Le fruit porté par les œuvres que Dieu n’a pas préparées pour nous.

Le fruit est toujours de la même nature que la semence…

Ces œuvres (de type Caïn, Ismaël, ou Marthe) peuvent avoir et ont même souvent l’apparence d’œuvres bonnes. Mais parce qu’elles ne sont pas issues du cœur de Dieu, elles portent des fruits qui, selon les critères divins, sont considérés de mauvaise qualité.

Le problème réside précisément dans le fait que, pour nous, bien souvent, elles revêtent l’apparence des bonnes œuvres voulues par Dieu pour ses enfants !

Et c’est le feu qui la plupart du temps révélera leur nature véritable : généralement elles ne résistent pas à l’épreuve du feu dont parle l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 3/ 12-14 :

 » Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun « .

Il existe donc bien un type de fruit qui ne plaît pas à Dieu !

Et pourtant on entend souvent dire que l’essentiel est de porter du fruit. Est-ce juste, eu égard à ce qu’en dit précisément la Bible ?

Car si Dieu s’attend à ce que nous portions du fruit, une simple lecture de certains versets de la Bible nous révèle qu’il s’agit d’un type de fruit bien précis :

De  » bons fruits « .

Or bon nombre de chrétiens jugent la validité d’une œuvre au fait qu’il y ait des fruits et même beaucoup de fruits ; alors que le problème avec Dieu ne se situe jamais uniquement au niveau de l’existence du fruit ou de sa quantité, mais bien plus au sujet de la nature et la qualité du fruit.

Logiquement tout arbre non stérile est destiné à porter du fruit, c’est l’évidence même.

Mais le fruit qui plaît à Dieu est le  » bon  » fruit qui, issu d’une semence qui vient de Lui passera avec succès l’épreuve du feu et demeurera jusque dans la vie éternelle.

Il nous est dit en Hébreux 11 que bien qu’Abel soit mort, ses œuvres parlent encore.

Ainsi, les œuvres qui viennent du cœur de Dieu subsisteront éternellement, quand bien même nous ne serions plus.

Ce sont aussi des œuvres qui, nées du cœur du Père pour nous, seront notées dans le  » Livre du souvenir de l’Éternel  » et pour lesquelles nous recevrons aussi des récompenses célestes.

Il est remarquable que ce «  Livre du souvenir de l’Éternel  » soit évoqué en Malachie 3/16, passage qui parle de la récompense qui sera réservée à ceux qui «  servent réellement  » le Seigneur, au jour où l’Esprit d’Elie aura œuvré à la manifestation des véritables  » fils de Dieu  »

(Malachie 3/1-3 : les sacrificateurs selon Son cœur qui offrent des offrandes avec justice à la manière d’Abel le juste (fin du verset 3) et dont il est dit que l’offrande sera agréable à l’Éternel (Verset 4) et qui servent dans l’Esprit de Marie (sœur de Marthe) comme nous le verrons plus loin.

Il est aussi intéressant de noter à ce sujet que le livre de Malachie, en parlant de ces sacrificateurs qui présenteront des offrandes agréables à l’Éternel, parle de l’offrande de Juda et de Jérusalem ;

Jérusalem symbolise la bien-aimé du Seigneur (nous parlerons de cette notion de  » bien-aimé  » plus loin), mais Juda signifie  » louange à l’Éternel « .

Puisque le fruit nous renseigne sur la qualité et la nature de l’arbre d’où il provient, dans le même ordre d’idée, l’analyse du fruit porté par les œuvres que nous faisons peut nous renseigner sur l’origine de ces œuvres, savoir si oui ou non elles sont issues du cœur du Père.

Les mauvais fruits, ou les fruits de mauvaise qualité.

L’Esprit d’Élie permet de distinguer la nature du fruit.

Dans Mathieu 7/15 à 27, il ressort que l’on reconnaît l’arbre à son fruit. Il est aussi dit dans ce passage que tout arbre qui ne porte pas de «  bons  » fruits est coupé et jeté au feu. D’où l’importance de sonder la nature du fruit porté avant qu’il ne soit trop tard.

C’est ici qu’apparaît le rôle essentiel de la cognée appliquée par le Seigneur à la racine de nos cœurs pour manifester en pleine lumière la nature du fruit que nous portons en notre sein.

