vents étaient effrayants et les vagues étaient gigantesques. Rien ni personne ne semblait pouvoir affronter une telle tempête. Mais j’ai commencé à  apercevoir comme des bouchons de liège. Eux ne couraient aucun risque dans ces éléments déchaînés:  Ils continuaient à  flotter, passant les vagues les plus énormes sans être submergés.

En m’approchant, j’ai vu qu’ils avaient une forme ovoïde et qu’il y avait en haut comme une lucarne ouverte permettant de voir ce qui était à  l’intérieur. Dans chaque cocon, il y avait un enfant. Chacun s’amusait avec son jouet, ils ne paraissaient même pas conscients de ce qui se passait à  l’extérieur. Il m’est venu le mot:  » candeur, foi d’enfant  « , me souvenant de ce que Jésus avait déclaré:

 

Mt 18:3 – Et leur dit: en vérité je vous dis, que si vous pas n’êtes changés, et si vous ne devenez comme de petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux.

Ce qui caractérise un enfant, c’est sa confiance et sa candeur. Il ne voit pas le mal et il a une totale confiance dans son père (s’il a un père digne de ce nom). Quand il s’agit du Père céleste et qu’on Le connaît, qu’on a foi dans sa parole, on ne peut que retrouver un coeur d’enfant, être sans cesse émerveillé et jamais apeuré par les tempêtes, même s’il s’agit d’ouragans.

 

Voilà  ce qui flottait sur cette mer déchaîné. C’était comme des cocons ovoïdes en liège, ne pouvant être ni renversés ni submergés. Quelle que soit la hauteur et la violence de la vague, ils flottaient.

Ils étaient rares, ces petits bouchons. Dans l’un d’eux, j’ai vu oeil, un grand oeil ouvert. C’était celui d’une femme. Il était inondé de larmes et empreints d’une souffrance inexprimable. Et j’ai pensé à  Ezéchiel 34

 

Ezé 34:4  Vous n’avez pas aidé les brebis chétives à  retrouver des forces. Vous n’avez pas soigné celle qui était malade, vous n’avez pas bandé celle qui avait une patte cassée, vous n’avez pas ramené celle qui s’était écartée, vous n’avez pas cherché celle qui était perdue ; non, vous leur avez imposé votre autorité par la violence et la tyrannie.5  Mes brebis se sont dispersées, faute de berger, et elles sont devenues la proie de toutes les bêtes sauvages.

Mais Dieu, Lui, ne les avait pas oubliées. Elles aussi était mises à  l’abri dans leur cocon de liège.

 

Je me suis déplacée vers le rivage (comment, je ne sais !). La terre, je le savais, représentait un endroit de sécurité (très relatif). Des canots de sauvetage avançaient dans l’eau pour tenter de récupérer ceux qui en étaient tombés. Mais eux aussi étaient vite renversés, fracassés par les vagues énormes qui les rejetaient sur la grève en les écrasant. J’ai vu aussi de grands bateaux de sauvetage. Ils paraissaient solides, insubmersibles. Mais ils subissaient le même sort. J’ai même vu de gigantesques paquebots, qui auraient pu donner l’impression de pouvoir partir au large, à  l’abri des déferlantes trop violentes. mais eux aussi étaient repoussés vers les côtes et allaient se faire éventrer par des rochers ou des digues, puis ils sombraient.

 

C’était apocalyptique.

 

Quand la mer s’est calmée, j’ai reçu l’image que l’on voit à  la fin du film  »  Titanic  « , quand on aperçoit tous les corps flottants des naufragés qui n’ont pu être secourus à  temps et qui sont morts, gelés, parce qu’ils n’avaient pu monter dans les premiers canots (ceux du vrai salut). La mer était jonchée de cadavres…

Je suis sortie de cette vision avec un fort sentiment qu’il s’agissait là  de l’Église qui se pense sauvée, ou qui croit avoir le temps et les moyens d’être sauvée, quoi qu’il arrive, et qui ne voit même pas arriver l’ouragan : le jugement divin qui commence par la maison de Dieu. Les canots ou les solides bateaux de sauvetage, cela représentait des églises, petites ou grandes (aux yeux des hommes) qui s’étaient crues invulnérables. Les énormes paquebots, c’étaient peut-être des dénominations entières, qui se croyaient intouchables parce qu’elles avaient, de manière séculaire,  » pignon sur rue « . Illusion mortelle :  ce temps-là  était fini, et c’était déjà  trop tard. Trop tard pour ceux qui avaient entendu le message céleste et les multiples avertissements de Dieu, mais qui avaient refusé d’écouter, par légèreté, par incrédulité, par choix délibéré de ne vouloir entendre que les messages qui caressent les oreilles (2 Tim 4:4), par amour de l’argent et des honneurs, par goût du pouvoir sur les âmes, par amour de ce monde, des plaisirs qu’il offre, par amour d’un laxisme confondu avec de la miséricorde et de l’amoralité confondue avec la liberté….

 

Les rares rescapés étaient ceux qui, au milieu de l’apostasie générale, avaient conservé un coeur pur, un coeur d’enfant, parce que leurs yeux étaient fixés, toujours fixés, vers leur Père céleste, et que leur foi était aussi pure que l’or pur passé et repassé par la fournaise afin de n’avoir plus aucune scorie, plus aucune impureté…

 

Que ceux qui ont des oreilles entendent… Je ressens qu’il reste très peu de temps pour prendre ou reprendre le chemin étroit que peu empruntent, et que c’était déjà  trop tard pour la grande majorité de ceux qui ont accepté un évangile frelaté.