Note M.A.V.: En 2009,  j’écrivais la note suivante à propos de cet article : « Certains ne comprendront peut-être pas où l’auteur veut en venir en lisant le début. Mais justement, Ernie Koserlman a choisi de montrer d’abord comment les fausses doctrines sur la grâce, le salut et la sanctification ont pu prendre place, et à partir de quels versets.

La suite du texte (avec ses deux parties) lève toute ambiguïté, et nous fait entrer dans la pleine vérité. Cet article, se rajoutant à tous les articles sonnant l’alerte sur la fausse grâce prêchée aujourd’hui dans la majorité des églises, est un article MAJEUR ! J’ai été épouvantée de constater, à travers les commentaires, la résistance de ceux qui se sont englués dans la fausse doctrine d’une grâce qui brade la nécessité de sanctification et qui escamote la gravité du péché, bien plus lourd de conséquences chez un chrétien qui a entendu la vérité et n’en fait pas cas, que chez un païen ignorant des lois divines.

Si vous ressentez une crispation quand vous lirez cet article, et l’impression que tout votre être le rejette, c’est probablement que cet article a été écrit POUR VOUS, et que le Seigneur tente, encore et encore, de vous ramener à Lui, avant que la séduction du péché ne vous ait tant endurci que vous ne pourrez plus revenir en arrière. Oui, de grâce, lisez cet article jusqu’au bout ! »

En 2021, je dis, hélas, si les chrétiens avaient alors su entendre : tant ont tenté d’avertir ; Mais peut-être n’est-il pas trop tard ! Car l’Église se scinde en deux: ceux qui se souillent encore…

Apoc 22:11Que celui qui est injuste, soit encore injuste; que celui qui est souillé, se souille encore; que celui qui est juste, devienne plus juste encore; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage.

Et le fossé ne cesse de se creuser. Alors, que celui qui a des oreilles entende


INTRODUCTION

Il y a de nombreuses années, j’étais président d’une entreprise de courtage en actions. Avant de me préparer pour le travail, je me prélassais souvent, habillé d’un jean coupé et d’un tee-shirt. Je vivais dans le sud de la Californie ou le temps était presque toujours idéal, c’était donc une manière courante de se vêtir.

Je me rappelle avoir vu une transformation venir en moi alors que je me préparais pour le travail. Alors que je me tenais devant la glace en boutonnant ma chemise, j’ai vu mon visage presque changer physiquement. Au lieu du look sans soucis, détendu, que j’avais auparavant, mon visage est devenu concentré et absorbé. Je devenais le président de la société.

Je me rappelle bien la différence dans ce que je ressentais, comment les priorités avaient changé alors que je m’habillais en vue du travail et des défis à venir.

Cela m’a fait réaliser que ce que nous pensons être peut influencé fortement notre apparence et notre comportement.

PÉCHEUR OU SAINT ?

Peut-être en voyez-vous l’application immédiate dans cette question : les chrétiens sont-ils des pécheurs ou des saints ?

Si nous nous voyons comme des pécheurs, n’agirons-nous pas comme des pécheurs et n’aurons-nous pas le comportement des pécheurs ?

Si nos réalisons que nous sommes saints, ne serons-nous pas plus enclins à agir comme des saints ?

Peut-être avez-vous entendu la déclaration

 » Je ne suis qu’un pécheur sauvé par grâce. « 

Cela sonne juste et humble, n’est-ce pas ? La phrase est au présent, ce qui revient à dire que la personne est actuellement un pécheur.

Les chrétiens sont-ils des pécheurs ?

Regardons ce que dit l’Écriture.

Le style d’écriture hébraïque de Paul

Une écriture qui concerne ce point précis vient de l’Apôtre Paul :

 » C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fasse voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je serve d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle ». (1 TI 1 :15-16)

Paul a utilisé le temps présent pour se désigner comme pécheur. Cela signifie certainement que nous tous sommes des pécheurs.

Malheureusement, ce n’est pas si simple et un tel raisonnement conduit à une mauvaise conclusion.

