VIOL : QUI MENT ? QUI DIT LA VÉRITÉ ? Beaucoup doivent s’interroger sur les accusations de « viols », soudainement dénoncés, parfois après bien des années, souvent dans des moments opportuns comme les élections ou un remaniement ministériel (on est en pleine actualité), et dont les auteurs seraient, comme par « hasard », des célébrités du monde politique, médiatique, du show bizz…. ces auteurs supposés niant toujours, farouchement, toute culpabilité. Par peur du scandale ? Par peur de perdre leurs privilèges ? Ou bien parce qu’ils se pensent vraiment innocents ?
QUI MENT ? QUI DIT LA VÉRITÉ ?
Pour avoir beaucoup évolué dans le monde politique, médiatique et également du show-bizz, je peux donner immédiatement une réponse surprenante : VICTIME ET VIOLEUR DISENT SOUVENT, TOUS DEUX, LA VÉRITÉ.
Pardon, je corrige : VICTIME ET VIOLEUR DISENT TOUS DEUX, SOUVENT, LEUR CONVICTION.
Je m’explique, car je l’ai vécu de très près. Et finalement cela s’applique à quasiment tous les milieux : professionnel, familial, et même, hélas !, ecclésial…
Rappelons d’abord ce qu’était le droit de cuissage :
Wikipedia :« Le droit de cuissage, appelé aussi droit de jambage et parfois droit de dépucelage, est une légende vivace selon laquelle un seigneur aurait eu le droit d’avoir des relations sexuelles avec la femme d’un vassal ou d’un serf la première nuit de ses noces (jus noctis primae). »
Encyclopédie de Diderot : « et dans le temps des croisades, [le droit] de coucher la première nuit avec les nouvelles mariées, leurs vassales roturières. »
Aujourd’hui, ce « droit seigneurial » est mis en doute, faute de « preuves » irréfutables ou par révisionnisme de l’Histoire. Pourtant, quand j’étais jeune, on apprenait cela à l’école. Nous étions horrifiés, trouvant que ça avait été finalement une bonne chose que de guillotiner les « nobles »… même si j’en faisais officiellement partie. « Vive la Révolution ! » (!!!!!!….)
VIOL : VRAI ? FAUX ?
C’était forcément, alors, parole de victime – la plupart du temps contrainte de se taire – contre parole de violeur – qui se croyait tout permis, de par son « rang ». Mais c’est forcément la vérité car cela n’a jamais changé : IL N’Y A PAS DE PREUVES « IRRÉFUTABLES » dans ce type de situations, juste des présomptions, bien rarement – et pour cause – des témoins directs. Presque toujours, on ne dispose que de la parole de la victime*, qui dans l’écrasante majorité des cas se tait, par honte, par peur de ne pas être crue (c’est souvent le cas), par peur de voir cela étalé crûment lors d’un procès (c’est toujours le cas). Ce qui multiplie l’injustice et la douleur.
* Une grosse différence aujourd’hui en cas de « tournantes » ou de cérémonies satanistes. Ces dernières, par contre, ont toujours existé. Dans tous les cas, le silence des témoins est souvent pour eux une question de vie ou de mort !
Pourtant, je sais bien que c’est la parole des victimes qui est la plupart du temps la vérité… MÊME SI LE VIOLEUR A LA CONVICTION QUE SA VICTIME ÉTAIT CONSENTANTE.
Je mets évidemment hors de ce schéma la pédocriminalité, qui a toujours été et sera toujours une abomination sans nom !
J’ai été, je le répète, souvent confrontée à la tentative de « forcing » (eh oui, je n’étais « pas si mal » quand j’étais jeune !), car j’ai arpenté longtemps les allées du Pouvoir et des célébrités. Et le fait est que cela se pratique à tous les niveaux de la société dès qu’on est en position d’autorité sur autrui.
