»  Le monde est dangereux non pas à  cause de ceux qui font le mal, mais à  cause de ceux qui regardent et laissent faire  » (A. EINSTEIN)

« … Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent…  » (Mat 20.25)

Après Haïti, durement éprouvée après le tremblement de terre qui a fait plus de 100 000 victimes, et maintenant reléguée au second plan de l’actualité, voici que notre monde est en proie à  une fébrilité financière sans égale depuis la grande crise de 1929, qui ressemble à  une catastrophe annoncée à  grands renforts de déclarations, de sommets, tels celui de Davos qui s’ouvre aujourd’hui.

Mais qu’on se rassure  ! Nos politiciens, banquiers et économistes, à  défaut de pouvoir concrètement, efficacement et de façon désintéressée venir en aide à  un pays sinistré, sont là  pour panser les plaies et concocter des remèdes inédits pour une économie en voie de perdition…

« La réforme de la finance et le projet de régulation bancaire américain devraient dominer les débats du gratin politique et des affaires qui se réunit mercredi à  Davos en Suisse pour son brainstorming annuel sur l’état de l’économie mondiale.

Le président français, Nicolas Sarkozy, qui a fait de la régulation financière son cheval de bataille, ne devrait pas manquer d’aborder le sujet dans son discours d’ouverture du quarantième Forum économique mondial (WEF) à  Davos, où sont attendus du 27 au 31 janvier une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernements, banquiers, et les patrons des plus grands groupes mondiaux.

Les banquiers, qui ont recommencé à  distribuer d’énormes bonus quelques mois à  peine après avoir été renfloués à  coup de milliards par les gouvernements, craignent que ces mesures ambitieuses n’inspirent d’autres pays. Le Conseil de stabilité financière (CSF), chargé de réfléchir à  la réforme du secteur, les a saluées tandis que Paris a d’ores et déjà  fait savoir, par la voix de sa ministre de l’Economie Christine Lagarde, qu’elles correspondaient « tout à  fait aux positions que la France a soutenues…

Mais les banquiers, attendus nombreux cette année (Deutsche Bank, UBS, Crédit suisse, Société générale, Morgan Stanley), sont bien décidés à  ne pas tout accepter et préparent, selon les analystes, une grande opération de lobbying à  Davos.

Du côté du WEF, on reconnaît la nécessité de réformes du secteur.  »  Quelque chose ne va fondamentalement pas dans le secteur financier « , a estimé récemment le patron fondateur du Forum, Klaus Schwab.

Enfin, deux semaines après le violent séisme qui a dévasté Haïti le 12 janvier, une session spéciale sera consacrée à  la reconstruction long terme du pays en présence de l’ancien président américain Bill Clinton, devenu émissaire spécial des Nations Unies en Haïti. »

(Alexandra TROUBNIKOFF /AFP)

En effet quelque chose de fondamentalement pervers est en train, depuis des décennies, de pourrir un système financier complètement inadapté et d’achever de le pousser à  la destruction, ce qui est programmé, donc voulu par les grands oligarques de la finance mondiale.

Le capitalisme, dont la finalité ultime est d’enrichir les riches et d’appauvrir les pauvres tel qu’il est pratiqué dans les pays riches du G20, est en train de  »  passer l’arme à  gauche  » pour donner naissance à  une nouvelle forme de  »  national-socialisme  » à  la sauce bolchévico-totalitariste qui consistera à  mettre en place un gouvernement économique mondial tenu par les puissances financières dominantes.

Ceci n’est plus un secret pour grand monde et nous constatons, au fil des actualités que ce qui pouvait sembler être un moment le fruit d’une imagination féconde devient de jour en jour une réalité intangible.

La crise que le monde a connu en 2008,  »  grâce  » à  la chute retentissante (et programmée) de certains consortium banquiers d’importance aux Etats-Unis-tels LEHMAN-BROTHERS et autres, n’est malheureusement que le prélude à  une crise bien plus grave qui se profile à  l’horizon et qui sera vraisemblablement le déclenchement irrémédiable de la gouvernance mondiale aussi bien politique qu’économique et religieuse.

