Transmis par Armande
Ou par écrit:
La victoire sur le péché
Alléluia ! Vous savez, pour qu’il y ait des miracles, il faut qu’il y ait deux choses : un cœur ouvert et ensuite la Parole du Seigneur qui soit rentrée dans ce cœur. Quand la Parole de Dieu est entrée dans un cœur ouvert, comme elle est une semence, elle se plante. Elle est comparée à une semence qui contient la vie de Dieu en elle. Quand la Parole, qui contient la vie de Dieu, est plantée dans un cœur qui l’a reçue ; que nous veillions ou que nous dormions, elle grandit. Comme une semence, elle se lève et produit exactement ce que Dieu voulait qu’elle produise, c’est-à -dire un miracle. Toutes les paroles de Dieu nous sont données pour produire des miracles. Amen !
Le plus grand des miracles, c’est de changer un pécheur en saint et de transformer quelqu’un qui était à l’image du diable en quelqu’un qui est à l’image de Jésus-Christ. C’est cela notre but : manifester pleinement la vie de Jésus en nous, dans tous les domaines de notre vie, pour être un jour semblable à son image, à la mesure de la stature parfaite de Christ.
Alors, n’oublions jamais ce que Jésus veut faire de nous. Pour cela, il faut lui appartenir. Jésus ne peut pas transformer une vie qui ne lui appartient pas. Il va travailler dans le cœur, par le Saint-Esprit, pour l’amener au salut, à la repentance et à la compréhension de la Parole. Jésus ne peut pas travailler dans le cœur de quelqu’un qui ne lui appartient pas. Quand on s’est repenti de ses péchés par l’action du Saint-Esprit et de la Parole, on appartient à Jésus, on a reçu son Esprit qui habite en nous. Et son Esprit, qui est Dieu, est absolument indispensable pour rendre vivante la Parole de Dieu dans nos cœurs, pour l’appliquer dans nos vies, pour nous faire grandir dans la perfection. C’est un don merveilleux.
Alors ce soir je voudrais parler encore plus profondément de la victoire sur le péché. Est-ce que vous vous rendez compte que nous péchons encore, chaque jour ? Si je vous posais la question : « Maintenant, à l’heure où je vous parle, il y a combien de temps depuis que vous avez demandé pardon à Dieu, pour un péché que vous avez commis ? » Si cela fait très longtemps, il y a quelque chose qui n’est pas normal dans votre vie. S’il y a longtemps que vous n’avez pas demandé pardon à quelqu’un pour une offense que vous avez faite, il y a quelque chose d’anormal. C’est que nos cœurs se sont endurcis, parce que nous offensons les autres encore trop souvent. Et si nous n’avons pas demandé pardon, ni à Dieu, ni à quelqu’un depuis longtemps, c’est un indice qui n’est pas bon, parce que cela montre que notre cœur s’est endurci. Nous continuons à pécher, mais le Seigneur veut nous donner une pleine victoire sur le péché, jusqu’à ce que nous puissions marcher pleinement dans la victoire qu’il nous a donnée. C’est possible. Si je vous pose la question, ce n’est pas pour vous montrer l’impossibilité de la victoire sur le péché, c’est pour vous montrer, au contraire, que le Seigneur nous donne une pleine victoire sur le péché et que cette victoire n’est pas le fruit de nos prières ou de notre volonté.
La victoire sur le péché n’est pas le résultat de notre volonté ou de nos prières. Tant que nous avons une vie qui est ballottée entre le péché, le pardon des péchés et la confession des péchés, nous ne sommes pas encore dans la victoire complète sur le péché, puisque le péché agit encore et nous pousse à pécher. Nous tombons et ensuite nous demandons pardon, nous sommes relevés et nous repartons. C’est le cas d’un chrétien qui a la conscience éveillée. Un chrétien qui est charnel et qui n’a pas la conscience éveillée, ne se rend pas compte, ou ne se rend pas bien compte, quand il pèche. Il ne peut pas demander pardon et se repentir de tout son cœur. Sa conscience est engourdie, ce n’est pas un pécheur réveillé. Tandis que le chrétien qui a une conscience réveillée, même s’il n’a pas encore la victoire complète sur le péché, quand il pèche, le Saint-Esprit le lui montre. Il s’en rend compte et immédiatement, il va vers Dieu pour demander pardon au nom du Seigneur Jésus, et il reçoit son pardon par le sang de Jésus.
Mais, quand nous avons un cœur sincère pour Dieu, nous menons bien souvent un combat terrible contre le péché et bien souvent, nous n’avons pas la victoire. Nous devons nous réfugier constamment sous le sang de Jésus pour demander pardon. Mais nous languissons dans le fond de notre cœur de vivre pleinement selon l’Esprit et dans une victoire permanente et totale sur le péché. Nous languissons. Si ce n’est pas le cas, c’est que nous ne sommes pas vraiment des fils et des filles de Dieu. Nous languissons en disant : « Seigneur, je veux une victoire totale, pleine sur le péché », non pas que je n’aurai plus la possibilité de pécher, mais, dans ma marche de tous les jours, j’ai une victoire totale sur la péché, c’est le cri du cœur de tous les chrétiens qui aiment le Seigneur. On désire marcher dans cette victoire et on est malheureux, quand on chute, quand on offense quelqu’un, quand on fait du mal, quand on s’en rend compte, quand le Saint-Esprit nous montre et nous dit : « Regarde ce que tu as encore fait ». Nous sommes tristes, nous nous réfugions vite sous la protection du sang de Jésus et la confession de nos péchés, pour recevoir le rétablissement de la communion avec le Seigneur. Mais, dans le fond de notre cœur, nous ne sommes pas pleinement satisfaits. Il y a quelque chose qui nous manque encore : c’est une pleine victoire sur le péché.
