Par G. D. Watson
Transmis par Lorraine – mis en forme et illustré par Peggy
« Prenez-nous les re-nards, les petits renards qui ravagent les vignes; car nos vignes sont en fleur. «
(Cantique des cantiques 2:15).
C’est la prière de l’Epouse que tous les défauts et fautes liés à sa vie puissent être tout à fait enlevés,
que non seulement elle puisse être prête personnellement à rencontrer son Seigneur,
mais être aussi trouvée pleine de bon fruit, qui ne soit pas gâté par la dévastation causée par aucune créature terrestre.__
Les grandes bêtes sauvages, destructrices et les serpents symbolisent Satan et les démons,
mais le renard n’est pas une bête si sauvage,
et ceci est vrai en particulier pour les petits renards, qui ressemblent plutôt à des chiots et des chatons, et sont pleins de vie, car ceux-ci ne représentent pas les vices du péché, mais les petits défauts, les petites pensées ou paroles insensées, les petites négligences dans la prière, dans l’obéissance, dans les manières de faire le bien, dans les petits défauts qui gâtent la fleur sur le fruit mûr parfait.
Le vrai saint ne peut pas supporter ces petits renards qui semblent à d’autres chrétiens si inoffensifs, et pourtant ils sont suffisamment de la chair pour être un obstacle à la dévotion parfaite et à cette communion du cœur profonde, constante avec Christ, qui est une marque du mûrissage parfait de toutes les grâces.
Quoique son Epoux soit caché dans ces hautes fissures situées dans les endroits montagneux, elle sait cependant qu’Il a le pouvoir, par le Saint-Esprit, de détruire ces petits renards qui gênent la pleine croissance des tendres grappes de raisin.
« Mon bien-aimé est à moi et je suis à Lui. »
Ce verset nous amène à une autre riche pensée de ce Cantique de l’Amour et il s’agit du rapport de possession mutuel entre Christ et Ses saints.
Cette intense passion dans la possession est universelle et appartient à Dieu et à toutes Ses créatures, même aux animaux inférieurs qui se battront pour posséder un grain de maïs.
Maintenant, quand Adam a chuté, tout instinct normal dans l’âme humaine a été perverti et exagéré, et à partir de là le péché s’est allègrement rempli de la passion de posséder, et en a fait l’ineffable malédiction du monde par la convoitise.
Quand nous sommes régénérés et épurés à fond du péché intérieur, cet instinct de possession est ramené à Dieu, et ensuite sous la plénitude du baptême de l’Esprit et par une vie de prière, nous sommes amenés à cet endroit béni où nous voyons et sentons que Dieu est nôtre, et en particulier, Il est nôtre en Christ, car c’est seulement par Jésus béni que nous pouvons saisir le Dieu vivant et nous L’approprier comme entièrement nôtre.
Par ailleurs, nous appartenons à Christ par la création et par la rédemption et quand Il nous transforme et nous remplit de Lui, nous devenons toujours davantage à Lui, non seulement comme une portion de Sa propriété, mais comme joints à Lui dans Sa vie et Ses grâces et Sa destinée même.
Cette expression apparaît trois fois dans ce Cantique divin et à chaque fois elle augmente en crescendo, contenant en elle une merveilleuse suggestion de l’évolution de cette possession, et nous montrant que nous devons mourir à la pensée de notre possession, et nous perdre dans ce grand océan de la possession que notre Seigneur a en nous et dans toutes choses.
Maintenant, remarquez juste comment les trois expressions sont utilisées :
la première est « Mon bien-aimé est à moi et je suis à Lui »,
dans laquelle vous remarquez que l’Epouse exprime d’abord son rapport de possession, et le rapport de possession de son Epoux par rapport à elle vient après.
De nouveau, « je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi » (Cantique des cantiques 6:3).
Ici, vous remarquez qu’elle mentionne le rapport de possession de l’Epoux d’abord, et le fait qu’elle Le possède vient en dernier, car vous voyez que le fait que Christ nous possède est bien au-delà de tout rapport de possession que nous pouvons avoir avec Lui, car nous sommes à Lui de façon absolue et au-delà de nos pensées.
La troisième fois, les paroles sont: « Je suis à mon bien-aimé et Son désir se porte vers moi. » (Cantique des cantiques 7:10).
Ici vous voyez que l’Epouse ne voit rien d’autre que le rapport de possession de son Seigneur sur elle et que tout Son amour et Son désir se portent vers elle, et elle oublie de mentionner son propre rapport de possession, autrement dit, la pensée même de sa possession se perd dans cette mer d’amour où tout est immergé en Christ, et Sa possession bénie avale toutes choses dans son immensité et sous sa garde sacrée.
Ainsi « le moi » et le « mon », graduellement, ou par pas distincts, s’évanouissent jusqu’à se perdre dans une contemplation pleine d’amour de notre Dieu, et là nous ne mentionnons pas nos droits, ou notre propriété, mais voyons seulement que Christ est tout et en tout.
Référence Utilisée: The Divine Love Song (Le Divin Cantique de l’Amour), G. D. Watson Source: The Watchword
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