(Note MAV): Dan a publié ce commentaire sur le blog il y a quelques jours. C’est un écrit qui apporte un regard nouveau à partir des Ecritures sur le sujet explosif qu’est le dogme romain de la Trinité, dogme sur lequel beaucoup ouvrent aujourd’hui les yeux)
Il me semble temps d’amener cette notion de trinité sur un terrain où bien peu s’aventurent.
Le but est d’apporter une dimension encore peu visible, pas quelque chose de nouveau, car rien n’est nouveau en vérité, mais tout n’a pas encore été dévoilé, tout n’est pas encore arrivé à son terme dans le processus et les étapes voulues par le Seigneur. D’ailleurs soyez particulièrement sur vos gardes lorsque tel ou tel parle de choses nouvelles que feraient le Seigneur.
Le but de ce message est d’entrouvrir la porte, de mettre un peu de lumière sur une dimension laissée de côté, dimension pourtant si fondamentale, pourtant si existentielle.
J’ai écrit le cœur de ce texte lors de la semaine de la paracha Kedochim (saints vous serez / Lév.19,1–20:27) à mi-mai de cette année 2019, car une vérité inouïe s’y trouve cachée et cette vérité est en relation avec mon propos ci-dessous. Ce mystère bien caché dans cette paracha a été l’étincelle de lumière pour ce que j’écris ci-après, par contre, et j’en suis désolé, mais je ne parlerai pas de ce secret pour le moment.
Cette introduction pour donner l’angle d’approche pas pour tout dire, même si dans notre compréhension cartésienne ce paragraphe ne sert à rien du tout.
Frères et sœurs, écoutez, je vous exhorte à écouter, je vous exhorte à lire attentivement et à porter cela devant votre Seigneur, car je m’adresse à ceux qui Le connaissent. Je m’adresse plus particulièrement aux personnes ayant déjà avancé dans cette libération du dogme de la trinité, à ceux qui sont en chemin dans ce processus, car c’est un processus vivant, c’est un chemin de vie. Je m’adresse aussi à ceux qui sont interpellés par ce sujet et qui s’interrogent positivement.
Alors, allons-y enfin après ce long préambule. La notion qui permet d’entrer dans cette autre dimension tient en une toute petite phrase, si petite mais si gigantesque quant à sa signification profonde.
Le propos est le suivant : le dogme de la Trinité est l’ennemi juré du EHAD et par conséquent l’ennemi du COUPLE.
À nouveau, je vous exhorte à écouter, même solennellement ai-je envie de dire. » Écoute » veut aussi dire » Comprend » en hébreux, pas juste écouter, mais comprendre.
Je ne vais évidemment pas développer en profondeur, non seulement je n’en serais pas capable, mais des milliers de pages ne suffiraient pas, mais donner quelques clés, quelques pistes de compréhension. J’insiste, je ne vais donner « que » quelques clés, dans l’idée de vous interpeller pour aller plus loin, pas pour faire une explication complète. Car en vérité, cette vérité dépasse notre entendement humain, au sens charnel et limité et surtout nos traditions ecclésiales et doctrinales.
La Trinité ennemi du EHAD c’est assez évident, un Dieu multi personnes n’est pas EHAD, jusque-là ce n’est pas très compliqué à comprendre. Le dieu multi-personnes n’a rien à voir avec le Shema Israël que nos amis juifs prient plusieurs fois par jour (Deut. 6.4). D’ailleurs, les juifs pratiquants ne considèrent pas les chrétiens comme monothéistes.
Mais alors que vient faire le couple là-dedans ? Ne serais-tu pas en train de disjoncter sérieusement ? pourraient me dire certains.
Si je devais dire ce qui suit en parlant, je le dirais mot à mot, très lentement, en prenant du temps entre chacun d’eux pour essayer d’en prendre la mesure.
L’image ..…, la représentation ultime ..…, la merveille indescriptible de la sagesse de l’Eternel pour nous faire comprendre le EHAD …… est ……. LE COUPLE. Oui, frères et sœurs, LE COUPLE.
L’homme et la femme, qui étaient EHAD/UN à la création, plutôt, la dimension masculine et la dimension féminine étaient UN, Gen.1.27 : Il le créa masculin et féminin (zahar et nékéva) Il les créa. Au chapitre 2 de la Berechit (la Genèse), après séparation, ils deviennent l’homme et la femme, Ish et Isha, l’époux et l’épouse. Ensuite seulement vint la chute, la cassure, la malédiction.
Le couple où se trouve d’ailleurs la représentation d’une multitude de clés de compréhension :
⇒ La dimension masculine et la dimension féminine
⇒ Le monde d’en haut et le monde d’en bas
⇒ La dimension spirituelle et la dimension matérielle
⇒ L’intériorité et l’extériorité
Se pose alors une question inouïe avec une réponse incroyable : TOUT EST-IL DUAL dans la création d’Elohim ? Ça, c’est la bonne question, tout est-il dual ?
⇒ Le ciel et la terre (la planète)
⇒ La pluie et la terre (le sol)
⇒ La lumière et la nuit
⇒ Le soleil et la lune
⇒ Le visible et l’invisible
⇒ Israël et les nations
⇒ Israël et l’Eglise
⇒ La torah écrite et la torah orale
⇒ Le don et la réception
⇒ Les dirigeants et le peuple
Et toujours, dimension masculine et dimension féminine, toujours donneur et receveur, toujours dans une perspective d’union, de zivoug en hébreux.