Au cours de son ministère, Jean-Baptiste a dit ceci (Mathieu 3/10) :

«  Déjà la cognée est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu « .

Le ministère que manifestait Jean-Baptiste était de la nature de celui d’Elie dont nous avons vu qu’il sert entre autres à révéler, par la cognée, les vrais sacrificateurs des derniers temps : les véritables fils de Dieu (Malachie 3).

Il manifeste aussi par le feu de la parole appliquée dans les cœurs, la différence entre ceux qui servent vraiment Dieu et ceux qui se servent eux-mêmes en faisant leurs propres œuvres qui sont appelées à disparaître dans le feu.

Cette cognée n’est pas autre que le travail de circoncision opéré dans les cœurs par l’Epée de la Parole de Christ pour séparer en nous la paille du bon grain, ce qui est précieux de ce qui est vil selon 1 Corinthiens 3/ 12-13 :

 » Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifesté ; car le jour la fera connaître, parce que qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun « .

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Le but et la nature du véritable Esprit prophétique des temps de la fin.

L’Église apostate sera caractérisée par le mélange spirituel.

Il est écrit que dans les derniers temps, l’esprit d’Élie doit encore se manifester. C’est une onction de Dieu qui conduit les cœurs à la Croix pour la destruction des  » œuvres  » de la chair. L’esprit d’Élie qui est donc un esprit de  » repentance  » mais aussi de  » mise à part totale  » (puisqu’il manifeste les vrais sacrificateurs).

C’est le seul  » vrai  » esprit prophétique des derniers temps, marquant véritablement le témoignage de Jésus-Christ (Apocalypse 19/ 10 :  » …Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie « ).

Aussi, il s’opposera avec virulence à un esprit de Balaam qui fait son apparition en même temps pour préparer et manifester parallèlement les fils de la  » prostituée  » (les faux circoncis).

Ces derniers composent l’Église apostate, caractérisée par le mélange spirituel, qui cherchera à promouvoir une unité du christianisme ne reposant pas sur la vérité de la Parole de Dieu.

Cette église apostate porte la marque de l’esprit de prostitution de Balaam, à l’opposé de l’Épouse de Christ dont la caractéristique principale est une  » mise à part  » totale.

C’est l’Église  » hors de « .

L’esprit de Balaam qui caractérise l’église apostate est l’anti-témoignage de Jésus-Christ (c’est pourquoi il n’est pas le véritable esprit de la prophétie), en ce qu’il produit chez ceux qui sont sous son influence un témoignage contraire à la Parole écrite de Dieu, et donc contraire à l’Esprit de Vérité ;

Ce qui induit par voie de conséquence une marche en ennemi de la Croix de Christ (caractéristique des faux circoncis selon Philippiens 3/ 19 :

 » Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre « .)

Or Christ a dit très précisément, en parlant du consolateur, l’Esprit de vérité qui allait venir de la part du Père, qu’Il nous conduirait dans toute la Vérité. C’est là son objectif premier, au-delà du simple fait de nous faire parler en langues !

Les repères doivent être recadrés : ce n’est pas le fait de parler en langues ou la présence de quelque autre don qui manifeste que nous portons la marque de l’Esprit de Dieu, mais plutôt le fait que nous cherchons à marcher selon l’Esprit de vérité qui conduit à la Croix, pour la libération de la vie de résurrection.

L’esprit d’Elie qui se manifestait aussi en Jean-Baptiste a d’ores et déjà commencé à mettre la cognée à la racine des cœurs ; car que nous en soyons conscients ou non, c’est déjà le temps de la préparation de l’épouse pour le retour de l’Époux.

Il est dit en Apocalypse 19/ 7 et surtout 8 :

 » Les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir de fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin ce sont les œuvres justes des saints « .

Il est donc important que nous ne soyons pas trouvés nus, comme l’est l’Église de Laodicée, mais vêtus de l’habit requis.

Seul ce vêtement de fin lin permet de participer aux noces et de ne pas se voir refoulé aux portes, comme cela est relaté dans la parabole des noces en Matthieu 22.