Alors ce soir, je voudrais voir, revoir avec vous, ce que la Parole de Dieu dit, en ce qui concerne la victoire sur le péché. Je voudrais lire un passage qui est bien connu, dans Romains 7:14. Dans ce passage célèbre, c’est l’apôtre Paul qui nous parle de son propre combat contre le péché :
« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle… », il parle de la loi de Dieu, « …mais moi, je suis charnel, vendu au péché… ». Vendu au péché est un terme très fort, on « vend » en général des esclaves. Cela veut dire que Paul se dit esclave du péché. « …car je ne sais pas ce que je fais ; je ne fais pas ce que je veux, et je fais ce que je hais. »
Là , on voit bien la conscience d’un chrétien réveillé. S’il était endormi, il ne se préoccuperait même pas des péchés qu’il peut faire. Il dit :
« Je fais ce que je hais, or si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. « Je me rends bien compte que je fais des choses qui ne sont pas bonnes et je n’aime pas cela. Cela prouve que j’apprécie la loi de Dieu. Je voudrais faire le bien.
« Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. »
Le péché « habite » en moi. « Habiter » cela ne veut pas dire venir de temps en temps, aller et venir ; cela veut dire « être là en permanence ».
« Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi… », c’est-à -dire dans ma chair. Ici il parle du « moi » charnel. Il dit : ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est à dire dans ma chair. « …J’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. »
On retrouve bien notre cas personnel, lorsqu’il dit : « J’ai bien la volonté, je le veux, je prends ma volonté et je l’exerce pour faire le bien mais je n’y arrive pas. J’y arrive un peu, peut-être un certain temps, mais je n’ai pas de victoire définitive complète.
« …Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. »
C’est très fort tout cela. Le péché, le mal habite en moi, est attaché, collé.
Je relis le verset 21 : « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur… », selon mon esprit, mon cœur, je prends plaisir à la loi de Dieu, « …mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … »
Je m’arrête là pour le moment. Ce que le Seigneur veut nous faire bien comprendre, dans notre combat contre le péché, c’est qu’il y a dans nos membres, dans notre corps, une loi de péché contre laquelle notre volonté ne peut absolument rien. Une loi de péché. Savez-vous ce qu’est une loi ? Une loi physique ? Par exemple, la loi de la gravitation. C’est une loi générale, universelle. On ne peut rien faire contre. En règle générale sur cette terre, tous les objets que nous lâchons, tombent, nous y compris. On peut utiliser la puissance de notre volonté pour résister un certain temps, mais la fatigue venant, on ne peut résister très longtemps. On ne peut pas empêcher cette loi d’agir. C’est quelque chose d’absolu, de total, c’est une loi. De même, l’eau bout à 100 degrés, au niveau de la mer, c’est une loi, on ne peut rien faire contre. Vous pouvez essayer de changer de camping-gaz, de méthode, mais à 100 degrés, l’eau va bouillir. C’est une loi incontournable.
Donc c’est quand même sérieux de penser que dans nos membres, il y a une loi de péché qui est impossible à transformer par notre volonté, puisque Paul dit : « J’ai la volonté de faire le bien mais je ne peux pas. » Donc, il avait bien compris et cela partait d’un bon sentiment dans sa vie. Il a vu que le péché agissait. Il a dit : « Mon cœur aime la loi de Dieu, je vais donc utiliser ma volonté pour faire le bien« . Il a essayé, et plus il essayait, moins bien ça marchait. Il s’est peut-être tourné vers le Seigneur en disant : « Misérable que je suis, viens à mon aide je t’en prie, aide-moi à surmonter le péché, aide-moi à vaincre le péché, aide-moi ! ». Et il a prié, il a peut-être jeûné aussi. Mais est-ce que la prière, le jeûne, la volonté peuvent quelque chose contre une loi ? Une loi est quelque chose d’absolu, elle est là , on ne peut pas l’éviter. Il y a une loi de péché dans mes membres que ma volonté ne peut pas dominer. Alors si je restais dans cette situation, évidemment je pourrais dire : « Il n’y a pas de situation plus misérable que la mienne puisque j’ai accepté un Seigneur glorieux qui me donne sa vie, et moi je combats et je rame jour après jour, pour essayer de mettre sa Parole en pratique. J’aime mon Seigneur, je veux à tout prix faire sa volonté et, chaque jour je succombe au péché. Chaque jour qui passe, j’ai la défaite, je me relève, je demande pardon et je languis. »
Je dis au Seigneur : « Je ne fais pas le bien que je voudrais, Seigneur. Je t’en supplie, aide-moi. Je ne peux pas continuer comme cela. Quel témoignage je donne, si ma vie est constamment un exemple de chute. Même si certains ne le voient pas, mes proches peuvent le voir et toi Seigneur, tu le vois. Le diable aussi le voit. « On ne peut pas cacher ces choses indéfiniment. On ne peut pas cacher le péché.
« …Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … » Le Seigneur veut nous faire comprendre ce soir, que dans notre lutte contre le péché, nous devons laisser de côté tous nos efforts personnels. Nous devons laisser de côté nos bonnes résolutions, notre volonté de lutter contre le péché par la prière et par le jeûne. Cessons de prier pour que Dieu nous aide à lutter contre le péché, cela ne réglera absolument pas le problème, parce que la loi du péché, qui est dans nos membres, va continuer à agir.