Face aux « seigneurs », ceux qui détiennent le Pouvoir, ou la fortune, ou la notoriété, ou encore la capacité de vous donner un emploi ou de vous en rejeter, ou qui ont simplement une « autorité » qui en impose, la jeune femme (ou hélas, de plus en plus, LE jeune homme !) ne peut pas toujours résister. Par le passé, je me suis souvent trouvée devant des hommes de Pouvoir qui me faisaient des propositions « pas honnêtes », avec insistance. Je pouvais résister bien sûr, mais je sais qu’il est horriblement difficile de résister quand on est face, par exemple, à un homme célèbre que l’on admire et qui a le pouvoir de transformer votre vie en bien ou en cauchemar !
Que de cas vécus personnellement ou entendus en confidence !
Je me souviens, entre autres, du cas d’une jeune mariée, ravissante, qui était ma secrétaire dans une exposition que j’organisais dans les Émirats Arabes Unis, et où le frère d’un Président français, que je ne nommerai pas, nous « honorait » de sa présence et de son parrainage. C’était dans les années 70-80 (je préfère rester dans le vague, tous les protagonistes étant morts !). L’homme en question, la cinquantaine à l’époque, était obnubilé par cette jeune femme et la poursuivait de ses assiduités. N’était-il pas, à ses propres yeux, un « seigneur » qui avait le « droit de cuissage » ? Il devait même penser, dans son arrogance, que ce serait flatteur pour elle ! Voire qu’il s’agissait d’un honneur ! Mais si, mais si… si vous en doutez c’est que vous êtes très ignorants de la profondeur de la dépravation du cœur de l’homme !
Nous devions rester huit jours sur place, pour cette mission. Au bout de trois jours, ma secrétaire est venue me supplier de la faire rentrer au plus tôt. J’ai voulu savoir pourquoi. Elle ne voulait pas me le dire. Eh oui ! Dans ce contexte, c’est toujours la victime qui a honte ! J’ai insisté, elle a fini par m’avouer le harcèlement dont elle faisait l’objet.
Sans hésitation, je l’ai mise dans le premier avion, et j’ai dû raconter « des salades familiales » au monsieur en question, pour justifier le départ précipité de la proie qu’il convoitait. Pourquoi pas la vérité ? Parce que je savais qu’il pouvait me faire virer de ma situation et m’engendrer des problèmes sans fin : il en avait les moyens, il en avait le pouvoir. Il suffisait que je lui en donne le prétexte en lui révélant que « je savais ».
La proie potentielle, dans la majorité des cas, est PARALYSÉE. Je change donc le mot « CONSENTANTE » utilisée à tort par les avocats du violeur : je répète : ELLE EST PARALYSÉE, comme un petit animal face à un prédateur, type serpent. Elle est comme SIDÉRÉE, et toutes ses capacités de défense tombent. Au mieux, elle arrive à s’enfuir. Ou encore, elle tombe sur un prédateur qui a encore un ersatz de conscience ou la peur du scandale, et qui n’insiste pas.
AU MIEUX…
Dans la plupart des cas, et d’autant plus que le prédateur a vraiment du pouvoir, de la notoriété, et la capacité de transformer votre vie, la proie va céder… et se taire, avec la honte et la culpabilité en prime, et son silence peut se poursuivre jusqu’à la tombe. Ou parfois, elle parvient – enfin ! – à parler. C’est la condition N° 1 de la guérison d’un traumatisme destructeur.
Et le prédateur ? IL A, SOUVENT, BONNE CONSCIENCE. Cela peut aller jusqu’à l’outrecuidance de se persuader d’avoir donné du plaisir, avec un déni forcené d’avoir violé et ainsi broyé une âme. Pour lui, implicitement, il a exercé son « droit », celui du seigneur. Il est absolument convaincu que la victime était consentante, même si elle a protesté vigoureusement, même si elle s’est débattue. Il protestera : « C’était pour faire semblant… c’était un jeu… ». J’ai entendu un de mes proches répéter, en parlant de son ex-femme qu’il avait persécutée et souvent violée durant cinquante ans (elle s’en était plainte à lui souvent !) : « Elle me disait tous les jours qu’elle n’en pouvait plus, mais je savais bien que c’était pour rire » !
Elle en est morte prématurément ! Mais lui continuait, dix ans après, à dire : « C’était pour rire ». C’était un pervers narcissique. Tous les violeurs qui nient leur crime sont des pervers narcissiques.
