J’ai fait un rêve étrange. Cela se passait dans un très grand restaurant, plutôt luxueux. Il était plein de convives qui devisaient paisiblement, en mangeant des mets succulents, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Il planait une sorte d’insouciance, même si les discussions étaient animées.

Pourtant, il y avait une grande cour attenante, fermée par des murs infranchissables, et là , c’était la zone. Les gens n’avaient rien à  manger, pas de travail  ; ils dormaient sur des gravats, des planches ou des tôles et voyaient de loin le restaurant auquel ils n’avaient pas accès et dont ils ne pouvaient même pas s’approcher.

J’étais au milieu d’eux. J’étais la seule à  avoir un lit confortable (je pense que cela symbolise le repos en Christ, quelles que soient les circonstances).

Soudain, parmi nous, une femme s’est levée avec une autorité surnaturelle. Elle a exigé que nous puissions tous manger au restaurant, et qu’ils nous dressent une table, similaire aux grandes tables des autres convives, et avec les mêmes mets et garnitures. Ils ont protesté mollement, mais face à  cette autorité, ils ont dressé la table, et nous pouvions donc tous avoir à  manger de bons plats, autour d’une grande table ronde impeccable et décorée.

Mais la femme a dit  :

– Ce n‘est pas fini  ! Notre but réel n‘est pas seulement de partager vos privilèges. Je vais transformer la zone, pour qu‘elle se devienne un lieu d‘activité, où chacun pourra travailler et retrouver sa dignité. Nous allons construire un très grand pôle d‘activité et ramener l‘ordre et la vie.

Les propriétaires et responsables du restaurant, avec leurs convives habituels, étaient sidérés, déclarant  :

-C‘est impossible, même en ayant des années devant soi  !

La femme a rétorqué  :

– J‘y arriverai en quinze jours  ! J‘ai les moyens d‘accès à  la plus haute autorité et j‘obtiendrais ce qu‘il faut.

Je la vis partir. Elle est revenue le lendemain matin alors que nous étions servis à  la même table, mais pour le petit déjeuner. Elle avait un  »  pass   » à  la main, et elle en avait un autre  similaire qu’elle m’a remis. C’était un  »  pass   » d’une forme étonnante, puisqu’il était formé pour  partie d’une loupe rectangulaire, d’une grande puissance de grossissement.

Ce  » pass »  était censé nous ouvrir les portes qui seraient utiles. Je demandais timidement à  la femme  :  »  Ce serait juste de donner un troisième  »  Pass  «  à  (je cherchais le nom d’une responsable d’une association dont je faisais partie) et, dans mon rêve, j’ai fini par dire qu’il s’agissait de  » Simone » . Or, Simone, c’est le pseudo que j’ai donné à  un personnage d’un livre que j’écris actuellement. Il représente une chrétienne très âgée, toujours fidèle, et même si elle ne peut plus agir beaucoup en raison de son âge, c’est une perle du royaume et une amie précieuse). La femme fut d’accord, et nous avons donné ce troisième  » pass »  à  Simone. Je me suis réveillée, alors que l’action de reconstruction commençait.

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INTERPRÉTATION.

C’est une première interprétation,  »  à  chaud  « . Le restaurant de luxe, c’est la France insouciante, qui vit bien, qui est servie et qui dispose de beaucoup de privilèges. L’état réel du pays, ce n’est pas vraiment son problème. Elle est égoïste et  ne se soucie pas de l’autre France, celle des laissés pour compte qui  »  n’ont même pas un oreiller pour mettre sous leur tête  « .

La femme qui se lève dans cette zone avec une autorité surnaturelle, c’est sans doute l’Eglise cachée en Christ, celle qui a  »  peu de puissance (temporelle)   » comme Philadelphie, mais qui a une autorité qui peut tout renverser car  »  elle a gardé la parole de la persévérance en Jésus-Christ   » (Apoc 3). Le monde ne l’attend pas, mais elle commence par exiger que ces laissés pour compte reçoivent la même prestation que celle attribuée aux privilégiés. Et elle l’obtient. Mais elle veut bien plus  : elle veut une reconstruction complète du pays.

Dans mon esprit, cette zone représentait bien la France ravagée et qui souffre, tandis que toute une classe insouciante se servait sans complexe.

Elle avait accès à  la plus haute autorité qui soit, et qui peut tout donner  : Dieu, bien sûr  ! Elle pouvait aller devant le trône et demander, elle l’obtenait.

Ces  »  pass   » avec leur loupe, c’était évidemment des clés pour entrer dans les lieux les plus fermés, et la loupe était un instrument indispensable pour voir tout ce qui était caché et déterrer des secrets dérangeants. Elle m’en avait remis un  : je suppose que je symbolise l’Église lucide, active dans l’intercession, et qui a son rôle à  jouer dans cette reconstruction. Enfin, je demandais qu’on n’oublie pas Simone, qui symbolisait une Eglise peut-être moins active, parce que les ans s’étaient accumulés et la ralentissaient, mais qui avait posé les bons fondements dans la prière et l’obéissance à  Christ.

J’ai aussi songé à  la  »  vieille outre   » dont Jésus a parlé, et qui a du bon vin  :

Marc 2:22

Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin fait rompre les outres, et le vin et les outres sont perdus; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.

Luc 5:39

Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.

 

Cette vieille outre peut symboliser le peuple juif de France, qui a posé les bons fondements chrétiens en donnant à  l’Eglise fidèle toutes les Écritures («   le salut vient des Juifs  « ). Elle peut aussi symboliser l’Eglise traditionnelle (Réforme comprise, bien sûr, avec toutes ses  »  filiales   » attachées elles-aussi à  leurs traditions), qui, pour tout ou partie, même si elle est quelque peu paralysée, aura sa part à  faire.

Ou bien les deux, vieille Église et peuple juif, unis !

Que signifie tout cela  ? D’abord, est-ce proche  ? Est-ce avant les élections prochaines  ?

Je n’ai pas la réponse. Dans mon songe, je voyais une France détruite et sans espérance, tandis qu’une classe, sans doute politico-financière, continuait à  se servir sans souci. Mais c’est comme si, à  partir du moment où cette femme se lève (l’Église cachée, celle qui intercède dans la foi  ?), un bouleversement profond se produisait qui permettait le relèvement du pays. Et rapidement  :

QUINZE JOURS  ?

Cela fait penser aux paroles de Jésus quand il a dit  :

Jean 2 : 19

Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.

 

Tout le monde, y compris ses disciples, ont dû penser qu’il déraillait  ! Les passants l’injuriaient et secouaient la tête (Mc 15  :29)

Mais Jésus parlait d’autre chose, d’un temple qu’ils ne connaissaient pas encore, un temple  »  B TI DE LA MAIN DE CHRIST  « 

Marc 14:58

Nous l’avons entendu dire : Je détruirai ce temple fait de main d’homme, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.

 

Dieu va-t-il rebâtir une nouvelle France, une France non bâtie par la main de l’homme, mais bâtie par la main de Christ  ?

Amen, Amen, Amen !

Apoc 22  :17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens…

 

Apoc 22  : 20 Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus !

21 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous !