Attention à certaines paroles de la video comme ces histoires sur Cousteau ou le forage russe …
Voici: Le mot enfer vient du latin infernus, signifiant » ce qui se situe en dessous « . Ce mot n’apparaît nulle part dans toutes les Écritures, et provient de la mythologie grecque, il n’a donc aucune pertinence.
La bible parle aussi de l’étang de feu et de soufre, à plusieurs reprises. Bref, de l’enfer, mot grec utilisé en raccourci….
C’est mieux de tout citer quand on veut contredire une excellente étude.
Apocalypse 20:10
Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.
Apocalypse 21:8
Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Apocalypse 19:20
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre.
Ou encore: le feu éternel
Mt 25:41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
Quant « au séjour des morts « , il y a le sein d’Abraham pour ceux qui attendent la résurrection, qui est un lieu de repas, et un autre qui est un lieu de tourments. Ne les confondons pas. Alors, regardons si ce n’est pas au centre de la terre que ce séjour se trouve
Nb 16 ; 30 mais si l’Eternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l’Eternel.
31 Comme il achevait de prononcer toutes ces paroles, la terre qui était sous eux se fendit. 32 La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. 33 Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l’assemblée.
Cette histoire de puits de l’enfer décrédibilise totalement cet article. C’est un Hoax bien connu :
La légende et son origine
La légende veut qu’en 1989, quelques scientifiques russes auraient foré un trou de 14,5 km de profondeur en Sibérie avant de percer une cavité. Intrigués par cette découverte inattendue, ils auraient descendu un microphone extrêmement résistant à la chaleur, ainsi que d’autres équipements sensoriels, dans le puits. Au plus profond, la température aurait été de 1 100 °C « ” la chaleur d’une chauffe de laquelle (prétendument) les cris tourmentés des damnés auraient pu être entendus. Cependant, il sera révélé plus tard que l’enregistrement était en réalité une partie savamment remixée de la bande originale de Baron vampire, un film italien de 1972, avec l’ajout de différents effets.
L’Union soviétique a, en réalité, foré un trou d’environ 12 km de profondeur, le forage profond de Kola localisé non pas en Sibérie mais dans la péninsule de Kola qui partage ses frontières avec la Finlande et la Norvège. Après avoir terminé le forage en 1989, les Soviétiques ont trouvé quelques anomalies géologiques intéressantes, bien qu’ils n’aient signalé aucune rencontre surnaturelle1. La température ayant atteint 180 °C, tout forage plus profond a été jugé techniquement trop difficile.
Propagation de la légende
Des tabloïds américains ont ensuite publié l’histoire et des fichiers sonores « ” les enregistrements de ces présumées supplications des damnés « ” ont commencé à apparaître sur de nombreux sites Internet. L’hebdomadaire Weekly World News pourrait être considéré comme le premier communiqué américain sur le soi-disant « Puits de l’Enfer ». L’histoire a finalement fait son chemin jusqu’au Trinity Broadcasting Network (TBN) qui l’a diffusée sur sa chaîne, affirmant qu’elle était la « preuve » de l’existence littérale de l’Enfer tel qu’il est enseigné dans la Bible.
Je n’ai pas cru aux hurlements, effectivement, mais la Bible sous-entend bien que c’est bien au centre de la terre qu’est l’étang de feu et de soufre, comme dans l’exemple de Koré ou de Sodome dont il est dit qu’elle est allé dans le feu éternel. Or ces villes (Sodome et Gomorrhe), sont littéralement rentrés sous terre !
Ce que beaucoup comprennent mal, c’est que si le corps brûle et meurt, l’âme elle ne peut-être détruite par le feu… Brrrrr !
Voici donc un résumé des informations apportées par ces passages : le shéol, traduit par séjour des morts, désigne dans le langage courant la tombe, tout simplement. Plus profondément, ce mot désigne également un lieu de repos qui se trouverait sous la terre, où vont les âmes des personnes décédées. L’attente dans ce lieu est comparée à une nuit de sommeil, car nous voyons Shmouel troublé en y remontant, comme si on l’avait réveillé de force. De même, le rav Shaoul/Paul dira : » ceux d’entre nous qui seront encore en vie quand l’Adôn viendra, ne devanceront pas ceux qui se
sont endormis » (Première lettre aux Thessaloniciens 4:15).
Dans ce lieu s’y trouvent autant les justes que les méchants, cependant ces-derniers sont séparés par un abîme profond, comme nous le dit le Mashiah/Messie Yéshou’a dans Luc 16:19-31. La partie où se trouvent les justes se nomme le sein d’Avraham, c’est là que se trouve les âmes des Juifs qui vivent selon la Torah, et les Gentils qui sont justes. Selon certains, le sein d’Avraham serait en réalité une partie du Gan ‘Eden, mais néanmoins » assimilé » au shéol étant donné que l’âme qui s’y trouve est dissociée de son corps terrestre, Thiyat hamétim, la résurrection des morts n’ayant pas encore eu lieu. »¨Dans ce séjour il n’y a aucune activité, seulement une attente de la résurrection (qui concerne aussi bien les justes que les injustes, voir Révélation 20:4-5 et Daniel 12:2). En effet, l’activité, le mouvement c’est la vie, et une âme n’est » vivante » que quand elle est liée à un corps, un réceptacle.
La Torah orale, source Juive
Avant de parler du Gey-Hinnom (la Géhenne, le lac de feu et de soufre), quelques explications s’imposent. Il a été vu que dans le Tanakh, seul le shéol est mentionné. Cependant, quand Yéshou’a parle au peuple d’Israël dans la B’rit Hadasha (l’Alliance Renouvelée, » nouveau testament « ), il fait mention du shéol et d’un lieu appelé Gey-Hinnom, après la mort. Or, cette notion ne se retrouve pas dans le Tanakh ; cependant, le Messie en parle comme si tout le monde la connaissait déjà , puisqu’il ne livre aucune explication dessus.
Cela signifie que le peuple Juif connaissait déjà l’existence du Gey-Hinnom grâce à d’autres sources que celles écrites. Ces autres sources sont regroupées dans ce qu’on appelle la Torah orale. Il s’agit d’explications sur la Torah et les Prophètes, sur l’application des commandements, sur les notions
présentes dans les Écritures, etc. »¨Le peuple Juif connaissait et s’appuyait sur ces traditions de façon certaine, tout comme Rabbi Shaoul/Paul, les talmidim/disciples et Yéshou’a lui-même. Pour preuve, voici des passages présents dans l’Alliance Renouvelée qui proviennent de la Torah orale d’Israël, et qui ne figurent pas dans les Écrits de la Première Alliance :
Le Gey-Hinnom (Mattityahou/Mathieu 5:29 ; Marc 9:47), (présent dans les traditions orales mises par écrit dans le Talmud, le Midrash et le Zohar)
Jannès et Jambrès (Deuxième Lettre à Timothée, 3:8), (présents dans le Targoum de Yonathan, traduction araméenne de la Torah incorporant des éléments de la tradition orale)
La dispute du corps de Moshé (Lettre de Yéhoudah/Jude 9), (présent dans le Midrash Devarim Rabbah)
La prophétie d’Hanokh/Hénoch (Lettre de Yéhoudah/Jude 14-15), (tiré du livre d’Hénoch, livre pseudépigraphique à tendance midrashique, cette phrase citée étant elle-même reprise de la Torah).
Le séder de Pessah/repas de pâque (Luc 22:8) mit en place par les proushim/pharisiens)
La Yéroushalayim/Jérusalem céleste (décrite dans le Zohar)
Ainsi, pour en revenir au sujet, la notion de Gey-Hinnom provient de la Torah orale, et a été enseignée également par le Messie et ses élèves. Donc, en remontant à ces sources, nous découvrons d’autres informations sur cet endroit, informations que connaît Israël depuis fort longtemps.
Et nous voici à la » Thora orale « , justement ce dont Jésus parlait en disant aux Pharisiens, » Marc 7:9
Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. »
Je me contrefiche des paroles d’homme, fussent-ils de grands rabbins, quand ce n’est pas conforme À L’ESPRIT DE LA PAROLE DE DIEU. Les rabbins peuvent être de grans érudits, mais sans Jésus (donc sans la vérité), ils peuvent faire de grandes erreuer.
Bon, je pense que ton étalage d’érudition n’est pas très convaincant et ne perds pas ton temps sur ce blog, indirectement, à nous démontrer qu’on ne sait rien. Moi, j’ai Jésus au fond du coeur et Lui sait tout. Je ressens quand quelque chose n’est pas inspiré par l’Esprit de Dieu. Donc stop, tu perds ton temps, et le mien !
