L’Éternel le soutiendra quand il sera sur un lit de langueur.
Psaumes 41:4
Souviens-toi que cette promesse est pour celui qui s’intéresse aux pauvres. Es-tu un de ceux là ? S’il en est ainsi, tu peux te l’approprier, mais à cette seule condition.
Vois comment, à l’heure de la maladie, le Dieu des pauvres sait bénir celui qui s’occupe des pauvres. Les bras éternels soutiennent son âme comme le ferait la main d’un ami, et de moelleux coussins viennent appuyer son corps souffrant.
Quelle douce et sympathique image que celle employée ici, et qu’elle nous fait voir Dieu près de nous dans nos infirmités et nos maladies ! Qui eût pensé chose semblable du Jupiter ancien, ou des dieux de la Chine ou des Indes ?
Mais voici, c’est le langage du Dieu d’Israël qui s’abaisse à devenir l’infirmier et le garde des hommes de bien. Quand il frappe d’une main, il soutient de l’autre. Oh, quelle souffrance bénie que celle qui nous fait nous appuyer sur le sein de notre Dieu ! Sa grâce est le meilleur de tous les fortifiants et son amour le plus sûr de tous les stimulants; et quand nous serions malades au point que les os nous percent la peau, il donnera à notre âme une force de géant.
Il n’est pas de médecin plus habile que notre Dieu, de tonique plus puissant que sa promesse, de vin plus fortifiant que son amour.
Si nous manquons à nos devoirs envers les pauvres, voyons par là ce que nous perdons, et devenons leurs amis et leurs soutiens.
Charles Spurgeon
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