Salut,
Il parait qu’avant de faire une prière, un homme spirituel, fait un constat spirituel.
Ce que nous sommes en train de vivre avec la réforme des retraites n’est pas nouveau.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. => Il n’y a rien de caché sous le regard de Dieu le Père.
L’archétype est connu et reconnu quand on sait décrypter la Parole.
Exode 5
« Vous ne donnerez plus comme auparavant de la paille au peuple pour faire des briques; qu’ils aillent eux-mêmes se ramasser de la paille. Vous leur imposerez néanmoins la quantité de briques qu’ils faisaient auparavant, vous n’en retrancherez rien; car ce sont des paresseux; voilà pourquoi ils crient, en disant: Allons offrir des sacrifices à notre Dieu! Que l’on charge de travail ces gens, qu’ils s’en occupent, et ils ne prendront plus garde à des paroles de mensonge. »
J’ai voté pour un pharaon au cœur d’airain sachant très bien qu’il amènerait plaie sur plaie.
J’avoue avoir été déçu, sauf lors de sa prise de pouvoir près de sa légendaire pyramide. Merci pour le spectacle à nos frais.
Le pharaon au cœur d’airain est une orgue de Barbarie, sa fiche cartonnée il la chante sur tous les toits.
« Je ne céderai rien, ni aux fainéants… » Fainéant = paresseux.
« …Pharaon au cœur d’airain, ne me déçois pas, ne lâche rien aux esclaves qui fabriquent des briques, à leurs frais, pour construire la tour de Babel inachevée et inachevable. »
Brique = ?
Une brique, c’est du temps, de l’épuisement, des sacrifices afin de remplir le tonneau des Danaïdes. C’est simple à comprendre, sauf pour un esclave.
« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »
D’après des calculs savants et combinés, le peuple des briquards (fabricants de briques) conteste. Merci de semer la confusion, pharaon, tu es un champion !
Travailler jusqu’à l’épuisement, avec une petite balle à deux francs six sous, dans la nuque pour limiter les frais médicaux ?
Voilà une idée pharaonique, on appelle cela l’euthanasie, merci d’avoir de la suite dans les idées. C’est révolutionnaire !
Surtout c’est un droit, vite il faut en profiter, on vous fera des remises. Non le monde n’est pas absurde ! Compte la-dessus et bois de l’eau fraîche.
L’esclave sur la grande plantation travaille jusqu’à l’épuisement, quand son maître le trouve bon à rien, il a le droit de le tuer, après tout c’est son argent.
« ce sont des paresseux »
Si pharaon au cœur d’airain a de l’amour pour le peuple des briquards, les pyramides sont des cubes.
Une petite chanson qui donne à réfléchir. Constat spirituel par Stéganos.
Couplet 1.
C’est un père, c’est un fils, c’est un citoyen, /
Qui voudrait juste nourrir les siens.
Mais il baigne dans une mare de sang, /
Des escadrons mutilent les gens.
Le peuple rond point n’espère rien, /
D’un pharaon au coeur d’airain.
Refrain.
Car malheur à ceux qui font la fête,
Tir de flash-ball derrière la tête.
Et attention aux ordonnées,
On multiplie les éborgnés.
Couplet 2.
C’est une mère, c’est une fille, c’est une citoyenne,
Qui reçoit moins d’amour qu’une chienne.
Mais ses soeurs ne prennent pas de repos,
Le samedi un gilet sur le dos.
Elles renient les paroles et les mots,
De l’oiseau méprisant leurs flots.
Refrain.
Couplet 3
C’est un père, c’est un fils, c’est un citoyen,
Qui cherche des doigts sur sa main.
Mais le temps est aux explosions,
Aux hérauts fiers de leur mission.
Les esclaves se disent affranchis,
Dans un concentré d’inepties.
Final.
Pourquoi les gens préfèrent mourir, / En écoutant les oiseaux-lyres. Pourquoi les gens préfèrent mourir, / En écoutant les oiseaux-lyres. @+++
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