Le prix de la division – Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ

Désormais, il y a un avant et un après le 7/10/2023.

Après la sidération, après ce shabbat noir, Tsahal a répliqué avec force et efficacité, saisissant « l’occasion » de renverser l’odieux Hamas, et détruire cette forteresse terroriste qui empoisonne la vie de la population depuis 20 ans, particulièrement les localités du sud.

Réalisons à présent que l’abandon de la bande côtière de Gaza, le Goush Katif, qui représentait le superbe travail de pionniers israéliens, et qui était le Verger d’Israël, a directement conduit ce lieu à devenir le pire cauchemar d’Israël.

Réalisons que les « Accords d’Oslo » sont d’origine diabolique ; Israël a traité, sous la pression des nations dont nous connaissons l’hypocrisie, directement avec Arafat, personnification d’Amalek. L’héritage de Dieu ne se brade pas ; la Bible compare ces Accords avec une alliance avec la mort (Esaïe 28:15).

Sophie et moi, nous sommes arrivés en Israël le 17 août 2005, jour officiel du désengagement de la Bande de Gaza. Nous avons vu l’expulsion manu militari de centaines de familles juives qui avait cru en l’espérance messianique : « Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que Je leur ai donné, dit l’Eternel ton Dieu » (Amos 9 :15). Sophie était entièrement habillée en orange et nous avons su immédiatement en tant que croyants bibliques que nous étions du bon côté de l’Histoire, celle de Dieu. Voir les images de l’expulsion des pionniers et la destruction des maisons et des synagogues, des serres et du magnifique travail réalisé dans cette bande de sable, nous fait encore pleurer de rage et de tristesse.

Et pourtant… combien les larmes d’aujourd’hui sont encore plus amères, celles de voir l’humiliation désastreuse d’Israël, jetée plus bas que terre par une bande de fous terroristes sans âme. Plus de mille personnes tuées, civils assassinés, violés, enfants décapités ou brûlés… L’innommable, l’indicible, avec des images qu’on ne croyait plus revoir depuis la Shoah. Les nations ont vu, les vidéos ont circulé, les grands de ce monde ont vu l’horreur absolue déshonorant l’humanité.

Et pourtant… après bien des condoléances de mise, les nations se reprennent, et ne laissent pas Israël achever son attaque, détruire cette engeance de mort une fois pour toute, préfèrent pleurer sur les morts de Gaza que sur les morts juifs. Le Hamas mène la danse et humilie toujours plus Israël, en libérant au compte-goutte les otages, et fera tout pour obliger Tsahal à un cessez-le-feu définitif.

Réalisons enfin ! Le 8 décembre prochain sera le premier jour de ‘Hanouka ! Quel est le sens de cette fête messianique ? – Elle marque la superbe victoire militaire des ‘Hashmona’im, de Juda Maccabée et ses compagnons, et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l’assimilation à la pensée grecque, à la soumission de l’impie Antiochus (Macc 1 :10), et à la division du pays dont une partie rejetait les lois de Moïse, révélant aujourd’hui une confrontation de l’esprit sioniste avec l’esprit grec.

Le prophète Daniel a vu par l’Esprit précisément le temps qu’Israël vit de nos jours. La bataille est céleste entre le prince de Perse, allié avec le prince de Javan, contre Mikhaël, le prince d’Israël (Dan 10 :13-21). Les ennemis sont clairement désignés : la Perse, aujourd’hui le régime des mollahs dont le Hamas, le Hezbollah et les Houthies sont les mandataires, et les nations issues de Javan. Israël ne peut compter que sur Dieu et lui-même, et sur ceux/celles qui Le connaissent et soutiennent Israël.

Que « la joie de l’Eternel » soit la force de Tsahal et des ‘Hashmona’im d’aujourd’hui.

En ce jour anniversaire du Plan de Partage de la Palestine, le 29 nov 1947, accepté par les Juifs et refusé par les Arabes