ATTENTION : Je ne suis pas en train de dire que la personne qui se dit victime n’est pas, de fait, la seule menteuse et manipulatrice ! Certaines ou certains prennent un malin plaisir à salir un personnage « important », soit pour se venger de la vie, soit pour sortir de l’ombre et devenir le centre de l’attention, publique ou privée. Voire pour faire du chantage. Mais souvent, la vérité sort à un moment « opportun » parce qu’il y a un écœurement de la victime, et des proches qui « savent », de voir mis à l’honneur ce ou ces « sales types » (parfois, plus rarement, de « sales bonnes-femmes ») qui sont des criminels en col blanc. D’où l’afflux de certaines dénonciations à des moments charnières de la vie publique des prédateurs.
Je dis juste que celui qui est en position d’autorité et de pouvoir a facilement tendance à en abuser, et cela se produit d’autant plus dans le domaine sexuel que dans la majorité des cas, ce crime n’est pas ou quasiment pas sanctionné, même s’il est révélé (rarement !) et établi. Et cela se multiple de manière quasi exponentielle dans notre temps d’une justice laxiste, où la corruption, de surcroît, a atteint des degrés rarement vus dans l’Histoire, hormis dans les dictatures. Mais ne sommes-nous pas, de fait, dans une dictature ?
Donc écoutons les victimes avec respect, mais aussi avec lucidité. Et ne tenons pas, d’emblée, le coupable pour innocent, simplement parce qu’il semble digne de notre respect, de notre admiration, et qu’il a l’air « tellement sincère ». Oui, mais la sincérité n’est pas la VÉRITÉ. La Vérité, Dieu Seul la connaît ! Mais nous, nous pouvons la demander avec persévérance :
Luc 8:17 Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour.
AH, LA DÉPRAVATION DU CŒUR DE L’HOMME (et bien sûr, de la femme !), quand il n’est pas régénéré, ou quand il n’a pas la conscience éclairée ! Car beaucoup de gens, en tout cas un certain nombre, ont vraiment, quasiment de naissance ou grâce à une bonne éducation, une conscience éclairée. Ceux-là agissent avec intégrité, même s’ils ne sont pas nés de nouveau !!!! Et parfois – hélas ! – ils agissent avec bien plus de droiture que certains qui se disent chrétiens !
Dieu parle d’eux:
Romains 2:15 ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour.
L’adage dit : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ».
OH COMBIEN C’EST VRAI !!!!
Pourtant, il y a des exceptions. Des gens – finalement assez nombreux – dès qu’ils sont appelés à de hautes fonctions, associent automatiquement à ce privilège la RESPONSABILITÉ QUI LEUR EST INHÉRENTE. Et cette responsabilité sera toujours de SERVIR ET DE PROTÉGER et non D’ABUSER. Tout comme un père de famille normal sait qu’il a pour première mission de nourrir et protéger sa femme et ses enfants. Tout le monde sait cela, et c’est pourquoi l’inceste d’un père apparaît toujours comme une monstruosité, malgré la perversion actuelle des consciences, malgré le fait que tous ou presque appellent aujourd’hui « bien » ce qui est « mal ».
Quand l’autorité vient d’en Haut et élève un homme juste et intègre, on assiste à des choses magnifiques : quelle bénédiction venue d’en Haut !
Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage !
Beaucoup d’autorités établies se sont, en fait, hissées sur des sièges de pouvoir ou des sièges d’honneur par la ruse, par la magouille électorale, par des pactes sataniques (surtout dans le show bizz, mais pas que : la politique en est gangrenée !).
En premier lieu, un poste d’autorité ne vient pas forcément de Dieu :
Dan 11 : 21 Un homme méprisable lui succédera sans avoir reçu la dignité royale ; il surviendra en temps de paix et s’emparera de la royauté à force d’intrigues.
C’est le message que j’avais reçu de Dieu lors de l’élection de 2017. Mais il est aussi écrit :
Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin !
Cela, je l’ai reçu plus tard. L’enfant, je sais qui c’est. « Ils mangent dès le matin » peut se comprendre dans le sens que, dès parvenus sur un « trône », les mauvais « princes » en profitent pour dépouiller leurs « sujets » (= « assujettis ») et abuser de leur pouvoir.