Le Gey-Hinnom
Gey-Hinnom signifie » la vallée de Hinnom « . Cette petite vallée est située vers ×’×™ ×”× ×•× Yéroushalayim/Jérusalem et servait, à l’époque du Second Temple, de déchetterie, où les détritus y étaient jetés pour y être brûlés. La réputation de cet endroit n’est pas très glorieuse : au temps du roi Ahaz/Achab, les enfants étaient offerts en sacrifice à des idoles dans cette vallée.
Avec le temps, elle a donc servi à brûler ce qui n’avait plus aucune utilité. Néanmoins, quand ce qui devait être détruit l’était, le feu s’éteignait. Il n’était pas entretenu si il n’y avait plus de combustible. Quand Yéshou’a et les autres rabbanim de l’époque parlaient du jugement de la Géhenne après la mort, ils savaient bien évidement que cette Géhenne n’était pas non plus éternelle, car semblable à la déchetterie, elle brûle les scories, les saletés, et dès que ce qui doit brûlé l’a été, le feu n’a plus lieu d’être. La première preuve de cela est trouvée dans la B’rit Hadasha, l’Alliance Renouvelée elle-
même. En effet, le Mashiah déclare : »¨ » Celui qui dit à son frère : ‘espèce de bon à rien’ devra en répondre devant le Sanhédrîn ; celui qui
dit : ‘imbécile’ encoure la peine du feu du Gey-Hinnom » (Matityahou/Matthieu 5:22).
Ici, le Messie met au même plan une comparution devant le tribunal rabbinique, le Sanhédrîn, et une condamnation dans le Gey-Hinnom pour une personne ayant insulté son frère. Or, il est bien évidement que pour un tel fait, le Sanhédrîn ne condamne pas à mort, mais exige, fort heureusement, une bien moindre réparation du » crime » commis (d’ordre financière, excuses publiques, etc). Mais selon la théorie de » l’enfer éternel « , cette personne mériterait, juste après, de » brûler pour toujours » pour avoir dit…imbécile à son frère ! Serait-ce là la Justice Divine ? Est-il sérieux de penser ainsi ? Un homme peut-il accepter une telle hérésie, en faisant non seulement d’HaShem un » bourreau » (Hass véShalom), mais de plus abolissant la Torah qui clame qu’HaShem a associé le Héssed/la Bonté au Dîn, à la Justice en créant ce monde ?
N’oublions surtout pas que, de même que la Torah orale enseigne, ainsi que le Messie, l’existence de la Géhenne après le jugement dernier pour un certains nombre d’homme, de même la Torah orale enseigne que le passage dans ce lac de feu n’est pas éternel. Si la tradition d’Israël enseigne quelque chose au sujet d’une notion, qui plus est reprise dans l’Alliance Renouvelée, n’oublions pas les autres enseignements existants également sur cette même notion, sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives !
Les rédacteurs de l’Alliance Renouvelée n’ont pas jugé utile de tout expliquer en détail, puisqu’il s’agissait de Juifs expliquant et parlant à des Juifs ou à des Gentils fréquentant la synagogue. Cependant, aujourd’hui, une écrasante majorité, n’ayant que la Bible écrite, n’ont accès qu’à une goutte de ces enseignements. Automatiquement, la compréhension de beaucoup de notions développées par ces Juifs d’il y a 2000 ans sont bancales, et parfois pire.
Voici ce qu’enseignent donc les Maîtres d’Israël sur ces lieux depuis des millénaires :
Les âmes qui ne se sont pas purifiées et sanctifiées sur Terre descendent dans le Gey-Hinnom pour une durée maximum de douze mois (Talmud Shabbat 33b), et Il y a cinq choses de douze mois :
le jugement de la génération du déluge dura douze mois ; le jugement de Iyov/Job, douze mois ; le jugement de l’Égypte, douze mois ; le jugement de Gog ouMagog à la fin des temps, douze mois ; le jugement des scélérats dans le monde à venir, douze mois » (Mishna Edouyot 2:10), puis accèdent au ‘olam haba, le Monde Futur.
Il est également dit : » quant aux hérétiques et aux apostats, aux traditeurs et aux épicuriens, et à ceux qui ont renié la Torah, et à ceux qui se sont séparés de la Communauté, et à ceux qui ont nié la résurrection des morts, et à tous ceux qui ont péché et fait pécher plusieurs autres, comme Jéroboam et Achab, et à ceux qui ont inspiré l’épouvante dans la Terre des vivants ou qui ont étendu leur main contre le territoire, le Gey-Hinnom se refermera sur eux et il y seront jugés pour les générations des générations [et non l’éternité], comme il est dit : » vous sortirez et vous verrez… » (Yésha’yahou/Isaïe 66:24). Le Shéol cessera mais eux ne cesseront pas, suivant qu’il est dit : » et leur ombre se consumera au Shéol » (Téhilim/Psaumes 49:15) » (Tossefta Sanhédrîn 13:3-5)
Tout cela est également rappelé ici : » Le Jour du Jugement, à la Résurrection, trois livres seront ouverts : celui des Tsaddikim/Justes parfaits, celui des réshaïm/méchants complets et celui des gens moyens. Les Tsaddikim parfaits seront immédiatement inscrits pour la vie éternelle; les réshaïm complets seront immédiatement désignés pour le Gey-Hinnom. Quant aux autres [la grande masse des humains], ils descendront au Gey-Hinnom et en remonteront » (Rosh Hashanna 16b)
Quand Jésus parle de RACA, il parle de haine, et Mt 5 dit que sans pardon on n’est plus sous la grâce ( » Votre Père céleste ne vous le pardonera pas non plus « ).
Ce n’est pas à nous dejuger à la place de Dieu de ce qui est » pardonnable » et de ce qui ne l’est pas. Dieu est Dieu ! Jésus a dit ce qu’il en était. Quelqu’un qui meurt sans avoir pardonné ira dans la Géhenne, c’est à dire dans l’étang de feu et de soufre; Le problème aujourdh’ui est que les échrétiens ont adopté un évangile humaniste où ils décident de ce qui est grave ou pas.; Tu cites plein de références très érudites, mais il en est qui ne sont pas la Bible, donc irrecevables. Il faut un coeur d’enfant pour comprendre les Ecritures, pas forcément un diplôme d’hébreu. Pas mal l’érudition, mais il faut COMMENCER PAR LE COEUR D’ENFANT.
Car Paul confirme:
Gal 5:19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, 20 l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.
Jean le dit sous une autre forme
Apoc 22:15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !
Apoc 21: 8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
L’évangile revu et corrigé d’aujourd’hui dit: » ce n’est pas grave « . Nous avons mis les standard de Dieu à notre très bas niveau : il y aura beaucoup de pleurs et de grincements de dents chez ce que l’on a encouragé dans les » péchés mignons » (SELON NOS CRITÈRES !!!) et qui vont se voir jetés dans l’étang de feu et de soufre. L’enfer.
Julie, tu es très érudites, bravo, mais il n’y a en rien l’exigence de sainteté que l’on voit dans la Bible, et ton propos finit presque par faire nier l’enfer…. exactement comme 99 % du peuple qui se dit de Dieu, mais qui n’a pas un sainte crainte de Dieu, démonstration qu’elle s’est fabriqué un dieu huaniste !
Une petite précision s’impose concernant les Textes du Talmud. Quand nos Maîtres parlent par exemple que pour les grands réshaïm, méchants, la géhenne ne s’arrête jamais, c’est une expression » ironique « , cela signifie que pour ceux qui ont véritablement atteint un très bas niveau, leur jugement dépasse les douze mois, cependant, il se terminera également.
Rabbi Shnéour Zalman de Liadi, dans son Séfèr Tanya, nous éclaire également sur ces points : » Et aux différents degrés d’altération dans l’âme et sa racine en haut, correspondent à différents processus de purifications et de châtiments au Gey-Hinnom ou en ce bas monde. Pour chaque péché et chaque transgression, il y a un châtiment approprié pour purifier faire disparaître la tâche et l’altération. Même dans le cas de transgressions punissables par la mort ou par karet (retranchement de l’âme), les altérations ne sont pas identiques entre elles » (Likoutéi Amarime, chap.25)
En résumé, nous avons donc les Tsaddikim, les Justes qui héritent directement de la vie éternelle sans passer par le Gey-Hinnom (il s’agit de tous les descendants d’Israël qui auront pratiqué et observé la Torah fidèlement et suivi HaShem, et donc le Messie Yéshou’a par la même occasion car la tradition rabbinique contient toutes les Paroles du Messie que l’on retrouve dans l’Alliance Renouvelée, donc les Juifs suivent le chemin, la vérité et la vie de Yéshou’a. Et il s’agit également de tous les Gentils/Non-Juifs qui auront adhéré à Yéshou’a et à ses enseignements, et qui les auront
mis en pratique).
L’immense majorité des humains ira dans le Gey-Hinnom afin de passer par le processus de purification des péchés, puis ils en remonteront, et suivront à HaShem et le Roi Mashiah/Messie.
