Le Saint Esprit et le parler en langues

 

Le parler en langues est un langage spirituel que nous ne connaissons pas et qui ne peut être appris ni compris par notre intelligence humaine. Ce nouveau langage peut être actuel, une vraie langue étrangère connue, ou bien une langue non humaine, surnaturelle, venant de Dieu, ou encore une langue des anges. Avec ce langage surnaturel, nous communiquons directement avec Dieu (1 Corinthiens 14 :2). Le Saint Esprit donne à notre esprit un nouveau langage que la Bible appelle aussi la langue des anges (1 Corinthiens 13 :1).

Le parler en langues est l’une des premières manifestations ou signes du baptême du Saint Esprit que nous recevons après notre conversion. Dès lors, le Saint Esprit remplit le croyant. Dès lors, la première chose qu’Il fait est de commencer à créer le langage surnaturel dans l’esprit du croyant et ce, pour son édification personnelle. Parler en langues, c’est prier comme le Saint Esprit nous donne de l’exprimer, c’est une prière dirigée par l’Esprit et elle empêche toute possibilité d’égocentrisme dans nos prières.

 

La Bible nous décrit deux sortes principales de parler en langues que nous n’avons pas à confondre :

 

  • Langues pour l’édification personnelle (1 Corinthiens 14/4)

 

La plus fréquente, il s’agit du langage surnaturel que chacun de nous reçoit quand nous sommes remplis du Saint Esprit. Le Saint Esprit prie à travers nous et nous pouvons ainsi prier pendant de nombreuses heures conformément à notre volonté. Dieu s’en sert pour communiquer de Son Esprit vers le nôtre des secrets et des mystères divins. Ça représente l’action la plus fondamentale de Dieu, elle a été établie par Dieu pour faire pour nous ce qu’aucun homme ne peut faire. Elle nous édifie en développant dans notre esprit des caractéristiques divines. La pratique de ce parler en langues ne se fait donc pas en public, car, elle est strictement personnelle.

 

  • Langues pour l’interprétation (1 Corinthiens 14/5)

 

Cette manifestation des langues est normalement présente pendant une réunion publique et elle est accompagnée de son interprétation par la même personne ou une autre. Elle se manifeste quand un message est adressé dans une langue inconnue et que ce message est ensuite interprété dans notre langue comme message divin pour l’EÉglise ou une personne particulière. Il arrive que Dieu nous conduise vers l’interprétation quand nous prions dans l’Esprit.

 

Avec les versets que je vous donne à présent, je vous confirme que le parler en langues est biblique :

 

Marc 16/17 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues ».

 

Actes 2/4 : « Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer ».

 

1 Corinthiens 14/2 : « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères ». (Il s’agit donc bien ici du parler en langue pour l’édification personnelle).

 

1 Corinthiens 14/39 : « Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n’empêchez pas de parler en langues ».

 

1 Corinthiens 12/28 : « Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues ».

 

Actes 19/6 : « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient ».

 

1 Corinthiens 14/27 : « En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète ». (Il s’agit ici du parler en langue pour l’Église et donc pour l’interprétation)

 

1 Corinthiens 13/1 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit ».

 

Pour parler en langues, il faut être rempli du Saint Esprit. Il suffit de le demander avec ardeur, avec foi, et bien souvent avec insistance et persévérance. Ne confondons pas « parler en langues » avec « être baptisé du Saint-Esprit » ! Le baptême du Saint Esprit est le fait d’être rempli, le parler en langues en est une démonstration.

Il ne s’agit donc pas d’une chose que nous pouvons produire nous-mêmes, par quelques exercice, par un entraînement particulier ou par une méthode quelconque.

Ce qu’il nous faut rechercher en premier c’est d’être rempli du Saint Esprit, car c’est le Saint Esprit qui nous donne de s’exprimer en de nouvelles langues (Actes 2/4).

 

Ce qu’il nous faut, c’est d’ouvrir notre cœur au Saint Esprit, se soumettre à lui, en lui faisant confiance, et coopérer avec Lui quand des paroles apparaissent spontanément dans notre bouche.

À ce moment précis, nous devons commencer à prononcer ces mots inconnus par la foi, car ils viennent du Saint Esprit, et ne pas croire ce que nous dira notre tête, à savoir : qu’ils viennent de nous. Ils nous sont donnés par l’Esprit de Dieu, alors que nous restons conscients de ce qui se passe autour de nous.

Nous n’entrons pas dans un état second, nous ne perdons pas le contrôle. Nous sommes justes remplis de quelque chose qui demande à déborder.

Quand vous recevez le Saint Esprit, participez à ce qu’il fait en vous, en ouvrant votre bouche et en prononçant les paroles inconnues qu’il mettra dans vos organes vocaux.

 

C’est bien souvent dans nos moments de prières de louanges et d’adorations à Dieu qu’Il vous donnera le parler en langues.

Ne refusons pas ce que Dieu nous donne, mais au contraire, acceptons-le avec joie.

