Transmis par Nacéra – source: http://www.latrompette.net/post/A256.mariage.htm

Note MAV= dans ces temps particulier où la légalisation du mariage gay se répand dans de nombreux pays, et peut-être le nôtre si les Français ne protestent pas assez énergiquement, nous, l’Église, censée être « l’appui et la colonne de la vérité », « la lumière du monde « , n’avons-nous pas à  nous repentir d’avoir ouvert la boîte de Pandore en affichant notre mépris grandissant pour le caractère sacré du mariage ? Comme le note « La trompette.net: »

Aujourd’hui, le taux de divorces et de remariages dans l’Eglise prouve que celle-ci ne tient plus aucun compte de l’enseignement du Seigneur, et ce sont souvent les conducteurs qui donnent le mauvais exemple.

Source http://www.moriel.org/sermons/christian_marriage.htm

Jacob Prasch est un enseignant chrétien d’origine juive. Il dirige le Ministère Moriel. Ses prédications sont empreintes d’une profonde connaissance de l’Ecriture. Il aborde dans cet article le grave problème de la dégradation complète du mariage chrétien dans l’Eglise moderne.

« Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à  devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Matthieu 5 :32).

Depuis quelques mois, nous recevons, dans notre Ministère Moriel, un flot relativement important de lettres, d’appels téléphoniques et d’e-mails, à  propos du divorce, et souvent du remariage, de divers pasteurs et prédicateurs très connus. Cela ne concerne pas seulement le problème de ces divorces et remariages proprement dits, mais aussi le problème de la poursuite de la collaboration d’autres ministères avec ces prédicateurs divorcés, comme si rien ne s’était passé, et comme si le Corps de Christ n’attachait plus aucune importance au caractère permanent et à  la sainteté du mariage selon la Bible.

Tout se passe comme si l’Eglise avait fini par accepter le point de vue de la société dans laquelle elle se trouve.

Dans nos cassettes d’enseignement, nous avons souvent fait remarquer que le mariage était la première relation instituée par Dieu entre des êtres humains. Cette relation est fondamentale pour l’espèce humaine, et pour la société en général.

Quand ce fondement disparaît, c’est toute la société qui s’écroule.

Nous constatons ainsi le rapport étroit qui existe entre l’augmentation de la délinquance juvénile, et l’augmentation du nombre de foyers brisés et de familles monoparentales.

D’une manière encore plus fondamentale, le mariage représente l’essence de l’image de Dieu, d’après laquelle l’homme a été créé à  l’image et à  la ressemblance de son Créateur, Dieu unique en trois Personnes. De même que nous sommes constitués de trois parties, l’esprit, l’âme et le corps, ainsi, le mariage reflète ce triple caractère. Le terme hébreu pour désigner l’unicité éternelle de Dieu est « Echad ». Dans le « Shema », les Juifs confessent que « le Seigneur notre Dieu est Un ». Il faudrait plutôt traduire par : « le Seigneur notre Dieu est Unité », ce qui désigne en hébreu une unité plurielle. Comme nous sommes faits à  Son image, et parce que Dieu est Amour, Il nous a créés pour aimer et pour être aimés. Dieu, étant Créateur, nous a créés à  Son image. Parce que l’unité divine au sein de la Trinité est permanente, le Seigneur a conçu le mariage pour être également permanent.

Ce qu’Il a uni, aucun homme ne doit le séparer.

C’est ainsi que le terme hébreu désignant l’union sexuelle au sein du mariage est en général « niknas ba », ce qui signifie littéralement : « pénétrer en elle », pour sceller une union permanente entre deux âmes, au travers d’un acte d’union physique. Ainsi, la relation sexuelle biblique du mariage décrit un acte par lequel une personne « pénètre » en une autre personne, pour aboutir à  la procréation d’une troisième personne.

Nous avons dans cette relation « trois personnes en une, et une en trois ».

Cette relation quelque peu mystérieuse reflète en partie la Trinité, à  l’image de laquelle nous avons été créés. Quoique ayant été conçu par le Créateur de manière à  être érotiquement agréable, le mariage comprend une dimension spirituelle, qui transcende les aspects purement physique, émotionnel, passionnel ou procréateur. La relation du mariage a été conçue par Dieu pour lier l’homme à  sa femme de manière permanente, aussi longtemps du moins qu’ils sont en vie sur cette terre.

Pourtant, même cela ne permet pas de traduire toute la signification biblique du mariage. Cette union fut conçue par Dieu pour être physique, psychologique (c’est-à -dire émotionnelle et intellectuelle), et spirituelle, parce qu’elle est fondée sur un engagement mutuel conclu devant Dieu.

Le mariage comprend donc fondamentalement une union « horizontale » entre deux êtres, avec ses aspects physique, psychologique, émotionnel, social et légal, ainsi qu’une union « verticale » avec Dieu, scellée par un engagement solennel devant Lui.

Malgré leur regrettable aveuglement vis-à -vis de leur Messie Yeshua, les Juifs Orthodoxes ont toutefois conservé certaines notions de ces concepts. D’une manière assez mystique, ils croient que la shekinah (la gloire de Dieu) repose sur le lit conjugal, et que l’alliance de Dieu avec Israël trouve sa contrepartie dans le « ketubah », sorte de contrat de mariage cérémoniel respecté dans la halacha, la loi religieuse des Juifs. De nombreuses traditions talmudiques inventées par les rabbins ont remplacé le Judaïsme biblique de la Torah, accompli par le Messie. Cela explique comment les vérités bibliques ont pu être réinterprétées à  la lumière du mysticisme de la Kabbale, même si les concepts fondamentaux sont souvent assez proches de la Bible.

Lorsque nous comprenons de quelle manière le mariage, l’intimité sexuelle et la procréation reflètent les réalités divines, et constituent les fondations de la société dans le plan de Dieu, nous pouvons voir clairement de quelle manière le divorce et le remariage sapent ces fondations mêmes.