Ah ! Si tout ou une grande partie du pays du peuple de France cherchait la face de Dieu avant d’aller voter, ou avant de plébisciter un « grand homme », L’HISTOIRE DE FRANCE EN SERAIT BOULEVERSÉE, POUR LE BONHEUR DES FRANÇAIS !
Jé 17 :5 Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel ! 6 Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants. » –
Car il est aussi écrit, juste après:
Jé 17:7 Béni soit l’homme [ou la nation !] qui se confie dans l’Eternel, Et dont l’Eternel est l’espérance ! 8 Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.
Mais oui, certaines « autorités » ne viennent pas de Dieu, ce que bien des chrétiens n’ont pas compris, faute de lire assidûment la Bible. Entre autres, à cause de la fraude électorale qui sévit sur une grande échelle aujourd’hui, partout dans le monde !
Mais Dieu peut aussi mettre des autorités malsaines, méchantes, horribles, sur un pays qui méprise Ses lois. On voit cela tout le long de la Bible, même pour le peuple hébreu ! Il n’y a qu’à lire le livre des Juges ! Ou bien les livres des Rois. Ou encore la domination dramatique d’Hérode, le tueur d’enfants, sur le peuple juif de l’époque. Quand on lit Jn 19 4-7, on comprend pourquoi !….
Ou encore Marc 15 :
13 De nouveau, ils crièrent : Crucifie-le !
14 – Qu’a-t-il fait de mal ? [interroge Pilate]
Eux, cependant, crièrent de plus en plus fort : Crucifie-le ! 15 Alors Pilate, voulant donner satisfaction à la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.
Oui, le pays était tout entier devenu pervers. Jésus a même dit à ses apôtres : « Matthieu 17:17 Race incrédule et perverse… »
Alors, oui, quand le pays tout entier est malade de sa méchanceté, les juges deviennent des loups du soir, et ceux qui le dirigent sont des renards cruels… comme Hérode, le tueur d’enfants. Ou ils se croient légitimement le droit d’être des prédateurs sexuels des faibles.
Et je veux rappeler au passage qu’aux yeux de Dieu, un simple désir de viol, ou un fantasme de cet acabit, est assimilé à l’acte (Mt 27:30 – Ph 4:8 – 1 Corinthiens 6 : 9…).
DIEU « NE TIENT PAS LE COUPABLE POUR INNOCENT » (sauf « repentance qui mène à salut, bien sûr ! Merci Jésus !), MÊME S’IL EST « LENT À LA COLÈRE ET RICHE EN BONTÉ » (Nombres 14:18). IL A L’ÉTERNITÉ POUR EXERCER SA JUSTICE. Mais elle s’exerce déjà sur terre :
Voici, le juste reçoit sur la terre une rétribution ; Combien plus le méchant et le pécheur !
VOICI UN DÉCRET DE DIEU
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume !
OUI : DIEU A DIT : « MALHEUR À… ». DIEU N’A PAS CHANGÉ ! Il n’a pas mis « de l’eau dans son vin » pour s’adapter aux mœurs du temps. Dieu a prophétisé par la bouche de Paul :
Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes.
Et par celle de Salomon :
Psaumes 11:5
L’Éternel sonde le juste; Il hait le méchant et celui qui se plaît à la violence.
L’abus de pouvoir – sous quelque forme qu’il se manifeste – par le titre ou par l’argent, ou bien en se servant de sa notoriété et de son ascendance sur autrui, RESTE ET RESTERA TOUJOURS UN CRIME AUX YEUX DE DIEU. Le viol, même si la victime paraît « consentante », reste un viol. Et le violeur sait toujours, au final, qu’il a abusé de sa position, même s’il sait se donner une parfaite bonne conscience. MAIS DIEU VOIT TOUT, SAIT TOUT, ET UN VIOLEUR EST L’ÉQUIVALENT D’UN ASSASSIN ! C’est un assassin de l’âme, au final le pire des assassinats.
QUE LA VÉRITÉ ÉCLATE ET LA JUSTICE PASSE !
AU NOM DE JÉSUS, QU’IL EN SOIT AINSI !
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