Non seulement ceux qui n’auront pas le vêtement adéquat se verront refouler, mais encore plus grave, ils seront jetés la où il y a des grincements de dents.

C’est dire le rôle important et incontournable de ce vêtement !

Nous apprenons donc dans ce passage d’Apocalypse que ce vêtement est fait des œuvres justes des saints.

Nous serions tentés de nous rassurer, dans la mesure où notre marche en Christ n’aura jamais été dépourvue d’œuvres. Mais ce ne sont pas tous les types d’œuvres qui sont de nature à constituer ce vêtement ; il est dit que certaines ne résisteront pas à l’épreuve du feu.

C’est précisément la cognée de la Parole de Dieu dans nos cœurs qui, en sondant le fruit qui est en nous, mettra en lumière la  » nature  » de nos œuvres.

Nous devons considérer comme une épreuve d’amour et de bienveillance de la part du Seigneur de mettre la cognée dans nos cœurs, alors qu’il est encore temps de se mettre en phase avec Ses exigences, quant à la nature de ce vêtement.

C’est le temps où Dieu applique de façon salutaire l’Epée de la Parole pour trancher et séparer les excroissances de la chair dans la vie de ses enfants qui acceptent de se soumettre à l’œuvre de la Croix.

Cette circoncision profonde est un préalable au baptême de feu dont parle Jean-Baptiste à la suite de ce même passage de Matthieu 3 qui signale la cognée mise à la racine des arbres.

Il dit ceci au verset 11 :

 » Moi je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi…Lui il vous baptisera du Saint Esprit et de feu « .

Nous voyons au verset suivant en quoi consiste ce baptême de feu :

 » Il a son van à la main ; il nettoie son aire, et il amasse son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point « .

Ce n’est en effet pas toute la moisson qui sera amassée dans le grenier de Dieu mais uniquement la partie noble et utile, à savoir le blé ; le reste sera jeté au feu.

Il nous est donc salutaire que l’Epée de l’Esprit de Dieu passe en nous pour faire préalablement un travail qui manifeste ce qui en nous est paille, notre nature vile, afin que nous ne soyons trouvés nus au jour de Seigneur.

Lorsque l’Epée descend dans les profondeurs de nos cœurs, elle sonde et en fait remonter tout ce qui s’y trouve.

Si nous sommes dans un état de soumission à Dieu, nous acceptons d’exposer tout cela à son feu purificateur.

À la lumière de l’action de ce feu de Dieu, nous savons où nous en sommes avant qu’il ne soit trop tard.

Le problème de la qualité du fruit se pose particulièrement lorsque l’arbre et les racines sont de mauvaise qualité. Si le fruit porté ne subsiste pas au feu, c’est que les œuvres portées étaient de mauvaise qualité selon les critères de Dieu parce que la racine de nos cœurs n’aura pas été trouvée saine par le travail de la cognée.

Nous aurons besoin d’y remédier pour que l’arbre que nous sommes ne soit pas tout entier jeté au feu.

Il y a quelque temps de cela, j’ai fait le rêve suivant : j’étais à un embarcadère où devaient s’amarrer habituellement des bateaux lorsqu’ils étaient à quai. Mais ce jour-là les bateaux étaient sortis en mer pour pêcher, et à l’emplacement de chacun, il y avait des gens qui étaient là pour vérifier le point d’amarrage de leur bateau respectif, alors que le reste de l’équipage était parti en mer.

Ceux qui étaient restés à quai vérifiaient donc la solidité du socle d’amarrage.

En fait ils se livraient à un travail qui pouvait paraître inouïe pour tout regard extérieur : ils vérifiaient le point d’amarrage du bateau sur le quai, la solidité du socle, le sol auquel il était accroché et son épaisseur et encore beaucoup d’autres choses.

Par contre l’emplacement d’un des bateaux était vide dans la mesure où personne ne s’y tenait pour procéder comme pour les autres aux vérifications d’usage.

Et moi je me suis attachée à cet endroit et me suis tenue là dans l’observation de ce qui allait se passer, car cet amarrage-là appartenait à un bateau dont les propriétaires étaient connus pour être les plus expérimentés en matière de pêche.

Ils étaient partis en étant sûrs de ramener le plus de poissons car ils connaissaient toutes les techniques et avaient des plans précis pour les eaux les plus poissonneuses (ce que n’avaient pas forcément les autres).