Enfin, les grands réshaïm/méchants, pour leur part, descendront dans le Gey-Hinnom et y resteront beaucoup plus longtemps que les autres (en réalité, les choses sont ici plus complexes et profondes, concernant les réshaïm, mais inutile d’aller plus loin).
La sanctification
Plusieurs questions peuvent se poser : le Gey-Hinnom servirait à purifier des péchés ? Mais alors quelle serait l’utilité du sang du Messie ? S’agit-il donc d’une sorte de » purgatoire » ?
C’est reparti. Je ne peux même pas prendre le temps de lire: encore des références rabbiniques pour nier ce que la Bible dit ! Le feu éternel devient juste un … purgatoire temporel ! AIE AIE AIE !
REVIENS À LA SIMPLICITÉ EN CHRIST ! C’est pour toi et ceux qui font comme toi qu’a été écrit: (lis bien)
1 Co 11:3 Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. 4 Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. 5 Or, j’estime que je n’ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. 6 Si je suis un ignorant sous le rapport du langage, je ne le suis point sous celui de la connaissance, et nous l’avons montré parmi vous à tous égards et en toutes choses.
Je n’ai aucune érudition ni prétention.
Et ne cherchais pas à rentrer dans un combat.
J’ai voulu partager cette étude de mon ami qui a la foi, un coeur bien disposé, croit en Jésus.
Il n’y a pas de négation mais des précisions sur les mots d’origine en hébreu
Merci d’avoir permis leur publication sur votre blog.
Pardon d’avoir perdu votre temps. J’étais sincèrement désireuse de vouloir contribuer.
Très bien, j’ignorais que ce n’était pas votre étude. Mais elle me donne un vrai malaise. Des exégètes pourront s’ils le veulent la dépiauter, mais personnellement, sur un sujet aussi grave, je préfère croire ce que la Bible dit, et non les rabbins !
J’aimais étudier le talmud, je crois que j’aimais l’étudier car beaucoup le dénigrait sans le connaître. Tout comme beaucoup dénigre la Bible sans l’avoir lue. Mais là c’est assez indigeste, beaucoup de commentaires sans les références des différents traités c’est difficile de suivre cette étude assez confuse.
Je suis surpris qu ‘il y ait autant de confusion sur un tel sujet. Il y a une différence entre la 1ère mort et la seconde mort. Christ est mort pour tous les hommes et tous seront donc ressuscités. La 1ère mort signifie l’attente de la résurrection. Le jugement de Dieu n’a pas encore eu lieu et personne ne peut par conséquent être déjà condamné. Par contre l’étang de feu concerne la seconde mort et là il n’y a pas de résurrection possible. Nos frères orthodoxes sur la seconde mort ont souvent mieux compris que les chrétiens occidentaux les textes d’apocalypse à ce sujet.
Si Job a demandé à Dieu à aller dans le shéol c’est qu’il n’y a pas de souffrances dans le shéol. Job voulait mourir et attendre la résurrection ; attendre la 7ème trompette.
Les membres de l’Eglise attendent l’enlèvement et juste avant, le temps d’un clin d’oeil, il y aura la 1ère résurrection de tous les morts justes, de l’Eglise, le corps du christ. Si elle est appelée la 1ère résurrection c’est qu’il n’y a pas encore eu de résurrection avant. C’est pourquoi elle est nommée la 1ère résurrection.
Sans résurrection, pas de jugement, sans jugement pas de souffrance, la justice divine ne le permet pas. Il n’ y a donc pas de purgatoire, c’est une absurdité papale qui discrédite la Parole de Dieu.
L’infaillibilité papale est une tour de Pise qui dogme après dogme menace tout l’édifice et fait aujourd’hui sourire les athées.
Quant au fond du sujet sur l’enfer c’est tellement polémique que l’on peut vite se faire lapider à coup de graviers, et pourtant…elle tourne disait Galilée.
Je trouve que c’est un sujet complexe, mais très important.
Effectivement, c’est sérieux.
Moi, ce sont les cris diffusés dans l’article, cette histoire du puit de l’enfer, les images du témoignage (à 38mn) sans récit précis… qui m’ont posé problème.
Alors, j’ai voulu ré-étudier ce sujet, pour mieux le comprendre.
Concernant la mort, JM Thobois parle même de 3 morts
-La 1ère étant la séparation de Dieu suite au péché d’Adam
-La suivante ou la 1ère mort / mort physique): séparation du monde physique de l’esprit d’avec le corps et période d’attente dans le Shéol
-La « 2nde mort » : la séparation définitive d’avec Dieu, de tout ce qui touche à la gloire de Dieu.(« situation de souffrances terribles semblables à un feu dévorant », je le cite). Géhenne qui dévore comme une flamme.
La Bible parle de deux morts, mais c’est vrai qu’aux yeux de Dieu nous sommes déjà morts dans nos péchés et séparés de Lui dès notre naissance….
Daniel Steen cite très rarement le Talmud, parfois il cite des rabbins quand c’est conforme à l’Ecriture
– et tu vois que le feu » éternel « , ne s’arrête jamais; Donc les études que tu nous a présentées ne sont pas conformes à la Bible, même si elles paraissent super érudites; Entre Daniel Steen et JM Thobois, tu as deux solides chrétiens, amoureux de l’hébreu et du peuple juif, mais qui ne disent jamais des chose contraire à la Bible.
À toi de faire le tri !
Au fait, les » cris de l’enfer « , on est bien d’accord, cela sent la truquage !
Effectivement pour le moment nous sommes morts aux yeux de Dieu, ou plus exactement nous sommes des mourants, suite au péché d’Adam nous n’avons pas la vie en nous mêmes.
Maintenant, le sheol correspond à la 1ère mort et la géhenne à la seconde mort. Gay-Hinnom où vallée de Hinnom était un dépotoir où l’on brûlait tous les déchets de Jérusalem. On y ajoutait du soufre pour que le feu perdure et les criminels y étaient jetés puisque criminels et déchets de la société.
Jésus s’est donc servi de ce que les Juifs avaient sous les yeux pour leur faire comprendre ce qu’est la seconde mort, l’étang de feu et de soufre : la géhenne.
Mais ce qu’il est primordial de comprendre c’est que Notre Dieu est un feu dévorant et que le pécheur impénitent retourne contre lui toute la puissance du créateur et que la géhenne c’est Dieu. Lorsque le pécheur ne peut plus être sauvé alors Dieu devient un feu dévorant c’est cela la seconde mort.
Les derniers versets de l’apocalypse sont capitaux, à la fin du millénium, soit on accède à la Jérusalem céleste soit on est un déchet de l’humanité et on finit alors dans la géhenne, pour avoir méprisé le sacrifice de Notre Seigneur et Dieu Jésus Christ. Il n’y a alors plus de repentance possible et notre Dieu devient alors un feu dévorant, Il devient alors la géhenne.
Extrait:
Nous voyons ci-dessus que YHWH règne hors du temps, au dessus des contraintes physiques
de la création et que ses bénédictions, jugements et condamnations, le seront avec des
conclusions qui ne nous sont pas révélés, qui n’appartiennent qu’à Dieu et que nous ne
devons en aucun cas chercher à décrire.
Le mot » Olam » nous dit de faire confiance dans la justice de Dieu !
La preuve :
Nous avons vu plus haut que partout dans le Nouveau Testament ou vous rencontrez le mot
» éternel » » aux siècles des siècles » et » à Jamais » ces traductions du mot grec » aionios »
évoquent toujours une durée temporelle, qui se trouve être en désaccord avec l’esprit du mot
hébreu olam.
Certains soutiendront » mais le nouveau Testament nous est parvenu en langue grecque. »
Certes les originaux Araméens et hébreux du NT ont malheureusement disparus, mais l’esprit
de ces textes, inspiré par Christ, le fut comme tous les autres textes de la bible en hébreu ou
en araméen. Comment imaginer que le Dieu YHWH ait inspiré ses prophètes qui étaient tous
hébreux ou hébreux de la diaspora, en d’autres langues que l’hébreu ou Araméen ?
Pour bien saisir le sens véritable du mot grec » aionios » il faut donc le comprendre à la
lumière du mot hébreu » olam « .
Au sujet de L’étang de feu
Matthieu 18:8 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jetteles
loin de toi mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux
pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu » éternel » temporalité qui n’existe
pas dans l’hébreu Olam, ni dans la pensée juive de l’époque de Jésus.
On pourrait traduire par » dans le feu qui durera l’âge intemporel secret, que déterminera Dieu en
Toute Puissance, selon son bon vouloir et sa justice parfaite « .
Apocalypse 14:11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et
ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête… (Pendant l’âge intemporel, puisqu’il
n’y aura ni jour, ni nuit. Ils seront tourmentés selon le bon vouloir de Dieu et sa justice parfaite.)