C’est ainsi par exemple, que nous voyons  »  fleurir  » des initiatives pour le moins curieuses et néanmoins très inquiétantes, telle l’arrivée sur le marché européen de la finance islamique  :

«  Tout ce qui touche à  la charia fait polémique, sauf peut-être la finance islamique qui pourrait bien aider à  remplir les caisses françaises.

1 000 milliards de dollars en 2010, c’est l’encours prévu par les économistes pour la finance islamique. Un chiffre en constante progression depuis de nombreuses années. De 2003 à  2007, il a enregistré une hausse de 15 %. Des résultats qui peuvent surprendre dans un contexte mondial où la finance est tellement décriée depuis la crise des subprimes.

Si ce n’est que la finance islamique se base sur des règles éthiques et religieuses  : interdiction des intérêts, de l’incertitude et de la spéculation, partage des profits. Ce qui fait dire à  certain que ce concept inhérent au Coran est une des solutions pour moraliser la finance conventionnelle.

Mais derrière ce vœu pieux, il y a surtout une volonté d’attirer les pétrodollars, et parmi ces nouveaux partisans de la charia, la France n’est pas en reste.

Le porte-drapeau de cette nouvelle cause n’est ni plus ni moins notre ministre de l’Économie, Christine Lagarde, qui lors d’un colloque en 2009 a annoncé que  »  les banques qui souhaiteraient réaliser des opérations conformes aux dispositions de la charia, le territoire français est évidemment prêt à  les accueillir… Considérez le territoire français comme une terre d’accueil « .

Terre d’accueil, qui pour l’instant est plutôt la City de Londres, et ce depuis une dizaine d’années. La France déroule donc le tapis rouge pour rattraper son retard. Il faut dire que l’enjeu est de taille  : 120 milliards d’euros à  l’horizon 2020.

Une véritable bouffée d’oxygène pour l’état des finances publiques. Aujourd’hui, seuls les investisseurs institutionnels profitent de ce nouveau concept, dans l’Hexagone, par l’intermédiaire de fonds d’investissement  »  islamo-compatibles « . Les particuliers devront patienter encore un peu. En attendant, certains s’impatientent, et pas seulement les personnes de confession musulmane.  »

(Chaker Nouri  »  ALGERIE FOCUS  » le devoir de savoir samedi 17 janvier 2010)

Depuis longtemps déjà , la France où 9% de la population est musulmane, a pris le parti de plier les genoux devant le monde arabo-musulman, peut-être à  cause des risques, véritables ou pas, d’attentats, mais aussi et surtout à  cause de la manne financière que les riches musulmans issus du Proche et du Moyen-Orient- ils sont de plus en plus nombreux- apportent sur notre territoire par l’implantation de multiples sources d’activités économiques.

Mais la France n’est pas la seule nation européenne à  en bénéficier  ; l’Angleterre, pays communautariste, fait aussi la part belle au monde musulman et islamique, d’une part, par le nombre de plus en plus élevé de ressortissants sur son territoire (1,6 millions en 2009) d’autre part, en acceptant l’apport d’importantes sources financières qui contribuent dans une certaine mesure à   »  nourrir  » une économie quelque peu défaillante, en fournissant des emplois se satisfaisant d’une main d’œuvre bon marché, en ouvrant des comptes bancaires aux étudiants, et en tolérant des critiques acerbes contre les institutions qui n’entendent pas respecter leurs croyances, us et coutumes…

 »  Si la charia est appliquée, vous pourrez faire de ce pays un havre de paix, car une fois que la main d’un voleur est coupée, personne ne va plus voler. Si un adultère est lapidé, juste une fois, personne ne va plus commettre ce crime. Si la société britannique accepte la charia, c’est pour son bien.  » (Dr Suhaib Hasan, porte-parole du Conseil musulman de Grande-Bretagne sur les questions de charia.)

On reste rêveur devant une telle affirmation qui prétend faire croire que la charia résoudra tous les problèmes en s’érigeant comme atout sécuritaire infaillible pour le  »  bien  » des peuples.

