Il n’y a rien dans la vie du Chrétien qui ne dépende pas de la connaissance de Christ.
Cette connaissance relève principalement du domaine spirituel: elle est totalement inaccessible à toute capacité, habileté et faculté autres que celles de l’esprit. Nous serons représentatifs de la pensée Divine et nous remplirons l’objectif Divin selon la mesure correspondant à la dimension de notre apprentissage de la personne de Christ, selon l’Esprit.
Cela peut signifier deux choses bien différentes selon les personnes: d’une part, cela peut constituer une limitation pour ceux qui ont appris Christ autrement que selon l’Esprit. En conséquence, ceux-ci devrons d’abord désapprendre davantage que les autres avant de pouvoir enfin apprendre. D’autre part, cela peut constituer un avantage pour ceux qui se trouvent au tout début de leur connaissance du Seigneur. Cette sorte de connaissance marque une différence entre l’apôtre Paul et les autres apôtres. Ces derniers possédaient certes une connaissance considérable de Christ, mais elle était surtout historique et terrestre. Paul est entré tout de suite dans une connaissance pratique de Christ, à un niveau céleste: sa connaissance de Christ fut spirituelle dès le commencement de sa vie chrétienne. A partir de ce point de départ, toute avancée nouvelle était liée à une meilleure connaissance spirituelle de Christ. Paul fit tout ce qui était en son pouvoir pour que cela continue ainsi. Par exemple, il refusa catégoriquement d’aller à Jérusalem pour recevoir sa connaissance de Christ de la part de ceux qui avaient été apôtres avant lui. Il a solidement maintenu sa position, croyant que Christ s’étant révélé à lui, Il POUVAIT et IL ALLAIT se révéler Lui-même de façon semblable. Bien entendu, plus tard, les autres apôtres sont aussi parvenus à cette connaissance spirituelle mais Paul n’avait pas son pareil. C’est toute la différence entre une connaissance, très grande, AU SUJET DE Christ et une connaissance, plus petite, DE Christ. La première peut être très développée dans son domaine et la seconde peut ne représenter qu’une très petite mesure; pourtant la chose petite peut compter infiniment plus que l’autre malgré son immensité.
La connaissance de Christ – acquise d’une façon spirituelle – constitue la base de tout dans nos vies d’enfants de Dieu. Le Saint-Esprit commence à dévoiler Christ dans nos coeurs tandis que nous avançons, de sorte que nous en connaissons la véracité. Cette connaissance donne sa réalité à la vie spirituelle et en fait une chose tangible, nous le savons bien. Cela nous permet de tenir ferme au point que rien ne peut nous détourner de la connaissance spirituelle, même si l’adversaire nous détourne d’un credo, d’une doctrine, d’une position ou encore d’une profession de foi. La connaissance spirituelle devient constitutive de notre être et nous ne pouvons jamais nous en séparer. C’est cela la réalité! Cette réalité se montre capable de nous porter en toute situation et en n’importe quel endroit. Rien d’autre ne peut expliquer que Paul ait persévéré jusqu’à la fin, tout en voyant le travail de sa vie tomber en morceau. Lorsque tous ceux d’Asie se sont détournés de lui, les assemblées, pour lesquelles il avait pour ainsi dire versé son sang, l’ont finalement abandonné. Mis à part le fait que Paul connaissait le Seigneur d’une manière spirituelle, rien ne saurait expliquer – non seulement son indéfectible loyauté au Seigneur – mais qu’il fut finalement triomphant. La réalité se tient là . L’ensemble des autres valeurs et vertus se trouvent dans la direction suivante: Christ est progressivement dévoilé à nos coeurs.
Viendra le jour où la plupart d’entre nous seront testés sur ce point précis. A travers ces tests, une chose s’éclairera révélant qu’une très grande part de notre connaissance du Seigneur n’était pas selon l’Esprit. Nous avions obtenu cette connaissance de façon rationnelle, peut-être en ayant été élevés dans une famille chrétienne et instruits depuis l’enfance ou bien cette connaissance avait été acquise en lisant de bons livres et de la littérature inspirée. Nous qualifions cette connaissance de providentielle. Depuis l’enfance, ces choses ont pu nous être profitables par notre éducation et nos rencontres. Si notre connaissance ne dépasse pas ce stade, le temps viendra où il sera prouvé qu’il manque un élément essentiel dans notre relation avec le Seigneur. De temps en temps le Seigneur autorise Son vent d’adversité à souffler. Il prend Sa pelle à vanner et lance tout en l’air, permettant au vent de souffler à travers la balle, simplement pour compter combien de grains solides retomberont sans être emportés par le souffle et combien d’ivraie sera transportée au loin.
Il en est constamment ainsi dans l’expérience spirituelle des Enfants de Dieu. De tels événements s’intensifieront à mesure que nous avancerons. Quoi que nous puissions en penser, le Seigneur fera en sorte de nous faire perdre l’illusion que nous avons une » vie spirituelle « s’il ne s’agit pas d’une vie spirituelle véritable. Voilà pourquoi le Seigneur nous teste et nous met à l’épreuve: dans ce que nous possédons, Il veut révéler la part qui est une vraie, une réelle connaissance de Lui Même dans nos coeurs, et la part qui est une connaissance d’une autre nature. Rien ne saurait se substituer à la véritable Connaissance spirituelle.
Tiré de » A Witness and A Testimony « , Novembre-Décembre, 1955 |
http://connaitrechrist.net/Site/TAS/SupremeImportance.htm |
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