Regardons cela dans la perspective du grand mystère cité par Paul en Ephésiens 5.32 : L’Epoux et l’Epouse au sens de Christ et de l’Eglise. Se rend-t-on vraiment compte de quoi le Seigneur nous parle ? Certainement pas, c’est hors de notre perception, c’est juste inouï, totalement inimaginable, cela dépasse tout, les mots n’existent pas pour imaginer ou décrire de telles choses.
Toutes ces clés sont sous la forme « deux et un », dans le sens de deux qui deviennent un, deux qui s’unissent pour donner la vie. Est-ce un référentiel à considérer ? Est-ce LE référentiel à considérer ? Si la réponse est positive, alors non seulement cela change énormément de choses, mais en plus, je ne vois pas comment placer le dieu tripartite dans cette notion « deux et un ».
Le EHAD c’est l’union des contraires, l’union, le mariage, le zivoug, la réunion des contraires. Tous les contraires créés dos à dos, tous unis dos à dos, puis tous séparés pour se réunir face à face, face à face, l’union, le zivoug, le EHAD. Le Seigneur parlait du EHAD avec le « UN » du chapitre 17 de l’évangile de Jean.
Le rétablissement de toutes choses va tout ramener à la pensée première, à l’intention première de l’Eternel. Et si le rétablissement de toute chose était la réunion de la Torah et de l’Alliance renouvelée en Yeshoua ha Mashiah ? La réunion de la Torah et des dons de l’Esprit saint (le Rouah Hakodesh) ?
Que fera le Seigneur pendant le millénium et bien plus encore avec la nouvelle Jérusalem ? Même si nous ne connaissons pas les détails avec précisions, nous pouvons dire avec les Ecritures que l’Eternel va réunir le monde d’en haut et le monde d’en bas. Si ce n’est pas EHAD, c’est quoi ? Si ce n’est pas la réunion des contraires, c’est quoi ?
Pourquoi l’ennemi s’acharne-t-il avec ses dernières forces sur le couple ? Parce que le temps du dévoilement final a commencé et le dévoilement final nous mène au EHAD, EHAD qui s’accomplira totalement au retour de notre Seigneur Yeshoua. Avant cette dernière étape, tout à l’air bien sombre et désespéré dans ce monde, mais l’Eternel tient tout dans sa main, rien ne lui échappe, et, comme le disent les maitres de la Torah, les ténèbres seront très denses juste avant le dévoilement final, la délivrance finale.
Le voile épais formé par le dogme de la Trinité empêche de voir ces choses, nous maintient à grande distance des secrets de la Torah, nous maintient à grande distance des mystères que l’Eternel va maintenant dévoiler à ceux à qui il le voudra.
Que se cache-t-il dernière le dogme de la trinité ? Quel était le piège suprême si bien caché ? Quelle était la finalité de la stratégie du serpent ancien ? N’était-ce pas de cacher, de masquer, voir même d’anéantir le EHAD, ou pour le moins sa pensée et sa compréhension ? Qui plus est, pour enfoncer encore le clou comme on dit, je n’engage que moi, mais j’ai la conviction profonde que le préalable indispensable à la doctrine de la déification de Marie était de faire admettre le dogme de la Trinité avant, et, dès cet instant, il en a été fini du EHAD pour ceux qui se disent chrétiens. Et pour couronner ce plan machiavélique, par la même occasion, les racines juives étaient coupées.
Donc, oui, le dogme de la trinité est l’ennemi du EHAD à un point que nous n’imaginons pas et comme l’image absolue du EHAD est le couple, alors, oui, la trinité est pareillement l’ennemi du couple.
Certains me diront : c’est très bien tout cela, mais tu t’écartes complètement du sujet de la Trinité ? Je réponds : oui, c’est vrai.
Certains me diront : c’est très bien tout cela, mais ton sujet est plutôt le couple, n’est-ce-pas ? Je réponds : oui, c’est vrai.
Certains me diront : c’est très bien tout cela, mais ton sujet est plutôt la notion de dualité, n’est-ce-pas ? Je réponds : oui, c’est vrai.
Certains me diront : c’est très bien tout cela, mais ton sujet est plutôt le EHAD, n’est-ce-pas ? Je réponds : oui, c’est totalement et absolument vrai.
Oui, c’est vrai, mais tous ces sujets sont UN, nous ne pouvons les dissocier, tous ces sujets sont EHAD, mais un autre constat est également vrai : je n’ai jamais vu de trinitaires avoir la capacité de ne serait-ce que de s’approcher un tout petit peu, même de très loin, d’un début de compréhension du EHAD.
Dans quels temps sommes-nous ? La dernière phase de notre ère, avec tout ce que cela implique sur le plan des réalisations prophétiques qui interviennent sous nos yeux et dans la mesure ou les dernières réalisations prophétiques viennent, le dévoilement de toutes choses vient également, LE RÉTABLISSEMENT DE TOUTES CHOSES.
Qui suis-je pour dire de telles choses ? Je dirais que je suis un évadé de Laodicée, je me suis évadé seul, personne n’a voulu venir avec moi (je constate ici qu’il y a bien d’autres évadés d’ailleurs). Enfin personne pas vraiment, personne humainement parlant, car c’est le Seigneur qui est venu dans sa bienveillance infinie pour m’ouvrir premièrement les yeux puis la porte et me permettre de sortir. Donc, je ne jette la pierre à personne: pendant de nombreuses années j’ai été captif sans le savoir de toutes les théories non bibliques issues de celle qui prétend s’appeler Eglise et qui, hélas, hélas, n’est bien souvent que l’église de Sardes, celle qui passe pour être vivante et qui ne l’est pas ; comme le dit Celui qui a les sept Esprits de Dieu.
Daniel chap.2. 20 à 23 :
Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ! A lui appartiennent la sagesse et la force. C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence. Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m’as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.
Laisser un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.