Source. MAV : Comment s’étonner que la quasi totalité des méfias mainstram, ainsi corrompus, nous délivrent que les messages que l’Etablishment veut faire passer ?
Plus ils sont riches et plus ils perçoivent des subventions publiques ; n’est-ce pas logique et normal ?… Pourquoi l’AFP a-t-elle touché de l’argent de la Fondation de Bill Gates à votre avis ?
Est-ce sain et normal avec un budget déjà élevé, de l’ordre de 300 millions d’euros ? Peuvent-ils sauvegarder leur indépendance éditoriale en acceptant cet argent ? Certainement pas.
Alors que le bilan 2016 des aides versées à la presse pour 2016 a été rendu public la semaine dernière, Médiapart a calculé que quasiment la moitié de ces subsides étaient allés à des journaux détenus par 7 milliardaires et une banque.
Ainsi, (Le Parisien, Aujourd’hui en France et Les Échos), journaux possédés par Bernard Arnaud, première fortune de France, touche 12,3 millions d’euros, soit 15 % des aides publiques directes à la presse.
Les titres de Patrick Drahi (Libération, le groupe L’Express, BFM-Business, BFT–TV, RMC), ont reçu plus de 7 millions d’euros en 2016. « Les banques [lui] ont prêté près de 50 milliards d’euros pour se lancer dans une folle boulimie d’achat, notamment dans les télécoms », rappelle le journal en ligne.
Autre exemple, Serge Dassault, via principalement Le Figaro, a obtenu 6,3 millions d’euros.
Autre révélation du journaliste de Médiapart, Laurent Mauduit, l’importance croissante des aides versées par les géants de l’internet Google et Facebook, ainsi que de la Fondation Bill et Melinda Gates, à la presse nationale. Parmi les journaux ayant reçu des financements : Valeurs Actuelles, Le Monde, Libération, Le Figaro, Les Échos, Les Inrocks, Paris-Match… L’’Agence France Presse, France Télévisions, BFM–TV, 20 Minutes et d’autres sont aussi partenaires de Facebook pour la mise en place d’un système de lutte contre les « fake news », présentant le risque de dériver en « police éditoriale », craint Médiapart.
Analysant ensuite les comptes des journaux les plus aidés, (en particulier Le Monde, Libération et Le Figaro), Laurent Mauduit constate que « sans ces aides publiques et privées, ces groupes seraient en situation de faillite ».
Une meilleure répartition des aides publiques serait nécessaire afin de garantir le pluralisme de la presse, estime Médiapart, qui cite à l’appui de sa démonstration la Cour des Comptes : « Il pourrait être opportun de repenser globalement l’action publique en faveur du pluralisme des médias », indique-t-elle dans son rapport annuel.
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