Naturellement nous savons qu’il n’en est rien, et que cette charia, qui est en train de s’imposer silencieusement dans nos sociétés occidentales, contribuera à  déstabiliser les régimes démocratiques pour instaurer une loi implacable basée sur la peur et la menace, une forme très élaborée de terrorisme social, politique et économique.

Quant à  imaginer ne serait-ce qu’un instant que la  »  manne financière  » islamiste pourrait servir à  renflouer les caisses de l’Etat en France, on est en droit de s’inquiéter sérieusement  : c’est la porte ouverte pour une  »  islamisation  » quasi certaine de notre société.

L’Europe en quelques années est devenue une vaste terre d’accueil pour le monde arabo-musulman qui non seulement veut imposer ses lois et ses traditions sociales et religieuses (cf. problèmes de la burqa, du voile …), mais en plus se plaint d’être  »  mis à  l’écart « ,  »  opprimé  » par les non-musulmans qui, à  juste titre pour la plupart, n’acceptent pas cette mainmise, ce lobby en quelque sorte d’une culture et d’une religion qui leur sont étrangers, bien qu’il y ait de plus en plus d’adeptes-et pour cause- de la religion islamique, ceci étant essentiellement dû à  l’incapacité de l’Eglise et des institutions à  faire réellement face aux besoins spirituels et matériels des gens.

Beaucoup s’exclameront  :  »  tous les musulmans ne sont pas comme ça  !  » ce qui peut être vrai, mais sait-on combien pernicieuses sont les idéologies à  base religieuse, et combien rapides leurs influences peuvent peser sur les consciences mal affermies.

Que tirer comme conclusions  ?

Que d’abord l’argent mène le monde, ce qui n’est pas nouveau mais tend à  devenir de plus en plus flagrant  : le pouvoir et l’argent vont de pair  ; celui qui possède peut faire ce qu’il veut.

Ainsi le multimilliardaire Georges Soros (membre du groupe des Bilderbergers et illuminati) explique qu’il peut créer des krachs boursiers à  volonté– il a fait  »  sauter  » la Banque d’Angleterre en 1992 en spéculant contre la livre sterling-et par là  même déstabiliser les pouvoirs en place…on le croit hélas bien volontiers.

Ce même argent qui  »  mène le monde  » sert à  financer des groupes terroristes- Al Quaeda et autres-par l’entremise de puissants organes tels la CIA, eux-mêmes dirigés par les lobbies bancaires maçonniques (parmis lesquels on trouve la tristement célèbre « Banco Ambrosiano « du Vatican) afin de tisser une gigantesque toile d’araignée sur la finance mondiale, créer des crises économiques, des famines, des conflits, des coups d’état, des attentats.

La finance islamique entre également dans ce jeu pervers, et sous prétexte d’apporter de l’argent  »  frais  » à  une économie moribonde comme celle de la France, ne sert à  rien d’autre qu’à  alimenter les grands trusts de la pétro finance, à  fournir de conséquents subsides à  leurs groupes armés, à  financer des  »  écoles coraniques « , véritables centres de conditionnement mental, à  nourrir des campagnes antisémites par voies de presse et médias divers, bref à   »  empoisonner  » le monde libre, qui se trouve  »  empêtré  » dans des difficultés dont il ne voit pas la fin et pour cause…

Ce ne sont pas les sommets et conférences internationales qui mettront un terme à  tous ces désordres, bien au contraire, ils sont là  pour mieux les aggraver, car ceux qui parlementent dans ces réunions extraordinaires sont les riches banquiers, patrons de la haute finance qui décident à  coups de milliards et de  »  bonnes  » paroles de l’avenir de cette planète.

 »  La réforme des banques proposée par Barack Obama a mis le Forum de Davos en ébullition hier… La plupart des banquiers s’y sont opposés, mais le président américain a reçu hier les soutiens notables de Nicolas Sarkozy et du célèbre gérant de Hedge fund George Soros. Lors de son discours inaugural du forum économique, le président français s’est dit « d’accord avec le président Obama quand il juge nécessaire de dissuader les banques de spéculer pour elles-mêmes (opérations pour compte propre) ou de financer des fonds spéculatifs « .