Dans un précédent article (« Romain 7, revisité « ), j’ai parlé du problème de l’usage du présent, car Paul le fait aussi en Romains 7 : 14-24.

Ces passages semblent tous deux contradictoires avec le reste de l’Écriture à cause de l’usage du présent. Cela sonne comme si cela lui était applicable au moment où il écrivait. Si vous observez cette « anomalie » de plus près, je suis sûr que vous verrez que cet usage inhabituel de la conjugaison est le style d’écriture de Paul, et n’était pas la manière hébraïque familière d’écrire.

Dans la préface de la traduction littérale pour les jeunes de la Sainte Bible, le traducteur nous parle de 2 principes pour comprendre les écrivains hébreux (même s’ils ont écrit en grec) :

  1. I) Les hébreux avaient l’habitude d’écrire au passé pour montrer la certitude de l’arrivée d’une action, même si celle-ci ne devait pas réellement survenir avant un bon moment.
  2. II) Les hébreux avaient l’habitude de se positionner mentalement à la période concernée par les faits pour se référer à des événements pouvant prendre place aussi bien dans le passé que le futur, ne se contentant pas de se considérer comme ceux des temps passés ou à venir ; d’où un usage fréquent du présent.

Apparemment, c’est ce que Paul a fait. Il s’est placé dans le passé comme si c’était le présent. Comme ce n’est pas dans nos usages occidentaux pour parler ou écrire, cela a amené beaucoup de confusion dans la compréhension de ces passages. En vous basant sur ce que le reste des écritures dit à propos des  » pécheurs « , vous pouvez vous faire votre propre opinion pour décider que Paul était ou non le pire des pécheurs, ou bien si le fait d’utiliser le présent pour une situation passée est simplement, dans ce cas, la manière d’écrire de Paul.

Les chrétiens sont-ils désignés comme pécheurs dans les Écritures ?

Seul le Nouveau Testament se réfère aux chrétiens, donc nous pouvons limiter nos recherches aux textes du Nouveau Testament.

Le premier passage qui vient en tête est Romains 5 :6,8 :

« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies… Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.  »

Premièrement, notez que Christ est mort pour des impies (verset 6) et que Christ est mort pour des pécheurs (V. 8).

Paul assimile les impies aux pécheurs. Les Chrétiens ne sont jamais considérés comme impies. Notez ensuite que le passé est utilisé- alors que nous étions encore pécheurs. Cela implique clairement un changement de statut.

Pendant que nous  » étions  » encore des pécheurs est le statut antérieur à celui d’être des pécheurs, différent de ce qu’étaient les destinataires de cette lettre lorsque Paul l’écrivit. Qui étaient ces destinataires de la lettre ? Paul les décrit :

 » À tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, saints par vocation «  (Romains 1 :7).

Paul n’a pas adressé sa lettre à des pécheurs mais à des gens appelés à être saints !

Il y a 28 utilisations du mot  » pécheurs  » et 13 du mot  » pécheur  » dans le Nouveau Testament. Aucune ne se réfère à des gens venus au salut par la foi dans le Seigneur Jésus. Regardons quelques exemples.

Jésus a révélé que le but de sa venue était de sauver les pécheurs :

 » Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.  » (Marc 2 :17 ; regardez aussi Luc 15 :7,10 et Matthieu 9 : 12-13)

Le terme  » pécheurs  » est utilisé 12 fois dans des passages où Jésus prend son repas avec Matthieu et Levi :

 » Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples :  » Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?  » Jésus, les ayant entendu, leur dit :  » Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. «  (Mat 9 : 10-13)

 » Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples ; car ils étaient nombreux, et l’avaient suivi. Les scribes et les pharisiens, le voyant manger avec les gens de mauvaise vie, dirent à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. (Marc 2 : 15-17. Regardez aussi Luc 7 :34, 19 :7).

