» Va vers la fourmi, paresseux ; elle n’a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. » (Proverbes 6.6/8)
Un autre texte attire nos regards sur cet insecte : » Les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture. » (Proverbes 30.25)
La faiblesse de la fourmi est soulignée en même temps que sa capacité à travailler avec ardeur à la bonne saison.
L’une des raisons pour lesquelles les fourmis, apparemment sans force et tellement fragiles, sont toujours présentes sur cette terre, c’est leur capacité à travailler en colonies, les unes pour les autres, les unes avec les autres. L’individualisme égoïste n’existe pas. Quand l’une d’elles a trouvé une bonne nourriture, il lui faut peu de temps pour informer une foule de congénères qui arrive en troupe.
Partager, servir la collectivité, s’entraider, chercher l’intérêt de tous, voilà une des premières leçons que nous donne la fourmi. Ce que l’une trouve, elle le partage avec les autres. Leur solidarité est la base de leur force collective. Quoiqu’une fourmi puisse transporter des feuilles ou des grains faisant soixante fois son poids, lorsqu’une provision dépasse cette capacité, d’autres viennent à sa rescousse, et ensemble elles déplacent l’objet !
Lorsque la Bible nous dit qu’elles n’ont ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, cela ne signifie pas que c’est l’anarchie, bien au contraire. Leur unité ne vient pas d’un dictat d’en haut, d’une autorité pyramidale, mais de leur capacité à travailler ensemble. Apprenons, de la part des fourmis, à trouver notre unité dans une profonde communion fraternelle et non dans un système pyramidal où certains veulent tout contrôler.
Voilà pourquoi Jésus nous avertit en ces termes :
» Ne vous faites pas appeler Rabbi (Maître) ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler chef ; car un seul est votre Chef, le Christ. » (Matthieu 23.8/10).
Elles préparent en été leur nourriture. Elles savent que l’été ne durera pas toujours. Elles savent d’instinct, que tout ne sera pas toujours rose, ou que tout ira toujours bien. Elles profitent des temps d’abondance pour pouvoir tenir bon aux jours de la disette. Certains croyants vivent dans l’illusion d’une réussite permanente, de l’absence d’échecs. Certains faux apôtres leur enseignent que l’échec n’est pas normal et que s’ils connaissent la disette c’est parce qu’ils ne sont pas soumis à Dieu comme ils le devraient. Nous connaîtrons comme l’apôtre Paul des temps d’abondance et des temps de disette, mais Dieu ne nous abandonnera jamais.
Ma prière en ce jour :
Seigneur, apprends-moi à vivre toujours dans la reconnaissance, soit dans la disette ou dans l’abondance, comme l’a dit Paul (Philippiens 4.12/13).
Paul Calzada
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