Le Seigneur doit avoir un instrument, un instrument « Daniel », qu’il soit personnel ou collectif, qui se dirige vers Dieu pour son témoignage. Il doit avoir un Néhémie qui a mal au cœur à cause de l’effondrement du témoignage. Il doit avoir un Esdras qui ne transige pas un instant avec ce qui est contraire à la pensée de Dieu. Il doit avoir l’instrument Esther qui rejette la peur au vent et va, la vie à la main, assiéger le trône pour la vie de son peuple, pour la délivrance du peuple de Dieu de la menace de l’ennemi.

 

Oh ! Ce que ces prières ont produit !

Bien-aimés, le fardeau du Seigneur doit venir sur notre cœur de la même manière si nous voulons être des instruments efficaces pour le Seigneur dans ses activités de la fin des temps ; nous devons être exercés d’une manière très profonde avec les intérêts de Dieu. Nous ne devons rien retenir qui puisse compter pour le Seigneur et ses intérêts. Vous seriez surpris de voir ce que le Seigneur en sortirait si vous lui en donniez l’occasion.

Tout commence par la reconnaissance du besoin et du fardeau de ces choses sur nos cœurs. Lorsque nous y sommes vraiment poussés par le Saint-Esprit, les caractéristiques communes trouvées dans ces instruments de l’Ancien Testament se retrouveront en nous ; et nous serons trouvés un peuple abandonné à cette SEULE CHOSE – le fardeau et le souci du Seigneur pour Son témoignage dans Son peuple.

 

Par T. Austin-Sparks, extrait de : The Time in Which We Live (Le temps dans lequel nous vivons)