La Géhenne
Pour augmenter la terreur d’un supplice sans fin (éternel) et dominer plus encore sur l’esprit
de ses ouailles (brebis) l’église romaine y ajouta le supplice de la » Géhenne « .
Il est curieux de constater que les traducteurs protestants si vifs à proclamer » Sola scritura « ,
(l’écriture seule) n’ont rien changé à ce mot…
Car il faut savoir que le mot grec géena était incompréhensible par les grecs antiques et par
Jésus lui-même car ce mot fut crée a partir de la phrase hébraïque » geî ben Hinôm » qui se
traduit par » la vallée des fils de Hinnôm » qui était un lieu où des idolâtres allaient sacrifier
leurs enfants à Moloch. Pour jeter l’opprobre sur ce lieu, le roi Josias en fit le vide ordure de
la ville de Jérusalem, un lieu où l’on brûlait les immondices et les cadavres d’animaux auxquels
on n’accordait point de sépulture. C’est pourquoi Yeshoua (Jésus) a utilisé ce lieu comme
symbole du châtiment réservé aux méchants et à leur destruction future.
Marc 9 : 46 et 46 mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et
d’être jeté dans la géhenne, » la vallée des fils de Hinnôm » dans le feu qui ne s’éteint point.
(D’être jeté dans le vide ordures de Jérusalem pour y brûler dans le feu qui ne s’éteint point.)
Mais lisons bien les paroles de Jésus ! Certes en ce lieu le feu ne s’éteignait jamais, puisqu’on
y ajoutait chaque jour de nouveaux détritus, mais il n’est en rien affirmé que ces détritus et
carcasses d’animaux, ne brûlaient plus longtemps que le temps de leur propre consumation.
Il est de plus une réalité qui vient confirmer notre analyse, c’est que le feu du vide ordure de
Jérusalem c’est bien éteint un jour, puisqu’il ne brûle plus aujourd’hui.
» La vallée des fils de Hinnôm » le vide ordure de Jérusalem, n’était donc qu’une image de
l’étang de feu ou seront jeté les réprouvés après le jugement dernier, rien de plus.
Bonjour,
J’aimerais partager l’etude d’un ami (Jeremy blog suivant http://yeshuahamachiah.blogspot.ca) sur la Gehenne/Sheol
http://yeshuahamachiah.blogspot.ca/2014/03/le-mythe-de-lenfer-eternel.html?m=1
Attention à certaines paroles de la video comme ces histoires sur Cousteau ou le forage russe …
Voici: Le mot enfer vient du latin infernus, signifiant » ce qui se situe en dessous « . Ce mot n’apparaît nulle part dans toutes les Écritures, et provient de la mythologie grecque, il n’a donc aucune pertinence.
Les mots que la Torah (au sens large du terme, les Oracles Divins) emploie pour décrire l’après mort physique sont le ש×ול shéol (traduisible par » séjour des morts « ) et le(a) ×’×™× ×”× ×•× Géhenne (provient de l’hébreu Gey Hinnom, la vallée de hinnom, qui se situe aux alentours de Yéroushalayim/Jérusalem).
Lire la suite sur son blog…
La bible parle aussi de l’étang de feu et de soufre, à plusieurs reprises. Bref, de l’enfer, mot grec utilisé en raccourci….
C’est mieux de tout citer quand on veut contredire une excellente étude.
Apocalypse 20:10
Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.
Apocalypse 21:8
Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Apocalypse 19:20
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre.
Ou encore: le feu éternel
Mt 25:41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
Quant « au séjour des morts « , il y a le sein d’Abraham pour ceux qui attendent la résurrection, qui est un lieu de repas, et un autre qui est un lieu de tourments. Ne les confondons pas. Alors, regardons si ce n’est pas au centre de la terre que ce séjour se trouve
Nb 16 ; 30 mais si l’Eternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l’Eternel.
31 Comme il achevait de prononcer toutes ces paroles, la terre qui était sous eux se fendit. 32 La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. 33 Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l’assemblée.
Cette histoire de puits de l’enfer décrédibilise totalement cet article. C’est un Hoax bien connu :
La légende et son origine
La légende veut qu’en 1989, quelques scientifiques russes auraient foré un trou de 14,5 km de profondeur en Sibérie avant de percer une cavité. Intrigués par cette découverte inattendue, ils auraient descendu un microphone extrêmement résistant à la chaleur, ainsi que d’autres équipements sensoriels, dans le puits. Au plus profond, la température aurait été de 1 100 °C « ” la chaleur d’une chauffe de laquelle (prétendument) les cris tourmentés des damnés auraient pu être entendus. Cependant, il sera révélé plus tard que l’enregistrement était en réalité une partie savamment remixée de la bande originale de Baron vampire, un film italien de 1972, avec l’ajout de différents effets.
L’Union soviétique a, en réalité, foré un trou d’environ 12 km de profondeur, le forage profond de Kola localisé non pas en Sibérie mais dans la péninsule de Kola qui partage ses frontières avec la Finlande et la Norvège. Après avoir terminé le forage en 1989, les Soviétiques ont trouvé quelques anomalies géologiques intéressantes, bien qu’ils n’aient signalé aucune rencontre surnaturelle1. La température ayant atteint 180 °C, tout forage plus profond a été jugé techniquement trop difficile.
Propagation de la légende
Des tabloïds américains ont ensuite publié l’histoire et des fichiers sonores « ” les enregistrements de ces présumées supplications des damnés « ” ont commencé à apparaître sur de nombreux sites Internet. L’hebdomadaire Weekly World News pourrait être considéré comme le premier communiqué américain sur le soi-disant « Puits de l’Enfer ». L’histoire a finalement fait son chemin jusqu’au Trinity Broadcasting Network (TBN) qui l’a diffusée sur sa chaîne, affirmant qu’elle était la « preuve » de l’existence littérale de l’Enfer tel qu’il est enseigné dans la Bible.
Je n’ai pas cru aux hurlements, effectivement, mais la Bible sous-entend bien que c’est bien au centre de la terre qu’est l’étang de feu et de soufre, comme dans l’exemple de Koré ou de Sodome dont il est dit qu’elle est allé dans le feu éternel. Or ces villes (Sodome et Gomorrhe), sont littéralement rentrés sous terre !
Ce que beaucoup comprennent mal, c’est que si le corps brûle et meurt, l’âme elle ne peut-être détruite par le feu… Brrrrr !
Jeremy explique bien les termes sheol et gehenne dans la pensee hebraique
Le ×ª× ×š Tanakh, la Première Alliance ( » ancien testament « ) ne parle que d’un seul endroit après la
mort physique, le ש! ו shéol (traduit par le séjour des morts dans la version Segond par exemple). En réalité le mot shéol aurait plusieurs sens. Les commentateurs de la Torah, comme Rachi (Rabbi Shlomo ben Itzhak HaTzarfati) et le Malbim (Meïr Leibush ben Jehiel Michel Weiser) nous disent qu’au sens simple, il s’agit de la tombe, ni plus ni moins. À un sens plus profond, il s’agit d’un lieu après la mort physique où va une personne.
Voici des exemples de passoukim/versets : »¨ » C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts (shéol) » (Béréshit/Genèse
37:35). Ici, c’est Ya’aqov/Jacob qui parle, donc une personne juste devant HaShem.
» Comme il achevait de prononcer toutes ces paroles, la terre qui était sous eux se fendit. La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Qorah et tous leurs biens. Ils descendirent vivants dans le séjour des morts (shéol) eux et tout ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l’assemblée » (Bamidbar/Nombres 16:31-33).
Ici, Qorah/Koré et ses gens sont » engloutis » par la terre et menés directement vers le shéol, car ils se sont rebellés contre Moshé/Moïse et la Torah, donc contre HaShem.
Un peu plus tard dans l’histoire, le roi Shaoul/Saül demande à voir le prophète Sh’mouël/Samuel déjà mort, par l’entremise d’une sorcière. Or, voici ce que dit le Texte :
» Je vois un élohim qui monte de la Terre […] c’est un vieillard qui monte […] Sh’mouel dit à Shaoul : pourquoi m’as-tu troublé, en me faisant monter ? […] demain, toi et tes fils, vous serez avec moi » (Premier Livre de Sh’mouel, 28:13-19).
Le prophète se dit » troublé « , comme si on venait de le réveiller d’un long sommeil. Iyov/Job nous donne également quelques précisions sur ce lieu :
» C’est le séjour des morts (shéol) que j’attends pour demeure, C’est dans les ténèbres que je dresserai ma couche » (Iyov 17:13)
» Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent » (Iyov 24:19)
Pour finir, citons le Séfer Kohélèt :
» Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas » (Kohélèt/Ecclésiaste 9:10)
Voici donc un résumé des informations apportées par ces passages : le shéol, traduit par séjour des morts, désigne dans le langage courant la tombe, tout simplement. Plus profondément, ce mot désigne également un lieu de repos qui se trouverait sous la terre, où vont les âmes des personnes décédées. L’attente dans ce lieu est comparée à une nuit de sommeil, car nous voyons Shmouel troublé en y remontant, comme si on l’avait réveillé de force. De même, le rav Shaoul/Paul dira : » ceux d’entre nous qui seront encore en vie quand l’Adôn viendra, ne devanceront pas ceux qui se
sont endormis » (Première lettre aux Thessaloniciens 4:15).