Donc je ne peux ni par la prière, ni par ma volonté, ni par mes bonnes résolutions demander à Dieu de m’aider à lutter contre le péché et à le vaincre. Ce n’est pas comme cela que le Seigneur a prévu de me donner la victoire sur le péché. Il ne peut pas me laisser dans la défaite. Il ne peut pas et Il ne veut pas. Mais il me demande de bien comprendre ce qu’il a prévu pour me sortir de cette situation misérable, une fois pour toutes. C’est cela qui devrait être enseigné dès le premier jour de notre conversion. On éviterait des années de combat inutile, de frustrations. Combien de chrétiens j’ai vus frustrés, qui retournaient dans le monde, en disant : « J’en ai assez, je n’arrive pas à lutter contre le péché. J’ai essayé. Cela a marché un temps, puis je me fais constamment reprendre, j’ai honte, je ne suis pas un bon témoin ».
Alors que le Seigneur nous donne la solution dans sa Parole. Cette solution n’est pas, en général, bien enseignée dès le début de la conversion. Cela éviterait bien des années de lutte et de combats inutiles. Le Seigneur a prévu une solution radicale, complète, qui me donne une victoire totale sur le péché, permanente et définitive. Alléluia !
La 1ère des choses, je le répète parce que c’est très important : il y a dans mes membres, dans mon corps une loi incontournable de péché qui me pousse à pécher.
La 2ème chose : ce n’est pas par mes efforts de volonté et de bonnes résolutions pour lutter contre cette loi que je vais arriver à la changer. Cette loi sera toujours là . Il faut donc que je me tourne vers le moyen que Dieu a choisi de me donner, que je le comprenne et que le mette en pratique, pour avoir une victoire permanente et totale. Et je crois que cette victoire permanente et totale peut être manifestée dans la vie d’un tout jeune converti, pourvu qu’il ait en lui effectivement la vie de Christ. A partir du moment où quelqu’un est vraiment converti, une nouvelle créature, il peut dés le début de sa vie chrétienne trouver une victoire complète sur le péché. Cela s’est trouvé dans un certain nombres de cas et de témoignages précis. Si c’est enseigné, si on l’a reçu dans un cœur ouvert, si on a compris le plan du Seigneur, la Parole de Dieu va donner la foi nécessaire pour avoir la victoire.
Alors, quel est ce plan que le Seigneur nous donne, le moyen unique de la victoire sur le péché ?
Je reprends au verset 24 :
« …Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! …Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. »
Jusque là , il y a un problème, il y a deux lois qui agissent : la première loi qui agit dans mes membres et me pousse à pécher de manière constante, absolue, et la deuxième loi, la loi de Dieu « par l’entendement ».
Dans Romains 8, il explique en quoi va consister cette victoire définitive sur le péché.
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation… »
La condamnation, c’est un mot qui veut dire à la fois jugement et handicap spirituel, puisque le chrétien qui est sous la loi du péché est constamment handicapé et il ne peut pas s’en sortir. En plus, il est sous le jugement puisqu’il est sous le péché. Il se réfugie en permanence dans la confession et le pardon reçu par la foi, mais cela ne règle pas le problème du péché. Il y retombe sans cesse, alors que dans ce passage Paul dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation ». Cela veut dire qu’il n’y a plus de handicap pour toi, plus de jugement, plus de condamnation si tu es en Jésus-Christ.
La première condition, c’est d’être vraiment né de nouveau en Jésus, mais c’est le cas de la plupart des chrétiens qui sont sincères devant Dieu, qui ont reçu, par la foi, le pardon de leurs péchés et la nouvelle naissance.
La deuxième condition : « … qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit ».
La première condition, « né de nouveau, « cela va de soi. Je n’insiste pas là -dessus. Pourtant beaucoup de chrétiens devraient réexaminer cette condition, parce qu’un certain nombre de chrétiens qui se disent chrétiens, ne sont pas vraiment nés de nouveau. Ils n’ont pas eu dans leur cœur la conviction réelle de péché que donnent le Saint-Esprit et la Parole de Dieu. A ce propos, je citerai simplement l’exemple de Pharaon, quand Moïse va vers Pharaon en disant : « Lâche le peuple du Seigneur ». Pharaon refuse, puis plus tard il dit : « D’accord, j’ai péché, je vous laisse aller. « Mais ce n’était pas une vraie repentance selon le Saint-Esprit. Il disait cela, parce qu’il n’en pouvait plus avec ces jugements qui s’abattaient sur lui et son peuple. Il était soumis à une telle pression qu’il a fini par craquer et dire : « J’ai péché, je te laisse partir ». Mais on a bien vu par la suite, qu’il ne s’était pas repenti du tout, puisqu’il a poursuivi les Hébreux avec son armée. Il n’y avait pas de repentance réelle. La repentance réelle se voit dans les fruits que l’on porte après. Pharaon n’en a pas porté.
Un deuxième exemple, c’est Judas qui, lorsqu’il a vu ce qu’il avait fait, a regretté son geste et est allé se pendre. Il n’a pas eu de repentance selon Dieu, sinon il serait allé demander pardon au Seigneur Jésus. A la résurrection il aurait vu son Seigneur et son maître, il ne serait pas aller se pendre. Il aurait reçu par la foi, la conviction de péché et du pardon que Dieu lui aurait donné.
Si vous regardez le fils prodigue, par contre, il a quitté son père et est allé se plonger dans le péché. Là , il est travaillé profondément, il retourne vers son père et lui dit : « J’ai péché ». Il dit exactement ce que Pharaon et Judas ont dit. Tous deux avaient dit : « J’ai péché. « Mais ce n’était pas une repentance réelle. Le fils prodigue, lui, retourne de tout son cœur vers son père. Il sait qu’il lui a fait du mal et il dit : « Je demanderai pardon à mon père, j’ai péché contre lui et j’ai péché contre Dieu ».