Toutefois, la théologie biblique du mariage, bien qu’elle laisse une place légitime aux sentiments idylliques et à  la sexualité, dépasse largement ces éléments.

Même le Judaïsme talmudique erroné n’a pas manqué de comprendre que le mariage, dans sa sainteté, reflète la relation spirituelle entre Israël et Son Dieu :

« Puis elle dira : J’irai, et je retournerai vers mon premier mari, car alors j’étais plus heureuse que maintenant » (Osée 2 :7).

Le mot hébreu traduit par « mari » est « ish », c’est-à -dire « son homme personnel ».

« Mais, comme une femme est infidèle à  son amant, ainsi vous m’avez été infidèles, maison d’Israël, dit l’Eternel » (Jérémie 3 :20).

Le mot traduit par « amant » est « rea », qui signifie « ami intime ».

« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l’Eternel » (Jérémie 31 :31-32).

Le mot hébreu traduit par « maître » est « baal« , qui signifie littéralement « celui qui la possède« . Dans 1 Corinthiens 7 :4, Paul écrit que le mari et son épouse possèdent chacun le corps de leur conjoint. De même, le Seigneur « possède » notre corps (notre « soma », en Grec) (1 Cor. 6 :13).

Ces trois termes traduisent les principaux aspects de la relation formée entre Israël et Dieu, relation semblable à  celle de l’époux et de son épouse dans le mariage. Dans le rituel Hébreu du mariage, le terme traduit par « marier » se dit en Hébreu « mekudeshet ». Cela signifie que le mari « sanctifie » sa femme, sous le regard de Dieu. Cette union est déclarée « sainte » par une « mise à  part » divine. Il s’agit essentiellement du même terme employé lors de la consécration du Souverain Sacrificateur, afin qu’il puisse faire l’expiation des péchés. Sur le plan théologique, il s’agit d’un terme très sérieux et très lourd de signification, qui ne doit jamais être employé à  la légère.

La différence avec ce qui se passe aujourd’hui, c’est que lorsque l’infidèle Israël quittait son Mari, Celui-ci demeurait fidèle, et refusait de changer d’épouse. Aujourd’hui, ce sont les maris chrétiens, et même les pasteurs et responsables chrétiens, qui sont souvent les premiers à  partir !

Parfois, une lettre de divorce était rendue nécessaire, en raison du manque de repentance ou de la prostitution de l’épouse, métaphore pour décrire l’idolâtrie d’Israël (Jérémie 3 :8). Parfois, Dieu était obligé de dire « Lo Ammi » (tu n’es plus mon peuple) (Osée 1 :9).

Mais, même alors, Dieu ajoutait aussitôt qu’Il accueillera à  nouveau Son épouse infidèle, après avoir réglé le problème de son péché (Osée 2 :1-7).

Dieu proclamait même qu’il n’y a pas de lettre de divorce, et qu’aucun homme ne peut briser Sa relation avec Son peuple (Esaïe 50 :1-2).

Malgré la fausse doctrine de la théologie de la substitution (selon laquelle l’Eglise aurait remplacé Israël), malgré le prétendu « anti-sionisme chrétien » de Rick Godwin, malgré le Mouvement de la Restauration, et les mensonges antisémites du Mouvement de l’Identité (qui proclame notre identité avec Dieu) de W.B. Howard et de W. Beuster, le Seigneur a promis et prédit qu’Il accorderait à  nouveau Sa grâce à  Israël, conformément à  Son calendrier eschatologique (Esaïe 66 :20-24, Romains 11 :25-27, Esaïe 59 :20, Apocalypse 7 :4-8).

Ce n’est donc peut-être pas par hasard que des partisans du ministère de Godwin (qui enseigne que Dieu a rompu sa relation avec Israël), comme Ray Bevin au Pays de Galles, ou Ray Macaulley en Afrique du Sud, ont vu leur propre mariage se briser lamentablement. Le divorce de Macaulley est survenu après un scandale financier dans lequel étaient impliqués certains dirigeants de son église. De même, un scandale public a secoué l’église de Ray Bevin, quand il divorça de sa femme pour en épouser une autre. Les journaux ont fait leurs gros titres de cette affaire, accusant même l’église de Bevin d’être une secte, d’après le témoignage de ceux qui l’avaient quittée, parce qu’ils avaient le sentiment qu’ils avaient été les victimes d’une véritable exploitation. L’église de Bevin affirme qu’elle n’a aucune politique particulière en matière de divorce et de remariage.

Même si Bevin n’a aucune politique en la matière, Dieu en a bien une ! Il hait le divorce et la répudiation !

Tous ceux qui ne haïssent pas le divorce ne prennent donc pas garde en leur esprit et sont des infidèles (Malachie 2 :16).

De même, il n’est pas surprenant qu’en Grande-Bretagne, la dénomination Elim fasse de la publicité pour une conférence donnée par Macaulley, au cours de laquelle ce dernier doit se trouver en compagnie du responsable principal des églises Elim, George Canty, qui enseigne que « Jésus n’avait aucun sang Juif ».

Les mêmes principes qui régissent le mariage divin entre Dieu et Israël s’appliquent aussi à  la relation entre Christ et Son Epouse, l’Eglise fidèle (Apocalypse 21 :2). En ce qui concerne le Mouvement Elim de M. Canty, nous possédons une lettre écrite par l’un des dirigeants d’Elim récemment parti à  la retraite, Wynn Lewis, et adressée à  un dirigeant Pentecôtiste du Texas. Dans cette lettre, tout en évitant de justifier l’acte concerné, Lewis s’efforce de minimiser la gravité d’une certaine affaire, où un pasteur Elim avait été condamné à  la prison pour avoir eu des relations sexuelles, dans les locaux d’une église Elim, avec une jeune fille, sous prétexte que celle-ci était âgée de 15 ans. La conférence de Macaulley, soutenue par Elim, doit se tenir à  Birmingham, au cours d’une convention intitulée « Le Feu ! » Quand on sait quels sont les orateurs qui doivent s’exprimer au cours de cette convention, il est fort possible qu’ils conduisent effectivement leurs auditeurs dans le feu, mais ce ne sera pas le feu du Saint-Esprit !