Dans ce lieu s’y trouvent autant les justes que les méchants, cependant ces-derniers sont séparés par un abîme profond, comme nous le dit le Mashiah/Messie Yéshou’a dans Luc 16:19-31. La partie où se trouvent les justes se nomme le sein d’Avraham, c’est là que se trouve les âmes des Juifs qui vivent selon la Torah, et les Gentils qui sont justes. Selon certains, le sein d’Avraham serait en réalité une partie du Gan ‘Eden, mais néanmoins » assimilé » au shéol étant donné que l’âme qui s’y trouve est dissociée de son corps terrestre, Thiyat hamétim, la résurrection des morts n’ayant pas encore eu lieu. »¨Dans ce séjour il n’y a aucune activité, seulement une attente de la résurrection (qui concerne aussi bien les justes que les injustes, voir Révélation 20:4-5 et Daniel 12:2). En effet, l’activité, le mouvement c’est la vie, et une âme n’est » vivante » que quand elle est liée à un corps, un réceptacle.
La Torah orale, source Juive
Avant de parler du Gey-Hinnom (la Géhenne, le lac de feu et de soufre), quelques explications s’imposent. Il a été vu que dans le Tanakh, seul le shéol est mentionné. Cependant, quand Yéshou’a parle au peuple d’Israël dans la B’rit Hadasha (l’Alliance Renouvelée, » nouveau testament « ), il fait mention du shéol et d’un lieu appelé Gey-Hinnom, après la mort. Or, cette notion ne se retrouve pas dans le Tanakh ; cependant, le Messie en parle comme si tout le monde la connaissait déjà , puisqu’il ne livre aucune explication dessus.
Cela signifie que le peuple Juif connaissait déjà l’existence du Gey-Hinnom grâce à d’autres sources que celles écrites. Ces autres sources sont regroupées dans ce qu’on appelle la Torah orale. Il s’agit d’explications sur la Torah et les Prophètes, sur l’application des commandements, sur les notions
présentes dans les Écritures, etc. »¨Le peuple Juif connaissait et s’appuyait sur ces traditions de façon certaine, tout comme Rabbi Shaoul/Paul, les talmidim/disciples et Yéshou’a lui-même. Pour preuve, voici des passages présents dans l’Alliance Renouvelée qui proviennent de la Torah orale d’Israël, et qui ne figurent pas dans les Écrits de la Première Alliance :
Le Gey-Hinnom (Mattityahou/Mathieu 5:29 ; Marc 9:47), (présent dans les traditions orales mises par écrit dans le Talmud, le Midrash et le Zohar)
Jannès et Jambrès (Deuxième Lettre à Timothée, 3:8), (présents dans le Targoum de Yonathan, traduction araméenne de la Torah incorporant des éléments de la tradition orale)
La dispute du corps de Moshé (Lettre de Yéhoudah/Jude 9), (présent dans le Midrash Devarim Rabbah)
La prophétie d’Hanokh/Hénoch (Lettre de Yéhoudah/Jude 14-15), (tiré du livre d’Hénoch, livre pseudépigraphique à tendance midrashique, cette phrase citée étant elle-même reprise de la Torah).
Le séder de Pessah/repas de pâque (Luc 22:8) mit en place par les proushim/pharisiens)
La Yéroushalayim/Jérusalem céleste (décrite dans le Zohar)
Ainsi, pour en revenir au sujet, la notion de Gey-Hinnom provient de la Torah orale, et a été enseignée également par le Messie et ses élèves. Donc, en remontant à ces sources, nous découvrons d’autres informations sur cet endroit, informations que connaît Israël depuis fort longtemps.
Et nous voici à la » Thora orale « , justement ce dont Jésus parlait en disant aux Pharisiens, » Marc 7:9
Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. »
Je me contrefiche des paroles d’homme, fussent-ils de grands rabbins, quand ce n’est pas conforme À L’ESPRIT DE LA PAROLE DE DIEU. Les rabbins peuvent être de grans érudits, mais sans Jésus (donc sans la vérité), ils peuvent faire de grandes erreuer.
Bon, je pense que ton étalage d’érudition n’est pas très convaincant et ne perds pas ton temps sur ce blog, indirectement, à nous démontrer qu’on ne sait rien. Moi, j’ai Jésus au fond du coeur et Lui sait tout. Je ressens quand quelque chose n’est pas inspiré par l’Esprit de Dieu. Donc stop, tu perds ton temps, et le mien !
Le Gey-Hinnom
Gey-Hinnom signifie » la vallée de Hinnom « . Cette petite vallée est située vers ×’×™ ×”× ×•× Yéroushalayim/Jérusalem et servait, à l’époque du Second Temple, de déchetterie, où les détritus y étaient jetés pour y être brûlés. La réputation de cet endroit n’est pas très glorieuse : au temps du roi Ahaz/Achab, les enfants étaient offerts en sacrifice à des idoles dans cette vallée.
Avec le temps, elle a donc servi à brûler ce qui n’avait plus aucune utilité. Néanmoins, quand ce qui devait être détruit l’était, le feu s’éteignait. Il n’était pas entretenu si il n’y avait plus de combustible. Quand Yéshou’a et les autres rabbanim de l’époque parlaient du jugement de la Géhenne après la mort, ils savaient bien évidement que cette Géhenne n’était pas non plus éternelle, car semblable à la déchetterie, elle brûle les scories, les saletés, et dès que ce qui doit brûlé l’a été, le feu n’a plus lieu d’être. La première preuve de cela est trouvée dans la B’rit Hadasha, l’Alliance Renouvelée elle-
même. En effet, le Mashiah déclare : »¨ » Celui qui dit à son frère : ‘espèce de bon à rien’ devra en répondre devant le Sanhédrîn ; celui qui
dit : ‘imbécile’ encoure la peine du feu du Gey-Hinnom » (Matityahou/Matthieu 5:22).
Ici, le Messie met au même plan une comparution devant le tribunal rabbinique, le Sanhédrîn, et une condamnation dans le Gey-Hinnom pour une personne ayant insulté son frère. Or, il est bien évidement que pour un tel fait, le Sanhédrîn ne condamne pas à mort, mais exige, fort heureusement, une bien moindre réparation du » crime » commis (d’ordre financière, excuses publiques, etc). Mais selon la théorie de » l’enfer éternel « , cette personne mériterait, juste après, de » brûler pour toujours » pour avoir dit…imbécile à son frère ! Serait-ce là la Justice Divine ? Est-il sérieux de penser ainsi ? Un homme peut-il accepter une telle hérésie, en faisant non seulement d’HaShem un » bourreau » (Hass véShalom), mais de plus abolissant la Torah qui clame qu’HaShem a associé le Héssed/la Bonté au Dîn, à la Justice en créant ce monde ?
N’oublions surtout pas que, de même que la Torah orale enseigne, ainsi que le Messie, l’existence de la Géhenne après le jugement dernier pour un certains nombre d’homme, de même la Torah orale enseigne que le passage dans ce lac de feu n’est pas éternel. Si la tradition d’Israël enseigne quelque chose au sujet d’une notion, qui plus est reprise dans l’Alliance Renouvelée, n’oublions pas les autres enseignements existants également sur cette même notion, sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives !
Les rédacteurs de l’Alliance Renouvelée n’ont pas jugé utile de tout expliquer en détail, puisqu’il s’agissait de Juifs expliquant et parlant à des Juifs ou à des Gentils fréquentant la synagogue. Cependant, aujourd’hui, une écrasante majorité, n’ayant que la Bible écrite, n’ont accès qu’à une goutte de ces enseignements. Automatiquement, la compréhension de beaucoup de notions développées par ces Juifs d’il y a 2000 ans sont bancales, et parfois pire.
Voici ce qu’enseignent donc les Maîtres d’Israël sur ces lieux depuis des millénaires :
Les âmes qui ne se sont pas purifiées et sanctifiées sur Terre descendent dans le Gey-Hinnom pour une durée maximum de douze mois (Talmud Shabbat 33b), et Il y a cinq choses de douze mois :
le jugement de la génération du déluge dura douze mois ; le jugement de Iyov/Job, douze mois ; le jugement de l’Égypte, douze mois ; le jugement de Gog ouMagog à la fin des temps, douze mois ; le jugement des scélérats dans le monde à venir, douze mois » (Mishna Edouyot 2:10), puis accèdent au ‘olam haba, le Monde Futur.