 

Juste un dernier mot à ce sujet, faites attention aux contrefaçons. Il n’y a pas que Dieu qui donne le parler en langues, les satanistes l’ont aussi et bien d’autres. Mais si vous suivez les conseils que je vous donne et que votre désir est d’être dans la volonté de Dieu, n’ayez crainte, vous le recevrez et le vrai venant de Dieu.

Le Saint Esprit et l’imposition des mains

 

Il s’agit d’un acte par lequel une personne met ses mains sur le corps d’une autre personne dans un but spirituel défini. Cet acte s’accompagne normalement de la prière, d’une parole prophétique ou des deux à la fois.

 

L’imposition des mains peut signifier trois choses.

 

La première : C’est que la personne qui impose les mains peut par ce geste transmettre une bénédiction spirituelle ou une autorité à celui qui en bénéficie ;

Deuxièmement : La personne qui impose les mains peut ainsi reconnaître publiquement que la personne à qui il impose les mains a déjà reçu de Dieu une bénédiction spirituelle ou une autorité ;

Troisièmement : La personne qui impose les mains peut par cet acte recommander publiquement la personne à Dieu en vue d’accomplir une tache spécifique ou un ministère particulier.

Parfois, ces trois buts peuvent se combiner dans le même acte d’imposition des mains.

 

L’imposition des mains est une pratique biblique, mais la Bible ne l’impose pas pour un ministère spirituel particulier. Jésus a certainement imposé les mains à beaucoup de personnes qu’il a guéries, mais il en a aussi guéri d’autres en usant d’autres moyens. Il y a même eu des fois où il n’était pas en présence des personnes qu’il a guéries. Matthieu 8/8 raconte comment il a guéri le serviteur du centurion sans aller chez lui.

Dans les deux passages bibliques suivants, le Saint Esprit accorde le don du parler en langues par l’imposition des mains des Apôtres, puis sans imposition des mains, après une prédication.

« Alors Paul dit : « Jean a baptisé du baptême de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire en Jésus. » Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul posa les mains sur eux, le Saint-Esprit vint sur eux et ils se mirent à parler en langues et à prophétiser » (Actes 19/4 à 6).

« Pierre parlait encore quand le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de ce que le don du Saint Esprit était déversé même sur les non-Juifs. En effet, ils les entendaient parler en langues et célébrer la grandeur de Dieu » (Actes 10/44 à 46).

L’idée en 1 Timothée 5/22 n’est pas d’encourager le geste de l’imposition des mains, mais plutôt d’insister sur le fait que les responsabilités spirituelles doivent être octroyées (de quelque manière que ce soit) avec prudence, pas « avec précipitation » ou sans avoir pris le temps de la réflexion : « Ne pose les mains sur personne avec précipitation et ne t’associe pas aux péchés d’autrui. Toi-même, garde toi pur ».

L’imposition des mains dans l’Église primitive permettait de faire le lien entre le message et le messager, entre le don spirituel et celui qui le reçoit. Il s’agit d’un « signe », de la manifestation physique d’un don spirituel. Nous devons comprendre que la Bible ne donne pas de formule magique pour le ministère de l’Église. L’imposition des mains n’a aucune puissance intrinsèque : Dieu ne s’en sert que quand elle est employée conformément à sa Parole.

 

Prenons maintenant le cas des expériences du tomber dans l’esprit par l’imposition des mains, qu’est-ce que cela peut vraiment opérer comme changement dans la vie d’un chrétien qui recherche la sanctification et la maturité spirituelle ? Quel pourrait être le fruit ? Dans beaucoup de cas, Je n’en vois pas.

J’ai assisté par le passé à des réunions ou des séminaires de personnes qui pratiquaient ce genre de choses, pendant des séances de délivrance notamment, l’imposition systématique des mains pour voir la personne tomber en arrière, signe supposé authentifier l’action de Dieu dans le corps de la personne.

 

J’étais membre dans des Églises où l’on pratiquait hebdomadairement l’imposition des mains en fin de culte. Je voyais chaque semaine toujours les mêmes chrétiens s’avançaient, le pasteur leurs imposait les mains et beaucoup tombaient. En fin de compte, on ne voyait aucun changement chez eux, aucune avancée particulière dans leurs vies. En plus, ce que je trouvais bizarre, c’est de voir la personne tombait et aussi de voir la personne que l’on place juste derrière elle afin d’adoucir sa chute ne jamais tomber, aucune onction sur elle.

 

N’oublions pas que notre ennemi le diable sait imiter ce que Dieu peut faire pour nous. C’est à nous d’avoir assez de sagesse, de discernement afin de distinguer ce qui vient de Dieu de ce que vient du diable.

Pourquoi beaucoup de chrétiens recherchent cette sensation de tomber ? Tout ce qu’on en fait : c’est du spectacle. Ne soyez plus complice. Vraiment quel attrait y-a-t-il de voir des gens tomber ?