Nous voyons là  la relation qui existe entre la fausse doctrine selon laquelle Dieu aurait divorcé pour toujours d’Israël, et les divorces et remariages de ceux qui enseignent cette fausse doctrine.

De même, l’unité qui résulte de la relation sexuelle est à  mettre en parallèle avec l’unité du Chrétien avec Christ, sachant aussi que nos corps sont la possession du Seigneur (1 Cor. 6 :16-20). Là  encore, le mariage chrétien reflète l’union de Christ avec Son Epouse, l’Eglise (Ephésiens 5 :23-25). Dans la tradition Juive, la fiancée qui attend ardemment le moment de ses noces représente l’Eglise, qui attend ardemment le retour du Seigneur Jésus (Matthieu 25 :1-13, Cantique des Cantiques 3 :1-5, 7 :1 à  8 :14).

C’est pour cela que le Nouveau Testament interdit formellement le divorce, sauf dans le cas où l’un des conjoints aurait un conjoint infidèle ou engagé dans une relation adultère, et qui ne s’en repentirait pas (Matthieu 5 :32, 1 Cor. 7 :15).

Il y a quinze ans, les seuls cas de divorces qui étaient admis dans les églises chrétiennes concernaient les divorces survenus avant la conversion, un conjoint non converti qui abandonnait son conjoint converti ou qui était engagé dans un adultère, ou un conjoint converti mais rétrograde, tombé dans l’adultère, et qui ne voulait pas se repentir, au point de redevenir comme un païen (1 Cor. 5 :13, Matthieu 18 :17).

Aujourd’hui, c’est bien différent. Nous voyons des pasteurs célèbres divorcer, tout en continuant à  exercer leur ministère, alors qu’ils n’en ont absolument plus le droit, selon 1 Timothée 3 :4-5 et Tite 1 :6. Parmi tant d’autres, je citerai Richard Roberts, fils hyper charismatique d’Oral Roberts, le prédicateur célèbre pour ses enseignements sur l’argent. Richard Roberts, qui se prétend Chrétien, est pourtant divorcé et remarié. Il a toujours ses partisans sur le réseau de télévision hérétique TBN. Hal Lindsey, auteur de « L’agonie de notre vieille planète« , lui aussi hôte de TBN, en est à  son troisième mariage. C’est pour cette raison que nous ne distribuons plus ses livres. De même, Peter Ruckman, « grand ponte » du Mouvement « King James Only » (qui n’accepte que la version King James de la Bible), a divorcé et s’est remarié trois fois.

Je le répète, quand on comprend comment Satan s’efforce de détruire la société, et d’empêcher que l’on puisse voir sur la terre tout ce qui représente l’image de Dieu, on découvre aussitôt sa stratégie : promouvoir la promiscuité, l’homosexualité, les mariages homosexuels, et les droits légaux de ceux qui veulent recourir à  l’insémination artificielle, ou à  l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.

Il n’est pas étonnant que nous atteignions un taux de 50 % de divorces ! Pourtant, l’Eglise de Jésus-Christ a été appelée par Dieu à  démontrer la qualité de la solution divine. Au lieu de cela, les Anglicans, les Méthodistes, et les Protestants Réformés, sans compter d’autres églises que le Seigneur connaît, acceptent à  présent l’ordination de pasteurs homosexuels, ce que même l’Islam ou les Mormons ne font pas ! Certaines sectes, et même l’Islam, défendent actuellement des principes moraux bien plus élevés que ceux de la plupart des églises protestantes ! Des homosexuels et des lesbiennes membres du clergé Anglican se réunissent ouvertement dans une cathédrale anglicane de Londres. Le doyen homosexuel Anglican de la cathédrale du Cap, en Afrique du Sud, parade à  la télévision dans ses habits ecclésiastiques, tout en exhibant une petite queue-de-cheval pour promouvoir l’homosexualité, tandis que d’autres Anglicans prétendent dans leur séduction qu’ils vivent un réveil, parce qu’ils font toutes sortes de grimaces ou se vantent de leurs fabuleuses réalisations artistiques !

Le divorce est aussi l’une des composantes des assauts de Satan contre la famille, au même titre que l’homosexualité.

Ainsi, au lieu de maintenir un bon témoignage pour Christ et d’être le sel de la terre et la lumière du monde, au lieu de montrer à  toute la société ce que peut être un mariage stable et permanent, les Chrétiens Evangéliques divorcent à  présent en masse. Leur sel n’a plus aucun goût, et ne sert plus qu’à  être foulé à  terre.

A cause de ces Chrétiens, et aussi à  cause de l’attitude de tous ceux qui se joignent à  eux pour exercer leur prétendu ministère, au lieu de se séparer d’eux dans l’espoir qu’ils se repentiront, c’est Satan qui remporte la victoire !

L’Eglise devrait être un exemple pour une société ravagée par le divorce. Elle devrait lui montrer que le mariage est saint et qu’il est fait pour durer toute la vie. Nos pasteurs devraient eux-mêmes offrir le meilleur exemple à  toute l’Eglise. Hélas, c’est le contraire qui se produit, et qui est accepté, au nom de l’amour et de l’unité.

Un tel amour n’est pas l’amour de Jésus, et une telle unité n’a rien à  voir avec l’unité de l’Esprit ! Christ qualifie clairement ces divorces et ces remariages d’adultères et d’actes de pure immoralité (Matthieu 5 :32). Jamais des Chrétiens véritables ne devraient divorcer ! Quelles que soient les difficultés que nous pouvons rencontrer dans nos vies de couple, le divorce ne devrait jamais être une option pour nous !

