Mais quand Dieu jugea bon…
Galates 1:15
En travaillant pour Dieu, il nous faut apprendre à lui laisser de la place, à ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous faisons des calculs, des prévisions, nous disons : « voilà ce qui arrivera » ou bien « voilà comment les choses se passeront » et nous n’oublions qu’un seul point : laisser à Dieu toute la place nécessaire pour qu’il intervienne où et quand il le jugera bon.
Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait notre réunion ou notre homélie d’une manière tout à fait inattendue. Ne comptez pas que Dieu interviendra de telle ou telle manière que vous prévoyez, mais comptez qu’il viendra, et attendez-le. C’est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement qu’il viendra, mais ne comptez pas du tout qu’il viendra d’une manière déterminée. Si bien que nous connaissions Dieu, nous avons toujours à nous mettre dans la tête cette grande leçon qu’à n’importe quel instant, il peut surgir. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant c’est toujours ainsi que Dieu agit. Tout d’un coup, Dieu est là devant nous : « Quand, dans Son bon plaisir, Dieu décida… »
Que votre contact avec Dieu soit si souple et si constant que Dieu puisse vous surprendre, sans peine, de tous les côtés, à gauche aussi bien qu’à droite. Attendez-vous à tout de sa part, et laissez-lui toute la place pour entrer comme il lui plaît dans votre vie.
Oswald Chambers
Note MAV: Il y a plusieurs années, dans une pastorale (à Mulhouse), j’ai reçu l’image suivante. Je voyais le bras de Dieu. Il voulait agit mais Il était entravé par des rangées de piquets qui bloquaient son bras, lequel ne pouvait même plus bouger. J’ai tout de suite compris et je l’ai donc déclaré publiquement: » tous ces piquets, ce sont nos propres oeuvres que nous pensons venir de Dieu mais qui ne sont que le fruit de ce que nous jugeons bon de faire. Et nous demandons à Dieu de les bénir ! (notons que les piquets, c’était du bois mort, donc des oeuvres vaines ne portant pas de fruit). Retirons nos piquets (nos » bonnes » oeuvres) et laissons Dieu agir. «
Quelques pasteurs (ils étaient plus de 500) ont applaudi. Combien ont vraiment compris et ont changé de cap ? Je ne sais, mais je constate, vingt-trois ans après, que toutes ces » bonnes oeuvres humaines » se dessèchent et péricitent.
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