 

Ce qui est terrible aussi, c’est le manque de discrétion. Bien souvent, on n’a pas de gêne à étaler au grand jour la vie de celui qui se présente à l’imposition des mains. Tout le monde entend ce qui est dit. Toute cette exhibition est nauséabonde.

 

Qu’est ce qui glorifie plus Dieu ? Un homme qui se prosterne en sa présence, ou bien un homme qui tombe en arrière par une puissance incontrôlable et extérieure à lui ?

 

Lors de l’imposition des mains dans une Église, le groupe musical va jouer des morceaux apaisants. On va créer une atmosphère spirituelle afin de nous faire croire que le Saint Esprit est présent dans la salle. On sera concentré sur le pasteur et la personne à qui on impose les mains, on priera même pour cette dernière.

Croyez-vous vraiment que le Saint Esprit a besoin d’une ambiance particulière pour se manifester ? Certainement que oui, mais pas celle que l’on crée. Le Saint Esprit a besoin de sainteté, de prières qui viennent du cœur, de véritable amour fraternel, de sincérité de cœur, d’humilité, …

 

Je vous prie de ne pas donner du crédit à tout ce que vous voyez de surnaturel dans une Église, mais vérifiez tout avec la Parole de Dieu. Regardez aux résultats et dans le cas où vous n’en voyez pas de positifs, méfiez-vous, même n’en soyez pas complice en restant dans ses assemblées où l’on vous propose que du vent.

De nos jours, beaucoup de nos Églises prônent de faux évangiles et pour attirer des convertis à leurs fausses doctrines, on va exploiter de telles pratiques afin de vous séduire. Quittez-les, car, vous risquez d’être contaminé par des esprits venant de notre ennemi le diable.

 

La puissance du Saint Esprit

Dans la Bible, on nous dit que le Saint Esprit donne à celle ou à celui qui Le reçoit une puissance :

Luc 24/49 : « Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut ».

Actes 1/8 : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

Romains 15/19 : « Par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment répandu l’Évangile de Christ ».

 

La puissance du Saint Esprit est absolument indispensable au témoignage chrétien. On peut être extrêmement doué, exceptionnellement bien formé et jouir d’une très grande expérience, néanmoins sans puissance spirituelle, un homme demeure inefficace. Par contre, quelqu’un peut posséder un niveau intellectuel médiocre, un physique ingrat et manquer de distinction, mais s’il est revêtu de la puissance du Saint Esprit, des foules viendront voir cet homme enflammé pour Dieu. Les disciples craintifs avaient besoin d’une puissance pour témoigner, d’une sainte hardiesse pour prêcher l’Évangile. Ils reçurent cette puissance quand le Saint Esprit est venu sur eux.

Cette promesse est aussi pour nous, aujourd’hui.

 

Actes 4/31 : « Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient rassemblés trembla ; ils furent tous remplis de l’Esprit saint : ils disaient la parole de Dieu avec assurance ».

L’une des premières manifestations que la puissance du Saint Esprit donne est de pouvoir prêcher l’Évangile de Christ, de témoigner de notre foi, avec hardiesse et assurance.

Toute cette efficacité amenait de multiples conversions.

Nous devons nous souvenir qu’au temps des apôtres, ces derniers vivaient sous la persécutions des autorités juives, de l’autorité romaine, et parfois même d’une certaine catégorie de la population, par exemple des artisans qui fabriquaient des statues.

 

La puissance du Saint esprit se vérifie par l’efficacité de son action, toutefois, veillez bien à ce que ce soit le réel Saint Esprit qui agit. Ce présent ouvrage vous donne à ce sujet les Vérités Bibliques et les mensonges.

 

Dans nos Églises, dans nos réunions spirituelles, voyons-nous cette puissance se manifester ? Conduit-elle à des changements d’aptitude, de comportement des auditeurs ? Est-ce que de multiples conversions s’opèrent ? …

Dans le cas où les réponses sont négatives, c’est que le prédicateur, l’enseignant, le pasteur, … n’ont pas de puissance du Saint Esprit et je pense que c’est le cas de beaucoup d’entre eux.

Personne ne s’interroge sur cet état des choses, c’est bien triste. On n’en cherche pas les raisons, pourtant, c’est simple, la raison est que tout simplement, on n’est pas dans la volonté de Dieu.

 

Encore une fois, je n’ai pas à dire ce que vous avez à faire quand vous vivez cette situation dans vos assemblées, mais je ne vois pas d’intérêt à se trouver dans une Église où il n’y a pas de puissance du Saint Esprit.

 

Pour ma part, je prie notre Seigneur pour qu’Il donne de la puissance dans mes écrits afin que vous puissiez vous convertir dans le Véritable Évangile de Christ, afin que vous changiez d’aptitude dans ce qu’il doit être changé en vous, afin que vous soyez conseillé par de véritables serviteurs de Dieu, afin que vous aussi ayez de la puissance du Saint Esprit.