On voit bien que c’est une vraie repentance, parce que son cœur est changé. Il est rétabli dans la maison du père, et même s’il a perdu son héritage, il est rétabli dans la communion de son Père. Cette repentance-là donne la nouvelle naissance, mais une fois la nouvelle naissance reçue, il faut marcher dans la victoire sur le péché. Et la victoire sur le péché est donnée par la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ.
Au verset 2 : « En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. »
A un moment donné Paul a compris. Il a reçu la Parole du Seigneur qui lui a dit : « Paul, j’ai vu ton combat contre la chair et je vois que tu as compris que c’est un combat inutile. Tu es en train de te débattre par ta volonté. Ce n’est pas comme cela que j’ai résolu de régler le problème. J’ai résolu de régler le problème en annulant la loi du péché qui est dans tes membres et en la remplaçant par une autre loi plus élevée, plus forte, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ. »
Je relis Romains 8:2. « La loi de l’esprit de vie en Jésus m’a libéré de la loi du péché et de la mort. »
Quand je posais la question au début du message : « Depuis combien de temps n’avez-vous pas confessé un péché ? » Si vous me dites : « Moi, il y a très longtemps que je n’ai pas confessé un péché parce que je marche dans la victoire totale sur le péché », je vous croirai, si vous le dites. Mais dans la pratique de nos vies chrétiennes, je constate que l’enseignement de la Parole de Dieu sur la victoire sur le péché n’est pas donné en général comme le Seigneur le veut, et n’est pas reçu comme le Seigneur le veut. Et en conséquence dans la vie de la plupart des chrétiens, il n’y a pas de victoire complète sur le péché qui est manifestée, alors que cela devrait être la règle, la norme. Donc, si nous n’avons pas confessé un péché depuis longtemps, il y a plus de chance pour que ce soit par endurcissement du cœur que parce qu’on vit dans la victoire complète et totale sur le péché. Mais, si c’est le cas pour vous, gloire à Dieu, vous avez compris.
En tout cas, ce que je veux dire, c’est que la volonté du Seigneur est de nous faire marcher dans une victoire complète sur le péché tous les jours.
Ce n’est pas parce que les chrétiens pèchent, que nous péchons encore et que la majorité des chrétiens passent leur temps dans une vie de défaite, qu’il faut dire : « On ne peut pas s’en sortir, c’est comme ça, mais on a toujours la possibilité de confesser nos péchés. « Ce n’est pas ce que Dieu veut voir dans nos vies. C’est une fausse humilité que de dire : « Je sais, je suis pécheur, je ne m’en sortirai jamais, je suis un pauvre misérable pécheur, mais j’ai quand même le sang de Jésus qui me pardonne. Je continue comme cela et j’attends le retour du Seigneur ». Ce n’est pas suffisant, bien-aimés. Le Seigneur ne veut pas cela. Le Seigneur veut que nous marchions chaque jour, dans une victoire complète sur le péché. Si le Seigneur le veut, c’est possible, et puisque c’est possible, il nous donne la solution dans sa Parole. La solution est la suivante :
Dieu a prévu qu’il y ait en nous une autre loi qui domine la loi du péché et de la mort. Si nous nous plaçons sur le terrain de cette deuxième loi, elle va nous entraîner à vivre par l’Esprit, d’une manière absolument certaine et sans que cela soit un effort de notre volonté. Cela va se faire dans la paix de la foi et dans l’action du Saint-Esprit. Et pourquoi cela ? Parce que la Parole de Dieu aura pénétré dans nos cœurs, on aura compris ce que le Seigneur Jésus a fait de nous, on l’aura reçu dans un cœur ouvert, honnête et bon. C’est important et capital, ce que je suis en train d’expliquer. Cela demande l’assistance du Saint-Esprit, parce que le diable ne veut pas que l’on marche dans la victoire sur le péché. Il veut nous maintenir dans cet état de défaite permanent et d’abaissement mais le Seigneur ne veut pas cela. Alors je prie le Seigneur qu’il nous donne la concentration suffisante pour que l’on puisse entendre ce qu’il veut que l’on entende, et que cela rentre, parce qu’il y a tellement d’incrédulité dans l’Eglise à ce sujet, tellement d’hypocrisie, tellement de façade. On fait semblant de marcher dans la victoire mais on n’y marche pas. Le Seigneur voudrait tellement que sa Parole pénètre vraiment dans nos cœurs et nous transforme.
Il n’y a que la Parole pour nous transformer. Mais pour que la Parole nous transforme, il faut qu’on la comprenne avec notre intelligence spirituelle et qu’elle rentre au fond de notre cœur, et là , elle produit la foi, puisque la foi vient de la Parole. Si nous recevons la Parole de Dieu d’un cœur honnête et bon, elle va produire un miracle. La victoire sur le péché, c’est un miracle.
« …Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché. »
Alors, regardez un peu le tableau. Il y a dans l’Ancien Testament, les croyants qui n’étaient pas nés de nouveau. Ils avaient tous, dans leur chair, la loi de péché qui agissait sans aucune possibilité d’en sortir. Pas un seul n’a réussi à marcher dans la victoire complète sur le péché. Ils avaient devant eux une autre loi, la loi de Dieu, qui leur donnait des commandements et des punitions. S’ils faisaient certaines choses, la loi de Dieu s’appliquait. S’ils ne faisaient pas certaines choses, la loi de Dieu s’appliquait. C’était une loi inéluctable, inévitable. Il y avait donc la loi du péché, dans leur corps et la loi de Dieu en face d’eux. Ils ne pouvaient pas la respecter, en tout cas, pas complètement, à cause de la loi du péché. Ils étaient constamment obligés de demander le sacrifice des agneaux et des animaux, au temple, pour couvrir leurs péchés. C’était une situation vraiment pénible pour ceux qui aimaient Dieu. Ils étaient là , languissant l’arrivée du Messie qui allait régler les problèmes de manière absolue, totale. Et quand le Messie, Jésus-Christ, est venu ; il est dit qu’il a été envoyé dans une chair semblable à la nôtre, pour prendre sur lui les péchés du monde et prendre sur lui notre condamnation à mort qui nous revenait à cause de nos péchés. Cette loi de péché qui habitait dans nos membres, nous poussait à pécher et nous condamnait à mort. C’était une loi de péché et de mort.