Jésus était critiqué pour son association avec Matthieu, Lévi et les autres pécheurs :

Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent :  » C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie (Mat 11 :19. Regardez Luc 5 : 30-32 ; 7 :39 ; et 15 : 1-2).

Matthieu et Marc décrivent la trahison de Jésus pour les juifs non croyants, qu’il appelle  » pécheurs  » :

Puis il alla vers ses disciples, et leur dit :  » Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici, l’heure est proche, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. (Mat 26 : 45. Regardez aussi Marc 14 :41).

Jésus a observé les actions des  » pécheurs  » :

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. Et si vous prêtez à ceux dont de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. (Luc 6 : 32-34).

Jésus nous a enseigné à propos de la cause et de l’effet en utilisant ce mot  » pécheur  » :

Jésus leur répondit :

 » Croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? «  (Luc 13 : 2).

L’histoire de l’homme né aveugle utilise le mot « pécheurs » (au pluriel) 1 fois et celui  » pécheur  » 2 fois.

La seconde fois, ils (les Pharisiens) appelèrent l’homme qui avait été aveugle. Ils lui disent de  » donner gloire à Dieu « .

 » Nous savons que cet homme (Jésus) est un pécheur « . (Regardez aussi Jean 9 : 16).

Il (l’homme précédemment aveugle) répliqua ;

« S’il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois « . (Jean 9 : 24-25)

 » Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce « . (Jean 9 :31)

Paul nous enseigne sur la différence entre les pécheurs et les justes :

Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.

(Ro 5 : 19. Regardez aussi Galates 2 : 15-17, Romains 3 : 7, Hébreux 7 : 26 (sur Jésus), et 1 Timothée 2 : 14). »

Jacques avertit les pécheurs (Jacques 4 : 8-10), Jude cite Hénoch qui désigne les pécheurs comme impies (Jude 14-15), le collecteur d’impôt demande pardon, se reconnaissant comme pécheur (Luc 18 : 13, et Pierre dit

 » Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? «  (1 Pierre 4 : 18).

Finalement, Jacques a dit que le croyant qui s’écarte de la vérité était un  » pécheur « , ce qui indiquerait qu’il n’était plus un croyant mais quelqu’un ayant besoin d’être ramené à la foi menant au salut à travers la repentance :

Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. (Jacques 5 : 19-20)

Aucun de ces passages ne montre le pécheur comme autre chose qu’une personne non sauvée, un non croyant, ou quelqu’un qui s’est détourné de la vérité.

Une personne ayant la foi qui sauve en Jésus Christ n’est jamais appelée pécheur.

Aucun de nous qui nous déclarons chrétiens avec la foi qui sauve ne devrait se considérer comme pécheur.

Ce n’est pas approprié d’essayer de se mettre au même niveau que des non croyants ou des chrétiens immatures en se disant également pécheur. L’écriture nous parle autrement. Les chrétiens ne sont pas des  » pécheurs « .

Si vous êtes un pécheur – quelqu’un qui pèche de façon habituelle, vous n’êtes pas un vrai croyant. Dans ce cas, vous pouvez légitimement vous appeler pécheur.

Merci de bien noter la distinction :

– les Chrétiens pèchent occasionnellement.

– Un pécheur commet le péché de façon habituelle.

– Le Chrétien se repent (devrait) immédiatement et recherche le pardon de Dieu.

– Le pécheur ne le fait pas.

Un chrétien peut légitimement dire :

 » je suis un pécheur, mais j’ai été sauvé par grâce « .

LES PÉCHEURS SONT-ILS CHRÉTIENS ?

Comme une nouvelle croyante, ma femme Dar et moi prenions souvent un brunch avec des amis après l’église. Je me rappelle clairement demander aux hommes ce qu’ils pensaient du fait de vivre une vie pure et sainte.

Je me rappellerai toujours la réponse de l’un d’eux :

 » Bernie, nous péchons des centaines de fois chaque jour. Tout ce que vous avez à faire est de confesser votre péché et Dieu est fidèle et juste pour vous pardonner. « 

À ce moment, j’avais lu 1 Jean et je savais que l’Apôtre avait dit dans sa première épître à propos de la relation avec Dieu de ceux qui continuent à pécher :

Quiconque demeure en lui ne pratique pas le péché ; quiconque pratique le péché ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu (1 Jean 3 : 6). Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas (1 Jean 5 : 18).

