Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? – Me voici, répondis-je, envoie-moi.
Esaïe 6:8
Dieu n’adressa pas d’appel direct à Isaïe. Isaïe entendit seulement Dieu demandant : » Qui enverrai-je ? «
L’appel de Dieu n’est pas seulement pour quelques-uns, il s’adresse à tous.
Si mes oreilles sont ce qu’elles doivent être, j’entendrai l’appel de Dieu. » Beaucoup sont appelés, peu sont élus. « Cela veut dire simplement que parmi les appelés, peu écoutent de manière à être élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, ont changé leur attitude, et dont les oreilles, débouchées, perçoivent » le murmure doux et subtil » répétant sans cesse : » Qui marchera pour nous ? «
Il ne s’agit pas d’un appel direct à un individu, à qui Dieu disait : » Toi, il te faut aller ! « Dieu n’a pas du tout contraint Isaïe. Isaïe se tenait devant Dieu, il entendit l’appel, et il se rendit compte qu’il n’avait qu’un seul parti à prendre, une seule réponse à faire :
» Me voici, envoie-moi. »
Débarrassez-vous de l’idée que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requêtes.
Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n’exerça sur eux nulle contrainte. Son appel, à la fois ardent et serein : » Suis-moi « , s’adressait à des hommes en possession de tout leur sang-froid. Si nous permettons à l’Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face à face, nous entendrons, comme Isaïe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons :
» Me voici, envoie-moi. «
Oswald Chambers
Note MAV: ce texte est très fort et me touche particulièrement. J’ai reçu l’appel de Dieu, clairement, en mai 92, quatre mois après ma conversion. Un frère avait reçu une prophétie pour moi et me l’avait transcrite sur un bout de papier. Elle commençait par : » VEUX-TU…. ? »
En entier, c’était:
» Veux-tu vraiment dépendre de moi pour donner gloire à mon nom ? (signé Jésus) »
J’ai immédiatement ressenti que cela venait de Dieu, j’ai gardé ce bout de papier chez moi durant un an, et chaque fois que je le regardais, parfois des dizaines de fois par jour, je répondai: » Oui, Jésus ! OUI, OUI OUI ! « .
Quand je lisais le passage d’Esaïe 6, je m’effondrais en larmes et je disais : » Me voici ! ».
Souvent, par la bouche de prédicateurs, ou à travers des chants, j’entendais encore l’appel de Dieu. J’étais chaque fois bouleversée, et je répondais toujours avec force, dans mon coeur ou tout haut: » Oui, Seigneur ! ».
Le bout de papier était ensuite devenu une page. J’avais recopié le contenu et encadré la page. Et je continue à dire » Oui ! » quand je le relis, puisque depuis 26 ans le cadre est accroché chez moi, bien visible.
Moins d’un an après cet appel, le Seigneur commençait à ouvrir les portes de manière surnaturelle. C’est ainsi que ma première » prédication » s’est produite fin mars 1993, quand j’ai été interviewée dans une émission télévisée de EX LIBRIS, sur la Une. Ce fut mon premier témoignage public et il s’est fait devant… dix-sept millions de télespectateurs ! (Cette émission a battu le record d’écoute de l’année, toutes émissions confondues sur la Une). Après, les portes se sont ouvertes partout, et bien au-delà des frontières.
J’ai continué à dire: » Oui ! « , quelles que soient les circonstances et les difficultés.
Récemment encore, alors que, fatiguée des multiples souffrances physiques qui ne me lâchent pas depuis quinze ans, cassée par diverses épreuves morales assez terribles, je suppliai Dieu de m’emmener, un ami prophète m’a raconté que lui aussi il n’en pouvait plus et qu’il avait fait la même demande au Seigneur. » Mais, a-t-il ajouté, le Seigneur m’a fait comprendre que ma tâche sur terre n’était pas finie. Alors j’ai refait alliance avec le Seigneur, en acceptant de poursuivre ma mission « .
Je me suis sentie concernée. J’ai demandé pardon au Seigneur, puis refait alliance avec Lui pour poursuivre ma mission que je sais aussi non terminée, malgré mes, bientôt, 77 ans. Dans les jours qui ont suivi, j’ai senti des forces revenir, et ma détermination est revenue, intacte.
Oui, Dieu appelle. Qui a de tout son coeur envie de dire: » Seigneur, me voici ! » ? Il est une chose que je sais: quelles que soient les épreuves douloureuses que cela nous conduit à traverser, on ne le regrette jamais !
HINENI (Here I am – Me voici), par Martin Goetz
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