Et ces pêcheurs expérimentés semblaient savoir exactement où aller.

En conséquence, ils avaient emmené avec eux un immense filet, dans leur certitude de ramener un maximum de poissons.

Tout en surveillant les autres amarrages je me suis tenue à cet endroit, comme si j’avais l’ordre de bien observer ce qui allait se passer.

Tout à coup, j’ai entendu un bruit qui partait du socle qui était censé soutenir la corde d’amarrage du bateau auquel il appartenait ; puis j’ai vu à cet endroit le sol s’ouvrir et se fendre et tout le béton qui était en dessous s’effondrer et tomber dans la mer.

À ce moment précis, le bateau auquel il appartenait revenait de sa pêche et cherchait à s’amarrer au quai pour débarquer le filet rempli de poissons. Mais devant l’impossibilité d’accoster avec ce filet plein et après beaucoup de manœuvres qui faisaient pencher le bateau, rempli au point que tous les pêcheurs ont failli tomber à l’eau, ces derniers se sont vus obligés de jeter tout le produit de leur pêche à la mer ; et tout a été perdu.

C’est alors que je me suis réveillée.

J’ai demandé au Seigneur le sens de ce songe. Il a commencé à me parler sur sa signification. C’était très précis.

Il m’a dit :

– « tu vois, les propriétaires de ce bateau sont partis en se focalisant sur le fait qu’ils avaient un plan infaillible pour les eaux poissonneuses, persuadés qu’ils allaient ramener ainsi le plus de poissons possible.

Mais ils ont négligé quelque chose sur laquelle j’attire l’attention dans deux paraboles : ‘celle du filet et celle des conviés’.

C’est cette prudence qu’ont eue les autres pêcheurs et c’est pour cela que tu as vu certains membres de leur équipage rester à quai pour vérifier l’état de l’amarrage tandis que d’autres partaient en mer.

Cet amarrage est tout le fondement de la  » Parole  » qui établit le succès définitif de la pêche ; car ceux qui ont ramené peu de poissons mais qui ont pu les débarquer au port, ont eu de ce fruit qui demeure, contrairement à ceux qui ont ramené un filet plein mais dont le contenu a dû en fin de compte être jeté à la mer.

Dans les deux paraboles, tu vois que ma volonté est que le filet soit plein et que la salle des noces soit pleine mais si au bout du compte tous les poissons ramassés sont rejetés faute de socle d’accotement et d’un amarrage solide qui résiste, ou encore si tous les conviés sont refoulés de la salle des noces faute de vêtement adéquat (Matthieu 22/ 11-13), le travail des pécheurs (dans le cas du filet) et des serviteurs (dans le cas des noces) aura été vain…» ?

Le Seigneur a ajouté qu’il était primordial de considérer tous les aspects de Son ordre de mission sinon nous passerons à côté de  » LA  » mission (qui est de faire de toutes les nations des disciples, et non des prosélytes !) et aurons fait une  » œuvre vaine  » qui ne subsistera pas ;

Là, Il me ramenait à la nécessité que les personnes venues à Christ soient établies dans la Vérité ce qui est fait lorsque nous leur annonçons tout le conseil de Dieu

Cela conduit forcément à dénoncer les erreurs et le mensonge.

Cette Vérité est le socle qui tient ferme jusque dans la vie éternelle.

Les gens du bateau avaient négligé de déléguer quelqu’un à la surveillance de la solidité du socle d’amarrage du bateau.

Le Seigneur insistait sur le fait qu’il faut absolument établir les gens sur le fondement solide de la Parole et rien que la Parole qui est La Vérité, pour qu’il n’y ait pas de surprise à la fin.

Nous devons donc travailler sur les deux fronts,

sinon les gens qui penseront venir à la noce, ou les poissons du filet, auront peut être des surprises : se voir refouler de la salle de noces ou rejetés dans la mer.

Nous en portons la responsabilité si nous les avons induits en erreur en leur faisant croire qu’il suffisait qu’ils aient été invités à la noce ou pêchés dans le filet et si nous ne leur disons pas que ce n’est que le début.

Après, il y a une autre étape fondamentale : l’étape de vérité.