Le conseil de mon ami était-il si bon ? Mon ami  » vivait-il en lui  » ?

Selon l’Apôtre Jean, si mon ami péchait des centaines de fois par jour, il ne vivait pas en Jésus Christ et n’avait pas la foi qui mène au salut.

À deux reprises, Jean dit que les Chrétiens ne continuent pas à pécher.

QUELLE EST LA GRAVITÉ DU FAIT DE PÉCHER ?

Est-ce une bonne idée de ne pas pécher parce que cela pourrait offenser les autres ?

Ou bien le péché porte-t-il des conséquences éternelles ?

Jésus a répondu à ces questions avec un terrible exemple pour éclairer ce point :

Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. (Matthieu 5 : 29-30)

Comme cet exemple le montre, Jésus a relié le fait d’être pécheur avec celui d’être condamné à l’enfer.

Dans la parabole du semeur, Jésus confirme encore plus que le péché causera la condamnation, quand il dit

 » Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité «  (Matthieu 13 : 41).

L’auteur de la lettre aux Hébreux nous parle du fait de continuer délibérément à pécher. Son avertissement est terrifiant :

Car, si nos péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles (Hébreux 10 : 26-27).

Il apparaît que ceux qui ont reçu la connaissance de la vérité mais malgré cela ont continué délibérément à pécher sont dans une position terrible.

Ils sont appelés ennemis de Dieu.

Dans notre 21ème siècle, il est politiquement correct d’avoir une attitude tolérante vis-à-vis de presque tout. Cela semble inclure le péché.

Il n’y a pas d’aversion pour le péché, mais un refus de le voir avec les yeux de Dieu, et l’on refuse de reconnaître que le fait de continuer à pécher va empêcher quelqu’un d’hériter du royaume de Dieu.

N’étant pas concerné par le ‘politiquement correct’, Paul écrit :

Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir de relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est débauché, ou cupide, ou idolâtre, de ne pas même manger avec un tel homme (1 Corinthiens 5 : 11).

Paul nous avertit qu’une personne qui continue à pécher (un pécheur), mais qui se désigne comme un frère chrétien, est dangereuse pour la santé du corps et que l’on devrait la fuir.

Avec les écrits de Jean, nous savons qu’une telle personne n’est pas un vrai croyant, même si elle prétend l’être.

Nous savons que les Chrétiens vont connaître un jour la joie de l’éternité auprès de Dieu dans le ciel. Mais qu’en est-il des pécheurs ? Est-il possible qu’ils aillent aussi au paradis ?

Paul y répond :

Or, les œuvres de la chair sont évidentes, ; ce sont la débauche, l ‘impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu (Galates 5 : 19-21. Regardez aussi Ephésiens 5: 5-6, et Colossiens 3: 5-10).

Pour les péchés que Paul liste ci-dessus (et d’autres péchés du même type), Paul dit que ceux qui vivent ainsi n’iront pas au paradis. Ils ne sont pas Chrétiens. Ils ne sont pas sauvés. Paul dit que ceux qui vivent ainsi n’hériteront pas du royaume de Dieu. Dans Colossiens 3 : 5, il ajoute qu’à cause de tels péchés, la colère de Dieu va venir et les pécheurs feront face à la colère de Dieu.

Dieu condamnera les pécheurs, car ils continuent dans leur rébellion contre le Seigneur Jésus qui nous a ordonné de ne plus pécher.

Paul insiste :

« Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur «  (Romains 6 : 23).

Dans Romains 2 : 5, Paul déclare :

 » Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. « 

Paul expose aux Colossiens les péchés qui vont appeler la colère de Dieu :

Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient (Colossiens 3 : 5-6).

