»   Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu   » (Mt 10  :26)

Frénésie d’achats, soldes commerciaux imbattables, folie mercantile tous azimuts, tout cela n’est que la face apparente d’une réalité bien plus sombre et scandaleuse que l’immense majorité des acheteurs et fréquenteurs assidus des officines en période de soldes ignorent complètement,et dont bien sûr aucun organe de presse ou média ne parlera.

 

La Babylone moderne se fiche pas mal du sens des mots qu’elle utilise, son seul souci est d’épater et d’attirer les gogos de tous bords, avides et cupides, jamais rassasiés, dont l’intérêt vital ne repose que sur un illusoire bien-être matériel.

Historiquement, le  »  Black Friday   » (littéralement  »  vendredi noir  « , se déroule dans les pays anglo-saxon, le lendemain de  »  Thanksgiving   » qui est une fête d’action de grâce peu avant Noël où l’on festoie autour de la traditionnelle dinde farcie et du Christmas pudding.

Le  »  Black Friday   » était en réalité le jour où les esclaves Noirs étaient exposés sur la place publique pour être vendus à  bas prix, donc soldés en quelque sorte.

Les acheteurs venaient nombreux pour acheter le maximum d’esclaves possibles pour les exploiter dans leurs plantations ou comme domestiques dans leurs sompteuses maisons.

Les maîtres esclavagistes venaient ainsi  »  liquider   » les esclaves qui leur restaient avant de partir en Afrique pour se procurer de nouveaux esclaves noirs  »  frais   » qui puissent assurer leur tâche avec ardeur et ainsi assurer une bonne  »  rentabilité   » à  leurs propriétaires.

C’est ainsi que ces esclaves étaient soldés comme les marchandises des plus grandes marques actuelles comme Zara, Darty, HetM, Amazon et autres temples de la consommation moderne.

On ne peut qu’être choqué et scandalisé de constater que notre société soi-disant évoluée peut comparer d’aussi sinistres tragédies de l’histoire humaine à  des évènements commerciaux destinés à  accroître des profits honteux d’un côté, et attiser la plus folle des convoitises de l’autre.

Tout cela, une fois de plus, démontre l’atroce visage d’un monde en pleine décrépitude morale et spirituelle qui va grandissant, pratiquement de jour en jour…

La vengeance du Seigneur sur ces choses ne va plus tarder dès à  présent.

 »   Après ces choses, je vis un autre ange descendant du ciel, ayant un grand pouvoir  ; et la terre fut illuminée de sa gloire.  

 Et il cria d’une voix forte, en disant  : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande  ! Et elle est devenue l’habitation de démons, et le repaire de tout esprit impur, et le repaire de tout oiseau impur, [et le repaire de tout animal impur] et détestable.  

 Car toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa fornication, et les rois de la terre ont commis la fornication avec elle, et les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.
 Et j’entendis une autre voix venant du ciel, qui disait  : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à  ses péchés et que vous ne receviez pas [une part] de ses fléaux.  

 Car ses péchés se sont amoncelés1 jusqu’au ciel et Dieu s’est souvenu de ses iniquités.  

 Rendez-lui comme elle [vous] a rendu et donnez-lui1 le double, selon ses œuvres  ! Dans la coupe où elle a mélangé [ses vins], versez-lui2 le double  !  

 Autant elle s’est glorifiée et a vécu dans le luxe, autant donnez-lui tourment et deuil. Parce qu’elle dit dans son cœur  : Je suis assise en reine, et je ne suis pas veuve, et je ne verrai jamais de deuil  

 « ” à  cause de cela, en un seul jour viendront ses fléaux, mort, et deuil, et famine, et elle sera brûlée au feu. Car le °Seigneur Dieu1 qui l’a jugée est puissant.  

 Et les rois de la terre qui ont commis la fornication et qui ont vécu avec elle dans le luxe pleureront et se lamenteront sur elle quand ils verront la fumée de la ville incendiée.  

 Se tenant loin par crainte de son tourment, ils diront  : Hélas  ! Hélas  ! la grande ville, Babylone, la ville puissante  ! Car en une seule heure ton jugement est venu.

 Et les marchands de la terre pleurent et sont en deuil à  cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur marchandise,  

 marchandise d’or et d’argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et d’écarlate  ; et tout bois de citrus, et tout objet d’ivoire, et tout objet de bois très précieux, et de bronze, et de fer, et de marbre  ;  

 et de la cannelle, et de l’amome1, et des parfums, et de l’huile aromatique, et de l’encens, et du vin, et de l’huile, et de la fleur de farine, et du blé, et du bétail, et des brebis, et des chevaux, et des chars, et des esclaves2, et des âmes d’hommes.  

 Et les fruits que désirait ton âme se sont éloignés de toi, et toutes les choses délicates et splendides sont perdues pour toi, et on ne les retrouvera plus jamais.
 Les marchands de ces produits, qui se sont enrichis par son moyen1, se tiendront loin à  cause de la crainte de son tourment. Ils pleureront, et seront en deuil,  

 [et] diront  : Hélas  ! Hélas  ! la grande ville qui était habillée de fin lin, et de pourpre, et d’écarlate, et parée d’or, et de pierres précieuses, et de perles  !  

 Car en une seule heure, tant de richesses ont été détruites  !
Et tout pilote, et quiconque navigue vers [quelque] lieu, et les matelots, et tous ceux qui vivent de la mer, se tenaient loin.  

 Et voyant la fumée de la ville incendiée, ils s’écriaient, en disant  : Quelle [ville] est semblable à  la grande ville  ?  

 Et ils jetèrent de la poussière sur leurs têtes et ils criaient, dans les pleurs et le deuil, [en] disant  : Hélas  ! Hélas  ! la grande ville dont l’opulence a enrichi tous ceux qui avaient des bateaux sur la mer  ! Car en une seule heure, elle a été dévastée  !  «  (Ap 18  :1-19)