Nous avons reçu de nombreuses plaintes concernant Johannes Facius et le Fonds Ebenezer (qui finance le retour de Juifs en Israël), car ils ont accepté de faire figurer dans leur Conseil de Direction des hommes comme Peter Horrobin et Eliahu Ben Hayim. Ils doivent être rejoints par Lance Lambert et Derek Prince (NDT : Derek Prince vient de décéder), pour participer ensemble à  une grande convention à  Bournemouth, en Angleterre, en juillet prochain, soi-disant pour « bénir Israël ». Steve Lightle doit aussi participer à  cette convention.

Attendons de voir s’il va expliquer pour quelle raison il a été écarté pendant si longtemps du ministère. C’est le diable qui veut saboter les intentions prophétiques de Dieu à  l’égard d’Israël et des Juifs. Pour cela, Satan dispose de deux armes redoutables : les fausses doctrines et l’immoralité.

Peter Horrobin dirige une œuvre qui enseigne des doctrines extrémistes concernant la délivrance et la démonologie. Il a fondé cette œuvre avec Bill Subritzky, un Néo-Zélandais engagé à  fond dans le « réveil de Toronto » et l’œcuménisme. Nous sommes nous-mêmes modérément pentecôtistes et charismatiques, au sens biblique de ces termes. Mais les doctrines et pratiques de Horrobin ne reposent sur aucun fondement biblique. Il va bien au-delà  de ce que la Parole de Dieu enseigne en matière de démonologie.

Ce qui est bien plus sérieux, toutefois, c’est que Peter Horrobin a abandonné sa chère épouse pour finir par divorcer et se remarier avec une femme plus jeune. Bien qu’il n’y ait aucune preuve que sa femme ait commis l’adultère, Horrobin l’aurait accusée « d’adultère spirituel », accusation qui n’a aucun fondement biblique (à  part dans le contexte de l’idolâtrie d’Israël, ou de l’amour du monde dénoncé par Jacques dans son épître). Cet « adultère spirituel évoqué dans la Bible n’autorise pas les Chrétiens à  divorcer et à  se remarier ! Le seul adultère, selon des critères bibliques, est donc celui de Peter Horrobin lui-même. S’il doit continuer à  chasser des démons, il devrait donc commencer par lui-même !

Je suis dégoûté, et j’ai honte de voir de tels divorces se produire dans ce qui est censé être le Corps de Christ, sous de tels prétextes ! Je suis également atterré de voir que cet esprit s’est infiltré dans ce que l’on croit être le plan de Dieu pour les Juifs dans les derniers temps !

Avant toutes choses, je suis entièrement d’accord avec tous ceux qui nous écrivent pour nous dire qu’ils sont abasourdis de voir des gens aussi respectés que Lance Lambert et Derek Prince accepter de s’associer à  ces gens, en opposition avec l’enseignement pourtant clair de Jésus-Christ, auquel ils devront un jour rendre compte.

Dieu hait le divorce. Un vrai Chrétien aimera toujours ce que Dieu aime. Mais aussi, parce qu’il aime le Seigneur, il haïra toujours ce que Dieu hait, y compris ces prétendus prédicateurs de l’Evangile qui laissent tomber leur femme comme une vieille loque, et qui partent avec une autre femme ! Paul nous demande de ne pas nous associer à  des « frères » qui vivent dans une telle immoralité (1 Cor. 5 :9). Jésus nous a enseigné que le divorce et le remariage constituent un adultère.

Nous ne devons même pas saluer ceux qui ne respectent pas l’enseignement du Seigneur. Car si nous les saluons, nous participons à  leurs mauvaises œuvres (2 Jean 9-11).

Non seulement Johannes Facius, Derek Prince et Lance Lambert saluent de tels hommes, mais le Fonds Ebenezer leur offre une place dans leur Conseil de Direction, et ils acceptent tous de s’asseoir sur la même estrade pour exercer ensemble leur « ministère ». Ils ne sont pas seulement coupables de s’associer à  eux, mais aussi de coopérer activement avec eux ! Ce n’est pas nous qui disons qu’ils participent à  leurs mauvaises œuvres, c’est la Parole de Dieu !

Le pire, c’est que Derek Prince et Lance Lambert, par leur attitude, envoient un message clair à  leurs partisans. C’est comme s’ils leur disaient : « Vous voyez, il est donc permis de divorcer et de se remarier, parce que Peter Horrobin l’a fait, et nous acceptons de collaborer avec lui ! » Pourtant, Dieu affirme que Derek Prince, Lance Lambert et Johannes Facius, en collaborant avec lui, participent directement à  son péché. Comme ces hommes prétendent être des docteurs et des enseignants, ils seront jugés plus sévèrement que les autres, car ils ont permis à  Satan de les utiliser pour induire les autres en erreur, en cautionnant un homme qui a commis un acte aussi horrible (Jacques 3 :1).

Il est écrit dans proverbes 10 :10 :  » Celui qui cligne des yeux est une cause de chagrin, Et celui qui est insensé des lèvres court à  sa perte« . Le fait de faire un compromis avec ce que Dieu réprouve, en l’ignorant ou en agissant comme s’il n’y avait rien de mal, cela revient à  « cligner des yeux » au péché. La Bible dit aussi : « Leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité, le ravage et la ruine sont sur leur route » (Esaïe 59 :7).

Si nous « clignons des yeux » au péché, cela aboutira à  notre ruine et à  notre destruction. Mais il est parfois difficile de tracer la frontière entre un péché par association, et un péché par coopération active. C’est particulièrement vrai pour les télévisions chrétiennes, ou le simple fait d’accepter de partager le plateau avec des adultères implique automatiquement que l’on approuve leur ministère.

