Extraits: Trop de Juifs ont pu et du par le passé oublier qu’ils étaient juifs pour fréquenter les assemblées de chrétiens. De même, de plus en plus de chrétiens des nations, des goïm de pure souche, jouent à être plus juif que juif et s’imaginent un arbre généalogique casher, comme pour se faire pardonner d’être issu et d’avoir été appelé en dehors des nations paganochrétiennes.
Cette schizophrénie spirituelle, pour être surpassée, passe par une relecture apaisée des textes traitant des deux maisons d’Israël.
Lire l’étude : http://vivrelatorah.free.fr/DISCIPLEDEYESHUA/ENSEIGNEMENTS/autel-aux-douze-pierresy.pdf
Le lien de « L’autel aux douze pierres » ne fonctionne pas, je le remets ici :
http://vivrelatorah.free.fr/DISCIPLEDEYESHUA/ENSEIGNEMENTS/autel-aux-douze-pierresy.pdf
C’est un très long document, dans lequel on peut lire « Le positionnement de l’Israël d’aujourd’hui (l’État hébreu) … est entaché d’irrégularités », ce qui ne donne pas envie de poursuivre…
Je disais que c’est un très long document, dans lequel on peut lire « Le positionnement de l’Israël d’aujourd’hui (l’État hébreu) … est entaché d’irrégularités »… « L’autel-mémorial que chaque croyant en Yéshoua doit ambitionner de rejoindre n’est pas compatible avec l’action politique »…
Ensuite, on comprend qu’il s’agit d’une déclinaison de la théorie des deux Maisons. Puis il est question de crise identitaire à régler. On devine en filigrane la question « Qui est Ephraïm ? » à laquelle l’auteur oppose une fin de non-recevoir : la réponse n’a aucun intérêt, l’important est ailleurs. Sauf que pour l’auteur, la question a un intérêt – dans cette démarche, dès que l’on aborde le sujet Ephraïm, il y a une revendication à une certaine identité – «Il y a fusion complète du génétique et du spirituel». Et plus loin, « Aux non juifs disciples : soyons israélites mais ne cherchons pas à être juifs» (page 39)
C’est là où l’auteur voulait nous amener, à être Israelite. Il y a quand-même de la jalousie identitaire : « …d’autres s’enorgueilliront de leur arbre généalogique pur et kasher ».
Comme disait Michelle, Enfant de Dieu, c’est déjà pas mal, et on se souvient de sa réponse à Benjamin.
Pour cela, l’auteur aura auparavant amené une problématique : il s’agit de reconstruire un autel de douze pierres.
Il s’appuie sur Josué 4 et le récit de la traversée du Jourdain. Sauf qu’il en fait une lecture biaisée. Si le critère d’homologation est la présence des douze porteurs de pierre, alors le modèle original est situé dans le campement des Hébreux.
Dans le récit, il est dit que Josué a élevé des pierres seul, sans les douze, et apparemment de sa propre initiative. Josué construit alors une contrefaçon, un reproche que fait l’auteur à d’autres…
Il y a aussi une confusion lorsque l’on parle d’ériger des autels avec des pierres qui n’ont pas été taillées par le fer et la main de l’homme. Le modèle donné par le Seigneur n’est pas constitué de pierres brutes mais de pierres polies. Les pierres sont polies par les eaux d’en haut (traduction Chouraqui), qui ont été stoppées en amont.
Jacques Collant parle dans un enseignement de la géographie céleste d’Eretz Israël : le Jourdain relie les eaux d’en haut et les eaux d’en bas, la mer de Galilée au point le plus bas, la mer Morte. Et il rappelle que l’eau n’a pas été créée, Dieu a simplement séparée les eaux d’en haut et les eaux d’en bas, et l’eau d’en-bas a la mémoire des eaux d’en-haut. D’où le baptême dans le Jourdain : « Si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour faire connaître l’Agneau au peuple d’Israël » (Jean 1).
Les pierres polies déposées dans le camp hébreu par les douze contrastent avec l’univers minéral anguleux. Leur aspect intriguera les enfants qui diront : « Qu’est-ce que ces pierres ? » Ce sont des pierres qui tapissaient le fond du Jourdain que l’Eternel a mis à sec.
On retrouve ces mêmes pierres polies dans le récit de David et Goliath : David choisit dans le lit du torrent cinq pierres polies qu’il met dans sa besace, et une seule suffira.
C’est-à-dire la Parole vivante. «Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif». La même Parole, le même enseignement vivant qu’ont reçu les Apôtres. C’est la raison pour laquelle Yeshoua leur a dit : « …dans mon Royaume, vous siégerez pour juger les douze tribus d’Israël » (Luc 22 :30).
Les fondements de la nouvelle Jérusalem seront faits des mêmes pierres polies par la Parole vivante descendue du Ciel : Yeshoua. Si les douze portes de la Jérusalem céleste porteront les noms des douze tribus d’Israël, « La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l`Agneau» (Apoc. 21:14).
C’est peut-être pour cela que les sacrifices n’ont rien amené à la perfection : ils avaient le modèle mais ne l’ont pas respecté, ils ne se sont pas laissés polir par la Parole de Dieu…
Alors, est-il « nécessaire de reconstruire l’autel aux douze pierres pour permettre au croyant en Yéshoua, Juif ou non juif, hébreu ou non hébreu, de trouver sa place dans la maison de D.ieu » ? Etre enfant de Dieu, n’est-ce pas suffisant ?