Il est également dit : » quant aux hérétiques et aux apostats, aux traditeurs et aux épicuriens, et à ceux qui ont renié la Torah, et à ceux qui se sont séparés de la Communauté, et à ceux qui ont nié la résurrection des morts, et à tous ceux qui ont péché et fait pécher plusieurs autres, comme Jéroboam et Achab, et à ceux qui ont inspiré l’épouvante dans la Terre des vivants ou qui ont étendu leur main contre le territoire, le Gey-Hinnom se refermera sur eux et il y seront jugés pour les générations des générations [et non l’éternité], comme il est dit : » vous sortirez et vous verrez… » (Yésha’yahou/Isaïe 66:24). Le Shéol cessera mais eux ne cesseront pas, suivant qu’il est dit : » et leur ombre se consumera au Shéol » (Téhilim/Psaumes 49:15) » (Tossefta Sanhédrîn 13:3-5)
Tout cela est également rappelé ici : » Le Jour du Jugement, à la Résurrection, trois livres seront ouverts : celui des Tsaddikim/Justes parfaits, celui des réshaïm/méchants complets et celui des gens moyens. Les Tsaddikim parfaits seront immédiatement inscrits pour la vie éternelle; les réshaïm complets seront immédiatement désignés pour le Gey-Hinnom. Quant aux autres [la grande masse des humains], ils descendront au Gey-Hinnom et en remonteront » (Rosh Hashanna 16b)
Quand Jésus parle de RACA, il parle de haine, et Mt 5 dit que sans pardon on n’est plus sous la grâce ( » Votre Père céleste ne vous le pardonera pas non plus « ).
Ce n’est pas à nous dejuger à la place de Dieu de ce qui est » pardonnable » et de ce qui ne l’est pas. Dieu est Dieu ! Jésus a dit ce qu’il en était. Quelqu’un qui meurt sans avoir pardonné ira dans la Géhenne, c’est à dire dans l’étang de feu et de soufre; Le problème aujourdh’ui est que les échrétiens ont adopté un évangile humaniste où ils décident de ce qui est grave ou pas.; Tu cites plein de références très érudites, mais il en est qui ne sont pas la Bible, donc irrecevables. Il faut un coeur d’enfant pour comprendre les Ecritures, pas forcément un diplôme d’hébreu. Pas mal l’érudition, mais il faut COMMENCER PAR LE COEUR D’ENFANT.
Car Paul confirme:
Gal 5:19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, 20 l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.
Jean le dit sous une autre forme
Apoc 22:15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !
Apoc 21: 8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
L’évangile revu et corrigé d’aujourd’hui dit: » ce n’est pas grave « . Nous avons mis les standard de Dieu à notre très bas niveau : il y aura beaucoup de pleurs et de grincements de dents chez ce que l’on a encouragé dans les » péchés mignons » (SELON NOS CRITÈRES !!!) et qui vont se voir jetés dans l’étang de feu et de soufre. L’enfer.
Julie, tu es très érudites, bravo, mais il n’y a en rien l’exigence de sainteté que l’on voit dans la Bible, et ton propos finit presque par faire nier l’enfer…. exactement comme 99 % du peuple qui se dit de Dieu, mais qui n’a pas un sainte crainte de Dieu, démonstration qu’elle s’est fabriqué un dieu huaniste !
Une petite précision s’impose concernant les Textes du Talmud. Quand nos Maîtres parlent par exemple que pour les grands réshaïm, méchants, la géhenne ne s’arrête jamais, c’est une expression » ironique « , cela signifie que pour ceux qui ont véritablement atteint un très bas niveau, leur jugement dépasse les douze mois, cependant, il se terminera également.
Rabbi Shnéour Zalman de Liadi, dans son Séfèr Tanya, nous éclaire également sur ces points : » Et aux différents degrés d’altération dans l’âme et sa racine en haut, correspondent à différents processus de purifications et de châtiments au Gey-Hinnom ou en ce bas monde. Pour chaque péché et chaque transgression, il y a un châtiment approprié pour purifier faire disparaître la tâche et l’altération. Même dans le cas de transgressions punissables par la mort ou par karet (retranchement de l’âme), les altérations ne sont pas identiques entre elles » (Likoutéi Amarime, chap.25)
En résumé, nous avons donc les Tsaddikim, les Justes qui héritent directement de la vie éternelle sans passer par le Gey-Hinnom (il s’agit de tous les descendants d’Israël qui auront pratiqué et observé la Torah fidèlement et suivi HaShem, et donc le Messie Yéshou’a par la même occasion car la tradition rabbinique contient toutes les Paroles du Messie que l’on retrouve dans l’Alliance Renouvelée, donc les Juifs suivent le chemin, la vérité et la vie de Yéshou’a. Et il s’agit également de tous les Gentils/Non-Juifs qui auront adhéré à Yéshou’a et à ses enseignements, et qui les auront
mis en pratique).
L’immense majorité des humains ira dans le Gey-Hinnom afin de passer par le processus de purification des péchés, puis ils en remonteront, et suivront à HaShem et le Roi Mashiah/Messie.
Enfin, les grands réshaïm/méchants, pour leur part, descendront dans le Gey-Hinnom et y resteront beaucoup plus longtemps que les autres (en réalité, les choses sont ici plus complexes et profondes, concernant les réshaïm, mais inutile d’aller plus loin).
La sanctification
Plusieurs questions peuvent se poser : le Gey-Hinnom servirait à purifier des péchés ? Mais alors quelle serait l’utilité du sang du Messie ? S’agit-il donc d’une sorte de » purgatoire » ?
Pour répondre à ces interrogations, revenons à la source, soit la Torah. Il est écrit que pour obtenir le pardon, il faut une effusion de sang, donc apporter un korban (un » sacrifice « ) à HaShem. À l’image du Cohen Gadol, le Souverain Sacrificateur qui posait ses mains sur la tête du bouc lors de Yom Kippour et qui » mettait » les péchés d’Israël sur ce-dernier, de même l’animal sacrifié »¨ » prenait » les péchés de l’individu, et expirait à sa place. Pourquoi ? Car la vie de tout être vivant
est le sang.
Cependant, le sacrifice ne suffisait pas, il fallait également la téshouva, la repentance de la personne. Si une personne amène un korban mais continue dans sa mauvaise voie, son action au Temple reste vaine. Il faut donc la clé qui ouvre la porte, le korban, et l’action de passer la porte, la repentance de l’homme.
De même, le sang du Messie n’est effectif que si l’homme réalise sa part, c’est-à -dire qu’il se purifie et se sanctifie car » sans la sanctification, nul ne verra HaShem » (Lettre aux Hébreux, 12:14). Et la purification passe par le respect des mitsvot/commandements de la Torah, comme il est dit : » Vous vous souviendrez de Mes mitsvot, vous les mettrez en pratique et vous serez kédoshim/saints pour votre Élohim » (Bamidbar/Nombres 15:40).
Or, qu’est-ce que la sanctification ? Être saint, en hébreu קדוש kadosh, signifie se séparer, être à part, réservé. Il ne s’agit bien entendu pas de vivre dans uns grotte, coupé du monde, mais de vivre une vie droite selon la Torah au milieu même de ce monde. Cela se traduit par » mettre à mort » les désirs de la » chair » ou, d’une façon imagée, de dresser le cheval sauvage afin d’en faire un cheval obéissant. Or, toute action dans la chair nécessite une souffrance, que l’on pourrait imager par un » feu « . Prenons un exemple : une personne ayant certaines pulsions se retrouve dans une situation où elle a l’occasion de pouvoir voler un objet. La tentation est forte, mais il parvient à se maîtriser et à choisir l’honnêteté. Nous pouvons dire que cette personne a » brûlé » son mauvais penchant, en combattant et en vainquant cette pulsion. La sanctification est donc un ensemble de combats, de pulsions » brûlées » par l’homme tout au long de sa vie. HaShem ne demande pas à l’homme de devenir parfait, mais de combattre le bon combat, et Il connaît les cœurs de chacun.
Cependant, pour la majorité des êtres humains qui n’auront pas eu le privilège de connaître la Torah et le Mashiah, Juifs comme Gentils, chacun sera jugé selon son degré de connaissance de la vérité et selon sa connaissance du bien et du mal. Or, nul ne peut accéder au ‘olam haba, le Monde à Venir, sans être purifié. Le Gey-Hinnom est donc le lieu où se retrouvent toutes ces personnes, chacun connaissant le feu purificateur selon l’intensité de ce qu’il a à réparer, selon son tikoun, mais qui ne peut durer plus de douze mois, comme nos Maîtres l’ont enseigné. Le feu du lac brûle et détruit les scories, tout ce qui n’est pas conforme à la Torah chez une personne. Le Gey-Hinnom prenant fin, les âmes accèdent, elles aussi, au ‘olam haba, grâce à la » clé » qu’est le Mashiah.