La liste des Chrétiens très connus qui ont divorcé est incroyablement longue. Le Dr Charles Stanley, de la Première Eglise Baptiste d’Atlanta, qui était pourtant l’un des rares à  prêcher la saine doctrine à  la télévision, vient juste de divorcer de son épouse. La chanteuse chrétienne Amy Grant vient aussi de divorcer. Tous ces divorces et remariages, souvent multiples, donnent au monde un témoignage bien triste, et prouvent en fait que l’Eglise « cligne des yeux » au péché.

Parfois, on n’est pas surpris que certains responsables de l’Eglise chutent dans l’infidélité conjugale. Peter Ruckman, fanatique de la version « King James », en est à  son troisième mariage. Cela n’a pas été une surprise !

Quand on a appris que l’ancien Président des églises Elim pratiquait l’adultère dans les locaux mêmes d’une église, tout en étant le promoteur enthousiaste du « réveil du rire », affirmant que c’était une action de l’Esprit de Dieu, personne n’aurait dû être surpris ! De même, je n’ai nullement été surpris par l’affaire de la relation adultère entre un responsable des églises Elim et une jeune fille de 15 ans, dont j’ai déjà  parlé. Au contraire, j’aurais été très surpris d’apprendre qu’aucune de ces abominations ne se pratiquait jamais au sein des églises Elim, qui ne sont qu’une secte rétrograde. De même, on devait s’attendre à  ce que des gens comme Robert Tildton, qui prêche tout le temps sur l’argent, ou Peter Horrobin et Ray Bevin, divorcent et se remarient plusieurs fois. Mais quand un homme comme Arthur Blessit abandonne sa femme et se remarie avec une femme qui fréquente la Chapelle de Westminster à  Londres, quand mon cher ami, le Dr Walter Riggins, s’engage dans une relation adultère, ou quand je vois Hal Lindsey divorcer et se remarier à  nouveau, nous sommes profondément choqués, blessés et troublés, moi et tant d’autres avec moi.

Malgré tout le respect que j’avais pour ces hommes, je ne peux pas accepter de « cligner des yeux » au péché !

Thomas Moore n’est pas le meilleur exemple d’un homme qui refusa le compromis. S’il s’est opposé au divorce et au remariage du Roi Henri VIII, et s’il l’a payé de sa vie, ce n’était pas par fidélité à  la Parole de Dieu, mais pour de simples considérations politiques, parce que le Pape ne voulait pas accorder au Roi une dispense pour se séparer de sa femme. Moore fut donc la victime de sa loyauté envers le Pape, plutôt que de sa loyauté envers le Seigneur. Certes, le divorce et le remariage du Roi n’étaient pourtant pas justes. Moore s’y est opposé, et il fut décapité à  la Tour de Londres.

Jean-Baptiste serait un meilleur exemple. Il n’approuvait pas le remariage illicite du Roi Hérode avec la femme de son frère, et il fut également décapité. Ces hommes avaient refusé de « cligner des yeux » au péché, et ils ont perdu leur tête. En un sens, on peut dire que des hommes comme Derek Prince, Eliahu Ben Hayim, Johannes Facius, et Lance Lambert, ont aussi « perdu la tête » en acceptant de « cligner des yeux » au péché.

Quand on voit que certains ont préféré avoir la tête tranchée, plutôt que d’accepter un compromis avec la Parole de Dieu, alors que les hommes que je viens de citer n’ont aucun problème à  accepter un tel compromis, cela révèle le triste état dans lequel se trouvent l’Eglise et ceux qui prétendent la diriger !

De même, tous les Chrétiens qui acceptent de promouvoir de tels ministères, ou de les soutenir financièrement, participent aussi à  leur péché, selon 2 Jean 9-11.

Mais pourquoi une Eglise adultère devrait-elle se soucier de l’adultère de ses dirigeants ?

Nous avons souvent remarqué que les fausses doctrines sont toujours associées à  l’immoralité. En Hébreu, c’est le même mot qui signifie à  la fois « être dans la vérité » et « être dans la justice » (Tsodek). Celui qui croit à  des fausses doctrines ne peut pas être considéré comme une personne « juste ».

Croire qu’un Chrétien engagé dans des erreurs doctrinales graves puisse toujours être considéré comme un « bon frère en Christ » est une absurdité, un non-sens, et un pur mensonge inventé par les Chrétiens charnels !

Le fait de croire en des doctrines justes ne garantit pas toujours que l’on soit un homme juste. Mais le fait de croire en de fausses doctrines est toujours le signe certain que l’on n’est pas un homme juste !

C’est pourquoi le Nouveau Testament contient deux fois plus d’exhortations à  garder la saine doctrine, que d’exhortations à  avoir une conduite juste : sans une saine doctrine, nous ne pouvons pas savoir ce qu’est une conduite juste. C’est aussi pourquoi Paul, dans sa description de l’armure du Chrétien (Ephésiens 6), mentionne la ceinture de la vérité avant la cuirasse de la justice, car c’est dans cet ordre que nous devons nous revêtir de notre armure. Un légionnaire ne pouvait pas mettre sa cuirasse sans avoir d’abord fixé sa ceinture. De même, nous ne pouvons pas nous revêtir spirituellement de la justice de Jésus, sans d’abord avoir accepté la saine doctrine.

J’ai rencontré récemment une femme appartenant à  la Fondation Ebenezer, à  Londres. Je ne peux la décrire que comme une Chrétienne pseudo spirituelle. Elle m’a dit : « Laissez Dieu juger ! » Mais elle a refusé d’aborder les problèmes doctrinaux et moraux que je soulevais. Ses paroles n’étaient que les babillages insensés de quelqu’un qui « cligne des yeux » au péché, et qui participe à  l’iniquité.

Dieu a déjà  jugé dans Sa Parole. Il nous a clairement dit ce que nous devions faire, quand nous sommes confrontés à  des gens qui refusent de se repentir de leur péché. Il nous a déjà  fait connaître Son jugement concernant le divorce et le remariage, et Il nous demande d’agir conformément à  Son jugement.