Jésus a pris sur lui, dans sa mort, notre propre mort. Il a pris notre propre condamnation à mort et il a pris sur lui notre nature adamique qui nous poussait constamment à pécher, puisqu’il est appelé le dernier Adam. Et le dernier Adam est celui qui, par sa mort, met un point final à notre vieille nature.
Par la mort de Jésus-Christ, notre vieille nature est réduite à néant. Cette loi du péché et de la mort qui vivait dans notre vieille nature et dans nos membres, a été mise à mort en Jésus-Christ. Nous avons été, en Jésus-Christ, il y a 2000 ans, mis à mort au moment où il est mort. C’est toute notre nature, avec cette loi de péché, qui a été mise à mort, en lui, par le Père, au moment où Jésus est mort sur la croix. Jésus veut nous faire comprendre cela. Il veut t’apprendre à te regarder comme Dieu dit que tu es. Dieu dit en te regardant : « Ta vieille nature de péché où la loi de péché te poussait constamment à pécher a été MISE A MORT en Jésus-Christ. Il n’y avait aucune possibilité d’améliorer cette vieille nature, elle était irrécupérable, vendue au péché. A l’instant où Jésus est mort, toute ta vieille nature est morte en lui. »
Donc, cette loi de péché qui habite dans mes membres, et qui y habite toujours, puisque ce corps n’a pas encore été ressuscité, je la regarde maintenant comme Jésus la regarde. Il me dit : « Ne t’inquiète plus pour cette chair où habite la loi du péché. Elle a été crucifiée avec moi et en moi. Cette loi du péché n’agit plus en toi, parce que ta chair est crucifiée, elle a été crucifiée avec moi et en moi, elle est morte en moi ».
C’est une parole de Dieu qui est une semence vivante. Je dois recevoir cette parole dans un cœur ouvert, sans incrédulité. L’incrédulité consisterait à dire : « Oui Seigneur, tu dis bien que ma chair est crucifiée, mais je ne le vois pas dans ma vie. Je me vois pécher tous les jours, je me vois bien misérable, donc ce n’est pas vrai. »
Ce que nous devons dire au contraire, c’est : « Seigneur, ta Parole dit que ma chair a été crucifiée en Jésus. Je reçois cette parole, je l’accepte avant même de la voir s’accomplir dans ma vie pleinement. Je l’accepte, parce que c’est par la foi que je le verrai. La foi agit avant la vue. J’ouvre pleinement mon cœur à ta parole qui me dit que ma nature charnelle a été crucifiée il y a 2000 ans avec Jésus. Je ne le vois pas ; cela me serait impossible de le croire uniquement d’après ce que je vois mais je le crois parce que toi Seigneur, tu le dis. Et je garde la foi en ta parole. Cette parole même produit la foi en moi et je vais me considérer comme tu dis. Je vais considérer cette chair comme un cadavre ambulant. »
Si tu regardes ta chair comme un cadavre, cela va changer toutes tes attitudes de tous les jours. Ta chair n’aura plus la puissance qu’elle a jusqu’à présent, pour te pousser à pécher.
Regardez dans Philippiens 1, la fin du verset 20 : « Christ sera glorifié dans mon corps. »
Paul parle de son corps. Remarquez bien : Paul sait très bien que son problème de lutte contre le péché a été réglé dans son corps. Il a reçu la Parole de Dieu avec foi et c’est réglé.
« Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » : on peut le voir dans les deux sens. La mort de ma chair en Christ m’est un gain, parce que j’ai compris que mon problème est réglé. C’est par la foi en ce que Dieu dit : il a cloué ma nature charnelle sur la croix en Jésus et maintenant, c’est Christ qui est ma vie.
A partir de maintenant je peux dire que ma chair a été mise à mort il y a 2000 ans, alléluia ! Et maintenant c’est Christ qui est ma vie. Si les gens qui me connaissent, me disent : « cela ne va pas toi ! » je peux leur dire : « C’est Dieu qui le dit, je le crois, je le verrai s’accomplir. »
Dans Colossiens 3:1 « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ… »
Quand nous sommes nés de nouveau, nous sommes non seulement morts en Christ, mais ressuscités avec lui, par la foi en sa Parole.
« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut… »
Les choses d’en haut, ce sont : la Parole du Seigneur, les choses de l’Esprit.
« Affectionnez-vous… » le mot grec veut dire « pensez constamment ». Je pense à ceux que j’aime. Si j’aime ma fiancée où ma femme, je vais penser à elle constamment. « Meublez vos pensées en permanence avec la Parole de Dieu ». Tous les jours, réfléchis à cette vérité que ta chair pécheresse a été mise à mort en Christ, que tu es une nouvelle créature, que toutes les choses anciennes sont passées, que toutes choses sont devenues nouvelles en Christ, que Christ est ta vie. Si ces choses sont constamment dans tes pensées, cela va produire du fruit et ta foi va grandir, parce que la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. Si tu penses constamment à la Parole de Dieu, la foi va grandir et la foi va produire les œuvres correspondantes. Tu vas marcher par l’Esprit dans la victoire sur le péché.