En résumé, le lac de feu et de souffre est semblable à un hôpital. Personne n’aime y aller car on s’y fait opérer, amputer, on est couché sur un lit durant plusieurs mois, etc. Cependant ces choses sont bénéfiques pour la personne car elles contribuent à son rétablissement !
Il existe également d’autres moyens de purifier l’âme en dehors du Gey-Hinnom, décrit dans la Torah Orale, mais inutile d’en parler ici.
Certains pourraient être tentés de dire qu’il s’agit en fait du purgatoire des fausses religions. Or, cela est faux, pour plusieurs raisons. Le purgatoire est une notion qui fut proclamée dogme de l’église catholique par le concile de Florence en 1439 (Orpheus « ” Histoire générale des religions). Selon Augustin, le purgatoire est un état d’intermédiaire, d’attente, entre la » damnation éternelle » et la » félicité éternelle « , il s’agit donc d’un troisième endroit distinct. Il y a donc le purgatoire,
» l’enfer » et » le paradis « , soit que des choses contraires à l’Écriture, qui parle elle du ‘olam haba
le siècle à venir sur Terre, du Gey-Hinnom, lac de feu où la personne qui s’y trouve est nettoyée de ses scories, et le shéol, la tombe et le lieu d’attente des morts en attendant le jugement, où les Justes et les méchants ne se trouvent pas ensembles. Le shéol sera détruit et le Gey-Hinnom est limité dans le temps, car seul demeure celui qui est connecté, branché à HaShem.
N’oublions jamais que les Paroles du Mashiah et de ses élèves s’enracinent dans la Torah, les Névi’im/Prophètes, et les Traditions d’Israël, et nul part ailleurs. Ce qui vient d’un autre endroit est ou faux ou déformé, et tend à tordre la vérité d’Israël. Le protestantisme est issu du catholicisme et possède encore en son sein de nombreuses traditions et de nombreux dogmes contraires à la Torah et à la vérité d’Israël (les fêtes païennes comme noël et la fausse pâque, le dogme de la » trinité « , le dogme des » peines éternelles « , le dogme du » nouvel Israël « , etc).
N’oublions pas que le Messie est un homme Juif, un Rabbi, vivant selon le Judaïsme, de la lignée de David Ha’Mélèkh, qui enseignait ce que les rabbins enseignent aujourd’hui.
» HaShem a fait d’eux Ses enfants, la Shékhinah les a accompagnés, les Alliances sont pour eux, ainsi que le don de la Torah, le service du Temple et les promesses : les Patriarches sont à eux, et d’eux provenant d’une descendance selon la chair, est le Messie, lui qui est au-dessus de tout. Loué soit Adonaï, pour toujours ! Amen ! » (Lettre aux Romains, 9:4-5)
» Ainsi Parle HaShem Tsévaot : en ces jours-là , dix hommes de toutes les Nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement [le Tsitsit] et diront : nous irons avec vous, car nous avons compris qu’Elohim est avec vous » (Zékharyah/Zacharie 8:23)
Question de traductions
La Géhenne, donc, est un lieu de soufre et de feu, qui n’est pas éternel. Le mot עו × ‘olam, »¨qui décrit cet endroit, ne signifie pas » éternel » ou » pour toujours » comme beaucoup de traductions le disent, mais désigne un temps plus ou moins long, qui comporte néanmoins une fin. La meilleure traduction reste celle de Mr Chouraqui, qui rend ce mot par le français » pérennité « , soit une période bien définie dans le temps (qui certes peut être très longue, mais sans atteindre l’éternité au sens stricte du terme). D’ailleurs, les Textes donnent plusieurs preuves montrant la véritable définition de ce mot :
» Ce furent ces forts d’autrefois (‘olam), ces hommes si renommés » (Béréshit/Genèse 6:4). Il est bien évident que ces personnes n’ont pas vécu il y a une éternité, mais simplement il y a longtemps !
» Alors tu prendras un poinçon, tu en percera son oreille contre la porte, et il restera ton esclave en pérennité (‘olam) » (Devarim/Deutéronome 15:17). Là encore, un homme ne restait pas esclave pour l’éternité, mais tant que l’esclave vivait, ou le maître vivait, ou encore jusqu’à l’arrivée du Yovel, l’année du Jubilé, qui arrivait tous les cinquante ans. Et là , le contrat était rompu ! (voici le commentaire de Rachi sur ce verset : » J’aurais pu penser qu’il fallût prendre ces mots au sens littéral [ » pour toujours « ]. Aussi est-il écrit : » Vous retournerez chaque homme vers sa possession et retournerez chaque homme vers sa famille » (Vayiqra/Lévitique 25, 10). D’où l’on déduit que
ce : » pour toujours » correspond au jubilé (Mekhilta) « ).
» Voyez ces méchants ! En pérennité (‘olam) ils sont en sécurités, ils voient croître leur puissance » (Téhilim/Psaumes 73:12). Un méchant est-il éternellement tranquille ? Hitler (que son nom et son souvenir soient effacés) est-il vivant et en sécurité aujourd’hui (Que D. préserve) ?
» Je vous le dis, au Jour du Jugement, le sort de la terre de S’dome sera plus supportable que le tien » (Matityahou/Matthieu 11:24) : le jugement dans le Gey-Hinnom est limité dans le temps, et ceux qui ont péché sans connaissance y passeront moins de temps que ceux qui ont été éclairés par la Torah, et ont volontairement pris la mauvaise voie.
» De pérennité en pérennité, Tu es El ! » (Téhilim/Psaumes 90:2). Beaucoup de traductions ont ici : » d’éternité en éternité, Tu es D.ieu « . Or, comment peut-on passer d’une éternité à une autre, puisque, justement, l’éternité est éternelle ? Encore une fois, la clé se trouve dans l’hébreu, le Texte original, et non une traduction quelconque : × l עד-עוn × l מעוp ו d »olam jusqu’au ‘olam, soit de période en période. Et l’éternité est constituée de ‘olamim, de périodes !
« Ž×ª×•lרה sצlוה־ l × ×•×žy |שהמוlר lשה !ק s×” nלתיz nעקyב
La Torah nous a été donnée par Moshé, Héritage de la Communauté de Ya’aqov !
C’est reparti. Je ne peux même pas prendre le temps de lire: encore des références rabbiniques pour nier ce que la Bible dit ! Le feu éternel devient juste un … purgatoire temporel ! AIE AIE AIE !
REVIENS À LA SIMPLICITÉ EN CHRIST ! C’est pour toi et ceux qui font comme toi qu’a été écrit: (lis bien)
1 Co 11:3 Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. 4 Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. 5 Or, j’estime que je n’ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. 6 Si je suis un ignorant sous le rapport du langage, je ne le suis point sous celui de la connaissance, et nous l’avons montré parmi vous à tous égards et en toutes choses.
Michelle,
Je n’ai aucune érudition ni prétention.
Et ne cherchais pas à rentrer dans un combat.
J’ai voulu partager cette étude de mon ami qui a la foi, un coeur bien disposé, croit en Jésus.
Il n’y a pas de négation mais des précisions sur les mots d’origine en hébreu
Merci d’avoir permis leur publication sur votre blog.
Pardon d’avoir perdu votre temps. J’étais sincèrement désireuse de vouloir contribuer.
Très bien, j’ignorais que ce n’était pas votre étude. Mais elle me donne un vrai malaise. Des exégètes pourront s’ils le veulent la dépiauter, mais personnellement, sur un sujet aussi grave, je préfère croire ce que la Bible dit, et non les rabbins !
🙂
J’aimais étudier le talmud, je crois que j’aimais l’étudier car beaucoup le dénigrait sans le connaître. Tout comme beaucoup dénigre la Bible sans l’avoir lue. Mais là c’est assez indigeste, beaucoup de commentaires sans les références des différents traités c’est difficile de suivre cette étude assez confuse.
Je suis surpris qu ‘il y ait autant de confusion sur un tel sujet. Il y a une différence entre la 1ère mort et la seconde mort. Christ est mort pour tous les hommes et tous seront donc ressuscités. La 1ère mort signifie l’attente de la résurrection. Le jugement de Dieu n’a pas encore eu lieu et personne ne peut par conséquent être déjà condamné. Par contre l’étang de feu concerne la seconde mort et là il n’y a pas de résurrection possible. Nos frères orthodoxes sur la seconde mort ont souvent mieux compris que les chrétiens occidentaux les textes d’apocalypse à ce sujet.
Si Job a demandé à Dieu à aller dans le shéol c’est qu’il n’y a pas de souffrances dans le shéol. Job voulait mourir et attendre la résurrection ; attendre la 7ème trompette.
