Envoyé par Nicole
Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2013/12/11/b228-lappel-des-profondeurs-du-coeur-de-dieu/
[pullquote align= »left|right »]Entendrez-vous cet appel?[/pullquote]
Le Seigneur parle au coeur de Ses brebis, et cet appel provient du plus profond du coeur de Dieu. Mais Ses brebis entendront-elles cet appel?
Certes, le Seigneur Jésus a dit que Ses brebis entendent Sa voix, et qu’elles ne suivront pas la voix d’un étranger :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis » (Jean 10: 1-15).
[pullquote align= »left|right »]Entendons-nous la voix du Seigneur?[/pullquote]
Il est venu pour nous donner Sa Vie, et Sa Vie avec abondance!
Et la Vie de Dieu, c’est d’abord une Vie de sainteté et de pureté absolues!
C’est une Vie qui hait le péché et le compromis. C’est une Vie qui recherche la communion avec le Créateur de l’Univers, qui est aussi notre Père en Jésus-Christ!
C’est une Vie qui pleure devant les jugements terribles qui viennent, qui pleure devant l’état de l’existence de tant d’enfants de Dieu, qui vivent dans l’insouciance et la légèreté!
C’est une Vie consacrée à rechercher la volonté du Père!
C’est une Vie qui nous appelle à renoncer de tout notre coeur à tout ce qui peut faire simplement notre bonheur et notre joie, lorsque le Seigneur nous montre que cela n’entre pas dans Sa volonté parfaite!
Oh, la joie qui découle d’une existence d’enfant de Dieu entièrement consacrée à rechercher la présence et la communion avec Son Dieu!
Combien de nos fêtes et de nos célébrations sont un fardeau pour le coeur du Seigneur, lorsqu’Il voit que Ses louanges sont sur nos lèvres, mais que notre coeur est éloigné de Lui!
« Cieux, écoutez! terre, prête l’oreille! Car l’Eternel parle. J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi. Le boeuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître: Israël ne connaît rien, mon peuple n’a point d’intelligence. Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l’Eternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière… Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes? La tête entière est malade, et tout le coeur est souffrant. De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état: ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, ils ravagent et détruisent, comme des barbares. Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champ de concombres, comme une ville épargnée. Si l’Eternel des armées ne nous eût conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. Ecoutez la parole de l’Eternel, chefs de Sodome! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe! Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l’Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis? Cessez d’apporter de vaines offrandes: J’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes; elles me sont à charge; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas: vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. Venez et plaidons! dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l’Eternel a parlé » (Esaïe 1: 2-20).
Quel cri déchirant s’exprime ici du coeur de Dieu! Quelle souffrance intense!
Ici, il s’agissait du peuple terrestre de Dieu, d’Israël. Mais lorsque le Seigneur regarde l’état de Son Eglise, ne pensez-vous pas qu’Il laisse S’échapper de Son coeur le même cri de souffrance?
Quand Il réalise qu’il y a si peu de connaissance de la Vérité au milieu des Siens! Quand Il voit que le sacrifice suprême de Son Fils est tellement négligé, ignoré ou méprisé! Quand Il voit que tant de bénédictions si chèrement acquises, au prix du sang, des meurtrissures et des souffrances de Son Fils Bien-Aimé, sont comme rendues inutiles ou stériles, à cause de l’ignorance ou de l’incrédulité de Son peuple!
Quand Il voit que la nouvelle nature qu’Il a créée en nous, si pure, si sainte, à l’image de Jésus-Christ, est constamment souillée par tout ce qui vient de la chair, parce que notre âme n’a pas été renouvelée par la pure Parole de Dieu!
Quand Il voit que nous continuons à nous débattre dans la boue épaisse et gluante du péché et de la chair, alors que Christ a tout accompli pour nous donner la victoire sur toutes les oeuvres du malin, et nous permettre de marcher sur cette terre dans la puissance de Son Esprit!
Bien-aimés, que l’appel qui vient du plus profond du coeur de Dieu résonne en ce moment à nos oreilles et à notre propre coeur:
« Revenez aux anciens sentiers! »
« Ainsi parle l’Eternel: Placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie; marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes! Mais ils répondent: nous n’y marcherons pas. J’ai mis près de vous des sentinelles: soyez attentifs au son de la trompette! Mais ils répondent: nous n’y serons pas attentifs. C’est pourquoi écoutez, nations! Sachez ce qui leur arrivera, assemblée des peuples! Ecoute, terre! Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, fruit de ses pensées; car ils n’ont point été attentifs à mes paroles, ils ont méprisé ma loi. Qu’ai-je besoin de l’encens qui vient de Séba, du roseau aromatique d’un pays lointain? Vos holocaustes ne me plaisent point, et vos sacrifices ne me sont point agréables. C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel: voici, je mettrai devant ce peuple des pierres d’achoppement, contre lesquelles se heurteront ensemble pères et fils, voisins et amis, et ils périront » (Jérémie 6: 16-21).
Bien-aimés, des multitudes de Chrétiens ne seront pas enlevés à la dernière trompette, parce qu’ils auront négligé de faire du Seigneur et de Sa justice leur priorité absolue! Ils devront affronter avec horreur la Grande Tribulation, et accepter le martyre s’ils veulent être sauvés! Quelle tristesse!
Que d’angoisses ont été le lot de tous les prophètes! Ils voyaient clairement la tragédie arriver, au milieu de l’abondance présente. Ils appelaient à la repentance et au retour au Seigneur, mais ils n’étaient pas écoutés par l’immense majorité.
Quelle tristesse, comme cela s’est si souvent passé, de voir un réveil éclater, pour s’enfoncer lamentablement dans les marécages des compromis et de la chair!
La conquête de Canaan avait bien commencé, par une série de victoires éclatantes. Mais on peut lire avec tristesse, à la fin du Livre de Josué, que les Israélites se sont attiédis, qu’ils n’ont pas achevé l’oeuvre de l’Eternel, qu’ils n’ont pas obéi jusqu’au bout, et qu’ils n’ont pas conquis tout le pays que Dieu leur avait donné.
Et cela s’est terminé par la période ténébreuse du Livre des Juges, où, malgré l’intervention constante du Seigneur pour délivrer Son peuple, celui-ci finissait toujours par retomber dans ses anciens travers! Et ce livre se termine par cette phrase terriblement révélatrice:
« Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21: 25).
Dieu leur a ensuite donné le grand prophète Samuel. Mais Israël voulut se choisir un roi, comme les peuples de ce monde. Et l’histoire de ce roi a fini lamentablement, dans la divination et le suicide.
David a donné l’exemple d’un homme selon le coeur de Dieu, mais son propre fils Salomon, à qui Dieu était pourtant apparu deux fois, a terminé son règne glorieux d’une manière désastreuse, entraîné par son amour des femmes et des richesses!
Ne comprenons-nous pas que les mêmes dangers guettent aujourd’hui l’Eglise du Seigneur?
Ne réalisons-nous pas que nous sommes trop souvent attirés par des choses superficielles et sans importance, par des réveils factices, par des divertissements affligeants, et par tout ce que le monde, finalement, considère comme attrayant?
Bien-aimés, que nos coeurs soient à l’écoute de cet appel qui vient du coeur de Dieu, qui, dans Sa compassion et Sa miséricorde, continuera à le faire retentir jusqu’à la fin! Cet appel à la repentance, cet appel à la sanctification, cet appel à rechercher une vie constamment passée dans le lieu très saint de la Présence divine!
Que nous puissions tous répondre de tout notre coeur, et une fois pour toutes, à cet appel!
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