Je relis Colossiens 3, 2 : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts… »
Quand vais-je entendre un chrétien me dire cela ? Je crois que depuis 22 ans que je suis converti, je peux compter sur les doigts d’une main, les chrétiens qui m’ont regardé en face en me disant : « Je suis mort en Christ et ressuscité à une vie nouvelle. Et je marche maintenant dans la victoire de Jésus. Ma chair a été crucifiée en Christ ». Au contraire, je vois des milliers et des milliers de chrétiens dire : « Je n’y arrive pas, je voudrais bien, mais ce n’est pas possible. Tous les jours je pèche, tous les jours je demande pardon. Mais la perfection, c’est pour le ciel. On verra cela plus tard. Pour le moment, merci au Seigneur pour son sang qui me purifie ». Mais, cela, ce n’est pas la victoire. Pourquoi ne confessent-ils pas ? Parce qu’ils ne croient pas. Pourquoi ne croient-ils pas ? Parce que ce n’est pas prêché. Pourquoi n’est-ce pas prêché ? Parce qu’on est dans la fin des temps. Maintenant, on a toutes sortes de produits de remplacement, d’expériences, mais la Parole de Dieu, telle que Dieu la donne, elle est de plus en plus rare.
Et il y a une faim de la Parole du Seigneur, parce que les chrétiens sont quand même sincères dans leur lutte contre le péché et ils veulent la victoire. Ils ne l’ont pas, soit parce qu’ils n’ont pas compris ou qu’on ne leur explique pas, soit parce qu’ils n’ont pas reçu dans la foi ou qu’ils n’ont pas entretenu ces paroles. Mais c’est pourtant ce qui est écrit. Paul ne dit pas : « Car un jour vous allez mourir à cette vie de péché, si vous êtes fidèles, si vous marchez toujours avec Dieu ». Il dit : « Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ». Notre vie est cachée, parce que le monde ne voit rien de tout cela, les chrétiens charnels, non plus.
« Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. »
Dans Philippiens 1, 21 il disait : « …car Christ est ma vie ». Ici il dit : « …Christ, votre vie ». Christ est ma vie. Pourquoi ? Parce qu’il habite en moi, parce que le Saint-Esprit habite en moi, celui qui a inspiré la Parole habite en moi. Christ est ma vie, et quand la vie de Christ s’exprime, la victoire sur le péché est acquise, parce que Christ ne pèche pas. Si je laisse la vie de Christ couler en permanence, parce que je crois qu’il habite en moi, je crois que mon corps de péché est mort avec lui et que je suis né à une vie nouvelle en lui. Cela veut dire qu’aujourd’hui où tu m’entends, mon frère ou ma sœur, dans ta nature il n’y plus un gramme de ton ancienne vie passée. En Christ, tout a été englouti dans sa mort. Il n’y a plus un atome de ta vie passée. C’est la Parole de Dieu qui le dit. Si tu vois encore se manifester des choses du passé, c’est que la foi n’est pas encore parfaite dans ta vie, dans ce que Dieu dit. C’est uniquement une question de foi, pas d’effort. Ne cherche plus à lutter contre le péché par ta propre volonté. Tu vas t’enfoncer dans la dépression. Tu n’y arriveras pas. Laisse la Parole de Dieu constamment rentrer dans ton cœur. Tu es mort en Christ, ta nature charnelle a été crucifiée, mise à mort. Elle le méritait bien.
TOUTE ma nature passée, charnelle, mauvaise, est morte. Si je me plonge dans cette pensée, si je la garde dans mon cœur, cette parole de Dieu va faire grandir la foi et je vais voir, chaque jour qui passe, une croissance dans la sainteté et dans la victoire sur le péché. Cette victoire va devenir complète.
Il y a une grande différence entre la croissance dans quelque chose et l’espérance d’atteindre un but. Si vous espérez, un jour, atteindre le but de la victoire sur le péché, vous n’y arriverez pas, parce que c’est déjà acquis pour vous. Mais si vous l’avez déjà par la foi et que vous grandissez dans cette victoire, c’est complètement différent. Vous êtes en train de grandir dans une victoire parfaite et totale que vous avez déjà en Christ.
« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. »
C’est pour cela qu’il ajoute, au verset 5 :
« Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs. »
Pourquoi est-ce que je peux les faire mourir ? Parce que j’ai compris qu’ils sont déjà morts en Christ. Puisque vous êtes morts, considérez ce corps comme mort. A l’instant où la tentation charnelle arrive, au lieu de lutter contre elle par ta volonté, comme tu l’as fait jusqu’ici, remets-toi en communion avec la Parole de Dieu et laisse la vie de Christ s’exprimer en toi. Elle va te donner la bonne solution. Tu dis : « Seigneur, ce n’est pas mon affaire, c’est la tienne. C’est ta vie qui est en moi qui s’exprime maintenant. Ma part, c’est de rester dans la foi en ta Parole. Tu dis que je suis mort. Je vois une tentation mauvaise de péché qui vient, une tentation de me mettre en colère une tentation d’impureté. Cela ne vient pas de ta nature que tu m’as donnée. Alors, je reste sur le plan de la foi en toi et je laisse ta vie s’exprimer. »
Et on est dans la paix, pas dans une lutte difficile de la volonté. C’est par la foi que cela est reçu. Tout par la foi. Et la foi vient de la Parole. Vous voyez l’importance d’un enseignement qui soit vraiment la Parole et ensuite d’une méditation personnelle constante de la Parole, que j’ai la Bible en mains ou que je la médite dans mon cœur en faisant mes courses.