Tous ces avertissements sont adressés aux chrétiens.

Ils ont manifestement pour but d’avertir les Chrétiens contre les péchés que Paul a listés et que la vie d’un véritable croyant est assez différente de celle d’un non croyant qui participe souvent à ces péchés.

La colère de Dieu n’est jamais exercée contre ses enfants : les Chrétiens avec une véritable foi menant au salut.

Sa colère est toujours contre ceux qui sont en rébellion contre lui, qui ont choisi de ne pas recevoir son fils Jésus comme leur Seigneur.

La preuve visible de cette rébellion et de ce rejet de Jésus comme Seigneur est une vie dans le péché.

Pouvons-nous être sauvés et vivre dans le péché ?

Est-il possible d’être un vrai Chrétien, d’être  » sauvé « , et de vivre comme cela ? (Regardez Galates 5 : 18-21).

Non !

Ceux qui prétendent qu’il est possible d’être sauvé et de vivre dans le péché ont une fausse idée de ce qui est requis pour le salut. Paul a écrit aux Galates et leur a dit :

 » Ceux qui vivent ainsi n’hériteront pas du royaume de Dieu. « 

La débauche, la sorcellerie, l’ivrognerie, les excès de table sont des péchés évidents et flagrants.

Certains des autres  » actes issus de notre nature pécheresse  » listés par Paul sont plus subtils : la haine, la discorde, la jalousie, les animosités, l’ambition égoïste, les divisions, les sectes, l’envie.

Certains péchés ne sont pas forcément visibles.

Paul a listé la luxure, les mauvais désirs, l’avarice, l’ambition égoïste, la jalousie, la haine, et l’envie.

Ils sont inconnus des personnes de l’entourage, ils peuvent tous exister dans le cœur et les pensées d’un Chrétien déclaré qui va régulièrement à l’église le dimanche.

Vous rappelez-vous l’opinion de Jésus sur l’église de Thyatire ? Il dit :

 » Je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je rendrai à chacun de vous selon ses œuvres «  (Apocalypse 2 : 23).

Les péchés cachés nous condamneront devant le Dieu saint comme les péchés flagrants.

Imaginez la scène du jugement dernier décrite par l’Apôtre Jean :

Puis, je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu (Apocalypse 20 : 11-15).

Des livres furent ouverts devant le grand trône blanc du jugement mentionné ci-dessus dans Apocalypse 20, verset 12. Il dit alors :

 » Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. « 

Comme s’il voulait s’assurer que ce point ne serait pas négligé, l’Apôtre Jean ajoute encore au verset 13:

 » … chacun fut jugé selon ses œuvres. « 

Il n’est pas fait mention une seule fois de ce que la personne croyait ou proclamait croire. Le jugement est basé uniquement sur cette preuve : ce qu’elle a fait !

Comme juriste, je trouve cela plutôt acceptable et c’est exactement ce qui est requis dans toutes les cours de justice de nos jours. Est-ce que nous acceptons les déclarations égoïstes de l’accusé ? Non, nous demandons au juge ou au jury d’émettre un verdict basé sur les preuves : ce que l’accusé a fait.

Est-ce une surprise pour vous ? Êtes-vous de ceux qui ont été justement enseignés que nous sommes sauvés par grâce, au moyen de la foi, et non à travers nos œuvres, afin que personne ne se glorifie (Ephésiens 2 : 8-9), et comme résultat, vous croyez à la fausse conclusion que, quoi que vous fassiez, ce serait une  » œuvre « – comme si vous essayiez de gagner votre salut au moyen des œuvres- et donc que ceux qui vous parlent de l’obéissance et/ou des œuvres en association avec le salut vous prêchent un faux évangile ?

C’est la fausse conclusion enseignée par le Calvinisme, parfois par les adeptes du  » une fois sauvé, toujours sauvé  » et parfois par les tenants des doctrines appelées hyper grâce.

Toutefois, l’écriture devrait être notre seul guide.