(Boursier.com-29/01/10)

Il est clair que la réforme bancaire prônée par M. Obama -donc par ses pairs illuminati- vise à  contrôler les flux monétaires et rentre dans ce même contexte d’ordre économique mondial supervisé et orchestré par les  »  grands de ce monde « de part et d’autre de l’Atlantique.

Tout cet argent, corrompu pour sa plus grande part, provenant des ventes d’armes (qui serviront aux attentats et guerres en tous genres), et de la drogue, ne sera pas employé certes à  créer du travail ou à  alléger les déficits de la Sécurité sociale, (ce dont nos pays auraient bien besoin).

Il servira plutôt à  alimenter les comptes de ceux qui tirent les ficelles de la prochaine grande crise économique qui se prépare, crise qui très probablement, pour ne pas dire très certainement provoquera à  terme un effondrement irréversible du dollar américain, ce qui entraînera l’effondrement concomitant de l’euro, puisque celui-ci dépend en réalité étroitement des caprices (programmés) de son ami d’outre-Atlantique.

Une coalition se créera entre l’Amérique du Nord, le Mexique et le Canada, une nouvelle monnaie apparaîtra sur les marchés  : l’Améro, qui s’imposera ensuite dans l’économie européenne, puisque des accords sont déjà  prévus pour 2015 dans le cadre du  »  Bloc Euro-Atlantique « afin d’établir un  »  grand marché transatlantique « .

 »  Tous les éléments semblent réunis pour parachever un idéal permettant l’instauration d’un bloc euro-atlantique politique, économique et militaire afin de constituer un pôle « ” la Fondation Bertelsmann(*) parle de la  »  région Europe-Amérique  » « ” parallèlement à  l’émergence d’autres entités géoéconomiques (asiatique, sud-américaine…).

Dans cette affaire, nous pouvons constater le rôle prégnant de l’Allemagne dont les représentants sont à  l’origine de l’élaboration de tous les documents chargés de mettre sur pied le pilier européen imprégné du modèle économique anglo-saxon.  » (In  »  l’Observatoire de l’Europe.com « analyse de P.Hillard, Docteur en sciences politiques).

Tout ce panorama n’est guère réjouissant à  vues humaines, car cela signifie que le monde va se trouver asservi à  ces puissances financières occultes pour son plus grand malheur.

Mais n’oublions pas non plus que le  »  grand  » objectif final reste la destruction d’Israël par toutes les nations qui  »  se liguent contre l’Eternel et contre son Oint «  (Ps 2), ce qui explique l’avancée de cette énorme machinerie de guerre basée sur les tractations financières qui donneront toute latitude aux  »  élites  » de ces nations d’agir dans ce sens.

Psaume 83

 »  O Dieu, ne reste pas dans le silence  !

Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu  !

Car voici, tes ennemis s’agitent,

Ceux qui te haïssent lèvent la tête.

Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse,

Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges.

Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations,

Et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël  !

Ils se concertent tous d’un même cœur,

Ils font une alliance contre toi

Les tentes d’Edom et les Ismaélites,

Moab et les Hagaréniens

Guebal, Ammon, Amalek,

Les Philistins avec les habitants de Tyr  ; v.1-8

Car ils disent  : emparons-nous des demeures de Dieu  !

Mon Dieu  ! Rends-les semblables au tourbillon

Au chaume qu’emporte le vent,

Au feu qui brûle la forêt,

A la flamme qui embrase les montagnes  !

Poursuis-les ainsi de ta tempête,

Et fais-les trembler par ton ouragan  !

Couvre leur face d’ignominie,

Afin qu’ils cherchent ton nom, ô Eternel  !

Qu’ils soient confus et épouvantés pour toujours,

Qu’ils soient honteux et qu’ils périssent  !

Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Eternel,

Tu es le Très-Haut sur toute la terre  ! v.13-19


Soyez bénis

(*) Fondation Bertelsmann  : 1er groupe de médias européen, d’origine allemande, propriétaire entre autres de RTL Group, Ramdon House, Prisma Presse, Direct Group…