« Tu as été crucifié et tu es une nouvelle créature », médite cela pendant dix minutes et tu vas voir le bien que cela va te faire. Cela va faire grandir la foi en toi.
Dans Galates 2, 20 :
« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi… »
Quelle confession puissante sans la moindre timidité ! Pourquoi pouvait-il confesser cela, lui qui disait dans Romains 7 : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … » Parce qu’il avait compris que son corps de péché et de chair avait été crucifié en Jésus et que là était la victoire sur le péché, par la foi. Regardez la suite :
« …si je vis maintenant dans la chair… »
Pas « selon » la chair, mais « dans » la chair. Il vit dans la chair, c’est-à -dire dans un corps qui a encore en lui la loi de péché, mais il sait que ce corps a été cloué à la croix en Jésus. Maintenant il vit dans la foi au Fils de Dieu. Tout est une question de foi. S’il peut dire : « ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi », c’est dans la foi. Quelqu’un qui a une foi parfaite en cette vérité va d’abord être dans une joie qu’il n’a jamais connue auparavant. « Enfin Seigneur ! J’ai la victoire sur le péché ! Enfin j’ai compris ! Mes yeux s’ouvrent ! »
Finie, la frustration des combats sans fin et sans victoire ! Maintenant, au moment où je te parle, c’est Christ qui vit en toi. Laisse la vie de Christ s’exprimer ; crois à ce que Dieu dit. Et comment croire à ce que Dieu dit ? En gardant simplement sa Parole. S’il y a deux paroles en toi, la parole de Dieu qui dit : « Ta chair mauvaise a été crucifiée », et la parole du diable qui dit : « Ce n’est pas vrai, il n’y a qu’à voir ce que tu as fait, il y a un quart d’heure », tu n’es pas sur le terrain de la foi, tu ne peux pas espérer avoir la victoire sur le péché. Il faut éliminer toute parole qui n’est pas la parole de Dieu, c’est-à -dire tout ce qui vient de ton expérience passée, de ta vie passée, de ce que les autres disent de toi, de ce qu’ils ont connu de toi dans le passé.
Je dis : « Seigneur, rien de tout cela ne va rester dans mon cœur. Toi, tu dis que je suis une nouvelle créature en Jésus. J’ai ta vie en moi. Ce n’est plus moi qui vis, c’est toi, Seigneur. Je reçois cette parole et je la garde dans mon cœur. Merci, Seigneur. C’est cela que je crois. Je le verrai s’accomplir, jour après jour. Je vais voir ta vie grandir en moi. Tu vas manifester ta gloire dans ma vie, jour après jour. Je veux voir tes œuvres s’accomplir, des miracles merveilleux et ceux qui m’ont connu avant vont dire : « Mais c’est vrai. Il a changé, elle a changé ». Pourquoi ? Parce que Christ se manifeste par la foi. C’est glorieux, c’est merveilleux !
Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; car si la justice s’obtient par la loi (par mes efforts, mes résolutions), Christ est donc mort en vain.
Il est mort pour que ma vieille nature soit détruite.
Et il ajoute, au chapitre 3 :
« O Galates dépourvus de sens ! Insensés, fous, qui vous a fascinés, pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? »
Ils avaient commencé par l’esprit, ils avaient compris cela. Ils s’étaient laissés reprendre par la chair, par ce qu’ils voyaient. Ils s’étaient laissés remettre sous le joug de la servitude. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient quitté le terrain de la foi et de la Parole de Dieu. Ils s’étaient remis sous une loi. Donc, voyez à quel point on doit être vigilant. Si aujourd’hui, vous recevez cette parole avec un cœur ouvert et si demain, vous commettez un péché (c’est possible ; il ne faut pas l’attendre, mais c’est possible), vous allez immédiatement le confesser et demander pardon. Mais si, tout de suite après, vous écoutez le diable vous dire « Tu as écouté une bonne parole hier soir, mais regarde, finalement il n’y a rien de changé, tu es comme avant » et si vous le recevez, vous avez quitté le terrain de la foi et vous revenez sur celui de la chair.
Au lieu de cela, si tu pèches, tu confesses ton péché, parce qu’il faut le faire. Tu reçois le sang de Jésus et tu dis « Seigneur, pardonne-moi, parce que j’ai oublié ta Parole. Elle n’a pas encore pénétré au plus profond. Ouvre les yeux de mon cœur, pour que je voie les merveilles de ta Parole ». C’est la prière de David. C’est une prière que Dieu aime.
« Seigneur, c’est si important que je comprenne ta Parole. Tu me dis des choses merveilleuses, tu me dis que je suis mort en Christ, ressuscité à une vie nouvelle, que ce n’est plus moi qui vis, c’est toi qui vis en moi. Ouvre les yeux de mon cœur et que cette parole rentre, qu’elle produise un fruit merveilleux pour toi ».
Et je reviens à Romains 8:8 et je finirai là -dessus :
« Ceux qui vivent selon la chair…' »
Vivre selon la chair, c’est vivre selon les apparences, selon la vue. Pour ceux qui vivent selon la vue, ce qu’ils voient d’eux-mêmes ou des autres ne saurait plaire à Dieu. Tu plais à Dieu seulement si tu vis sur sa Parole, par la foi en sa Parole, y compris sur ce qu’il dit de toi. Alors, si tu as eu, dans le passé, l’habitude de te voir si vendu au péché, confesse ton péché un bon coup, change et ne te vois plus comme cela, comme tu avais l’habitude de te voir, mais vois-toi comme Dieu dit que tu es à ses yeux. Tu es une nouvelle créature, ton corps de péché a été crucifié, et c’est cette vérité-là que tu dois garder dans ton cœur. Là tu vas plaire à Dieu, malgré tes faiblesses actuelles, malgré tes faux-pas, malgré les péchés que tu vas encore commettre, que tu vas confesser. Parce que Dieu voit que sa Parole est dans ton cœur, tu vas lui plaire et il va faire grandir sa Parole en toi.
