» Ses juges sont des loups… «  (Sophonie 3.3).

Dans la Bible, l’image que nous renvoie le loup, est négative. Il est décrit comme un destructeur (Jérémie 5.6), un ravisseur (Matthieu 7.15 ; Jean 10.12), comme celui qui déchire (Genèse 49.27 ; Ezéchiel 22.27). Il est décrit comme étant cruel (Actes 20.29).
D’une manière symbolique le loup personnifie le mal, la violence, les faux prophètes, les mercenaires, les faux enseignements qui divisent les croyants.

Le prophète Sophonie précise que ce sont les juges d’Israël qui se comportent comme des loups.


L’apôtre Paul dit que c’est parmi les anciens qu’il s’élèvera des loups cruels (Actes 20.29).

Jésus dit que ce sont les faux prophètes, qui se glissent au milieu des croyants avec des vêtements de brebis, mais il ajoute :  » Vous les reconnaîtrez à  leurs fruits  » (Matthieu 7.16).

Dans tous ces textes, il apparaît que le loup n’est pas un ennemi de l’extérieur, mais un ennemi de l’intérieur. La tactique du loup c’est d’isoler quelques brebis, de les séparer du troupeau, pour les ravir et les détruire.

Les faux enseignements, distillés par ces  » loups ravisseurs « , séduisent certaines personnes, et ils les éloignent du troupeau.

Nous l’avons observé des dizaines de fois. Sous le couvert de révélations particulières, de convictions fortes, d’arguments manipulateurs soi-disant basés sur la prière ou la Bible, ils divisent les croyants et les conduisent vers la désillusion. Leur subtilité est dans leur déguisement. Ils ont un langage qui peut paraître spirituel mais qui n’est qu’émotionnel ou sentimental. Ce qui leur donne accès au cœur des brebis, c’est l’imprudence et la naïveté de certaines brebis (Matthieu 10.16).

Dans la parole prophétique décrivant Benjamin comme un loup, il y a un changement qui se produit :  » Le matin il dévore…le soir il partage  » (Genèse 49.27). Le loup change de nature ! N’est-ce pas aussi ce qu’annoncent les prophètes : «  Le loup habitera avec l’agneau  » (Esaïe 11.6 et 65.25).

S’il est vrai que  » l’homme est un loup pour l’homme « , comme l’a écrit Plaute, l’évangile a le pouvoir de transformer notre caractère, et de faire de nous de nouvelles créatures.

L’apôtre Paul était un  » loup  » qui respirait la menace et le meurtre, contre les disciples du Seigneur (Actes 9.1). Mais sa rencontre avec Jésus, sur le chemin de Damas, va faire de lui une nouvelle créature (1 Timothée 1.13/16).

Il n’y a donc aucune raison de justifier votre colère ou votre violence en disant :  » C’est ma nature « , car Dieu veut changer votre nature.

Ma prière en ce jour :

Autrefois, enfant de colère, j’ai blessé et meurtri diverses personnes autour de moi. Maintenant, ayant reçu Christ comme mon Sauveur, que la nouvelle nature qu’il me donne, soit source de bénédiction pour plusieurs. Amen !

Paul Calzada