Là le Seigneur me mettait en garde par rapport à une pratique répandue ces derniers temps concernant le mandat de l’Église dans le monde ; nous l’avons saisi dans le sens d’évangéliser (dans ces derniers temps cela signifie souvent parler aux gens de Jésus qui les cherche et du fait qu’Il les aime), au lieu de saisir ce que signifie :

Faire de toutes les nations des disciples les baptisant et leur enseignant à observer tout ce qu’Il nous a prescrit.

C’est différent, car alors notre rôle ne se limite pas à annoncer que Dieu nous a tant aimés qu’Il nous a donné Jésus pour nous sauver;

Notre rôle va plus loin

Il consiste aussi à asseoir dans la Vérité les personnes touchées et non pas seulement nous contenter de penser que Dieu fera le reste, car c’est faux.

Les installer dans la Vérité fait partie du mandat :

« Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit « .

Car c’est la Vérité qui véritablement affranchit. Or la Parole est la Vérité.

Un des rares passages qui donne une définition très claire de l’œuvre d’un évangéliste est 2 Timothée 4/ 1-5 :

 » Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi sois sobre, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère  » ;

Nous voici très loin de ce qu’on appelle de nos jours :  » évangélisation « .

Le signe que les gens sont véritablement « venus à Jésus »? (comme nous aimons à le dire) est que le Saint-Esprit les enseigne et les conduit progressivement dans toute la Vérité

Jean 16/ 13 :  » Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité…  » ;

1 Jean 2/ 26-27 :  » Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés « .

Le rôle de l’Esprit de Dieu, loin de se limiter au fait de montrer le chemin aux perdus, est aussi et surtout de les convaincre de péché de justice et de jugement (j’ai développé la signification profonde de cette réalité spirituelle dans mon second livre), puis de les conduire à  » s’installer  » dans le chemin de vérité qui leur a été montré.

C’est alors seulement que la Vie éternelle prend place car Jésus n’est pas seulement le reflet de la gloire du Dieu d’amour. Il a dit aussi qu’Il est

« Le Chemin, et La Vérité, et La Vie« .

Dans ce sens, être venu à Jésus signifiera clairement

– entrer par ce seul Chemin, et non un autre,

– chercher à marcher dans la Vérité qu’Il est, et par conséquent recevoir la Vie qui jaillit de Lui et qui va jusque dans l’éternité.

Lorsque nous recevons cette vie en nous, elle devient cette manne céleste jetée dans les vases de nos cœurs pour produire ce fruit de l’Esprit de Dieu qui demeure pour l’éternité.

C’est cette graine de qualité  » céleste  » qui parce qu’elle est tombé dans la bonne terre (Matthieu 13) donne certes du fuit en qualité (un grain cent, un autre soixante, un autre trente,) mais surtout un fruit de nature céleste qui conduit à aspirer aux œuvres issues du cœur de Dieu.

Le fruit est toujours de la même nature que la semence ; ainsi donc, si la semence est de nature céleste, le fruit devrait être de nature céleste.

Cependant, dans la pratique, on constate parfois une altération de nature entre la graine pure et saine qui a été semée et le fruit récolté.

C’est le cas lorsque l’ennemi vient jeter son ivraie dans le champ de Dieu

Matthieu 13 /24-26 :

 » …Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ.

Mais pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla…

Les serviteurs du maître lui dirent : Seigneur n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?

Il leur répondit : c’est un ennemi qui a fait cela… « .

Ce phénomène pose le problème du mélange dans la semence pure d’origine, qui produit un fruit étranger, généralement de mauvaise qualité et dont la destination serait également le feu.

C’est pour éviter cela que nous avons besoin que l’Esprit de Dieu descende par le travail de la cognée dans les profondeurs de nos cœurs, pour sonder la nature non seulement du fuit, mais encore de la semence même, pour savoir si elle est restée pure ou si elle a été mélangée voire pervertie après coup.

Dans le cas où il se trouve du mélange en nous, nous devons souhaiter le jugement de Dieu par la puissance de sa Parole, qui est l’Épée à double tranchant.

(Extrait du dernier livre d’E. Colard « Entrer dans le repos des œuvres divines ») Source : Blog dei E. Colard