Cette femme était en rébellion contre le Seigneur, et avait rejeté Sa Parole. Ses seules circonstances atténuantes, la seule grâce qu’elle peut invoquer, c’est qu’elle agit ainsi en suivant l’exemple et l’influence de Derek Prince et de Lance Lambert. Elle m’a dit : « Après tous, si des hommes aussi profondément spirituels ignorent la Parole de Dieu, c’est qu’ils ont de bonnes raisons de le faire« . Mais cette femme n’avait aucune considération personnelle pour la Parole de Dieu, ni aucune pensée pour les vraies victimes de ces drames, les épouses abandonnées.

Comme le dit Esaïe, Messieurs Prince et Lambert peuvent avoir leur belle convention, tout en faisant un compromis grossier avec ce que Dieu appelle ouvertement « péché ». Bien qu’ils soient considérés comme des conducteurs de l’Eglise, ils peuvent ignorer la volonté de Dieu exprimée dans la Bible, et persuader les Chrétiens naïfs et sans discernement que tout va bien. Mais, ajoute Esaïe, Dieu hait ce genre de conventions (Esaïe 1 :14-15). Tout comme Il hait ces conducteurs spirituels qui induisent Son peuple en erreur, et qui négligent de défendre la cause de Dieu. Ces hommes ne sont que des rebelles aux yeux de Dieu (Esaïe 1 :23).

Offrir la parole et une position publique à  un homme qui se débarrasse de sa femme pour en épouser une autre plus jeune peut sembler acceptable au Fonds Ebenezer, mais cela n’a rien à  voir avec le plan de Dieu pour Israël, Son peuple. Cela n’a rien à  voir non plus avec le plan de Dieu pour Son Eglise.

La Bible nous enseigne qu’une fausse doctrine conduit invariablement à  un mauvais comportement. Quand on examine les fausses doctrines véhiculées par ceux qui sont associés au Fonds Ebenezer, cela démontre la réalité de cette association inévitable entre une fausse doctrine et un mauvais comportement. Une fois que la rigueur doctrinale disparaît, la rigueur morale ne tarde pas à  disparaître aussi !

Le Fonds Ebenezer a rejeté les avertissements de l’Ecriture, selon lesquels Dieu redemanderait le sang des Juifs qui vont à  leur perdition éternelle, parce qu’on ne leur a pas dit qu’ils devaient se repentir et accepter l’Evangile (Actes 20 :26-27 et Ezéchiel 3 :20). Si nous disons que nous aimons les Juifs (comme nous devons aimer tout le monde), mais si nous refusons volontairement de leur annoncer l’Evangile de Jésus, et si nous les laissons continuer leur route vers la perdition éternelle, parce qu’ils n’auront pas rencontré Jésus, leur Messie, nous ne pouvons pas être animés par l’amour de Jésus.

Pourtant, Ebenezer a signé un accord avec les autorités Juives, pour s’engager à  ne pas parler de Jésus aux Juifs qu’il rapatrie en Israël. D’autres organisations qui reconduisent des Juifs en Israël leur annoncent l’Evangile, mais, contrairement à  Ebenezer, ce sont des organisations qui ne font pas de bruit, et qui n’essayent pas d’attirer l’attention sur elles. Elles font juste leur travail sans tambour ni trompette, et ne cherchent pas à  coopérer avec l’Agence Juive, au détriment de l’Evangile. Comme l’a écrit David Brickner, Directeur International de « Jews For Jesus » : « Les vrais Chrétiens Sionistes sont des évangélistes impénitents aux yeux des Juifs, mais les autres ne sont que des imposteurs« .

Ebenezer accepte aussi d’autres erreurs doctrinales, comme celles qui étaient enseignées par Gustav Schiller, récemment décédé. Nous possédons une lettre de lui, dans laquelle il rejette l’enseignement de la Bible concernant la Grande Tribulation et la persécution des Juifs, appelée aussi « le temps de la tribulation de Jacob« . La Bible nous enseigne qu’à  la fin des temps, une grande calamité s’abattra sur Israël, comme une répétition eschatologique des événements terribles qui se sont passés en l’an 70, qui avaient été prédits par Daniel et par Jésus, et qui ont été relatés par Josèphe et par Eusèbe. Selon ces prophéties, Jésus ne reviendra que lorsque les 2/3 des Juifs seront exterminés (Zacharie 12-13, Luc 21 :23-31). Les Juifs qui retournent actuellement en Israël ne s’y rassemblent pas pour être bénis, mais pour subir la Grande Tribulation. Leur bénédiction ne se produira qu’après le retour du Messie qu’ils ont rejeté, mais qui ne les a jamais rejetés (Matthieu 23 :39).

Le Fonds Ebenezer n’a vraiment pas fait preuve de franchise en ayant signé cet engagement à  ne pas évangéliser les Juifs, pour pouvoir bénéficier des fonds. Pourtant, dans les documents distribués pour leur prochaine convention de juillet, M. Facius affirme que le but de cette convention sera d’accomplir la Grande Commission de Jésus, et d’obéir aux chapitres 9 à  11 de l’épître aux Romains !

Pourtant, ces chapitres 9 à  11 de Romains montrent que le désir de Paul était de sauver les Juifs (Romains 10 :1). Mais si personne ne leur prêche l’Evangile, comment l’entendront-ils ? (Romains 10 :14). Comme l’a souligné l’évangéliste Israélien Yaacov Damkani, ces trois chapitres, qui concernent la destinée d’Israël en relation avec l’Eglise, parlent de la nécessité d’évangéliser Israël, et montrent que l’avenir de l’Eglise en dépend, notamment à  la fin des temps.