Les membres de l’Eglise attendent l’enlèvement et juste avant, le temps d’un clin d’oeil, il y aura la 1ère résurrection de tous les morts justes, de l’Eglise, le corps du christ. Si elle est appelée la 1ère résurrection c’est qu’il n’y a pas encore eu de résurrection avant. C’est pourquoi elle est nommée la 1ère résurrection.
Sans résurrection, pas de jugement, sans jugement pas de souffrance, la justice divine ne le permet pas. Il n’ y a donc pas de purgatoire, c’est une absurdité papale qui discrédite la Parole de Dieu.
L’infaillibilité papale est une tour de Pise qui dogme après dogme menace tout l’édifice et fait aujourd’hui sourire les athées.
Quant au fond du sujet sur l’enfer c’est tellement polémique que l’on peut vite se faire lapider à coup de graviers, et pourtant…elle tourne disait Galilée.
Je trouve que c’est un sujet complexe, mais très important.
Effectivement, c’est sérieux.
Moi, ce sont les cris diffusés dans l’article, cette histoire du puit de l’enfer, les images du témoignage (à 38mn) sans récit précis… qui m’ont posé problème.
Alors, j’ai voulu ré-étudier ce sujet, pour mieux le comprendre.
– J’ai retrouvé l’étude de Jérémy sur son blog http://yeshuahamachiah.blogspot.ca/2014/03/le-mythe-de-lenfer-eternel.html?m=1
– Je relis des articles sur d’autres blogs
– J’écoute actuellement les enseignements de JM Thobois série 180
http://www.enseignements-bibliques-jmthobois.com/audio/180-29-L-enfer.mp3
-J’avais aimé écouter des enseignements de Daniel Steen qui, il me semble, cîte aussi le Talmud (https://www.michelledastier.com/category/enseignements-bibliques-de-divers-serviteurs-et-servantes-de-dieu/enseignements-de-daniel-steen/) A-t-il fait un enseignement sur le Shéol/Géhenne ?
Concernant la mort, JM Thobois parle même de 3 morts
-La 1ère étant la séparation de Dieu suite au péché d’Adam
-La suivante ou la 1ère mort / mort physique): séparation du monde physique de l’esprit d’avec le corps et période d’attente dans le Shéol
-La « 2nde mort » : la séparation définitive d’avec Dieu, de tout ce qui touche à la gloire de Dieu.(« situation de souffrances terribles semblables à un feu dévorant », je le cite). Géhenne qui dévore comme une flamme.
La Bible parle de deux morts, mais c’est vrai qu’aux yeux de Dieu nous sommes déjà morts dans nos péchés et séparés de Lui dès notre naissance….
Daniel Steen cite très rarement le Talmud, parfois il cite des rabbins quand c’est conforme à l’Ecriture
– et tu vois que le feu » éternel « , ne s’arrête jamais; Donc les études que tu nous a présentées ne sont pas conformes à la Bible, même si elles paraissent super érudites; Entre Daniel Steen et JM Thobois, tu as deux solides chrétiens, amoureux de l’hébreu et du peuple juif, mais qui ne disent jamais des chose contraire à la Bible.
À toi de faire le tri !
Au fait, les » cris de l’enfer « , on est bien d’accord, cela sent la truquage !
Effectivement pour le moment nous sommes morts aux yeux de Dieu, ou plus exactement nous sommes des mourants, suite au péché d’Adam nous n’avons pas la vie en nous mêmes.
Maintenant, le sheol correspond à la 1ère mort et la géhenne à la seconde mort. Gay-Hinnom où vallée de Hinnom était un dépotoir où l’on brûlait tous les déchets de Jérusalem. On y ajoutait du soufre pour que le feu perdure et les criminels y étaient jetés puisque criminels et déchets de la société.
Jésus s’est donc servi de ce que les Juifs avaient sous les yeux pour leur faire comprendre ce qu’est la seconde mort, l’étang de feu et de soufre : la géhenne.
Mais ce qu’il est primordial de comprendre c’est que Notre Dieu est un feu dévorant et que le pécheur impénitent retourne contre lui toute la puissance du créateur et que la géhenne c’est Dieu. Lorsque le pécheur ne peut plus être sauvé alors Dieu devient un feu dévorant c’est cela la seconde mort.
Les derniers versets de l’apocalypse sont capitaux, à la fin du millénium, soit on accède à la Jérusalem céleste soit on est un déchet de l’humanité et on finit alors dans la géhenne, pour avoir méprisé le sacrifice de Notre Seigneur et Dieu Jésus Christ. Il n’y a alors plus de repentance possible et notre Dieu devient alors un feu dévorant, Il devient alors la géhenne.
Sabbat shalom
Autre site bien intéressant à lire: http://olivier-franc-romains11.com/
Voici une étude complémentaire
http://olivier-franc-romains11.com/vocabulaire_textes/etude_sur_le_mot_hebreu_olam_traduit_dans_nos_bibles_par_le_mot_francais_eternite.pdf
Extrait:
Nous voyons ci-dessus que YHWH règne hors du temps, au dessus des contraintes physiques
de la création et que ses bénédictions, jugements et condamnations, le seront avec des
conclusions qui ne nous sont pas révélés, qui n’appartiennent qu’à Dieu et que nous ne
devons en aucun cas chercher à décrire.
Le mot » Olam » nous dit de faire confiance dans la justice de Dieu !
La preuve :
Nous avons vu plus haut que partout dans le Nouveau Testament ou vous rencontrez le mot
» éternel » » aux siècles des siècles » et » à Jamais » ces traductions du mot grec » aionios »
évoquent toujours une durée temporelle, qui se trouve être en désaccord avec l’esprit du mot
hébreu olam.
Certains soutiendront » mais le nouveau Testament nous est parvenu en langue grecque. »
Certes les originaux Araméens et hébreux du NT ont malheureusement disparus, mais l’esprit
de ces textes, inspiré par Christ, le fut comme tous les autres textes de la bible en hébreu ou
en araméen. Comment imaginer que le Dieu YHWH ait inspiré ses prophètes qui étaient tous
hébreux ou hébreux de la diaspora, en d’autres langues que l’hébreu ou Araméen ?
Pour bien saisir le sens véritable du mot grec » aionios » il faut donc le comprendre à la
lumière du mot hébreu » olam « .
Au sujet de L’étang de feu
Matthieu 18:8 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jetteles
loin de toi mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux
pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu » éternel » temporalité qui n’existe
pas dans l’hébreu Olam, ni dans la pensée juive de l’époque de Jésus.
On pourrait traduire par » dans le feu qui durera l’âge intemporel secret, que déterminera Dieu en
Toute Puissance, selon son bon vouloir et sa justice parfaite « .
Apocalypse 14:11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et
ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête… (Pendant l’âge intemporel, puisqu’il
n’y aura ni jour, ni nuit. Ils seront tourmentés selon le bon vouloir de Dieu et sa justice parfaite.)
La Géhenne
Pour augmenter la terreur d’un supplice sans fin (éternel) et dominer plus encore sur l’esprit
de ses ouailles (brebis) l’église romaine y ajouta le supplice de la » Géhenne « .
Il est curieux de constater que les traducteurs protestants si vifs à proclamer » Sola scritura « ,
(l’écriture seule) n’ont rien changé à ce mot…
Car il faut savoir que le mot grec géena était incompréhensible par les grecs antiques et par
Jésus lui-même car ce mot fut crée a partir de la phrase hébraïque » geî ben Hinôm » qui se
traduit par » la vallée des fils de Hinnôm » qui était un lieu où des idolâtres allaient sacrifier
leurs enfants à Moloch. Pour jeter l’opprobre sur ce lieu, le roi Josias en fit le vide ordure de
la ville de Jérusalem, un lieu où l’on brûlait les immondices et les cadavres d’animaux auxquels
on n’accordait point de sépulture. C’est pourquoi Yeshoua (Jésus) a utilisé ce lieu comme
symbole du châtiment réservé aux méchants et à leur destruction future.
Marc 9 : 46 et 46 mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et
d’être jeté dans la géhenne, » la vallée des fils de Hinnôm » dans le feu qui ne s’éteint point.
(D’être jeté dans le vide ordures de Jérusalem pour y brûler dans le feu qui ne s’éteint point.)
Mais lisons bien les paroles de Jésus ! Certes en ce lieu le feu ne s’éteignait jamais, puisqu’on
y ajoutait chaque jour de nouveaux détritus, mais il n’est en rien affirmé que ces détritus et
carcasses d’animaux, ne brûlaient plus longtemps que le temps de leur propre consumation.
Il est de plus une réalité qui vient confirmer notre analyse, c’est que le feu du vide ordure de
Jérusalem c’est bien éteint un jour, puisqu’il ne brûle plus aujourd’hui.
» La vallée des fils de Hinnôm » le vide ordure de Jérusalem, n’était donc qu’une image de
l’étang de feu ou seront jeté les réprouvés après le jugement dernier, rien de plus.