Et il dit au verset 9 : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous… »
« Seigneur, parce que je sais que ton Esprit habite en moi, je ne vis pas selon la chair. Maintenant, je vis selon l’esprit. »
Et au verset 10 : « Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché… »
Paul le redit encore une fois.
« Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous… » Amen, il y habite ! »…celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts… », c’est à dire mon Père Céleste, « … rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »
C’est-à -dire, il va te rendre capable, lui qui habite en toi, de marcher par l’Esprit qui habite en toi selon la Parole qu’il a mise dans ton cœur et tu vas voir se manifester la nouvelle créature qu’il a fait de toi
Nous l’attendons avec persévérance et dans la foi. Quand nous sommes sur ce terrain de foi, Dieu peut agir puissamment, parce que la foi est une totale certitude des choses que tu ne vois pas encore. Tu ne vois pas encore la transformation dans tout ton être, mais tu reçois par la foi, que tu es déjà ce que Dieu dit que tu es, sans l’ombre d’un doute. Pourquoi tu peux ne pas avoir de doute ? Parce que Dieu le dit. Si Dieu le dit, c’est vrai.
Au verset 32 : « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? »
Victoire sur le péché, marche par l’esprit, manifestation de toute la nature de Christ en moi : c’est merveilleux ! Et le dernier verset que je lirai, c’est le verset 29, parce qu’il est pour nous tous et stimule notre foi :
« Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils. »
Savez-vous ce qu’est une prédestination ? C’est une loi inéluctable. Prédestiné, cela veut dire : destiné à être. Il nous a prédestinés à être à l’image de son Fils, parfait en tout, avec plus un gramme de chair et de péché manifesté dans nos vies. Celui qui est parfait habite en nous. Il a la puissance de nous changer si nous restons dans la foi, dans la foi en sa Parole. La foi nous est donnée par sa Parole qui est Jésus. C’est merveilleux ! Mais, pourquoi a-t-on encore des racines d’incrédulité, bien-aimés ? Si le Seigneur Jésus arrivait au milieu de nous, avec son regard plein d’amour, et nous disait : « J’ai vu ton combat. Tu combats depuis tant d’années contre le péché. Cesse de combattre. J’ai fait de toi une nouvelle créature. Ta nature de péché est engloutie dans ma mort, maintenant c’est moi qui vis en toi. Je t’ai prédestiné à être semblable à mon image, à la perfection absolue. Ta vieille nature est crucifiée. Ne t’en inquiète plus ; tu as reçu une nouvelle vie en moi. crois-le, tu le verras« , nous le croirions. Recevons cette Parole, comme s’il nous parlait personnellement à chacun.
Chaque fois que je prêche cela, je sens la foi grandir dans mon cœur. Je me fais du bien moi-même par ces messages, non pas parce que c’est moi qui parle, mais parce que c’est la Parole du Seigneur. Cette Parole fait du bien, elle stimule la foi. Alléluia !
Alors je relis : « Il nous a prédestinés… », donc toi mon frère, ma sœur, si tu restes sur le terrain de la foi, tu es destiné sans l’ombre d’un doute « à être semblable à l’image de Jésus ». C’est beau ! Et cela, dès maintenant !
Au moment où je vous parle, en vous regardant, je vous vois comme Dieu vous voit : prédestinés à être semblable à l’image de Jésus, avec une vieille nature engloutie dans la mort de Jésus et une nouvelle nature qui est en train de se manifester, si nous restons dans la foi. Alléluia !
« Père, je te rends gloire pour tout ce que tu as fait en Jésus. Ouvre pleinement mes yeux à tout ce que Jésus a fait. Je te remercie parce qu’à mesure que tu ouvres mes yeux, tu me montres des merveilles. Tu me montres que vraiment ton plan était parfait, en tout point parfait. Tu as réglé le problème du péché, tu as réglé tout cela en Christ. Tu nous a donné ta vie. Je te loue, je te bénis Seigneur. Fais-nous grandir dans notre vie dans ta victoire parfaite. Accomplis ton plan parfait dans chacun de tes enfants pour la gloire de ton nom, Seigneur. Je t’en remercie de tout mon cœur. Merci parce que tu nous donnes tout, Seigneur. Tu nous donnes ta Parole, la foi, la vie. Tu nous donnes ta nature. Je te bénis pour ce don parfait en Jésus. Sois loué Seigneur, sois béni. La création toute entière attend ardemment la manifestation des fils et des filles de Dieu. C’est vrai Seigneur. Donne-nous toujours une attitude équilibrée, une vraie repentance pour les péchés que nous pouvons commettre encore. Une vraie repentance par ton Esprit, et aussi une foi totale dans l’œuvre que tu es en train d’accomplir dans nos vies. Une foi parfaite dans l’œuvre déjà accomplie par Jésus. Seigneur, que nous ayons toujours une attitude juste. Je te bénis parce que tu es un Dieu tout puissant et merveilleux. Toutes tes œuvres sont parfaites. Ton œuvre suprême, c’est ta création en Jésus de ces fils et filles de Dieu que tu as décidé de rendre semblables à l’image de ton Fils. Je te loue Seigneur, je te glorifie de tout mon cœur. Alléluia ! Merci Seigneur. Amen. »
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