D’autres exemples historiques nous ont montré comment se sont accomplies certaines prophéties de l’Ancien Testament, prédisant que les Gentils ramèneraient les Juifs en Israël. Ce sont les Nations Unies qui ont voté la reconstitution de l’Etat d’Israël. C’est par la bienveillance de certains Pachas Turcs que les Juifs ont pu commencer à  rentrer en Israël, et c’est grâce aux Etats-Unis qu’a pu être financée l’opération Moïse, tout cela sans l’intervention du Fonds Ebenezer.

Aujourd’hui, l’Agence Juive aide les Juifs à  rentrer en Israël (sauf ceux qui ont reconnu Yeshua comme le Messie), sans l’aide des Chrétiens. Au moment même où le Fonds Ebenezer essaye de reconduire en Israël les Juifs de Russie, sans leur annoncer l’Evangile, Anatoly Sharansky tente de faire passer une loi à  la Knesset Israélienne, pour faire déporter à  nouveau en Russie tous les Juifs russes qui se sont convertis à  Jésus-Christ ! Dans ce contexte, tout le scénario adopté par le Fonds Ebenezer apparaît non seulement comme contraire à  la Bible, mais aussi comme complètement ridicule. Nous devons reconnaître les prophéties bibliques quand elles se réalisent, et l’Eglise doit obéir aux commandements donnés par la Bible ! Une prédiction est une prédiction, et un ordre est un ordre !

L’Ancien Testament ne nous commande même pas de rapatrier les Juifs en Israël sans leur annoncer l’Evangile. Au contraire, au début du chapitre 40 d’Esaïe, qui parle de « consoler mon peuple« , le texte biblique déclare clairement que nous devons consoler ce peuple en lui annonçant l’Evangile (la bonne nouvelle) (Esaïe 40 :9 et 52 :7). Le Nouveau Testament ne nous commande pas d’accomplir ces prophéties, mais tout simplement d’annoncer l’Evangile aux Juifs.

Certaines organisations font les deux, et nous nous entendons bien avec elles. Dire que certains Chrétiens sont appelés à  un sionisme social, sans annoncer l’Evangile, alors que d’autres sont appelés à  annoncer l’Evangile, est un non-sens stupide, sans aucun fondement biblique. Il en est de même de l’affirmation abjecte selon laquelle certains témoignent avec leurs paroles, et d’autres avec leurs œuvres ! Cela n’est pas biblique ! Nous ne sommes pas tous des évangélistes, mais nous sommes tous appelés à  donner un témoignage verbal au niveau individuel. C’est le sens du mot grec « martyrios » (témoin), comme du mot hébreu correspondant (Le ha Ade). Bibliquement, nous devons témoigner à  la fois par nos paroles et par nos œuvres.

Le passage que M. Facius ose citer dans sa littérature promotionnelle est le suivant :

« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ?… Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10 :14, 17).

Il se condamne donc lui-même par les versets qu’il cite !

Ce sont des Chrétiens antisémites qui ont tordu le sens de la Bible pour massacrer des Juifs. Ils ont lu dans la Bible des prédictions concernant des massacres des Juifs par les Gentils (dans Lévitique 26 et Deutéronome 28), et ils se sont appliqués à  accomplir eux-mêmes ces prophéties ! Le Fonds Ebenezer pratique la même approche tordue de la Bible. Ce sont des antisémites qui ont massacré les Juifs. Mais en refusant d’annoncer l’Evangile aux Juifs, Ebenezer les voue à  la mort spirituelle. Dans les deux cas, à  moins qu’il n’y ait une sincère repentance, Dieu leur redemandera certainement le sang de tous ces Juifs !

Ainsi, les chapitres 9 à  11 de Romains, qui devaient être le thème central de la convention Ebenezer, annoncent le contraire de ce que pratique effectivement Ebenezer ! Il s’agit d’évangéliser les Juifs, et pas de refuser de les évangéliser !

M. Facius mentionne aussi la nécessité d’obéir à  la Grande Commission de Jésus. Mais comment M. Facius et le Fonds Ebenezer peuvent-ils organiser une convention avec Derek Prince, Peter Horrobin, Eliahu Ben Hayim et Lance Lambert, pour réunir des fonds en vue d’obéir à  la Grande Commission et à  Romains 9 à  11, alors qu’ils ont signé un contrat pour s’engager à  ne pas évangéliser les Juifs ?

Dire que ce n’est pas moral serait bien peu dire ! Si une organisation humanitaire percevait des fonds en affirmant qu’elle les utilisera pour faire quelque chose qu’elle s’est engagée par écrit à  ne pas faire, la Justice pourrait être saisie de l’affaire, et cette organisation pourrait être poursuivie pour fraude caractérisée ! Je disais tout à  l’heure que l’Islam et les sectes avaient des principes moraux plus élevés que ceux de bien des Chrétiens. Mais même le monde, dans ses décisions de Justice, applique souvent une morale plus élevée que celle qui est en honneur dans l’Eglise ! Si ces dirigeants Chrétiens sont capables de réunir des fonds en ayant recours à  de telles méthodes, une infidélité conjugale doit effectivement leur sembler bien peu de chose !

M. Facius n’est pas le seul dirigeant chrétien que des fausses doctrines ont conduit à  faire des compromis avec la morale. Lance Lambert travaille à  présent avec Mahesh Chavda, qui proclame que tous les Chrétiens qui refusent le « réveil du rire » et « l’ivresse dans l’esprit » sont des « méchants sorciers » ! Il est ironique de constater que les partisans de Lance Lambert font justement partie de ce groupe, car ils étaient jusque-là  des Charismatiques modérés qui ne s’étaient pas engagés dans le « réveil » de Toronto. Les voilà  à  présent qualifiés de « méchants sorciers » par le collègue de leur chef de file ! Il n’est donc pas étonnant que Lance Lambert accepte de s’associer à  un homme qui a laissé tomber sa femme pour en épouser une autre ! Si Lance Lambert est capable de trahir ses propres partisans, s’il peut s’associer à  quelqu’un qui qualifie de « méchants sorciers » tous ceux qui s’opposent à  un faux réveil d’inspiration démoniaque, qui peut donc s’étonner qu’il trahisse aussi la sainteté du mariage chrétien, en s’associant à  un homme tel que Peter Horrobin ?