C’est l’écriture qui nous enseigne que tous les hommes seront jugés en fonction de ce qu’ils auront fait. La raison est évidente. Ce que les gens font est la meilleure preuve de ce qu’ils croient.

Quand les vrais croyants seront jugés, leur récompense sera basée sur leur conduite et leurs actions. Jésus a dit :

 » Car le fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres «  (Matthieu 16 : 27).

Plus tard, Jésus a révélé à Jean :

 » Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre «  (Apocalypse 22 : 12).

Paul enseigne :

 » Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail «  (1 Corinthiens 3 : 8).

Paul a aussi enseigné :

Dieu  » va rendre à chacun selon ses œuvres.  » Il réservera la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal… Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien… (Romains 2 : 6-10)

L’écriture ci-dessus montre parfaitement que la même règle – ce qu’il a fait- est appliquée à la fois au juste et au pécheur. Il met en opposition leurs actions- la persévérance à faire le bien pour les justes contre le rejet de la vérité et la poursuite du mal pour les pécheurs.

Les justes recevront la vie éternelle. Les pécheurs expérimenteront l’irritation et la colère de Dieu.

Le jugement est basé  » sur ce qu’il aura fait  » pour ceux qui vivent dans le péché, que leurs péchés soient évidents pour tous ou bien soient des péchés secrets, cachés à tous (mais pas à Dieu).

Leur péché continuel montre (à Dieu) leur manque de foi et leur rébellion contre Dieu.

Les actions des vrais croyants montrent leur foi, leur dévouement, leur obéissance à Dieu leur Père et au Seigneur Jésus.

Ce que nous faisons et avons fait est la preuve de la condition de notre cœur.

Il est parfaitement raisonnable et juste que Dieu juge chacun de nous selon ce que nous aurons fait.

L’Écriture dit que la foi (qui sauve) nécessite des actions. L’écriture requiert de ceux qui seront sauvés qu’ils reconnaissent Jésus comme leur Seigneur (voyez Romains 10 : 9-10, 13, 14 : 9 ; Actes 16 : 31, 20 : 21, 1 Cor 6 : 11, 2 Cor 4 : 5, 1 Pierre 3 : 15 ; Colossiens 2 : 6-7 ; Actes 10 : 36, 5 : 14, 9 : 42, 11 : 21, 16 : 15, 18 : 8). L’obéissance aux enseignements et commandements de Jésus est la preuve naturelle et nécessaire de notre amour pour Jésus alors que nous le recevons comme notre Seigneur (voyez Matthieu 7 : 21, Romains 1 : 5, 16 : 26, 1 Jean 5 : 3, Luc 6 : 46, Jean 14 : 15, 21, 23, Hébreux 5 : 9, et Matthieu 28 : 20).

La foi qui sauve est la foi dans Jésus Christ comme notre Seigneur, laquelle est prouvée par notre obéissance à ces enseignements et commandements, par l’évidence du fruit de l’esprit dans nos vies, et en faisant les œuvres préparées d’avance pour nous par Dieu. Nous serons jugés  » selon ce que nous aurons fait  » au moyen de notre obéissance, de nos fruits, et de nos œuvres : la preuve de notre foi.

Beaucoup de gens appellent Jésus leur Seigneur. L’ont-ils tous reçu comme leur Seigneur ?

Jésus a dit :

 » Pourquoi m’appelez-vous ‘Seigneur, Seigneur’, et ne faites-vous pas ce que je dis ? «  (Luc 6 : 46).

Jésus a demandé :  » Pourquoi m’appelez-vous Seigneur sans me montrer la preuve que je suis votre Seigneur ?  »

Faire ce que Jésus commande est la preuve de sa Seigneurie dans les vies des vrais croyants. De même, Jésus a dit :

 » Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux «  (Matthieu 7 : 21).

La preuve nécessaire pour entrer dans le royaume de Dieu est de faire la volonté de Dieu.

Sans cette preuve, Jésus a dit que même ceux qui l’appellent Seigneur n’entreront pas dans le royaume des cieux.

 

À SUIVRE