Quand on rejette la Bible, on rejette aussi la morale.

L’association de Lance Lambert avec Mahesh Chavda représente un tournant dans son ministère. Il se démarque aussi nettement des positions naguère fermement bibliques de « Prayer For Israel » (Prières pour Israël), le sponsor de Lance Lambert qui le soutenait jusque-là , pour se rapprocher des positions non-bibliques du Mouvement Barnabas. Ce n’est pas une coïncidence si d’autres ministères chrétiens sionistes, qui continuent à  rester fondés sur la Bible, comme Chrissy Rogers, sont en train de quitter « Prayer For Israel », en des termes qui sont loin d’être amicaux.

Ce qui se passe avec Derek Prince est malheureusement très semblable. Derek Prince a officiellement approuvé le « réveil de Pensacola« , qui n’est autre que la version américaine du « réveil de Toronto« . Les scandales financiers, les fausses doctrines, les mensonges éhontés associés à  ce « réveil », et les pratiques perverses que nous pouvons observer sur les vidéos de l’église de Pensacola, ne peuvent que nous donner la nausée. Derek Prince avait autrefois accordé sa caution au Mouvement de la Couverture Spirituelle. Voilà  qu’il récidive avec le Mouvement de Pensacola. Mais il avait déjà  accepté dans ses enseignements beaucoup d’autres compromis par rapport à  la saine doctrine.

Quand quelqu’un s’éloigne de la saine doctrine (1 Timothée 4 :6, 13-16), on peut s’attendre à  ce qu’il s’éloigne aussi de l’intégrité morale en matière de divorce et de remariage.

Toute mauvaise pratique vient de l’abandon de la saine doctrine (1 Timothée 1 :10). Quand on abandonne l’intégrité doctrinale, on ne peut qu’abandonner aussi l’intégrité morale. A tous ceux qui nous écrivent pour nous dire à  quel point ils ont été choqués de voir Lance Lambert et Derek Prince s’associer à  un homme qui avait abandonné sa femme pour se remarier, nous disons que nous partageons leur affliction concernant le comportement de ces hommes, mais que cela ne nous surprend nullement, quand on sait qu’ils avaient déjà  accepté des compromis avec la saine doctrine biblique.

Si MM Prince, Lambert ou Facius acceptaient une confrontation publique avec moi, devant des caméras vidéo, pour que nous débattions de ces problèmes de doctrine et de morale, je serais honnêtement très heureux de relever ce défi.

Comment notre société occidentale peut-elle éviter de se corrompre moralement, quand l’Eglise qui est au milieu d’elle accepte de tels compromis avec la Parole de Dieu, concernant quelque chose d’aussi fondamental que la sainteté du mariage ?

Mais est-il possible que celle qui est censée être l’Eglise de Jésus-Christ ne se compromette pas, quand ses propres dirigeants, qui devraient être des modèles, sont les premiers à  divorcer et à  se remarier ?

Quand le mariage chrétien est sacrifié sur l’autel de la convoitise et de la chair, quand on abroge des vœux prononcés devant Dieu, c’est la Chrétienté qui accepte de s’offrir en sacrifice au monde, dont elle ne se distingue d’ailleurs pratiquement plus, et qu’elle finit même par dépasser dans l’impiété. Mais quand ce sont les propres dirigeants de cette Chrétienté qui font office de sacrificateurs pour ce sacrifice profane, alors que d’autres dirigeants se taisent ou approuvent, nous assistons en fait à  un autre mariage, au mariage impie entre la Mort de la doctrine et la Mort de la morale.

Et ce sont des pasteurs rétrogrades qui président à  cette cérémonie ! Quand l’Eglise se donne des dirigeants qui s’engagent par écrit à  ne pas évangéliser les Juifs, à  « cligner des yeux » à  un péché que Dieu hait, c’est qu’elle n’a plus de dirigeants dignes de ce nom. Ce ne sont que des politiciens théocratiques déguisés en conducteurs de l’Eglise. Est-ce que Lance Lambert et Johannes Facius correspondent aux critères bibliques d’un dirigeant de l’Eglise ? Leurs actions prouvent clairement qu’il n’en est rien. Je le répète : Dieu hait le divorce !

Peut-on imaginer que Pierre ou Paul auraient accepté de s’engager par écrit à  ne pas annoncer l’Evangile à  des Juifs, ou auraient toléré le divorce et le remariage dans l’Eglise ?

Si les gens qui travaillent pour le Fonds Ebenezer aimaient réellement l’Eglise, les Juifs et le Seigneur, comme Pierre et Paul les aimaient, ils obéiraient aux commandements du Seigneur. Ils ne laisseraient aucune place au divorce et au remariage dans l’Eglise ! Ils feraient comme Pierre et Paul, et ils proclameraient l’Evangile à  Israël. Comme ils ne le font pas, c’est qu’ils ne sont pas animés de cet amour.

Jésus a dit :

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements ».

Quand l’Eglise de Jésus-Christ, conduite par de tels dirigeants, s’accommode du divorce et du remariage, elle ne proclame plus les véritables enseignements de Jésus. Elle ne peut donc plus proclamer le véritable Jésus ! (Jean 14 :15). Il n’est donc pas étonnant que cette Eglise refuse d’annoncer le Seigneur Jésus à  Son propre peuple, en le laissant poursuivre sa route vers une perdition éternelle, loin de Son Sauveur.

Ebenezer signifie en Hébreu « Rocher du Secours ». Quel que soit le rocher sur lequel Ebenezer s’appuie, il ne s’agit certainement pas du Rocher qu’ils se sont engagés par écrit à  ne pas annoncer !

Il ne s’agit certainement pas de Christ, le Rocher ! Car Il hait le divorce !